Le Phare dans la Nuit - Jocelyne Soyez - E-Book

Le Phare dans la Nuit E-Book

Jocelyne Soyez

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Beschreibung

Rien ne prédestinait Jocelyne à vivre un chemin spirituel et à apprendre que la vie demeure après la "mort". Le départ brutal de Bernard, son ami, en 1994, en a décidé autrement. S'est ouverte alors une nouvelle voie, grâce à l'amour. Bernard lui a fait comprendre que son âme était toujours vivante et que ce départ avait été prévu pour la faire évoluer et aller vers sa mission de vie. Elle témoigne de cette expérience et de l'évolution de ce chemin jusqu'à ce jour. Elle nous parle de la vie après la mort, des êtres de lumière qui nous guident chaque jour, du passage à l'autre monde, du suicide. Jocelyne évoque ensuite les âmes errantes avec des exemples vécus. Elle explique sa mission de passeur d'âmes, la clairvoyance, l'intuition et ce qui l'a amenée à se former aux soins énergétiques, à l'aide au deuil. Sont retranscrits l'importance de la foi, du pardon et la vertu de la prière.

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« L’amour qu’on porte en soi,

on l’emporte avec soi »

Ghost

À mes guides, pour leur indéfectible présence,

À Bernard,

À Pierre,

À mes parents qui m’ont donné la vie,

À Julie et Léon, mes grands-parents,

À Jean-Michel pour son soutien depuis toutes ces années,

À tous ceux qui m’ont aidée sur le chemin.

Je remercie Virginie GALLOIS,

illustratrice de la couverture.

Table des matières

Remerciements

Prélude

PREMIÈRE PARTIE

Chapitre 1 – Notre rencontre

Chapitre 2 – Premiers contacts avec la mort

Chapitre 3 – Début de l’ouverture

Chapitre 4 – Premier message, première « preuve »

Chapitre 5 – Tu es vivant !

Chapitre 6 – Découverte de la spiritualité et du magnétisme

Chapitre 7 – Éclairages sur l’après-vie

SECONDE PARTIE

Chapitre 1 – L’accalmie

Chapitre 2 – Le suicide

Chapitre 3 – Passeur d’âmes

Chapitre 4 – Soins et révélations

Chapitre 5 – Calme relatif et montée au ciel

Chapitre 6 – Clairvoyance et rêves

Chapitre 7 – Passage d’âmes, les âmes errantes

Chapitre 8 – Passages, soins énergétiques, la nouvelle maison

Chapitre 9 – Changements d’optique de vie

Chapitre 10 – Clairvoyances et rayons sacrés

Chapitre 11 – La foi, la vertu de la prière, le pardon

Chapitre 12 – Année 2012, des nouvelles, le reiki

Chapitre 13 – La suite du chemin, les projets et la mission de vie

Épilogue

Bibliographie et références internet

Prélude

Si on m’avait dit il y a quelque temps que j’allais écrire un livre, cela m’aurait beaucoup surprise.

Mais le fruit de ma cogitation est entre vos mains, et vous allez y lire les différentes étapes de mon chemin jusqu’à ce jour.

J’avais envie de témoigner de tout ce parcours pas toujours idyllique mais ô combien passionnant.

D’aucuns seront sceptiques, des proches aux connaissances les plus éloignées, mais je peux vous dire que j’ai relaté mes expériences de vie avec sincérité et enthousiasme.

Je peux comprendre les incrédules, chacun a son propre chemin et je les respecte. Je leur demande simplement de ne pas me juger, peut-être qu’un jour ces personnes s’éveilleront à toutes ces vérités qui sont les miennes. Je souhaite à chacun d’évoluer dans l’amour et la compréhension de sa vie.

J’espère aider les personnes qui débutent un chemin spirituel et qui ne savent pas vers qui se tourner, car on ne peut confier ce vécu à tout le monde. J’aimerais aussi contribuer à l’éveil spirituel d’autres personnes, être un phare en quelque sorte.

