Le Poteau Bleu - Jp Bernadin - E-Book

Le Poteau Bleu E-Book

Jp Bernadin

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Beschreibung

Dans la plus petite gendarmerie de France, Slo et JB pour les intimes, font leur ronde monotone dans le village et la région environnante. ils ne sont plus que deux maintenant et l'adjudant, qui reste bien patiemment assis dans son fauteuil moelleux de son bureau et dans sa minuscule caserne à attendre, que la retraite sonne, mais heureusement pour nous et pendant un mois, l'état nous sauve de notre léthargie quotidienne et nous envoie un bleu ! une recrue et cela nous distrait, et nous, on rigole bien tous les deux avec JB, mais ce matin-là et en revenant de notre ronde habituelle, on ne rigoler plus du tout ! car une nouvelle recrue et du nom de Nathalie, venez d'arriver et aller mettre le feu à tout ça, et ce, en quelques jours seulement ! aussi bien dans notre minuscule gendarmerie d'ailleurs, qu'avec mon collègue et ami JB.

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Sommaire

Note d'entrée

Chapitre 1 - Souvenir

Chapitre 2 - Introduction

Chapitre 3 - La fin de notre tranquillité

Chapitre 4 - La ronde rapide

Chapitre 5 - Les présentations

Chapitre 6 - La remise de képi

Chapitre 7 - Le début des problèmes

Chapitre 8 - Slo

Chapitre 9 - Première enquète

Chapitre 10 - Le lendemain

Chapitre 11 - L'inspection

Chapitre 12 - Perquisition chez les copines

Chapitre 13 - Petit café entre amis

Chapitre 14 - Nouveau problème

Chapitre 15 - Patrouille sous tension

Chapitre 16 - La fable de la Fontaine

Chapitre 17 - Le courrier indésirable

Chapitre 18 - Le tri postale

Chapitre 19 - Débriefing

Chapitre 20 - Slo mène l'enquète

Chapitre 21 - La revanche de Slo

Chapitre 22 - Les bonnes intentions de JB

Chapitre 23 - La chasse à la femme

Chapitre 24 - La lettre

Chapitre 25 - Propriétaire de la lettre

Chapitre 26 - Révélation du passé

Chapitre 27 - La fouille minuscieuse

Chapitre 28 - Madame le Maire

Chapitre 29 - Débriefing incertain

Chapitre 30 - Karl

Chapitre 31 - Le jugement dernier

Chapitre 32 - La délibération inattendu

Chapitre 33 - Le dénouement

Chapitre 34 - Épilogue

Bibliographie

Page de copyright

Note d'entrée

NOTE D’ENTREE

Je tiens à préciser aux lecteurs, que même si je n’ai jamais travaillé dans une gendarmerie de ma vie et qu’aussi incroyable que cela puis paraître ! Une bonne partie du fond de l’histoire est réelle et a vraiment été vécu par moi même ! Mais que pour les besoins du livre et de l’intrigue, l’histoire racontée et les personnages on était plus ou moins modifié, ( ainsi que les noms ) mais l’essentiel a été préservé quand même.

Il m’a fallut aussi plusieurs mois pour recueillir les informations nécessaire et pour comprendre, ce qu’il met arriver vraiment.

Il y a des gens qui son parfois vicieux et extrêmement pervers ! Mais quand plusieurs personne comme cela se met ensemble, cela devient très difficile à gérer, voir même impossible ! C’est pourquoi ce livre représente pour moi, la justice de c’elle qui n’a peut-être pas était rendue à l’époque.

De plus ! Mon fils a été gendarme et responsable de caserne pendant cinq ans environs et où je suis aller là-bas, lui rendre visite à plusieurs reprises.

Cela ma permis de récolter quelques anecdotes croustillantes et de mieux cerné la vie en caserne, de gendarmes et de gendarmettes.

Tous les personnages du livre, civils y compris, sont donc bien réels, et ce, pour les avoirs connus moi-même et fréquenter dans ma vie.

Slo et la gendarmette que je croise souvent, Karl et un ami à moi d’autrefois et de la police, Nathalie et le mélange de deux femmes, Madame le Maire et le Maire, Madame Martin et la victime, donc moi ! Et, etc…etc… Mais je trouvais que Slo, était le meilleur personnage du livre pour raconter mon histoire à moi.

