Les secrets sacrés de l'Inde appliqués au monde occidental - Ganessane Canagaradja - E-Book

Les secrets sacrés de l'Inde appliqués au monde occidental E-Book

Ganessane Canagaradja

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Beschreibung

Quand un jeune aura appris à l’école que l’âme qui occupe son corps est aussi la même qui habite celui de son voisin de palier, ou celui de la vieille dame solitaire qu’il croise dans le métro, ou encore celui de la jeune fille qui marche seule dans une rue peu éclairée vers minuit, quelles perspectives fascinantes s’offrent à lui pour agir avec plus d’intérêt envers ces personnes ?

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Aujourd’hui retraité, Ganessane Canagaradja a travaillé pour le ministère de l’Éducation nationale. Après sa réussite aux concours d’accès à l’Institut Régional d’Administration de Metz, il devient cadre à l’Éducation nationale. Ensuite, il enseigne la civilisation indienne à l’Université de la Réunion. Ces expériences lui permettent ainsi de perfectionner ses connaissances et d’écrire plusieurs livres sur la civilisation, la philosophie et la spiritualité de l’Inde.

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Ganessane Canagaradja

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les secrets sacrés de l’Inde

appliqués au monde occidental

Essai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Ganessane Canagaradja

ISBN : 979-10-422-1640-5

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Comment la sagesse de l’Inde ancienne peut nous aider à surmonter les difficultés du monde moderne ?

 

 

 

Un Pondichérien apporte un regard neuf sur la société française à travers ce livre étonnant par ses observations, passionnant et divertissant par son style et enrichissant par son contenu dont il puise les sources secrètes en Inde.

 

 

 

 

 

 

Introduction

 

 

 

Certains se posent la question : dans quel monde vit-on ? Il ne se passe pas un jour sans qu’on entende parler des catastrophes, des actes d’agression ou de terrorisme ! Dieu existe-t-il vraiment ?

Ne cherchons pas un bouc émissaire dans le ciel !

Soyons raisonnables ! Qui a inventé la bombe atomique ? Qui déverse des tonnes de déchets toxiques dans nos rivières et nos océans ? Qui continue à rejeter le gaz carbonique dans l’air dans le seul but de faire de l’argent ? Qui continue à défigurer nos paysages avec l’obsession de tout béton et d’acier ? Qui a érigé ces tours immondes sans même réfléchir sur les conséquences sociales ? Celui qui a été à l’origine de ces projets, serait-il prêt à habiter dans une de ces cages aux poules qu’il destine si généreusement aux autres ? Il lui est égal si l’habitant de ces villes dortoirs se sent bien ou mal dans ces cages pourvu qu’il soit payé pour ses travaux. Quand l’homme apprendra-t-il à se mettre à la place d’autrui ? La France ne manque pas d’espace et de capitaux. L’expansion et l’aménagement auraient pu se réaliser horizontalement et à des dimensions humaines beaucoup plus harmonieuses. Pourquoi et qui a fait ce choix de verticalité ? Qui a fait de la guerre une méthode de communication moderne ? Qui a favorisé la concentration des usines dans quelques grosses métropoles au détriment des campagnes qui se vident de ses forces vitales ? Qui a propagé l’usage de la drogue ? Qui est capable de mille cruautés incroyables ?

C’est bien l’homme ! Cet être évolué et civilisé ! Tous ces péchés sont commis à cause de la tendance de l’homme à servir son propre ego que de servir la communauté où il vit. Pour enrayer l’ego, il faut considérer autrui comme soi-même. Si chacun pouvait considérer l’autre comme soi-même, la violence deviendrait un mot désuet.

Qui dit l’individualisme, dit l’égoïsme.

C’est nous qui avons réclamé plus des libertés et c’est nous qui avons introduit le virus de l’individualisme dans tous les domaines sociaux et dans les relations humaines sous toutes ses facettes.

