7,99 €
Face aux inégalités incessantes de la société actuelle, Imène Zaibi mène l’analyse d’une réalité assez abstraite, mais bien réelle, car elle est observable à différents niveaux. De la précarité dans laquelle vivent les étudiants, en passant par les questions d’immigration et de classes sociales, elle fait la caricature d’une communauté qui semble maintenir la suprématie des forts sur les faibles.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Imène Zaibi se fait la voix des sans voix et écrit
Les cris de la société, ouvrage dans lequel elle dénonce les maux de la société.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 49
Veröffentlichungsjahr: 2023
Imène Zaibi
Les cris de la société
Essai
© Le Lys Bleu Éditions – Imène Zaibi
ISBN : 979-10-377-8658-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
1
Bonjour, ou plutôt bonsoir, car à l’heure où j’écris ce texte, il est assez tard. En réalité, je n’ai pas envie d’écrire qu’un simple texte, mais j’ai envie d’écrire aléatoirement, comme j’ai toujours eu l’habitude de le faire.
Petit point sur ma vie actuelle, je suis enfin en sciences politiques et j’adore ce que je fais, tout se passe pour le mieux, mais il y a un proverbe qui dit : « Ne jamais parler trop tôt », proverbe né des classes qui font partie de cette société. À vrai dire, la question que je me pose au sujet de notre société c’est de savoir s’il existe encore des classes, et si oui, comment et par quoi sont-elles déterminées. Une classe c’est quoi ? Pour moi, au départ, une classe c’était l’endroit où le savoir émergeait, l’endroit de la connaissance, celle qui forme les individus à penser différemment ou non de l’État. C’est pour moi un élément, voire plus, c’est un facteur qui a servi à déterminer si l’on était oui ou non intelligent, et par intelligence j’entends bien le fait de l’être par un détachement autonome des lois de l’État, bien entendu j’y reviendrai, si j’oublie pas, un peu plus loin dans cet ouvrage.
Revenons à notre classe qui est le symbole même du commencement du parcours de l’individu dans une société. C’est la classe qui fait preuve de ligne de départ de la vie, ce n’est pas l’accouchement. Car la classe c’est le moment où l’on est entouré d’autres individus, c’est le moment où l’on devient un peu plus autonome, on se détache de nos parents pour rentrer seul dans cette société, bien qu’accompagner de maîtres et de maîtresses. En bref, la classe au sens éducatif du terme c’est l’élément déclencheur de l’autonomie de l’individu. C’est la classe qui va créer ou non la solitude, car oui si un enfant est seul depuis la maternelle, croyez-le ou non, il connaît déjà la solitude. Ce n’est pas pour rien que dès lors que l’on souhaite comprendre un tueur en série sur ses actes, on effectue un retour sur le passé, on essaye de voir son enfance, de comprendre ce qui l’a amené à penser et à agir comme tel.
La classe au sens éducatif serait alors le fondement même du raisonnement humain, la fondation même de l’esprit de chaque individu. Et ce n’est pas pour rien que l’on dit que l’école c’est en rapport avec l’éducation, même si je n’irai pas jusqu’à dire que l’école éduque les enfants, je dirai plutôt que la classe inspire des éléments qui fondent l’esprit et la pensée de l’individu, comme le respect. En bref, la classe c’est l’endroit où se trouvent d’autres individus, c’est la mini-société. Semblable ou pas mentalement, dès le plus jeune âge, ces classes sont seulement le reflet d’une innocence qu’il faut forger. Bien que chaque être reste différent, la classe, ce rassemblement d’individus, incite à l’effet de groupe, incite au développement de ressentis plus ou moins identiques qui vont former l’effet de groupe. L’effet de groupe, pour faire simple, c’est une communauté composée de faibles. Celui qui dirige ce groupe est d’autant plus faible que celui qui l’écoute. Car celui qui parle et ordonne par des rumeurs ou par des moqueries est celui qui n’a d’autre moyen d’obtenir l’attention d’autrui que par le rabaissement d’un autre, autrement dit il est trop faible pour se faire remarquer autrement que par de l’acharnement sur autrui.