La fin du livre est un peu la mienne et celle de mon fils ( JB dans le livre ) Mais l’ensemble et cohérent est le fond de l’histoire et tout à fait proche de la vérité et de ce qu’il sait vraiment passé, enfin du moins pour moi, et ce, à cette époque-là ! L’époque d’un instant et celle d’un bel été, un été plutôt endiabler !

L’auteur.

Chapitre 1 - Souvenir

CHAPITRE I

SOUVENIR

Je me souviens on avait notre petit travail tranquille et dans notre jolie campagne, tout était paisible et agréable, et les jours se suivaient et se ressembler comme deux gouttes d'eau ! Bref ! Tout aller pour le mieux, jusqu'à ce fameux matin-là ! Ou tout a commencé à basculer.

*

Chapitre 2 - Introduction

CHAPITRE II

INTRODUCTION

Dans la plus petite gendarmerie de France, j'exerçais mon métier de gendarme, et ce, depuis trois ans déjà, avec mon collègue et ami Jean-Baptiste, JB pour les intimes. Nous étions tous les deux brigadier, ce qui pourrait correspondre dans l'armée de terre à caporal. Mais vu le peu de travail que nous avions à faire, c'était largement suffisant ici. Seul notre chef et qui est le chef de la caserne, était un adjudant, un sous-officier pour être plus exacte et heureusement pour nous d'ailleurs ! Car sans adjudant, la caserne aurait était fermer et depuis bien longtemps déjà, car hiérarchie oblige. Elle devait l'être ! Il y a environ cinq ans, car notre petite ville, tout comme autrefois, était redevenue un petit village. Toutes les usines avaient fermé, surtout la grande scierie et qui fabriquer de la pâte à bois pour faire le papier, écologie oblige et cela se comprend. Bref ! Notre petite ville était redevenue de nouveau un village et c'est l'ancien adjudant Labataille, et qui était parti en retraite il y a cinq ans déjà, qui à sauver notre petite caserne. Il avait de nombreux amis hautement placés à Paris et avait réussi à obtenir le maintien de notre petite caserne. On lui doit une sacrée chandelle, cela et sûr ! Car à l'heure qu'il est, et sans lui, on serait sûrement tous au chômage, et ce, depuis bien longtemps.

Dans la caserne, nous étions donc plus que trois ! Moi ! Jean-Baptiste et notre adjudant. * Moi ! J'avais gardé le numéro de matricule dix-sept et Jean-Baptiste avait gardé le sien, le numéro vingt-deux. De temps à autre, on s'amusait à échanger nos numéros de matricule, pour voir si les jeunes recrues, étaient perspicaces et s’en rendez compte. On nous envoie de temps en temps de jeunes recrues, les bleus ! Comme ont dit dans notre jargon de gendarme, et ce, pour qu'ils se fassent la main, avant de les envoyer au casse-pipe ! Comme ont dit chez nous. Casse-pipe ? De les envoyer là-haut dans les hautes banlieues parisienne et autres lieux. Autrement, la grande ville se trouve à vingt-cinq kilomètres de notre village, village où il ne se passe jamais rien d'ailleurs.

Ha si ! Juste une bagarre en automne dernier, le fermier du coin qui avait trop bu et taper sur sa charmante femme, et aussi le mois dernier, une recherche de disparition, tenez-vous bien ! La vache du fermier qui avait disparu ? Oui ! Le même fermier et qui avait bu un coup de trop à l'automne dernier. Mais vu qu'il buvait ! On avait un doute sur ses dires, mais on a fait quand même notre petite enquête et on a retrouvé la dite vache du fermier en question, paître tranquillement dans un autre champ et juste à quelques kilomètres seulement de notre village. On ne sera jamais ce jour-là ! Si c'est la vache ou le fermier et qui avaient bu un coup de trop ? Mais bon bref ! Voilà le quotidien de notre petite brigade de campagne, dans notre charmante bourgade bien tranquille.

