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Livre blanc décrit l’introspection d'une femme qui trouve un silence en elle, jusqu’à découvrir une origine. Son corps devient un creuset, sa vie, un feu. C’est également un guide pour qui veut travailler au laboratoire de son âme.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Pour
Natacha Lesage, l’éveil spirituel et l’action sont nécessaires. Au fur et à mesure de son introspection structurée par l’écriture, elle s’est surprise à aller beaucoup plus loin qu’un simple témoignage. Avec du recul, elle analyse la situation de l’humanité et mesure toute l’immensité d’un désastre auquel nous pouvons remédier, ensemble, là, ici et maintenant.
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Seitenzahl: 84
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Natacha Lesage
Livre blanc
Essai
© Lys Bleu Éditions – Natacha Lesage
ISBN : 979-10-377-5753-1
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Du feu de Dieu !
Cette phrase, cette expression exprime la joie et l’énergie exacerbées qui jaillissent d’un être vivant tout comme le feu qui jaillirait d’un volcan. Sans oublier tout ce magma interne qui bout et brûle tout. Nettoyage par le feu. Énergie de vie par le feu sans nul moyen de l’éteindre ou de l’étouffer alors qu’il n’est que vrombissant. Cela peut te paraître brûlant et violent et ça l’est. La vie, ma vie, la tienne, est violemment bouillonnante même quand il ne s’y passe rien en apparence. Longtemps j’ai voulu la lumière et mettre en lumière, je refusais de reconnaître inconsciemment ce feu de vie. Bien sûr je l’ai trouvée cette lumière du moins je l’ai vue, entre-aperçue. Au début de ma quête, de ma prise de conscience il faisait froid et noir, j’avais peur et pourtant j’avais envie d’avancer. Des chemins de traverse par milliers se sont présentés à mes pieds et j’en ai emprunté certains pour enfin réussir à retomber sur mon chemin. Tout droit, tout clair… Des ténèbres ? oui ! beaucoup, mais à chaque fois : une lueur, un point lumineux qui indique la direction, la voie… Ma quête : la chaleur, l’amour, le soleil. J’ai cherché cela et j’ai trouvé le feu. C’est tout à la fois. Tous ces mots sont pour moi, et pour toi livrés en pâture, ainsi, dans une forme de décharnement et un fond d’acharnement. Crois-moi que je me suis acharnée à ne pas écrire alors que le feu bout en moi mais je n’ai d’autre choix que de laisser jaillir. Comme vaincue par ce volcan en mon être, comme une survie ou un inventaire de douleurs que je te présente là ce jour. Mise à nu je suis. Lecteur, otage, complice maintenant, pardon mais je te fais témoin, sinon acteur de ma vie et de ma douleur. Lis et vis ces mots comme s’ils étaient les tiens. Ressens cette âpreté qui coule en toi et sur toi c’est acide et désagréable. Incontournable. Salvateur pourtant. Comme nous sommes un tout, que je suis toi et que tu es moi, il me semble légitime et essentiel que je te dise ma vie qui est aussi la tienne.
Sauvée je le serai quand toi tu auras reçu, reconnu, intégré, digéré, dit et géré ce récit. Sauvé sera aussi ce monde puisque reconnu tel qu’il est… Qui dit sauvetage dit analyse de la situation, observation, jugement et enfin justice. Fini la langue de bois, fini la cécité, fini la surdité, aujourd’hui le nombre d’humains « preuves » est alors en nombre suffisant pour faire apparaître et faire s’équilibrer la balance, avec sur un plateau les bourreaux et sur l’autre les victimes. L’équilibre entre victimes et bourreaux est là, et c’est l’effroi. L’aiguille a affiché zéro le temps d’un battement de cil et elle penche, inévitablement, pour révéler que le poids des victimes est plus lourd à présent. La barre est passée. Même en prenant en compte les humains « victimes-bourreaux », ces humains qui ont reçu puis rendu les mêmes coups et qui sont inévitablement anéantis, rendus à néant, à zéro, tout comme ce monde. Une aubaine pour en faire un monde agréable et savoureux. Le bourreau en l’humanité est vaincu par la victime, le temps du sauveur a été instantané, le temps d’observer ce fait, il est éveillé, n’est plus en veille, mais bel et bien éveillé en nous et nous n’avons plus qu’à agir en ce sens. Seuls, la mise en commun, le rassemblement, l’unité restent à accomplir. Là, ici et maintenant, tout est à zéro, pour ouvrir à l’unité, le 1, le commencement d’un monde humain intéressant, puissant et pour cela : conscient de ses failles et conscient qu’il a à les soigner. Tu es libre de refuser et fermer ce récit et oublier bien vite ces quelques lignes qui t’auront amené jusqu’ici. Ou bien, suis cet appel à la curiosité, à la difficulté, à l’inconfort de ce feu, d’abord, qui brûle aussi en toi. Constatons ensemble, faisons ce bilan, arrêtons tout mouvement, stoppons de vouloir, soyons.
