Le Trésor Caché - Saint Léonard de Port-Maurice - E-Book

Le Trésor Caché E-Book

Saint Léonard de Port-Maurice

0,0
1,99 €

oder
-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

Si rare et si précieux qu’il soit en réalité, un trésor ne saurait être estimé qu’autant qu’il est connu. Voilà sans doute, cher lecteur, pourquoi le très Saint Sacrifice de la Messe n’est point apprécié d’un grand nombre de chrétiens dans la mesure de sa réelle valeur  : il est la plus belle richesse, la plus divine gloire de l’Église de Dieu ; mais c’est un trésor caché que trop peu connaissent. Savez-vous donc ce qu’est, en réalité, que la sainte Messe ? Elle n’est rien de moins que le soleil du christianisme, l’âme de la foi, le cœur de la religion de Jésus-Christ ; tous les rites, toutes les cérémonies, tous les sacrements s’y rapportent. Elle est, en un mot, l’abrégé de tout ce qu’il y a de beau et de bon dans l’Église de Dieu.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Le Trésor Caché

La Sainte Messe

Saint Léonard De Port-Maurice

FV Éditions

Table des matières

Le trésor caché

1. Le sacrifice de la Messe est le même que celui du Calvaire.

2. Le prêtre principal, à la sainte Messe, est Jésus-Christ lui-même.

3. Dignité à laquelle est élevé le fidèle qui assiste à la Messe.

4. Nécessité de la sainte Messe pour apaiser la justice de Dieu.

5. Avantages de la sainte Messe.

6. Nos quatre obligations envers Dieu.

7. Autres bienfaits de la Messe.

8. La Messe et les Âmes du purgatoire

9. Nos devoirs envers les défunts.

10. Résolutions à prendre.

Le trésor caché

Si rare et si précieux qu’il soit en réalité, un trésor ne saurait être estimé qu’autant qu’il est connu. Voilà sans doute, cher lecteur, pourquoi le très Saint Sacrifice de la Messe n’est point apprécié d’un grand nombre de chrétiens dans la mesure de sa réelle valeur : il est la plus belle richesse, la plus divine gloire de l’Église de Dieu ; mais c’est un trésor caché que trop peu connaissent. Ah ! si tous savaient quelle est cette perle du paradis, il n’est pas sur la terre un homme qui ne donnât volontiers en échange tout ce qu'il possède ici-bas.

Savez-vous donc ce qu’est, en réalité, que la sainte Messe ? Elle n’est rien de moins que le soleil du christianisme, l’âme de la foi, le cœur de la religion de Jésus-Christ ; tous les rites, toutes les cérémonies, tous les sacrements s’y rapportent. Elle est, en un mot, l’abrégé de tout ce qu’il y a de beau et de bon dans l’Église de Dieu.

Ce Sacrifice est vraiment le plus vénérable et le plus parfait ; et, afin qu’un pareil trésor obtienne de vous l’estime qu’il mérite, nous examinerons ici rapidement, en peu de mots, quelques-uns de ses titres. Je dis quelques-uns : les embrasser tous serait chose impossible à l’intelligence humaine.

1

Le sacrifice de la Messe est le même que celui du Calvaire.

Le premier et principal caractère d’excellence de la sainte Messe, c’est que nous devons la considérer comme étant essentiellement et absolument le même Sacrifice que celui qui fut offert au Calvaire. Une seule différence se présente : sur la croix il fut sanglant et il n’eut lieu qu’une seule fois, et cette seule fois il eut assez de vertu pour expier pleinement toutes les iniquités de l’univers : sur l’autel, il n’y a point de sang répandu ; de plus, le Sacrifice se renouvelle à l’infini, et son objet direct est d’appliquer à chacun en particulier, la rédemption générale acquise par Jésus dans sa douloureuse immolation.

Le Sacrifice sanglant a été le principe de notre rançon, le Sacrifice non sanglant nous met en possession de cette rançon ; le premier nous ouvre le trésor des mérites de Notre-Seigneur, l’autre nous en assure l’usage.