*

Chapitre 3 

CHAPITRE III

LA FIN DE NOTRE TRANQUILITE

Mon ami et collègue JB avait de nombreuses qualités, il était mignon en plus et charmeur aussi. Avec son côté un peu la Gaf ! Il me faisait bien rire, mais le seul petit problème de Jean-Baptiste, c'était son côté coureur de jupons et hélas ! C'était pour lui un véritable talon d'Achille. Mais manque de chance pour JB et dans n'autre petit village, ils ne restaient plus que les anciens comme ont dit chez nous ! Tous les jeunes étaient déjà partis pour essayer, de trouver du travail dans les grandes villes environnantes. Moi par contre ! J'essayais de temps en temps de faire du charme à Jean-Baptiste, mais non ! Rien ! Pourtant Jean-Baptiste était attiré par les filles d'origine étrangère et pourtant moi Slo ! De mon diminutif et de mon vrai nom Sloviéna, je suis pour temps bien une fille originaire du Nord de l‘Europe, de Lituanie pour être plus exacte et adopter en France par une famille d'accueil française.

Mais non ! Rien n'y faisait pour Jean-Baptiste et il restait toujours insensible et de marbre à mes charmes. Je misais sur le temps ! Et je me disais aussi qu'un de ces jours, il se rendra bien compte de mes charmes à moi ? J'en étais persuadé évidemment ! Mais pour l’instant, c'était le calme plat ! Aussi bien avec Jean-Baptiste d'ailleurs, que dans le village de notre caserne. Enfin le calme plat ! Jusqu' à ce fameux matin-là et quand nous sommes rentrés à notre caserne N°22, tout comme le numéro de matricule de Jean-Baptiste.

*

En effet ! Ce jour-là et en rentrant ! Une surprise de taille nous attendait à notre arrivée. Deux nouvelles recrues firent leur apparition, dans la caserne N°22 de la gendarmerie de notre petite bourgade. C'était la première fois qu'on nous en avait envoyé deux d'un seul coup ! Mais quand Jean-Baptiste vit les deux nouvelles recrues, le cœur de Jean-Baptiste ne fit qu'un tour. Évidemment ! L'une était grande mince et svelte ; métier oblige, de longs cheveux blonds et qu'elle attachait en arrière et qui lui descendaient jusqu’aux reins. Vu mes origines et je m’y connais bien ! Elle avait le physique des filles de l'Est.

Taille mannequin élancer, jambes fine et ciseler, une allure folle quoi ! Surtout pour un garçon porter comme Jean-Baptiste, une allure vraiment folle pour lui ! L'autre était petite, menue et brunette du style hispanique, avec de jolies formes bien arrondi et au bon endroit, et un visage d'ange qui allait avec bien sûr. C'est le genre de fille que l'on a envie de prendre sous son aile et de protéger à tout instant ! Le genre de fille, qui vous attache pour la vie, une très jolie corde à votre cou !

Jean-Baptiste lui ne le savait pas ou du moins pas encore ? Mais son cœur en voyant les deux nouvelles recrues faisait des bons ! Lui ! Il le savait que cela aller être très difficile de choisir pour laquelle des deux, il devait tambourinait tant et si fort ! Quel dilemme ! Jean-Baptiste allait avoir dans les prochains jours et mois à venir, que dis-je ! Quel anathème carrément devant de telle merveille de la nature, c’est sur ! Surtout la grande blonde là ! Avec sa grande queue-de-cheval et qui lui descendait jusqu’aux reins tellement cambraient, qui vous aurez fait damner à eux seul un Curé. Ce jour-là, Jean-Baptiste en restait pantois ! Mais on n’eut pas vraiment le temps de faire les présentations, car il était déjà l'heure de faire notre deuxième ronde de la matinée, surtout pour moi ! Qui avait une envie folle soudainement et sans savoir pourquoi ? D’avancer les aiguilles de la vieille horloge du mur de la caserne.

