Le Retour de Sherlock Holmes - Arthur Conan Doyle - E-Book

Le Retour de Sherlock Holmes E-Book

Arthur Conan Doyle

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  • Herausgeber: Henri Gallas
  • Kategorie: Krimi
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2018
Beschreibung

Le Retour de Sherlock Holmes 

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Le Retour de Sherlock Holmes

Arthur Conan Doyle

Publication: 1904Catégorie(s): Fiction, Policiers & Mystères, Nouvelles
A Propos Doyle:

Sir Arthur Ignatius Conan Doyle, DL (22 May 1859 – 7 July 1930) was a Scottish author most noted for his stories about the detective Sherlock Holmes, which are generally considered a major innovation in the field of crime fiction, and the adventures of Professor Challenger. He was a prolific writer whose other works include science fiction stories, historical novels, plays and romances, poetry, and non-fiction. Conan was originally a given name, but Doyle used it as part of his surname in his later years. 

Partie 1 La maison vide

Au printemps de 1894, tout Londres s’émut, et la haute société s’épouvanta, de la mort de l’honorable Ronald Adair assassiné dans des circonstances étranges, inexplicables. L’enquête de police a mis en lumière certains détails, mais tout n’a pas été dit : en effet l’accusation disposait d’une base si solide qu’elle n’a pas jugé nécessaire de produire les faits dans leur totalité.

Aujourd’hui seulement, c’est-à-dire dix ans après, me voici en mesure de présenter au public l’enchaînement complet des événements. Certes le crime lui-même ne manquait pas d’intérêt ! Mais ses suites m’apportèrent la surprise la plus grande et le choc le plus violent d’une vie pourtant fertile en aventures. Encore maintenant, lorsque j’y réfléchis, je retrouve en moi un écho de cette subite explosion de joie, de stupeur et d’incrédulité qui m’envahit alors.

Que le lecteur me pardonne ! Je sais jusqu’à quel point il s’est passionné pour les quelques histoires qui lui ont révélé les pensées et les actes d’un homme tout à fait exceptionnel. Mais qu’il ne me blâme pas de ne pas lui avoir appris plus tôt la nouvelle ! Ç’aurait été mon premier devoir si je n’avais été empêché de le remplir par défense formelle qui m’avait été faite et qui n’a été levée que le 3 du mois dernier.

Mon étroite amitié avec Sherlock Holmes avait suscité et développé un goût profond pour l’enquête criminelle. Ce goût survécut à la disparition de mon camarade. Je ne manquai jamais par la suite d’étudier les diverses énigmes que l’actualité proposait au public. Plus d’une fois, mais uniquement pour mon plaisir personnel, je voulus m’inspirer de ses méthodes pour trouver des solutions… avec, j’en conviens, un succès inégal. Rien néanmoins n’aviva plus ma curiosité que la tragédie dont Ronald Adair fut la victime. Et quand je lus dans la presse les témoignages recueillis au cours de l’enquête qui avait entraîné un verdict d’assassinat contre inconnu ou inconnus, je mesurai toute l’étendue de la perte que la mort de Sherlock Holmes avait infligée à la société.

Cette affaire mystérieuse fourmillait de particularités qui, j’en étais sûr, l’auraient déchaîné. La police aurait vu son action secondée, et probablement anticipée, par l’agilité intellectuelle et la prodigieuse faculté d’observation du premier détective d’Europe. Je me rappelle que ce jour-là, tout en passant la revue de mes malades, je tournai et retournai dans ma tête les éléments dont je disposais pour reconstituer le drame sans pouvoir mettre sur pied une explication satisfaisante… Allons, au risque de répéter une vieille histoire trop connue, je vais récapituler d’abord les faits établis par l’enquête.

L’honorable Ronald Adair était le deuxième fils du comte de Maynooth, gouverneur à l’époque d’une colonie australienne. La mère d’Adair était rentrée d’Australie pour subir l’opération de la cataracte. Elle habitait avec son fils Ronald et sa fille Hilda au 427 de Park Lane. Le jeune homme fréquentait la meilleure société ; selon tous les renseignements recueillis, il n’avait pas de mauvais penchants et on ne lui connaissait pas d’ennemis. Il avait été fiancé à Mlle Edith Woodley, de Carstairs ; mais les fiançailles avaient été rompues quelques mois plus tôt d’un commun accord, et rien ne permettait de penser que cette rupture eût laissé derrière elle des regrets profonds. L’existence de Ronald Adair déroulait ses orbes régulières à l’intérieur d’un petit monde bien délimité ; et son tempérament ne le portait guère au sentiment ni à la sensiblerie. Tel était le jeune aristocrate sur qui une mort étrange s’abattit au soir du 30 mars 1894, entre dix heures et onze heures vingt.

Ronald Adair aimait les cartes. Il jouait beaucoup, mais jamais à des taux scandaleux. Il faisait partie des Cercles Baldwin, Cavendish, et de Bagatelle. Après dîner, le jour de sa mort, il joua un tour de whist au Cercle de Bagatelle. Dans l’après-midi, et au même endroit, il avait également fait une partie. Ses partenaires, M. Murray, sir John Hardy et le colonel Moran, témoignèrent que les jeux avaient été sensiblement d’égale force et qu’il n’y avait pas eu de grosse différence d’argent. Adair avait peut-être perdu cinq livres, mais pas davantage. Jouissant d’une fortune considérable, il n’avait aucune raison d’être affecté par une perte de cet ordre. Avec régularité, il fréquentait tantôt un cercle, tantôt un autre : c’était un joueur prudent, qui gagnait souvent. Récemment, avec le colonel Moran comme partenaire, il avait gagné la coquette somme de deux cent quarante livres contre Godfrey Milner et lord Balmoral. Le soir du crime, il était rentré chez lui exactement à dix heures. Sa mère et sa sœur étaient sorties : elles passaient la soirée chez une parente. La domestique déposa qu’elle l’avait entendu pénétrer dans la pièce du devant du deuxième étage qu’il utilisait comme salon personnel. Auparavant, elle y avait allumé du feu ; celui-ci dégageant de la fumée, elle avait ouvert la fenêtre. Le salon demeura silencieux jusqu’à onze heures vingt. Lady Maynooth et sa fille, dès leur retour, voulurent dire bonsoir à Ronald. Lady Maynooth essaya d’entrer. La porte était fermée de l’intérieur. Elles frappèrent, appelèrent, mais leurs cris demeurèrent sans réponse. Finalement, la porte fut forcée. Le corps de l’infortuné jeune homme gisait près de la table, la tête horriblement fracassée par une balle explosive de revolver, mais dans la pièce on ne retrouva aucune arme. Sur la table, il y avait deux billets de dix livres, plus dix-sept livres et dix schillings en pièces d’or et d’argent disposées en petites piles de valeur différente. Sur une feuille de papier figuraient aussi quelques chiffres avec en regard des noms d’amis de club. On en déduisit qu’avant sa mort il était en train de chiffrer ses gains et ses pertes aux cartes.

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