Les Confidences d'Arsène Lupin - Leblanc Maurice - E-Book

Les Confidences d'Arsène Lupin E-Book

Leblanc Maurice

0,0
0,99 €

oder
-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
  • Herausgeber: Henri Gallas
  • Kategorie: Krimi
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2018
Beschreibung

« Allô…, le service de la Sûreté ? M. l’inspecteur principal Ganimard est-il ici ? Pas avant vingt minutes ? Dommage ! Enfin ! quand il sera là, vous lui direz ceci de la part de Mme Dugrival… Oui, Mme Nicolas Dugrival… Vous lui direz qu’il vienne chez moi. Il ouvrira la porte de mon armoire à glace, et, cette porte ouverte, il constatera que l’armoire cache une issue qui fait communiquer ma chambre avec deux pièces. Dans l’une d’elles, il y a un homme solidement ligoté. C’est le voleur, l’assassin de Dugrival. Vous ne me croyez pas ? Avertissez M. Ganimard. Il me croira, lui. Ah ! j’oubliais le nom de l’individu : Arsène Lupin… » 

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Les Confidences d'Arsène Lupin

Maurice Leblanc

Publication: 1913Catégorie(s): Fiction, Policiers & Mystères
A Propos Leblanc:

Maurice-Marie-Émile Leblanc (11 November 1864 - 6 November 1941) was a French novelist and writer of short stories, known primarily as the creator of the fictional gentleman thief and detective Arsène Lupin, often described as a French counterpart to Conan Doyle's creation Sherlock Holmes.

Chapitre1 Les jeux du soleil

– Lupin, racontez-moi donc quelque chose.

– Eh ! que voulez-vous que je vous raconte ? On connaît toute ma vie ! me répondit Lupin qui somnolait sur le divan de mon cabinet de travail.

– Personne ne la connaît ! m’écriai-je. On sait, par telle de vos lettres, publiée dans les journaux, que vous avez été mêlé à telle affaire, que vous avez donné le branle à telle autre… Mais votre rôle en tout cela, le fond même de l’histoire, le dénouement du drame on l’ignore.

– Bah ! Un tas de potins qui n’ont aucun intérêt.

– Aucun intérêt, votre cadeau de cinquante mille francs à la femme de Nicolas Dugrival ! Aucun intérêt, la façon mystérieuse dont vous avez déchiffré l’énigme des trois tableaux !

– Étrange énigme, en vérité, dit Lupin. Je vous propose un titre : Le signe de l’ombre.

– Et vos succès mondains ? ajoutai-je. Et le secret de vos bonnes actions ? Toutes ces histoires auxquelles vous avez souvent fait allusion devant moi et que vous appeliez L’anneau nuptial, La mort qui rôde ! etc. Que de confidences en retard, mon pauvre Lupin ! Allons, un peu de courage…

C’était l’époque où Lupin, déjà célèbre, n’avait pourtant pas encore livré ses plus formidables batailles ; l’époque qui précède les grandes aventures de l’Aiguille creuse et de 813. Sans songer à s’approprier le trésor séculaire des rois de France ou à cambrioler l’Europe au nez du Kaiser, il se contentait des coups de main plus modestes et de bénéfices plus raisonnables, se dépensant en efforts quotidiens, faisant le mal au jour le jour, et faisant le bien aussi, par nature et par dilettantisme, en Don Quichotte qui s’amuse et qui s’attendrit.

Comme il se taisait, je répétai :

– Lupin, je vous en prie !

A ma stupéfaction, il répliqua :

– Prenez un crayon, mon cher, et une feuille de papier.

J’obéis vivement, tout heureux à l’idée qu’il allait enfin me dicter quelques-unes de ces pages où il sait mettre tant de verve et de fantaisie, et que moi, hélas ! je suis obligé d’abîmer par de lourdes explications et de fastidieux développements.

– Vous y êtes ? dit-il.

– J’y suis.

– Inscrivez : 19 – 21 – 18 – 20 – 15 – 21 – 20

– Comment ?

– Inscrivez, vous dis-je.

Il était assis sur le divan, les yeux tournés vers la fenêtre ouverte, et ses doigts roulaient une cigarette de tabac oriental.

Il prononça :

– Inscrivez : 9 – 12 – 6 – 1…

Il y eut un arrêt. Puis il reprit :

– 21.

Et, après un silence :

– 20 – 6…

Était-il fou ? Je le regardai, et peu à peu je m’aperçus qu’il n’avait plus les mêmes yeux indifférents qu’aux minutes précédentes, mais que ses yeux étaient attentifs, et qu’ils semblaient suivre quelque part, dans l’espace, un spectacle qui devait le captiver.

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!

Lesen Sie weiter in der vollst?ndigen Ausgabe!