Ce livre est un bilan de ma vie jusqu’à ce jour et je ne suis qu’au début de cette évolution, il y a encore beaucoup de travail à accomplir, beaucoup d’erreurs bénéfiques, beaucoup de freins, beaucoup de joies et de bonheur.

Je voulais enfin vous dire qu’il ne faut pas désespérer de perdre vos proches. Ils ne vous quittent pas, ils sont invisibles à vos yeux, vivant sur un autre plan. Vous les retrouverez quand ce sera votre heure.

N’oubliez pas que vous n’êtes jamais seuls, vos anges et vos guides vous accompagnent, leur patience est infinie et leur amour incommensurable.

Je continue ma mission avec foi et amour, nous en avons tous une, que ce livre vous aide à découvrir la vôtre.

Avec tout mon amour…

Première partie

Chapitre 1

Notre rencontre

« À toi mon Cœur »

En novembre 1993, je me rendis à notre premier rendez-vous.

Et dire que j’avais voulu le décommander, pensant que ce n’était pas le moment, que je ne le « sentais pas ». Quelques jours plus tôt, comme beaucoup de personnes en recherche de l’amour, nous avions fait connaissance par minitel et c’est ainsi que le rendez-vous fut fixé devant la mairie de Comines.

J’ai essayé de t’appeler deux heures avant pour l’annuler mais tu n’étais pas chez toi, pas moyen de te joindre. Correcte comme à mon habitude je partis à ta rencontre sans grande conviction, parce que c’était fixé, me disant que parler avec toi n’engageait à rien.

Je ne savais pas que le destin en avait décidé autrement…

Je te revois devant ta voiture, toi Bernard, brun, grand, mince, bel homme souriant.

Nous sommes entrés dans ce café, avons parlé de nos vies. Que t’ai-je dit exactement ? J’ai dû t’exposer le chemin parcouru pendant ces trente-six années…

♥♥♥♥♥♥♥♥

Une enfance heureuse, normale. Fille unique et désirée par mes parents, je suis élevée dans la religion catholique : baptême, communion. Je suis croyante, sans plus.

L’adolescence peut-être est difficile, je pleure souvent sans comprendre pourquoi, il y a ce vide que je ne comprends pas.

Et puis, surtout, j’attends le prince charmant comme toutes les filles de mon âge.

1977 : Je le rencontre à dix-neuf ans, mariée à vingt, vite si vite : neuf mois pour se marier.

1981 : le premier enfant arrive : Émilie, ma première fille très désirée, que du bonheur !

Années difficiles au travail, profession de secrétaire médicale, j’en bave, c’est le « marche ou crève » mais à la maison ça va, oui ça va, enfin je le pense…

1984 : le deuxième enfant s’annonce, hélas, fausse-couche à trois mois et demi de grossesse, première grande souffrance, la douleur de perdre cet enfant voulu, que j’ai senti vivre en moi jusqu’au bout, puis le néant…

1985 : une nouvelle grossesse s’annonce au moment où aurait dû naître le précédent (que j’ai appelé Florian), le garçon tant désiré et tant pleuré !

Octobre 1985 : naissance d’une seconde petite fille : Julie, après une grossesse difficile.

Le bonheur revient, pas pour longtemps :

1989 : crise dans le couple, trois ans à essayer de reconstruire, mais on ne bâtit rien sur un édifice branlant, fissuré et sans communication : neuf mois pour divorcer.

1993 : la pire année de ma vie, je veux mourir, il n’y a qu’un mur devant moi. Je descend tout au fond, si bas que je risque de ne pas remonter, tentative d’autolyse… Par miracle, avec de l’aide, je sors la tête hors de l’eau, séparation, divorce, souffrances, le quotidien de mes jours.

À ce moment, je pense que le lot de difficultés s’arrête, qu’enfin je vais être « tranquille ».

♥♥♥♥♥♥♥♥

Et te voilà devant moi. Tu es toi aussi en séparation. C’est douloureux. Tu me montres les photos des tiens. Tu me parles de tes enfants, de ton ex, de ta maman. Tu évoques ton travail.

Nous n’avons pas vu le temps passer et au bout de deux heures, nous décidons de nous revoir…

Notre relation avance, tout doucement, ce n’est pas facile, nous doutons, tous les deux en grande souffrance de nos séparations respectives.