Si nous ne sommes pas conscients que ce soit à cause de nos actions inconscientes que le monde souffre de mille maux, nous ne chercherons jamais de trouver une solution pérenne. Pourquoi sommes-nous surpris, maintenant, des conséquences qui résultent de nos accords non écrits collectifs et implicites qui ont favorisé l’expansion de l’individualisme pur et dur ?

L’acceptation ou l’absence de réaction devant un fait d’injustice ou d’une action inacceptable pour le bien-être social ou environnemental nous rend malgré tout responsables et nous ne pouvons pas ne pas récolter les fruits de notre silence qui a envoyé un signal d’accord tacite aux hommes politiques.

Chaque fois, l’homme utilise la mécanisation en outrance afin d’inonder les marchés avec des marchandises, il portera un coup fatal à l’entraide naturelle et à l’artisanat local.

Avec le lait qui se conserve en carton pendant des mois ou le beurre industrialisé, les fruits et les légumes insipides, n’a-t-on pas perdu sur le plan de l’authenticité du goût et de la saveur et surtout de la bonne santé ce que quelques investisseurs ont gagné en efficacité ? Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres ; sans oublier les poissons congelés et les poulets traités dans les batteries d’élevage. Ces aliments-là n’ont rien apporté de plus au progrès de l’humanité. Nous avons confondu progrès et centralisation des pouvoirs. Le développement généré par la déconcentration du capital, de l’outil de fabrication, et de la main-d’œuvre agira comme antidote contre le chômage en favorisant l’émergence de l’artisanat, de créateurs individuels, des professions indépendantes et des talents humains non standardisés, divers et variés. La standardisation tarit la source de l’imagination et il faut rétablir la diversité d’expression de la créativité humaine en mettant plus l’accent sur la localisation des outils de production. La séparation géographique des villes abritant des zones résidentielles d’une part et celles hébergeant des zones de travail, d’autre part a été le moteur de la croissance de routes terrestres et ferroviaires. Cette séparation en deux zones distinctes est la conséquence directe de la mise en place de l’économie d’échelle. L’urbanisation est l’aboutissement de la qualité intrinsèque du système capitaliste à se concentrer dans certaines mains. Par ailleurs, la perte de convivialité est liée à la déshumanisation qui est le résultat direct de cette mécanisation-là. Celle-ci n’a fait que croître un malaise social qui est résumé par ce mot anglo-saxon « stress ».

Le stress ambiant dû aux violences du monde contemporain engendre beaucoup de souffrances morales et psychologiques et ne favorise pas l’éclosion du bonheur dans nos cœurs. L’occident est touché de plein fouet par la destruction des liens spontanés entre les habitants d’un quartier ou d’un village, lesquels ont été remplacés par des solidarités organisées par l’état avec ses caisses communes alimentées par des prélèvements sur les employés, les salariés indépendants ou les employeurs des petites, moyennes et grandes entreprises.

C’est en tenant compte de ce contexte de crise sociale que les solutions doivent être cherchées pour en sortir. C’est ici qu’on a recours à la spiritualité orientale qui peut nous aider à changer la mentalité néfaste qui consiste à ne considérer l’homme et la nature comme étant utiles que pour servir l’intérêt des certains individus obsédés par le profit à tout prix et par n’importe quel moyen. L’absence des grands leaders qui pourraient résoudre cette présente situation triste n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond. En effet, ce déficit montre que la société ne fabrique plus d’hommes comme Mahatma Gandhi, car, notre système éducatif est trop basé sur les techniques utiles pour les patrons et pas assez sur les sciences humaines qui peuvent contribuer avant tout à former un homme d’une intégrité et d’une droiture morale exemplaires. En voulant adapter l’homme à la machine, on a oublié de former des êtres plus humains, spontanés et moins automates, gouvernés par des réflexes « pavloviens ». Dans notre précipitation de tout plaire aux industriels, nous avons oublié le vrai sens de l’existence. Pour que nous ayons un leader digne de ce nom, nous devons garder en vue que l’école, la société et la famille forment un tout et contribuent à façonner les hommes de demain parmi lesquels un leader peut émerger d’une manière aléatoire. Par conséquent, nous devons développer l’humanité chez l’homme en abandonnant ce système qui consiste à le faire rentrer, coûte que coûte dans un moule conçu par et pour un système de centralisation outrancière des moyens de production.

