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Décryptez Le Prince de Nicolas Machiavel avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Le Prince, le traité politique le plus débattu au fil des siècles ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur ce grand classique dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Des éclairages sur le contexte politique de l'Italie aux XVe et XVIe siècles et sur les motivations de Machiavel
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "Une œuvre d'éducation", "Une œuvre humaniste", et "Le prince machiavélien"
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Le Prince (2017), avec Nathalie Roland et Margaux Ollivier, nous fournissons des pistes pour décoder ce célèbre essai politique. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
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Seitenzahl: 29
Veröffentlichungsjahr: 2017
Témoin privilégié des guerres qui touchent l’Italie et sa ville natale, Florence, Nicolas Machiavel entame une carrière politique en 1498. Devenant secrétaire de la chancellerie de la République de Florence, il s’occupe des affaires étrangères, intérieures, et de l’art de la guerre.
Par la suite, il se rend auprès du roi de France, du pape ou de l’empereur pour des missions diplomatiques. Il écrit plusieurs ouvrages politiques, mais il rédige aussi une histoire officielle de sa ville et des pièces de théâtre comme La Mandragore (1518-1520).
Machiavel écrit Le Prince en 1513, pour se rapprocher des Médicis, famille florentine puissante revenue récemment au pouvoir. Il dédie ainsi l’ouvrage à Laurent II de Médicis (homme politique italien, 1492-1519). L’œuvre ne rencontre cependant pas de succès et n’est publiée qu’en 1532. Le titre original, De principatibus (Traité sur les principautés), tire son origine du terme princeps (la tête, celui qui dirige) et évoque toutes les formes de gouvernement.
Dans ce traité philosophique concernant la politique italienne et internationale du début du XVIe siècle, Machiavel analyse ce qui a existé et cherche une solution pratique à l’instabilité politique en Italie, en se focalisant sur son propre empirisme et ses propres lectures. Ce livre engendrera au fil des siècles de nombreuses critiques, comme le prouve le sens négatif du mot « machiavélique », dérivé du nom de l’auteur lui-même.
L’ouvrage s’ouvre sur une lettre dédicace : par ce moyen, l’auteur met son écrit sous la protection d’un puissant et lui assure de fait une certaine mise en valeur et notoriété.
Machiavel offre son livre à Laurent II de Médicis, duc d’Urbin, et présente cet ouvrage comme une suite de conseils sur la manière de gouverner son peuple dans le but d’unifier l’Italie. Il précise qu’il ne lui fait pas don de choses matérielles comme l’on pourrait le faire à un prince, mais bel et bien d’un présent plus précieux encore, celui de sa « connaissance des actions des grands hommes » (p. 55), autrement dit de sa connaissance de l’Histoire et d’exemples concrets d’actes politiques.
Machiavel appuie par ailleurs bien sur le fait qu’il a volontairement choisi de rendre son écrit clair, d’un style simple, soulignant ainsi l’importance du fond et non de la forme.
Il écrit par ailleurs au sein de cette introduction la célèbre phrase : « Pour connaître bien la nature des peuples, il faut être prince et pour bien connaître celle des princes, il convient d’être du peuple. » (p. 56)
L’auteur différencie la nature des États (les républiques et les principautés héréditaires ou nouvelles) et les moyens de les acquérir (armes d’autrui ou siennes propres, fortune ou vertu).
Il choisit de se concentrer sur les principautés nouvelles et la manière de les gouverner. Il précise que le prince dit « naturel » est plus naturellement accepté et « considéré avec bienveillance par les siens ». (p. 61)