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Décryptez Les Armes miraculeuses d'Aimé Césaire avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir des
Armes miraculeuses, le recueil de poèmes surréaliste et naturel de la littérature française du XXe siècle ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Des éclairages tels que la surréalisme et la négritude
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : une écriture surréaliste?, la révolte "nègre", une parole incantatoire et prophétique, et un imaginaire naturel
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse d’Armes miraculeuses (2014), avec Marine Everard, nous fournissons des pistes pour décoder cette poésie en communion avec la nature. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 23
Veröffentlichungsjahr: 2014
Né le 26 juin 1913 à Basse-Pointe (Martinique)
Décédé le 17 avril 2008 à Fort-de-France
Quelques-unes de ses œuvres :
Cahier d’un retour au pays natal (1939), œuvre poétique
Une saison au Congo (1966), pièce de théâtre
Discours sur la négritude (1987), essai
Aimé Césaire, né en 1913, est un écrivain martiniquais d’expression française et un homme politique. Après de brillantes études à Paris, titulaire d’une agrégation de lettres, il rentre en Martinique et devient professeur. Engagé dans la vie politique, compagnon de route du parti communiste, il restera député de la Martinique de 1946 à 1993 et maire de Fort-de-France pendant cinquante-six ans (1945-2001).
Proche de Léopold Sédar Senghor (poète et humaniste, 1906-2001) et de Léon-Gontran Damas (écrivain français, 1912-1978), il devient l’une des voix fondatrices du mouvement littéraire et politique de la « négritude ». Ses écrits, tant littéraires (Cahier d’un retour au pays natal, 1939) que politiques (Discours sur le colonialisme, 1955), défendent des positions farouchement anticolonialistes et revendicatrices d’une identité « nègre ». Sa poésie est jugée difficile, mais sa portée historique et politique, son souffle épique, l’usage renouvelé de la langue française et la beauté obscure des images la rendent incontournable dans le paysage littéraire du XXe siècle.
Genre : recueil de poésie
Édition de référence :Les Armes miraculeuses, in La poésie, Seuil, 1994, 502 p.
1re édition : 1946
Thématiques : surréalisme, Afrique, négritude, liberté, colonialisme, révolte, identité
Publiés en 1946, les poèmes qui composent Les Armes miraculeuses ont été en grande majorité écrits entre 1941 et 1945, et publiés dans la revue de culture martiniquaise Tropiques. Le recueil s’inscrit dans une veine surréaliste, sous l’influence d’André Breton (écrivain français, 1896-1966), que Césaire rencontre en 1941 et qui rédigera la préface de la première édition.
Les Armes miraculeuses est l’une des œuvres les plus difficiles de Césaire, que la double occupation coloniale et vichyste de l’ile de la Martinique, en ce contexte de Seconde Guerre mondiale, contraint à un langage opaque et superbement imagé pour déjouer la censure.
Le recueil Les Armes miraculeuses est le résultat d’une composition mouvementée. Soumis à de multiples changements, il rassemble des poèmes composés entre 1941 et 1945, après le retour du poète en Martinique. Avec sa femme Suzanne, il fonde la revue Tropiques (dans le but d’offrir un espace de libre expression à la culture noire-africaine et caribéenne, ainsi qu’une tribune à la lutte contre le colonialisme) qui accueille par exemple, parfois sous des titres différents, les poèmes « Les pur-sang » (no