Le principe du Colt Magnum 44 - Anthony Salaün - E-Book

Le principe du Colt Magnum 44 E-Book

Anthony Salaün

0,0
2,99 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

Qu'un rêve d'adolescent de 17 ans, remonte dans l'esprit de l'adulte de 48 ans que je suis, surtout au cours d'une nuit, et je m'incline devant la beauté apparue. La fille du rêve commence par s'évader des griffes de mon trauma, pour se tailler au fond de ma mémoire. Mon livre se divise en deux, sans autre raison que mon goût. D'un côté littéraire, et de l'autre mathématique, il a une capacité peu ordinaire de combler mes caprices. Car j'aime les bonnes questions, et le souvenir au féminin. Le lecteur potentiel peut y comprendre qu'un rêve éveillé, aujourd'hui, suscite assez de curiosité.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
MOBI

Seitenzahl: 33

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Qui vend la paix de l'esprit achètera la tourmente de l'esprit.

Anthony

Note de l'auteur

Ce petit livre authentique, révélateur et commun a le mérite d'être à la fois sincère et minutieux. Sa brève allocution ne veut pas dire le dernier des textes réducteurs. J'ai pris la mesure d'un rêve lucide pour témoigner de la tendance chez quiconque de la plus véhémente activité cérébrale. Mais ce texte succinct ne concerne pas la violence mais est gracieusement instructeur. Puisse donc ce livre aux plus curieux lecteurs leur permettre de réaliser qu'un simple rêve nocturne conduit vers une infinité d'impressions et d'idées. N'ayez une idée que si vous la rêvez.

Sommaire

UN RÊVE POUR UNE INTRODUCTION

LE PRINCIPE DU MAGNUM 44

BRÈVE DÉDIÉE À LINDSAY ET ROSIE

UN RÊVE POUR UNE INTRODUCTION

(dédiée à Lindsay et Rosie)

Ni monstre, ni fou mais possédé par un sang chaud fatalement allumé par Lily-Rose, actrice starisée. Une désinvolture impeccable, un langage beau, un mode de vie plus fort que tous les modèles de société. Loulou, c’est le goût du risque, électrisé, si espéré, sans peur, le sens d’une véritable artiste de l’amour concentrée dans la jeunesse pour le reste de mes jours. Une actrice professionnelle à laquelle il n’y a rien à jeter. Pas un seul survivra sans avoir un corps mort, sans être le mauvais œil cachant l’âme triste. Pas un seul n’a le pouvoir de rester rejeté, d’être réduit à une feuille. Mais mes nuits ne sont pas aussi étrangères que ma conscience semble vous l’imprimer. J’arrive seulement à vous sentir légère quand votre main arrache mon cœur délivré. J’essaye de ménager ma peine perdue qu’excuse ma dictée exhumée des rêves. Ce fut mon tour de m’interrompre : « Tu penses, comment me suis-je éveillé quand tu étais battue ? »

L’homme dont il est question, aujourd’hui d’âge mûr, souffrit d’une schizophrénie pendant vingt-cinq ans. Il en guérit mais se rappelait toujours ceci : il était trop amoureux d’une fille – sa timidité le poussant dans les retranchements les plus ténébreux. Sa belle, n’ayant jamais su ce qu’il advint, ne sut jamais non plus l’amour qu’elle suscitait chez ce garçon tellement timide. Donc, cet homme de quarante-huit ans, sorti de sa psychose, va tenter avec courage d’écrire ces quelques pages, pour cette jeune et belle fille adolescente qui, aujourd’hui, doit être maman et femme.

J’avais dix-sept ans et comme tous les jeunes, me rendait vers le domicile d’une fille. Il s’y déroulait une soirée, faite pour les rencontres, naturellement entre filles et garçons. Je me sentais bien, tout à fait lucide, je sonnais à la porte et j’entrais pour vivre ma vie. Alors que l’on me dirigeait vers le bar, je demandais un whisky-coca afin de m’effacer derrière un bon verre.

La musique était bonne, je regardais tantôt mon verre et j’écoutais tantôt les battements de mon cœur. Beaucoup de monde, beaucoup de bruit, beaucoup de lumière jaillissaient des lieux. Pendant un instant, je me sentis troublé et je sortis de la maison avec mon verre pour courir dans mes esprits. Alors que je buvais plus que de raison sur la terrasse, en fait je luttais pour ne pas m’isoler, mais la trouille me gagnait de plus en plus. Je n’arrivais pas à revenir vers les autres. Mon verre étant vide, je m’apprêtais à le déposer sur la fenêtre et à partir. Je n’avais pas fait attention que la porte d’entrée s’était ouverte et que quelqu’un sortait à cet instant. Mais je sentis une main prendre la mienne et ne reconnût pas le visage qui était flou. En fait, ma timidité me brouillait la vue. Seulement, cette main m’attira vers l’intérieur et je compris que c’était une fille qui, voyant que je me trouvais à l’écart du groupe, m’avait récupéré pour revenir fêter cette soirée anniversaire.