*

Vu qu'il avait l'air comme scotcher par les deux nouvelles recrues, je lui disais, « Alors JB...! Tu te réveilles ou pas...? Je t'attends pour la tournée habituelle…! » Mais Jean-Baptiste N°22 de son matricule, ne répondait plus du tout ! Jean-Baptiste se trouvait dans un songe merveilleux et enivrant pour lui. En effet ! Il voyait l'une d'entre elles habiller en danseuse, vous savez la danse du ventre ! Surtout pour la plus petite et qui avait des formes bien arrondis au bon endroit. Puis, il imaginait dans son délire hypnotique la deuxième, celle qui avait la classe mannequin, habiller en délicate robe du soir échancré et en mannequin, paradant dans tous les défilés de mode avec Jean-Baptiste bien sûr ! À ses jolis côtés. Puis d'un coup et pour l'extirper de son rêve magique ! Je lui ai flanqué un grand coup de coude dans les côtes, tout en lui disant, « Ho...! JB...! Ce n'est pas l'heure de la sieste…? On a notre ronde à faire...! Viens-tu où ne viens-tu pas, JB...? » Tout en essayent de dégager son regard des magnifiques nouvelles recrues et qui venaient d'arriver, Jean-Baptiste répondit, « Oui ! Oui…! J'arrive...! Il n'y a pas le feu à ce que je sache…? » Mais Slo sa collègue, avait bien vu ce que Jean-Baptiste regardait et lui disait tout en lui soufflant dessus, « Ffffeeeu…! Quand même…! Cela y est…? La sieste est enfin finie pour Monsieur où elle ne fait que commencer…? » Jean-Baptiste ne répondit pas, mais avant de refermer derrière lui la porte de la caserne N°22, regardait subversivement une dernière fois et en direction des recrues, et ce, pour voir si son magnifique rêve, pouvait encore durer quelques secondes magiques de plus pour lui. Slo voyant le comportement de son collègue, le faisait exprès de presser le pas dans la cour de la caserne. Les deux nouvelles recrues restèrent à la caserne avec l'adjudant-chef Delavigne, pour les présentations d’usage des installations de notre gendarmerie, vétuste et en pleine décrépitude. *

Chapitre 4

CHAPITRE IV

LA RONDE RAPIDE

Jean-Baptiste savait très bien que leur ronde aller être calme, comme à l'habitude d'ailleurs et comme tous les jours également. La seule chose qu'ils remarquèrent ce jour-là ! C'était juste un chien et qui s'était égaré juste là et au bord de la route, mais dès que ce dernier les aperçurent, il alla se cachait dans les sous-bois environnent. Slo dit à Jean-Baptiste, « Je vais appeler le central, JB...! » Slo prit le petit combiné spécial pour joindre le central, appuya brièvement sur le bouton et dit, « Allô central...! C'est l'équipe de ronde...! R.A.S...! »

( R.A.S veut dire rien à signaler, pour ceux qui ne le savent pas évidemment ! ) Puis rajouta en sourient à Jean-Baptiste, « Heu...! Si..! Juste un chien égaré sur la route, c‘est tout...!  »

Elle souriait à Jean-Baptiste de son humour, mais Jean-Baptiste avait l’air d’être absorbé.

Slo détourna le regard vers la vitre de côté et disait un peu dépité,

«  Équipe de ronde, terminé...! » Le standard de la caserne N°22, dont l’adjudant en était réduit à faire la standardiste, répondit, « Bien comprit équipe de ronde et bon retour à vous...! »

Jean-Baptiste avait l'air très pressé de rentrer.

Il disait brièvement, « Bon aller on rentre ou quoi là...? On a plus rien à faire ici…? » Slo le dévisager et le regardait d’un drôle d’air.

Jean-Baptiste assit dans la voiture et au volant rajouta, « Si ça continue et dans ce village, on passera toutes nos journées à faire des mots croisés…?  » Sa collègue le regarda avec l'œil en coin et se rappela subitement, de l'attention particulière apporter par son ami et collègue, aux deux nouvelles recrues de tout à l'heure. Un peu irrité par son comportement, elle lui répondit, «  Des mots croisés...? Surtout avec les deux nouvelles recrues peut-être, non…! Je me trompe…? » À la remarque désobligeante de Slo, Jean-Baptiste ne répondit surtout pas. Ses affaires ? Il n'aimait pas beaucoup que l'on s'en occupe et encore moins un de ses collègues et qui étaient pour la circonstance, Slo. À vraie dire ! Sa collègue Slo était célibataire aussi et les nuits pour elle, commencer à lui paraître de plus en plus longue et de plus en plus monotone.