Un jour au restaurant tu me montres ton alliance, tu l’as toujours avec toi, symbole perdu dans tes papiers d’identité, tu n’arrives pas encore à t’en séparer. Cela m’a surpris car il ne me serait pas venu à l’idée de me balader avec mon alliance.

Nous nous voyons le week-end, tantôt chez toi, tantôt chez moi quand nous n’avons pas la garde de nos enfants.

Noël 1993 : je me souviens que nous avons bu un verre dans un café. Il y avait un grand sapin tout illuminé, du bruit, de la gaieté. Nous étions bien.

Puis, par la fenêtre de mon appartement, nous regardions une grue pleine de guirlandes lumineuses, où on avait accroché « bonne année ».

Je t’ai présenté mes filles et tout se passait bien quand nous étions à quatre.

Tu aimais le film « Angélique, Marquise des anges » et je me souviens l’avoir regardé pelotonnée dans tes bras dans ce grand fauteuil. Je te savais romantique.

Un jour je t’ai proposé une chanson fétiche, notre chanson, mais tu voulais que ce soit la chanson de GHOST, curieux choix n’est-ce-pas ?

Tu me disais qu’un jour on voyagerait à la vitesse de la lumière.

Les jours passaient, notre relation avançait mais je doutais. Un soir je t’ai téléphoné et tu semblais très loin, tu répondais de manière inaudible et j’ai compris que tu prenais des tranquillisants. Cet état me fit peur mais, en dépit de tout ça, j’avançais avec toi, espérant trouver le bonheur après toutes ces années difficiles.

Je me sentais protégée dans tes bras, moi si petite, toi si grand, mais je te savais fragile.

Je t’appelais « mon CŒUR », toi tu me disais « ma PUCE ».

Nous devions aller en Bretagne au mois de juillet, les projets commençaient.

♥♥♥♥♥♥♥♥

Samedi 12 février 1994 : Je vais passer le week-end chez toi et cette soirée je ne l’oublierai jamais. Nous prenons l’apéritif, un apéritif citronné qui n’explique pas ton haleine sucrée, que je trouve bizarre.

Nous partons au restaurant en Belgique. Dans l’ascenseur je te parle de mes doutes, est-ce que nous deux ça ira ? Je sens que tu as peur que je te quitte, tu as besoin d’être rassuré.

Arrivée au restaurant : on nous sert le plat, une pierrade.

Tu te sens mal, blanc comme un linge tu pars aux toilettes. Je t’attends, c’est long. Je suis inquiète. Tu reviens enfin, méconnaissable, si mal en point. Je te dis qu’on va rentrer chez toi, je vais conduire la R5. Je paye et nous sortons, tu t’appuies sur mon bras. Je ne me rends pas compte, personne ne voit comme tu vas mal, personne…

Tu montes côté passager, je m’assieds au volant et là, un râle, et tu t’affaisses sur mon épaule. Te croyant inanimé je te secoue, je crie : « Bernard, Bernard ! » ; je m’affole et je cours dans le restaurant chercher du secours. On appelle un docteur. Lui et moi te sortons de la voiture et t’allongeons à terre, là sur le parking, en plein mois de février. Et le médecin me dit : « mais, il est mort ! ». Cette phrase résonne en moi, je dis que ce n’est pas possible, il doit y avoir une erreur, c’est un cauchemar, je vais me réveiller, à trente-sept ans on ne meurt pas…

Mais je suis là debout devant cette scène atroce et je ne dors pas. Le médecin me demande de l’aider à t’allonger à l’arrière de la voiture, toi Bernard, mon Cœur, mon cher Cœur ; il ne reste qu’un grand corps d’homme, sans vie, si lourd, déjà ce n’est plus toi.

Et puis, je dois subir l’interrogatoire des policiers belges, expliquer comment ça s’est passé, le médecin traduit. Me soupçonnerait-on ? Heureusement il parvient à les convaincre que je n’y suis pour rien. Ils vont s’occuper de tout.