 

Comment remédier à ce déficit de vrais « leaders » et comment faire émerger l’homme idéal de demain ?

 

On peut résumer la réponse en une seule phrase :

Seul l’homme dépourvu de l’égoïsme et de la cupidité peut être un bon leader qui ne pensera pas à s’enrichir soi-même, mais à enrichir sa collectivité.

L’homme moderne reçoit une éducation qui ne le forme que pour apprendre ceci : « comment exploiter et utiliser la matière première pour en faire des matériels à un coût de revient le moins cher possible pour les vendre à un prix plus rentable possible ». Mais, dans cette obsession de rentabilité à court terme, il a oublié deux conséquences : ses actions exacerbent l’aliénation de l’homme en aggravant le sentiment de méfiance vis-à-vis de son prochain.

Nous pouvons observer ce déséquilibre du système éducatif qui ne fait que traiter le côté matériel de la vie en œuvrant que dans l’intérêt partisan et partial des industriels et des grands groupes financiers ou des services, sans jamais se préoccuper du côté spirituel ou psychologique de l’homme.

Autrement dit, vous formez vos enfants dans l’objectif d’aider certains patrons qui en feront leurs « instruments ». Il faut dire aussi que la concentration des terres agricoles et des outils de production aux mains d’une minorité ne favorise pas une éducation autre que celle voulue par cette minorité-là. Le déficit en matière de l’éducation spirituelle se ressent surtout concernant les études médicales où le médecin apprend à traiter l’homme comme un être purement mécanique sans tenir compte des aspects affectifs ou relationnels, par exemple, qui sont souvent à l’origine des maladies psychosomatiques. Un patient est aussi un homme dont la vie sociale et familiale peut expliquer les maladies dont il souffre. L’éducation doit inclure d’autres champs de recherche sur le lien entre l’homme et son ressenti. Alors qu’aux USA, le médecin comme DEEPAK CHOPRA contribue à apporter à la pensée occidentale le souffle bienfaiteur des notions orientales, en France, on est loin d’intégrer ces pensées dans les recherches médicales ; par conséquent, l’équilibre est toujours rompu et rien n’est fait pour tendre vers une prise en charge de l’homme dans son ensemble selon les principes d’ayurveda, une branche médicinale millénaire de l’Inde.

Certaines valeurs comme celle de non-attachement, la compassion et surtout la volonté désintéressée d’œuvrer pour l’intérêt collectif de l’humanité doivent être inculquées dès le plus tendre âge sans quoi nous ne pourrons jamais espérer faire émerger un homme de demain dépourvu de cupidité et d’égoïsme.

Nous allons voir ci-après quelques notions fondamentales comme le détachement et l’action désintéressée qui nous rend concentrés sur nos objectifs sans pour autant être obnubilés par les fruits de nos actions. Ces notions sont aussi importantes que la théorie de la main invisible de l’économiste ADAM SMITH ou celle de la loi de la gravitation ou loi de Isaac NEWTON.

Si l’esprit humain sait rester détaché devant n’importe quelle situation, il n’encaissera pas les coups que la vie lui assène, car il aura appris à vivre comme une goutte d’eau sur la feuille de lotus, il aura appris à ne plus encaisser ces coups, mais à rester intact ; le stress du monde extérieur glissera sur lui et ne le touchera pas. Tout est dans l’art de maîtriser le détachement.

Il existe une vision erronée qui consiste à penser que le bonheur est conditionnel et pour qu’il puisse s’épanouir en nous, il faut remplir une batterie des critères. Or, la clé de notre bonheur réside dans le pouvoir de détachement qui nous rend satisfaits de ce que nous avons sans être perturbés par tout ce que nous n’avons pas. L’homme malheureux n’est autre que l’homme frustré et insatisfait. Cet homme est insatisfait de manière intrinsèque et même s’il lui arrive de gagner au loto une somme importante, son esprit aura tendance à inventer d’autres objets d’insatisfaction.

