Le yoga de Sankalpa E-Book

Ganessane Canagaradja

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Ratgeber
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 101

Veröffentlichungsjahr: 2025

Beschreibung

"Le yoga de Sankalpa – Le secret de la richesse" met en lumière la puissance du Sankalpa, cette résolution intérieure qui transforme un désir en réalité. En s’appuyant sur les enseignements du yoga et des traditions védiques, Ganessane révèle comment canaliser l’énergie du monde immatériel pour influencer le monde matériel et atteindre la richesse, qu’elle soit spirituelle, intellectuelle ou matérielle. Silence, concentration et alignement avec les lois universelles deviennent ainsi les clés d’un changement personnel profond, ouvrant la voie à l’épanouissement et à la réussite.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Au fil de ses études et de son parcours professionnel, Ganessane Canagaradja a enrichi sa compréhension de la civilisation, de la philosophie et de la spiritualité indiennes. Grâce à cet apprentissage, il partage à travers ses ouvrages une vision éclairée et approfondie de ces traditions, vous offrant une immersion captivante dans cet héritage millénaire.

Leseprobe

Ganessane Canagaradja

Le yoga de Sankalpa

Le secret de la richesse

© Lys Bleu Éditions – Ganessane Canagaradja

ISBN : 979-10-422-6373-7

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Le succès de nos actions est directement proportionnel à l’intensité de nos désirs.

Chapitre 1

Du silence, surgit le désir, et du désir découle

la réflexion, et de cette dernière, l’action

Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe deux mondes : l’un invisible, l’autre visible ; l’un fait d’énergie, l’autre de matière, au moins superficiellement ; le premier est éternel, permanent, stable, mais invisible, immobile et contemplatif. Le deuxième, qui est l’émanation du premier en tous points, n’a rien de plus que l’autre, sauf que ce dernier est éphémère, impermanent, instable, mais visible, mobile et actif.

Vous concevez votre plan dans le monde de l’invisible pour le concrétiser dans le monde visible, vous commencez par travailler votre intérieur pour manifester vos idées à l’extérieur, vous faites appel à l’énergie dans le silence pour attirer de la richesse dans ce monde agité. Ce livre explique comment faire en sorte que l’énergie invisible puisse passer au stade de la réalité dans ce monde matériel ?

Les lois qui s’appliquent au monde immatériel ne sont pas les mêmes que celles du monde matériel, car ces deux mondes sont fondés sur des principes opposés.

Voici les qualités innées et intrinsèques du premier : contempler, regarder tout de la même manière, sans porter aucun jugement, rester toujours en état d’équanimité, de paix éternelle, dépassant la notion du temps et de l’espace, intouché par l’agitation et les dualités, mais ayant la connaissance du monde mobile et dynamique et sachant comment le créer, le préserver et le réabsorber en soi-même pour le récréer indéfiniment.

Certaines lois, comme la capacité de contempler dans un état d’équanimité ou de rester dans une zone de non-jugement, sont transposables au deuxième monde. Mais ce dernier a des lois différentes, fondées sur l’action.

Car, dans le monde impermanent, nous utilisons des instruments de nature impermanente, comme le corps, à l’intérieur duquel se trouvent le mental, l’intellect, la mémoire, l’ego et les cinq sens. S’appuyant sur des outils imparfaits, car impermanents, nous sommes sujets à des comportements imparfaits. Le seul compas pour nos actions, dans ce cas-là, est le dharma.

Voici les qualités du monde dynamique : ce deuxième monde est fondé sur le principe d’illusion qui nous persuade qu’il est différent du premier, alors qu’il ne l’est pas !

Dans ce monde, on doit agir, créer, servir et s’enrichir soi-même et enrichir les autres aussi longtemps que nous sommes biologiquement aptes, puis se retirer du monde et devenir renonçant dès que le corps n’est plus coopératif à l’action dynamique.

C’est pour cela que l’hindouisme propose un découpage en quatre parties de la vie humaine, sur une durée hypothétique de 100 ans, appelée « purusharthas » :

La période d’apprentissage

(de 0 à 25 ans).

La période de l’âge adulte

, où l’homme est engagé économiquement pour fonder une famille et contribuer, par son service, à la société dans laquelle il est né (25 à 50 ans).

