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Décryptez Le Quatrième Mur de Sorj Chalandon avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir du
Quatrième Mur, le roman essentiel mêlant la résistance, le théâtre et la guerre ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Georges, Samuel Akounis, Marwan et les acteurs
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : le mythe d'Antigone, théâtre et narration, la mise en scène et les violences de la guerre
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse du Quatrième Mur (2014), avec Agnès Fleury, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman qui plonge les lecteurs dans les vilenies de la guerre. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 33
Veröffentlichungsjahr: 2013
Écrivain et journaliste français
Membre de la presse judiciaire et grand reporter, Sorj (Georges de son vrai prénom) Chalandon a été journaliste puis rédacteur en chef-adjoint au quotidien français Libération de 1973 à 2007. En 1988, le prix Albert-Londres, qui récompense chaque année le meilleur grand reporter de la presse écrite, lui est décerné pour l’ensemble de ses reportages. Depuis 2009, il participe au comité de rédaction du Canard enchaîné.
En 2005, il se lance dans l’écriture fictionnelle. Devenir écrivain lui permet notamment de traiter par le biais de la fiction les conflits qui l’ont meurtri. Ses cinq romans ont tous rencontré l’enthousiasme du public et de la critique : Le Petit Bonzi (2005) a reçu trois prix du premier roman ; Une promesse (2006), le prix Médicis ; Mon traître (2008) a obtenu six prix. La Légende de nos pères (2009) s'est également distingué en 2010. L’année suivante, Retour à Killibegs obtient le Grand Prix du roman de l’Académie française. Son dernier roman, Le Quatrième Mur, était en lice pour le prix Goncourt 2013.
Antigone au Liban
Publié en 2013, Le Quatrième Mur est un roman qui prend pour décor le Beyrouth des années 1982-1983. À cette époque, le Liban est un pays déchiré où les différentes forces en présence s’opposent violemment.
Le lecteur suit l’itinéraire d’un metteur en scène français, Georges, qui, à travers la représentation de la pièce Antigone d’Anouilh (1944), tente d’instaurer un court temps de paix, en donnant un rôle aux différents protagonistes de cette guerre civile : chrétiens maronites, druzes (musulmans hétérodoxes), sunnites palestiniens, chiites, chaldéens. En juin, alors que les répétitions débutent, l’armée israélienne bombarde les positions palestiniennes, puis entre au Liban. Georges et ses acteurs sont alors entrainés dans le conflit. En aout, les forces armées palestiniennes quittent Beyrouth pour la Tunisie, laissant la population sans protection. Un mois plus tard, les Palestiniens vivant au Liban sont massacrés dans les camps de Sabra et de Chatila par les phalangistes chrétiens sous le regard de l’armée israélienne. À Chatila, l’existence de Georges bascule, pour s’achever en octobre 1983 sous les tirs des chars syriens.
L’Antigone d’Anouilh (auteur dramatique français, 1910-1987), pièce emblématique de la Résistance, devient, au cours de l’année 1982, le cœur de l’existence de Georges, metteur en scène français, militant maoïste, éternel étudiant en histoire et jeune père de famille.
Antigone est la fille de Jocaste et d’Œdipe, souverains de Thèbes. Après la mort de leur mère et l’exil de leur père, les deux frères d’Antigone, Étéocle et Polynice, s’entretuent pour prendre le pouvoir. À leur mort, leur oncle Créon s’empare du trône et, pour assoir son pouvoir en faisant un exemple, décide qu’Étéocle sera considéré comme un héros et Polynice comme un traitre ; ce dernier n’aura donc pas de sépulture. Créon promulgue un édit condamnant à mort celui ou celle qui s’aviserait d’enterrer le cadavre. Antigone, contre l’avis de sa sœur, Ismène, brave l’interdit et tente de recouvrir son frère de terre. Découverte par les gardes de Créon et au terme d’un long débat avec celui-ci, la jeune femme est condamnée à être enterrée vivante. Mais, alors que l’on s’apprête à sceller le tombeau, Créon apprend que son fils Hémon, fiancé d’Antigone, s’est laissé enfermer avec elle. Le temps d’ouvrir le tombeau, Antigone s’est pendue avec sa ceinture. Lorsqu’Hémon voit son père, il s’enfonce une épée dans le corps. À l’annonce de la mort de son fils, Eurydice, la femme de Créon se tranche la gorge.