Nous devons nous inspirer de certains principes et techniques perfectionnées au fil du temps depuis 3000 ans par les Rishis de l’Inde qui ont élaboré la pensée de non-dualité appelée, « ADVAITA VEDANTA » qui souligne que le « soi » et « l’autrui » sont habités par la même conscience universelle. Si l’homme voit le reflet de lui-même dans toute la création sous la forme d’une conscience universelle connectant les hommes entre eux et s’il comprend qu’il fait partie de la même énergie divine qui est l’essence de tout être vivant sur terre et que cette énergie est omniprésente et omnisciente et s’il peut appréhender la vérité que le corps physique et l’apparence à toute matière n’est qu’une couverture superficielle et ce qui importe, c’est d’aller au-delà de celle-ci et identifier ce qui connecte toute l’humanité et tout ce qui existe dans l’univers, il ne pourra plus être violent vis-à-vis de son voisin. Il ne pourra plus haïr son prochain.

Un bon leader qui sait gérer ses cinq sens d’une manière parfaite aura une facilité déconcertante pour gérer ses employés. Ces deux qualités sont interdépendantes. Or, on voit, au contraire, dans la société française de plus en plus des souffrances au travail dues aux persécutions de tout genre par des chefs, diplômés, mais qui sont des recalés de l’école de la vie.

La pensée d’Advaita Vedanta appliquée à une pratique de yoga peut nous aider à mettre en joug le taureau mental. Il faut combiner les bienfaits de la pratique des postures ou des exercices respiratoires avec l’étude « Advaita ». Le but, c’est de ne pas laisser flotter notre vie au gré de chaque incident que nous subissons comme une feuille emportée par le vent.

Pour que nous soyons maîtres de notre destin, il faut que nous apprenions à juger le monde tel qu’il se présente et non pas tel que notre esprit le perçoit à travers le filtre de nos préjugés. Le Yoga Sutras de PATANJALI, l’auteur indien d’un traité sur la vision juste nous conseille de vivre le moment présent sans que notre vision soit déformée par les angoisses du passé ou du futur. Cette technique consiste à filtrer l’influence extérieure et préserver notre sens critique contre celle-ci afin de nous rendre imperméables à la manipulation… (Ne plus accepter passivement les informations de manière inconsciente, mais relativiser les informations provenant des médias ou des multimédias modernes, de l’école et du milieu socioprofessionnel.)

Il ne faut plus subir, mais surveiller, de manière consciente en faisant la garde devant le portail de notre subconscient, pour filtrer les messages qui veulent y pénétrer de manière subliminale. Ne vous inquiétez pas, avec un peu de pratique, tout ceci deviendra un réflexe agréable et sans effort et non une corvée.

Apprenez à relativiser le flux incessant des informations externes parfois utiles, mais souvent superficielles comme les connaissances puisées des multimédias, de l’école qui ont le droit d’accès à notre subconscient de manière quasi automatique ; les normes sociales implicites ou explicites qui par l’intermédiaire des acteurs de la vie sociale et politique veulent aussi entrer dans notre « être interne » en codifiant nos comportements de manière collective.

Apprenons à identifier clairement les personnes qui émettent ces signaux afin d’atteindre notre inconscient et à voir clairement les motivations cachées derrière leurs actes et paroles. Souvent par exemple, les industriels pour vendre leurs produits ou les hommes politiques pour vendre leurs promesses utilisent leurs paroles pour cacher les vrais motifs.

Les producteurs mettent en péril notre santé en se constituant en lobby auprès de la Commission européenne pour changer les normes plus sévères afin d’inonder les marchés par exemple avec des produits « O. G. M. » ; beaucoup de recherches scientifiques de « HARVARD MEDICAL SCHOOL » aux USA sont financées par des industriels pharmaceutiques pour s’assurer que les scientifiques ne critiquent jamais leurs médicaments.