La période de transmission

, où il partage ses connaissances et son expérience lorsqu’il atteint la soixantaine (50 à 75 ans).

La période du renoncement

, où il se retire définitivement du monde matériel dès que son corps le lui indique (75 à 100 ans).

Ainsi, il faut être actif, dynamique, énergique, afin d’apporter à l’univers les fruits de nos actions dans un esprit de don et d’offrande, sans attendre quoi que ce soit en retour.

Agir, s’engager dans les flots d’échanges du monde, afin d’enrichir… sachant que, dans le processus, nous devenons automatiquement riches et réalisons nos rêves.

C’est pour cela que devenir riche est possible seulement lorsqu’on ne pense pas à soi-même, mais aux autres, ou que l’on ouvre une entreprise pour servir authentiquement autrui !

Seulement, quand on agit, on doit baigner notre esprit dans le silence avant de concevoir un projet et s’assurer que le désir émane du « dharma », planifier les étapes de son exécution en s’assurant que son but est de servir les autres tout en s’enrichissant, de donner aux autres pour recevoir, de peser chaque situation en adaptant les réponses spécifiques à celle-ci, de semer sans être obsédé par la récolte, d’agir sans penser au résultat de notre action, mais en étant guidé par le souci de l’éthique.

En effet, dans le monde matériel, il faut donner pour recevoir, enrichir les autres par nos idées ou matériellement pour s’enrichir soi-même, enseigner pour apprendre, partager pour évoluer, et toujours témoigner de la reconnaissance envers :

Nos parents, qui nous ont donné la vie.

Nos aïeux, qui ont façonné notre héritage.

Nos enseignants, qui nous ont éclairés.

Le règne minéral, végétal et animal, qui nous nourrit directement ou indirectement.

Bref, agissez dans ce monde matériel ayant à l’esprit que tout est connecté et que votre action aura forcément une réaction dans l’univers : c’est « l’effet papillon ».

Si le but de notre désir est éthique, notre conviction en sa matérialisation sera plus solide et profonde.

Ainsi, un fort désir fera naître, comme par magie, tous les outils nécessaires pour le faire passer du néant à la réalité matérielle.

Le désir est la fondation sur laquelle la maison de nos rêves sera bâtie. Comme c’est une énergie, les techniques de sa conception et de sa réalisation s’appuient sur les lois des deux mondes, aussi bien celui de l’énergie que celui de la matière.

Quand vous voulez atteindre vos objectifs dans ce monde matériel, vous devez faire attention afin de ne pas gaspiller votre énergie inutilement dans des pensées parasites, mais les canaliser sur leur aboutissement et leur réalisation effective.

Nous devons poursuivre notre rêve et l’objet de nos désirs et réaliser la raison d’être qui nous a fait naître sur terre.

Cette poursuite d’une action demande de notre part un état d’esprit équilibré et une attitude d’équanimité. La pensée influe sur l’action et donc il faut veiller à ce que notre attitude nous aide à considérer d’un œil égalitaire les paires des opposés.

Cet état mental propice à l’action s’apprend en copiant la nature et ses lois implicites.

La loi de la nature est indirectement perçue en observant le fonctionnement dans la vie extérieure et intérieure.

Elle est sous-jacente dans les phénomènes mentaux ou matériels. Nous devons rentrer en nous dans la contemplation et fournir de l’effort si l’on veut la décoder et l’interpréter.

En observant la nature environnante et le ciel, l’homme peut apprendre qu’il existe un ordre cosmique caché dans :

Le mouvement des planètes.

Le changement des saisons.

Le ruissellement de l’eau, depuis sa source dans les montagnes jusqu’aux vallées profondes.

L’homme doit prendre conscience qu’en agissant sur un élément, il agit sur tous les autres, car tout ce qui existe dans l’univers est interconnecté.

Quand l’homme se rend compte que l’eau qui tombe d’en haut n’est autre que la vapeur qui se lève des mers et de l’humidité des arbres et autres étendues d’eau, il conclut que tout est interconnecté et fonctionne selon l’adage « Rien ne se perd, mais tout se transforme ».

La connaissance et l’adhésion à la loi de la nature sont indispensables pour une vie harmonieuse et épanouie.