Un serveur de restaurant me ramène à Armentières, en bas de l’immeuble où tu habitais, à ma voiture. Et là, je me retrouve seule…

Désespérée je me mets à hurler, seule…

Je ne comprends pas, je suis perdue, je repars, je ne sais pas comment j’arrive à conduire, je ne sais pas.

Les jours qui suivent sont fait de révolte. Je rejette Dieu et tous ses Saints, je lui en veux, n’avais-je donc pas encore assez souffert ? Pourquoi, mais pourquoi ? Que m’arrive- t’il ? Dieu tu m’as abandonnée.

J’ai pris contact avec Yvonne ta maman, heureuse de connaître, je pense, celle qui fut près de son fils pour ses derniers moments. J’ai gagné une grande amie pendant de longues années, admirant cette femme courageuse, digne, toujours coquette et gaie. Elle est à présent partie te rejoindre.

Après la révolte, vient l’incompréhension. Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait pour mériter cela ? Et au bout d’un certain temps je me dis que ce n’est pas possible que tout s’arrête là, comme ça, qu’il y avait de l’amour et que l’amour ne peut s’arrêter là.

L’amour ne meurt jamais…

Chapitre 2

Premiers contacts avec la mort

« Lorsque tout semble aller contre vous,

souvenez-vous que les avions décollent

toujours face au vent. »

Henri Ford

Jusqu’à cette époque, je ne connais rien de la mort. À la limite ça me fait peur d’y penser. Je ne me demande même pas si tout s’arrête, je n’en sais rien.

Des morts j’en ai vu quelque uns : la première fut une religieuse directrice d’école, on nous avait fait défiler par classes devant son corps. C’était bizarre, j’avais un peu peur. J’étais jeune, onze ans peut-être.

Puis, à quatorze ans, j’ai vu mourir mon grand-père paternel, Léon, d’un infarctus. Journée bouleversante dans ma vie. On entendait ses coronaires craquer comme du bois d’allumette, il partait. J’avais soutenu sa tête, sur la demande de ma mère et après le décès je me souviens, je me suis lavée les mains, j’ai ressenti du dégoût d’avoir touché ce corps bientôt sans vie. On l’avait installé dans la « pièce du devant » et j’avais peur de passer près de lui. C’est tout. Le chagrin était là, bien sûr.

Deux ans après, je n’ai pas voulu voir ma chère grand-mère Julie sur son lit de mort. Je pense que ça m’aurait fait trop mal. L’attachement était trop fort.

Elle s’était beaucoup occupée de moi dans ma prime jeunesse, toujours dévouée, cédant à mes moindres caprices, trop sans doute. Quand ma mère me manquait, elle me prenait dans ses bras et me consolait.

Oui ma chère grand-mère Julie, c’est bien de toi que je parle.

Puis les années passèrent…

Chapitre 3

Début de l’ouverture

« L’épreuve est toujours un appel de tes profondeurs.

Elle te demande de bouger, de comprendre, de

t’ouvrir, de t’éveiller d’un sommeil dans

lequel tu es trop souvent plongé »

Message reçu par

Marianne Dubois, novembre 1993

Je me revois ce 14 février 1994. Je suis chez le fleuriste. Les hommes viennent acheter un bouquet pour la femme de leur vie. C’est la Saint-Valentin.

Et moi, je commande… une gerbe, pour mettre sur ta tombe. Cela renforce encore mon chagrin et ce sentiment d’injustice.

Passent la cérémonie religieuse, ta famille que je découvre, et les jours.

Je regarde par la fenêtre, seule dans mon appartement. Je regarde cette grue dehors avec sa guirlande. Oui, à Noël tu étais là avec moi, mais maintenant, je me sens bien seule. Et c’est curieux de voir cette enseigne lumineuse sans toi.

Peu de temps après, dans le service social où je travaille, le psychologue qui nous fait des formations vient nous parler de la mort. Juste à cette période, comme par hasard… En vrac je retiens :

– La survie : premier pas avec le recul de la mort, les êtres se posent des questions sur l’après-vie. Si on détruit ce rêve d’immortalité, on détruit tous les espoirs. Le rêve serait donc le signe que l’humain est immortel.