Toute seule et allongée dans ce grand lit froid l'hiver, aussi froid que du marbre, Slo commencer à péter un peu les plombs comme on dit ! Et puis, il faut bien l'avouer aussi, que Jean-Baptiste était plutôt un beau garçon ! Il avait travaillait avec l'ancien adjudant-chef de la caserne N°22, l'adjudant-chef Labataille, un adjudant d'une grande perspicacité et d'une grande humanité aussi. Un adjudant hors Père, qu’aujourd’hui ! Il en serait bien difficile d’en trouver d‘autre comme lui. Jean-Baptiste avait travaillé avec lui un bon moment quand même, le Père Bataille et comme certains l'appeler, lui avaient appris toutes les ficelles du métier, Slo le savait, et admirait beaucoup Jean-Baptiste pour cela. Pourtant Slo, était une fille d'une grande intelligence et très instruite aussi, mais physiquement parlent ! Elle n'avait aucune chance et ne faisait pas le poids, face aux deux nouvelles recrues, mais alors aucune chance ! Aussi bien au sens propre, comme au sens figuré d'ailleurs. Slo dans sa froide solitude d‘hiver, avait prise beaucoup d'embonpoint ces derniers temps ! Elle était maintenant, bien loin de rivaliser avec les nouvelles recrues, surtout celle du style mannequin là, la grande blonde ! Et bien loin aussi de rivaliser avec la petite mignonne au visage d'ange et aux formes arrondies aux bons endroits. Slo elle ! Elle était plutôt banale maintenant, avec un visage banal aussi et même légèrement bouffie ! Les paquets de chips avaler devant sa télévision, n’avaient pas fait arranger les choses pour Slo !

Son corps s'était plutôt ovalisé ces derniers temps et même voir empâter ! Elle n'était pas vraiment moche ? Loin de la même ! Ou bien alors, il y a du jolie moche sur la terre et c’est sûr que les peintres gourment du dix-neuvième siècle, l'auraient sûrement prise comme modèle pour leurs peintures de femme nue, et bien en chaire de chaire enrober. Mais Jean-Baptiste lui, il n'était pas trop intéressé par ce genre de femme ou bien alors recherchait-il peut-être et dans une quête haletante et inconditionnelle, une femme qui n'existe pas sur la terre, mais sûrement dans un ailleurs inconnu à lui. Ou peut-être également que dans ses rêves les plus fous ! Avait-il pu imaginer, la quête d'une perfection absolue et que lui seul en connaissait les formes physiques et psychiques de l’élu.

Vénus imaginaire au corps d’enfer ! Don Jean-Baptiste s’en était fait le portrait, mais sans en avoir vu la moindre photo, ni le moindre modèle.

Dans sa tête à lui, Jean-Baptiste courez sûrement après une femme fantôme et vraiment très invisible. Puis la voiture avec Jean-Baptise et Slo à son bord, revint enfin vers la caserne N°22.

*

Chapitre 5

CHAPITRE V

LES PRESENTATIONS

Slo regardé avec surprise ! Son collègue qui c’était empresser de descendre de la voiture, un peu comme si, Jean-Baptiste avait été frapper et happé par une force invisible ! Et qui l'attirait inexorablement vers l'intérieur des locaux et bureaux de notre gendarmerie. Slo le regardait encore et fit un signe de tête de droit à gauche, tout en poussant un soupire et en disant, «  Fffeeu...! Il a le feu aux fesses ou quoi lui…? » Puis après l’entrée de Jean-Baptiste dans la gendarmerie, Slo rentra dans les bureaux à son tour et vit avec étonnement ! Son ami et collègue, déjà en train de boire un café avec les deux nouvelles recrues. Tout en faisant mine de rien, elle se disait et ruminé à voix basse dans un coin,

«  Bien dit donc celui-là...! Il n'a vraiment pas perdu de temps…?  »

Pour faire les présentations, L'adjudant-chef Delavigne, sortit du bureaux et les rejoignit immédiatement, et tout en disant promptement et en marchant vers les deux nouvelles, « Voilà...! Je vous présente les deux nouvelles recrues...! »

Puis en voyant et regardant Jean-Baptiste, toujours en train de boire son petit café tranquille et juste derrière les deux nouvelles recrues, il s’exclama, « Ha...! Je vois que les présentations ont déjà été faite…? »

Slo contrarié, rétorqua immédiatement à l‘adjudant, « Moi...! Je n'ai pas eu le plaisir des présentations mon adjudant…? »

Slo disait cela, tout en regardant Jean-Baptiste avec un œil très noir. L'adjudant-chef présenta à Slo, les deux nouvelles recrues et disait, « Alors...! Je te présente Martina, une fille d'origine Hispanique…! N’est-ce pas…! » disait-il cela en levant la tête vers Martina.