Car, chaque fois que nous vivons en décalage avec cette loi, nous sommes confrontés à des souffrances, car les conséquences de l’absence de l’harmonie sont de nature à nous faire souffrir.

Autrement dit, la souffrance est directement proportionnelle à la distance qui nous sépare de la nature.

Plus celle-ci est grande, plus la souffrance l’est aussi ; a contrario, plus cet écart est court, moins nous souffrons.

Par conséquent, nous voyons qu’il est indispensable de connaître cette loi si on veut remplir notre mission sur terre correctement.

Nous sommes, avant tout, des êtres spirituels ayant un corps physique et non des êtres corporels ayant des âmes spirituelles.

Il faut que nous prenions la mesure de cette vérité extraordinaire qui nous dit que nous sommes faits d’énergie, enveloppés dans un corps constitué essentiellement de nourriture.

Notre existence d’ici-bas prouve que nous sommes passés du stade d’invisible à celui de visible et du stade de non-manifesté à celui de manifesté. Avant ce passage au monde visible, le monde invisible existait sous forme de potentialité où régnait le silence sacré. Ce silence précédait l’éclosion de la créativité. Si vous voulez être créatif, choisissez un endroit où vous pouvez travailler en silence.

Seuls les êtres humains sont dotés de la conscience. Cette conscience a la propriété unique de laisser refléter en nous, comme sur un plan d’eau, la conscience universelle omniprésente. Elle fonctionne comme un récepteur qui capte l’énergie provenant d’un émetteur universel. Nous sommes tous des gouttes d’eau du même océan.

Nous sommes des êtres qui ont été à l’origine même de la création, car la conscience universelle, dont la lumière nous inonde jusqu’aux tréfonds de notre être, était dans l’état de non-manifesté avant de passer à l’état de manifesté.

Cela se passe depuis un état invisible constitué d’énergie pure à un état matériel, via une illusion d’optique appelée « maya ».

Par conséquent, rien ne s’est vraiment transformé malgré ce passage du non-manifesté au manifesté.

C’est juste une ombre de notre réalité ultime qui nous est présentée sous forme de monde matériel tangible. Ne tombons pas dans l’erreur.

Par conséquent, de cette observation, nous pouvons conclure que la vie est une illusion d’optique et qu’il convient de l’aborder avec un esprit zen, et non avec un mental angoissé.

Nous sommes des êtres faits d’énergie qui s’échangent avec d’autres êtres faits de la même énergie que nous.

Ces échanges ont commencé dès le premier jour de la création, et l’électron tourne autour du proton, car il est chargé négativement, tandis que le proton est chargé positivement.

Dans la tradition chinoise, qui a aussi importé beaucoup de philosophies et d’idées de l’Université de Nalanda, en Inde, la femme a une énergie « yang », alors que l’homme dispose d’une énergie appelée « yin ».

En Inde, on parle de l’énergie solaire appelée « pingala » et de l’énergie lunaire appelée « ida ».

Cette danse énergétique se manifeste aussi sur le plan macrocosmique, grâce à cette tension entre les polarités opposées, entre les ondes positives et négatives, dans un élan de maintien de la vie. C’est dans cet équilibre entre ces deux tensions opposées que se trouve le secret de la loi de l’abondance.

Ce livre nous apprendra comment utiliser nos énergies à bon escient afin que nous nous rapprochions de notre source éternelle et universelle d’énergie, comparable à une station centrale de stockage d’électricité.

L’univers physique n’est rien d’autre que la Conscience voulant procéder à une auto-expérimentation avec un corps physique doté d’un mental, d’un intellect discrétionnaire et de cinq sens, comme un enfant jouerait avec des poupées.

Il faut savoir que l’observateur, le processus de l’observation et les objets observés sont de la même source.

La première loi est dérivée du silence qui précédait l’éclair de la décision de projeter ce monde.

Ce silence, dans lequel tout baignait, a été rompu à un instant précis par cette décision de projeter notre monde.

Quelle leçon doit-on apprendre de notre créateur ?

Avant de créer une entreprise, de lancer une action, de produire une œuvre artistique, il faut passer quelques jours en silence, de préférence coupé du monde.

Pourquoi ce moment est-il sacré ?