Être enfin qui nous sommes est un cadeau, un joyau dont nos corps et notre existence constituent l’écrin. Humains. Regardons véritablement en nous cette caverne sombre et silencieuse. Ôtons la peur, le déni. Soyons vrais, là. Tendons l’oreille interne qu’il y a en chacun de nous, humains. Écoutons simplement sans interpréter, sans supposer, sans imaginer. La vie m’a été donnée, comme toi. Écoute ce don. Que nous dit-il ? À moi, quand je revis cet instant de ma naissance, de ce don de vie, j’entends (je me pose, je ferme les yeux, et j’écoute ce qui résonne dans ma chair et mon être), j’entends : vas-y ! Une poussée, un élan de la nuit vers le jour, de l’ombre vers la lumière, du zéro vers le un. Cette voix, d’où vient-elle ? et de qui ou quoi est-elle ? de Moi de Nous ?... Quand je me remets dans cette action de naître et sortir du ventre de ma mère, j’entends : vas-y ! comme un encouragement de coach. Un coach, mon coach. Comme s’il y avait un enjeu, une nécessité à ma présence dans ce monde. Mais quelle est-elle ? la raison de ma présence ici dans ce monde. J’écoute encore de nouveau et j’entends : sauve le monde ! Et toi lecteur ? Sois franc et sans détour qu’entends-tu au fait de ton existence ? Encore une fois ce que j’entends n’est peut-être pas du tout ce que toi tu entends. Peu importe bien sûr. Pourquoi absolument se ressembler, se fondre, se confondre, inutile que cela. Je parle de se rassembler pas de se ressembler. Sois toi.
À l’épreuve du sein, car c’est ce qui me vient là en tout premier, après la naissance, je crois bien que le dégoût l’emporte, je suis d’emblée intolérante aux bruits, aux odeurs, aux goûts, aux touchers, et impressionnée par la consistance et la limite corporelle de ma mère et de la fonction mécanique de mon petit corps. Choquée par l’instinct qui m’anime sur l’instant. Meurtrie par une symbiose et une dépendance obligatoire à la mère. Étouffée, presque, je ressens tristesse et angoisse. Mélangé à tout cela un agacement certain est né avec moi. Mais d’où vient-il ? Petit retour en arrière à peu près neuf mois avant. Lors de ma conception, voilà ce que j’ai entendu : Là ! vas-y, ce sont les parents, qui te feront évoluer rapidement et qui te donneront le thème, ton thème, la clé de la raison de ta présence et de ta contribution au sauvetage de ce monde ! Évidemment ce sont des mots que je pose sur le papier pour rendre clair ce que j’entends mais cette phrase est apparue à mon esprit comme un éclair. Dans un langage riche et léger, puissant et mystérieux. Grâce à cet exercice de voyage quantique, je sais comment il vient à notre conscience : instantanément. Pour peu que l’on prenne le temps de le faire ce voyage. Cette phrase, je l’entends encore, ces mots résonnent en moi. Mais comment ? je n’étais pas encore physiquement née. Une seule réponse : mon âme savait et a su délibérément qui choisir pour s’incarner sur cette terre. Je me souviens qu’instantanément donc, j’ai vu toute l’histoire de mes parents. Cela aurait pu être d’autres élus. J’ai su pourquoi je les avais choisis, quel était le thème principal de ma volonté de sauvetage ou de guérison. Sauver, guérir partent d’une même action. Sauver, cela semble prétentieux, alors qu’en vrai, c’est honorable et ambitieux. Ce terme est considéré prétentieux car cela semble impossible de le sauver ce monde, qu’en penses-tu ? c’est une question de point de vue au final. Changeons-en alors, bougeons de place et écoutons, encore.
Ce thème donc est le sexe.
En effet, j’entendais mes parents souffrir du sexe, de la pratique du sexe, d’un mauvais ajustement de leur sexualité d’humain qu’ils pensaient, inconscients, être la juste et sacrée sexualité.