– Aux frontières de la mort : les NDE (no dead experience), EMI en français (expérience de mort imminente). Les morts seraient revenus à la vie malgré l’arrêt du corps physique, visualisation du corps, rencontre avec des parents ou des êtres de lumière, flashback de leur vie, vision d’une lumière.

– La mort est vécue différemment selon les cultures.

– Acceptation des personnes en fin de vie pour briser le silence du malade et de l’entourage.

– Le travail de mourir : la naissance est un passage vers la vie, la mort ne serait-elle pas un passage vers une autre vie (cf NDE) ?

– L’acharnement thérapeutique.

– L’euthanasie.

C’est la première fois que je réfléchis sur le sujet. Cette formation me remue, le départ de Bernard est récent mais me laisse entrevoir un espoir possible.

Début mars, de façon concomitante arrivent les évènements suivants : une collègue me donne le nom d’un médium que je nommerais Edwige. Celle-ci transmet des messages de défunts par écriture médiumnique. Elle organise des réunions de partage, d’assistance, d’entraide spirituelle. Vais-je la rencontrer ? C’est tellement nouveau pour moi.

Et puis un soir, la lumière s’éteint toute seule dans le salon et je ressens une grande chaleur dans tout mon corps.

Et les manifestations s’enchaînent. Un jour je regarde la grue dehors, je sens une légère pression dans mon dos, comme si on me prenait par la taille, je sens quelqu’un derrière moi, une présence, et des effleurements très légers au visage (les premiers, sans que je sache alors que toute ma vie j’aurais ces ressentis).

Toutes ces choses incroyables m’arrivent. Et jamais, je n’avais vécu cela auparavant.

Je téléphone à Edwige, une réunion est prévue fin mars. Par la même occasion elle me fait découvrir un domaine jusqu’alors inconnu pour moi durant ces 36 années de ma vie. Elle me parle des décédés : « il faut prier pour les aider, ils vivent pendant trois jours des moments nouveaux, leur âme est sur un plan invisible. Ensuite ça évolue pour eux pendant 40 jours. Ils sont en état de sommeil, de repos. Le passage est mal supporté pour certains, tout appel les fait revenir sur le plan physique. Bernard est mort à trente-sept ans, il n’y a pas de hasard, il y avait une raison. Il était assez évolué pour partir. Quand on les a assez aidés pour qu’ils arrivent dans les bonnes sphères, alors ils nous aident à leur tour. Nous vivons avec l’au-delà, ils sont invisibles à nos yeux, eux nous voient. Ils sont près de nous tout le temps. Par exemple (c’était inimaginable pour moi avant), ils regardent une émission télévisée près de nous dans le canapé. Les bruits ne sont pas toujours à expliquer par nos idées terrestres (exemple : le bois d’un meuble qui craque).

Bernard qui était non-croyant sur terre était un être évolué qui avait peut-être cette non-croyance pour tester ma propre foi.

On a tous un guide. Avant de venir sur terre on signe un contrat (durée de notre vie : 3 jours, 1 an, 50 ou 80 ans). Notre tâche est surveillée sans arrêt par celui-ci. Il n’y a pas de coïncidence, il nous conduit là où il faut.

Pour aider un décédé : allumer une bougie près de sa photo, il percevra la lumière, les pensées sont véhiculées par la flamme. Ne pas pleurer, surtout au cimetière (sinon retour vers le corps physique) et prier, prier. »

Est-ce Bernard qui m’a poussée vers le médium pour prendre contact avec moi ?

Et elle continue : « On peut envoyer des pensées d’amour. Imaginer un rayon lumineux qui part de notre cœur jusqu’au sien. Lui dire de lâcher prise, d’aller vers la lumière. L’humain doit dépasser sa douleur, penser au bonheur de l’être aimé. Ensuite, ils sont heureux, la vie terrestre pourrait faire figure d’enfer par rapport à leur vie de plénitude. Si on a des pensées positives c’est bon pour nous comme pour eux, les pensées négatives ne les aident pas. »

J’attends donc la première réunion.