Les Misérables de Victor Hugo (Analyse de l'oeuvre) - lePetitLitteraire - E-Book

Les Misérables de Victor Hugo (Analyse de l'oeuvre) E-Book

lePetitLittéraire

0,0

Beschreibung

Décryptez Les Misérables de Victor Hugo avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !

Que faut-il retenir des Misérables, un des classiques les plus populaires de la littérature française ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée.

Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Jean Valjean (alias Monsieur Madeleine et Monsieur Leblanc) et Cosette (alias Euphrasie et Mademoiselle Lenoir)
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : la situation politique en France de 1789 aux misérables, une vision hugolienne de l'histoire et les thèmes de l'amour, la mort et la religion

Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l’œuvre.

LE MOT DE L’ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse des Misérables (2017), avec Hadrien Seret, nous fournissons des pistes pour décoder ce chef d’œuvre incontournable de la littérature française. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN

À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires. 
Le PetitLittéraire.fr est reconnu d'intérêt pédagogique par le ministère de l'Éducation.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern

Seitenzahl: 52

Veröffentlichungsjahr: 2017

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Victor Hugo

Poète, dramaturge, romancier et homme politique français

Né en 1802 à Besançon (Doubs)Décédé en 1885 à Paris Quelques-unes de ses œuvres : Hernani (1830), pièce de théâtre Notre-Dame de Paris (1831), roman Les Contemplations (1856), recueil de poésie

Poète, romancier et dramaturge, Victor Hugo est l’écrivain emblématique du romantisme français, dont il est le chef de file. Homme politiquement engagé, il prend part à de grandes controverses comme le débat sur l’abolition de la peine de mort. Il est contraint à l’exil dès 1851, durant le Second Empire (1852-1870), dans les iles anglo-normandes : d’abord à Jersey, puis à Guernesey où il publie notamment Les Misérables (1862).

À sa mort en 1885, la République lui organise des obsèques nationales grandioses. Depuis, il est célébré comme l’un des plus grands écrivains français.

Les Misérables

Une fiction réaliste aux multiples facettes

Genre : roman Édition de référence :Les Misérables, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1956, 1 808 p.1re édition : 1862 Thématiques : pauvreté, amour, mort, religion, rédemption, révolte

Les Misérables est un long roman publié en dix volumes en 1862. Très dense, la trame de cet ouvrage se centre sur le personnage de Jean Valjean, un ancien forçat condamné aux galères, et sur sa quête de la rédemption. Le héros fait de multiples rencontres qui sont autant de prétextes à la description de la misère qui accable le peuple, sur fond de reconstitution historique.

Succès phénoménal à sa sortie, bien que controversé, Les Misérables s’est imposé aujourd’hui comme l’une des œuvres les plus fécondes et les plus lues de la littérature française.

Résumé

Tome I – Fantine

Après de nombreuses années passées au bagne pour avoir volé du pain et tenté plusieurs fois de s’évader, le forçat Jean Valjean est finalement libéré. Alors qu’il arrive à Digne à la recherche d’un logement pour la nuit, son ancien statut de prisonnier lui ferme toutes les portes sauf celle de M. Myriel, l’évêque du village, qui lui offre gite et couvert.

Cependant, Jean Valjean s’enfuit inexplicablement dans la nuit en volant de l’argenterie. Il est repris par la police et conduit devant l’ecclésiastique. Ce dernier le couvre en prétextant, devant les trois gendarmes, qu’il s’agissait d’un cadeau. Il lui pardonne son méfait et l’enjoint à faire le bien : « – Jean Valjean, mon frère, vous n’appartenez plus au mal, mais au bien. C’est votre âme que je vous achète ; je la retire aux pensées noires et à l’esprit de perdition, et je la donne à Dieu. » (HUGO V., Les Misérables, Paris, Gallimard, coll. « Folio classique », t. I, 1973, p. 163)

Sur la route, Jean Valjean commet un dernier délit : il vole une pièce de quarante sous à un jeune garçon, Petit-Gervais. Pourtant, il regrette son geste et prend définitivement conscience de la portée des propos de l’évêque. Il est désormais un nouvel homme, destiné à faire le bien autour de lui.

À Paris vit une jeune femme nommée Fantine. Abandonnée par son compagnon qui l’a mise enceinte, elle ne peut bientôt plus faire face financièrement aux soins que lui demande sa fille, Euphrasie, surnommée affectueusement Cosette. Elle se résigne alors à quitter la capitale française pour Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais) où elle espère trouver du travail. Se rendant compte que son enfant freinera considérablement son projet, elle décide de la confier aux Thénardier, un couple d’aubergistes qui accepte de prendre Cosette à sa charge en échange d’un paiement mensuel.

De retour dans sa ville natale, Fantine constate que tout a bien changé : en effet, un industriel, M. Madeleine, a relancé l’économie de la région. La jeune femme trouve un emploi pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille, malgré les hausses de prix régulières pratiquées par les Thénardier pour des motifs fallacieux. Malheureusement, les autres ouvrières, jalouses de Fantine et découvrant qu’elle est une jeune mère sans s’être jamais mariée, parviennent à la faire renvoyer grâce à un ordre prétendument donné par M. Madeleine. Au bord du désespoir, la mère de Cosette finit par se prostituer afin d’affronter les exigences toujours plus importantes des deux aubergistes peu scrupuleux.

Un jour, une altercation avec un bourgeois provoque l’arrestation de Fantine par l’inspecteur Javert. Malgré ses supplications, l’agent la condamne à six mois de prison. Pourtant, la sentence est contestée par M. Madeleine, devenu maire entretemps. Devant les insultes de Fantine qui le tient pour responsable de son malheur, il comprend le vilain tour qui lui a été joué par ses ouvrières et décide de réparer la méprise : il lui promet de payer les dettes qu’elle doit aux Thénardier et de ramener Cosette à Montreuil. Il fait également hospitaliser Fantine dont la santé décline.

En voyant que la jeune femme arrive à régler ses dettes, les Thénardier tentent de lui extorquer davantage d’argent tout en refusant de céder Cosette, devenue une véritable mine d’or. Alors qu’il se résout à aller chercher l’enfant lui-même, le maire est mis au courant par Javert d’une étrange affaire. Un certain Champmathieu a été arrêté : ce dernier, qui semblerait être Jean Valjean, sera jugé le lendemain à Arras (Pas-de-Calais). Or M. Madeleine sait que ce n’est pas vrai car c’est lui le véritable Jean Valjean. Après de nombreuses hésitations, il décide de se rendre au procès afin de se livrer et d’éviter une erreur judiciaire.

Parvenu à Arras, il avoue son identité et témoigne de sa conversion :

« – […] Vous étiez sur le point de commettre une grande erreur, lâchez cet homme, j’accomplis un devoir, je suis ce malheureux condamné. […] J’avais pourtant fait de mon mieux. Je me suis caché sous un nom ; je suis devenu riche, je suis devenu maire ; j’ai voulu rentrer parmi les honnêtes gens. Il paraît que cela ne se peut pas. Enfin, il y a bien des choses que je ne puis pas dire, je ne vais pas vous raconter ma vie, un jour on saura. J’ai volé monseigneur l’évêque, cela est vrai ; j’ai volé Petit-Gervais, cela est vrai. » (Gallimard, coll. « Folio Classique », t. I, p. 373-374)

Le prévenu est innocenté et Jean Valjean retourne promptement à Montreuil au chevet de Fantine, très souffrante :