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À l’aube d’une ère dominée par la technologie, Sàchà et Hakynoï, membres du CEIA, conçoivent les humanoïdes Espératus et Machinéa, suscitant de profonds débats éthiques. Alors que la tension monte, les ingénieurs Weiss, Renaud et Hakynoï manigancent dans l’ombre pour discréditer le savant Sàchà, nourrissant l’ambition de contrôler les émotions humaines et de préparer une invasion imminente. Face à ce péril grandissant, les Gardiens célestes entrent en scène pour rétablir l’ordre. Leur intervention suffira-t-elle à instaurer un monde où l’homme et la machine pourraient enfin coexister en harmonie ?
À PROPOS DE L'AUTRICE
Béatrice Brennwald a entrepris l’écriture après le décès de son époux, cherchant à combler un vide immense. Elle a à son actif cinq récits, chacun témoignant de sa passion pour les mots. Pour elle, l’écriture est une nécessité et une source de réconfort, permettant de partager des fragments de son cœur avec ses lecteurs.
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Seitenzahl: 51
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Béatrice Brennwald
Les cendres de l’ambition
Nouvelle
© Lys Bleu Éditions – Béatrice Brennwald
ISBN : 979-10-422-5197-0
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À l’orée d’une ère technologique révolutionnaire, le monde, plongé dans un frisson d’anticipation, guettait la naissance d’un futur ambigu, incarné par le Janus technologique. Dans les profondeurs d’un laboratoire secret, écarté du regard scrutateur de la société, s’éveillait le murmure d’une nouvelle époque. La symphonie naissante des circuits et le ballet des doigts sur les claviers dessinaient une mélodie prometteuse. Niché dans ce creuset d’innovation, le Comité d’études des Intelligences Artificielles (CEIA) s’affairait à la gestation d’une réalité inédite, où la technologie tiendrait en équilibre le bien-être de l’humanité et le poids de ses possibles dérives. Là, les esprits les plus éminents en science et économie s’assemblèrent, unis dans un but commun : ouvrir des chemins vers des territoires avant-gardistes.
Ce prologue marque l’entrée dans un récit où l’humanité sera définie par ceux qui, armés d’audace et de sagesse, oseront naviguer dans l’océan des possibles, et dessineront le cours de notre espèce vers des lendemains chargés de promesses encore insoupçonnées. Dans cette cathédrale de la science, vibrant au rythme des machines et aux harmonies subtiles des claviers, les pionniers du CEIA façonnaient les contours de notre avenir.
Tandis que le CEIA tissait le futur avec des fibres d’espérance et de vigilance, le destin des créations qui surgiraient en son sein restait indécis. Leurs récits, tissés d’intentions et de conséquences, composeraient les leçons de demain, enseignant la portée des choix façonnés par les aspirations humaines et l’empreinte du pouvoir exercé.
Dans un élan audacieux, ces visionnaires œuvraient à insuffler la vie à Maquinéa, un être humanoïde révolutionnaire conçu pour redessiner les contours de l’industrie et hisser l’économie vers des cimes inexplorées. Pourtant, l’ambition progressiste qui animait les couloirs du CEIA n’éclairait pas seulement le chemin de l’avenir ; elle dévoilait également des silhouettes inquiétantes. L’écart se creusait entre les nations avancées et celles en quête de développement, forgeant un patchwork de disparités. Dans ce monde où l’espoir flirtait avec l’incertitude, les partisans de la révolution robotique s’en remettaient aux ingénieurs pour naviguer dans ces territoires vierges, malgré les bourrasques de dilemmes éthiques qui les assaillaient.
Les craintes d’un chômage endémique et les gouffres d’injustice qui s’ouvraient sous les pieds de la société globalisée pesaient lourdement sur la conscience collective. À travers les couches de la société, une question émergeait avec insistance : quelle serait la place réservée à l’humain dans ce monde réinventé par l’automatisation ? Pour certains, l’avènement de ces avancées s’accompagnait d’une ombre menaçante ; pour d’autres, il dessinait l’aube d’une ère nouvelle, une synergie sans précédent où hommes et machines tisseraient ensemble la trame d’une prospérité mutuellement avantageuse.
Mais en dépit de cette mosaïque d’aspirations et de visions, c’est dans les entrailles du CEIA qu’une crise semblait fermenter, menaçant d’éclater les lignes de fracture des opinions et des ambitions, érodant la cohésion du groupe. Tandis que la tension culminait, une session cruciale révéla un prototype si saisissant de similitudes avec l’homme, que les certitudes les plus ancrées vacillèrent et la notion même de collaboration Homme-Machine fut redéfinie.
— Est-il capable de parler ? susurra un assistant, captivé par le prototype.
— Pourquoi ne pas lui poser la question directement ? rétorqua un ingénieur avec un sourire malicieux.
L’assistant, mû par un mélange de respect et d’étonnement, s’avança vers l’humanoïde.
— Salut ! Bienvenue parmi nous. Est-ce que tu peux parler ? Et quel est ton nom ?
Le robot, façonné d’acier et de silicium, se tourna vers l’assemblée, ses yeux synthétiques pulsant d’intelligence, répondit avec une clarté surprenante :
— Je me nomme Espératus. Je suis capable non seulement de conversation, mais aussi, dans bien des domaines, de surpasser l’intellect de certains ici présents. Mon créateur, l’inventeur Sàchà, m’a doté de capacités morales pour les interactions humaines – un attribut absent chez mon correspondant, conçu par le scientifique Hakynoï. Sans un tel cadre éthique, le développement d’une créature Maquinéa aussi avancée pourrait être périlleux, surtout sous l’égide de ceux assoiffés de domination et de puissance.
Cette révélation coupa le souffle du comité, plongeant les membres dans un mélange de fascination et d’inquiétude. Un murmure parcourut l’assemblée et les regards se croisaient, comme des émissaires en quête de sens.
Alors, la Dr Elina s’avança, incarnant la raison scientifique face à l’énigme technologique.
— Espératus, votre aisance à vous exprimer est impressionnante. Cependant, pouvez-vous garantir l’infaillibilité de votre système moral ? demanda-t-elle, les yeux fixés sur les diodes scintillantes de ses yeux, comme si elle espérait y lire la vérité cachée.
Espératus inclina légèrement la tête, imitant l’assentiment humain, tandis que ses capteurs optiques semblaient capter l’essence même de l’interrogation.
— Dr Elina, vos questions sont légitimes. La perfection, qu’elle soit humaine ou artificielle, reste un idéal vers lequel nous tendons. Je vous assure néanmoins que mon code de conduite moral est aussi robuste que possible. Je continue d’apprendre et d’ajuster mes processus afin de renforcer mon engagement envers les valeurs humanitaires et éthiques, déclara Espératus avec une assurance surprenante pour une entité synthétique.