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Décryptez Les Désœuvrés d’Aram Kebabdjian avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir des
Désœuvrés, ce roman sur l’art contemporain ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Dolorès Klotz et Romain Beaulieu
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : une culture déchue - l’esthétique de l’absurde, une satire du monde de l’art contemporain et un style complexe
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette fiche de lecture sur
Les Désœuvrés (2016), avec Clarisse Spies, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman consacré à l’art contemporain. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Laure Delacroix
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles aux formats papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers toute la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 31
Veröffentlichungsjahr: 2016
Né en 1978
Son œuvre :
Les Désœuvrés (2015), roman
Peu d’informations sont connues sur Aram Kebabdjian. Nous savons néanmoins que cet auteur contemporain est né en 1978. Docteur en histoire de la philosophie (sa thèse porte sur Kant et la géographie), il exerce également les métiers de photographe, d’antiquaire et de marchand de livres anciens.
Les Désœuvrés est le premier roman d’Aram Kebabdjian et il est inspiré notamment des œuvres d’art et des éditions originales au contact desquelles l’auteur travaille. Il a été récompensé en 2015 par le Grand prix SGDL (Société des Gens de Lettres) du premier roman, parmi les prix Révélation.
Genre : roman
édition de référence :Les Désœuvrés, Paris, Seuil, 2015, 518 p.
1re édition : 2015
Thématiques : la culture, l’art contemporain, l’esthétique, la fiction, l’absurde, la manipulation
Publié en 2015, Les Désœuvrés raconte l’histoire d’une panoplie d’artistes et d’amateurs d’art dans la Cité radieuse des artistes modernes (Cram). Cette cité, inventée de toutes pièces et située dans un pays imaginaire, comporte une résidence dans laquelle les artistes peuvent travailler sur leurs projets grâce aux bourses de la Cram. Des poèmes reconstitués à partir de la phonétique de Beaulieu aux installations piégées de Traoré, en passant par les moustiques-papillons de Bromberg, les créateurs redoublent d’imagination pour inventer des concepts artistiques innovants, allant parfois jusqu’à l’absurde.
Chaque chapitre est consacré à une œuvre fictive éponyme et raconte la vie de l’artiste qui l’a créée et les principes de son art. Entre expositions, jalousies, succès et désenchantements, l’auteur nous propose une galerie de personnages uniques qui gravitent autour de ces créateurs : collectionneurs oisifs, galeristes ou critiques d’art, chacun a son mot à dire à propos des œuvres.
Les Désœuvrés ne raconte pas une histoire à la manière d’un roman traditionnel. Il s’agit plutôt d’une exposition de tableaux qui décrivent et commentent l’œuvre et l’esthétique d’un ou de plusieurs créateurs. Le roman est d’ailleurs dénué d’espace-temps : aucune date, aucun lieu réel. Il s’agit donc d’une utopie créée par l’auteur, et qui possède son propre passé, ses propres célébrités, sa propre histoire de l’art. Le lecteur appréhende ce nouveau paradigme qui lui est proposé grâce notamment à une description des bâtiments de la Cram.
Ancienne ville industrielle, la Cité radieuse des artistes modernes a été réaménagée par Pierre Kantorovitch, un architecte donnant son nom au premier chapitre, dans le but de glorifier l’art et la culture et de permettre aux artistes de travailler à l’abri de toute préoccupation financière. Cette Cité, dont l’organisation a été pensée par Markus Stein, un de ses éminents jurés, hiérarchise ses bâtiments et ateliers selon le degré de potentiel des artistes. Ainsi, le bâtiment A comprend 400 petites cellules et accueille les « jeunes artistes prometteurs ». Le bâtiment B compte 50 petites suites pour héberger des « artistes dont la renommée est confirmée ». Enfin, le bâtiment C compte 50 vastes appartements, destinés à recevoir les « grands artistes à renommée internationale ». Les derniers bâtiments, D et E, logent les membres du jury et tout le personnel travaillant pour la Cram. Si la Cité rassemble un grand nombre de créateurs de tout acabit, le roman s’attarde également sur ceux qui n’y résident pas.