De confirmation, Martina hocha la tête et en esquivant un petit sourire, puis l’adjudant reprit,

«  Et…! La petite Nathalie, une Alsacienne de l’Alsace évidemment…! »

Pour regarder Nathalie dans les yeux et pour dire cela, l’adjudant était obligé de lever la tête et les talons.

Puis d’un rire glauque et au brin humour de notre adjudant, Nathalie se mit à rire, un peu comme un beau merle moqueur un soir d’été. Slo un peu gêner et agacé à la fois de se rire plutôt hétéroclite, répondit aux jeunes recrues, « Enchanter mes demoiselles...! Cela fait plaisir, d’avoir deux recrues pour le prix d’une…? »

Un peu surpris de la réponse quelque peu pertinente de Slo, tout le monde se regardait.

Mais soudain et à l’humour de Slo, l’adjudant se mit à rire et tout le monde fit pareille. En guise de bienvenue et aux deux jeunes recrues, Slo leur serra une poignée de main bien ferme, un peu comme pour leur faire comprendre qu’ici ! Après l'adjudant-chef Delavigne, c'est elle ! Qui était un peu le chef en quelque sorte.

Mais au niveau de la beauté et après sa petite blague douteuse ! Slo ravala amèrement sa salive. Martina ? Cela pouvait encore aller ! Beau visage certes, mais un peu boubouille et court sur pâtes comme on dit ! Mais l'autre recrue, Nathalie l'Alsacienne et de l’ Alsace et comme lui avait si bien dit l’adjudant, ho là ! La catastrophe en perspective pour Slo. Des grands yeux bleus azurer, un visage d'une grande perfection et dépasser la pauvre Slo de presse que d'une tête en taille, voire même plus ! Slo qui pourtant était déjà de bonne taille, paraissait naine à côté de Nathalie ! L’adjudant lui-même et qui est très grand, était plus petit que Nathalie. Lèvres brillantes d’un miel fondant, grands ongles vernis de noir ainsi que les yeux maquiller pareillement, faisant ressortir encore plus son très beau visage et ses belles mains et que l’on aurait dit de mannequin ! Slo faisait piètre mine à côté de Nathalie, c'est sûr ! Une colombe à côté d’un corbeau ? Voilà comment Slo se sentait soudainement mais le corbeau de l’histoire, c’était bien elle, Slo ! D’instinct ! Slo sentit immédiatement que Jean-Baptiste, n'avait d'yeux que pour elle.

Slo jetait un œil brièvement vers Jean-Baptiste et effectivement ! Jean-baptiste dévisagé Nathalie, comme on dévisage la marier d’une pièce montée et le jour de ses noces. Slo se sentait très mal à l'aise devant une telle beauté et qui était Nathalie ! Elle n’avait jamais rien vu de telle de toute sa vie de gendarmette, rien de telle ! Même à la télé, elle ne sans souvenait pas d’avoir vue une fille comme cela. Nathalie était-ce que l'on appelle, une beauté fatale et qui ne résiste à aucun homme sur la Terre. Nombre d'hommes d'ailleurs aurait sûrement damné leur âme, rien que pour sortir avec une fille telle que Nathalie, ça c’était plus que sûr ! Nathalie avait ce que l’on appelle, la beauté du Diable en personne ! Une fille superbe, dont la beauté ne peut être égalée.

* Slo reprit ses esprits et qui étaient un peu chamboulés, et se reprit aussi tout en disant à Jean-Baptiste, « Tu viens JB...! On a plein de dossiers à traiter ce matin, tu t’en souviens pas…? » À la demande de sa collègue, Jean-Baptiste était un peu surprit et répondit, « Mais de quels dossiers tu parles...? » Tout en le poussant avec force et dans le bureau des admissions, Slo lui rétorqua, « Ne discute pas...! Viens…! Je vais te faire voir...! » Immédiatement ! Des tiroirs et des placards du bureau, Slo sortit des dossiers complètement au hasard.