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Décryptez Lorenzaccio d'Alfred de Musset avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Lorenzaccio, le chef d'oeuvre du drame romantique ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Lorenzo et le duc Alexandre de Médicis
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : un labyrinthe d'intrigues et une confusion feinte
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Lorenzaccio (2017), avec Guillaume Peris et Claire Mathot, nous fournissons des pistes pour décoder ce célèbre drame issu du mouvement romantique. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2017
Alfred de Musset est considéré aujourd’hui comme un auteur romantique, même si sa place dans l’histoire littéraire n’est pas aisée à définir. Issu d’une famille de petite noblesse, il se lie durant une période très courte (environ deux ans) au cercle romantique avant de s’en détacher. À la mort de son père en 1832, il décide de se consacrer au métier d’écrivain.
Connu surtout pour ses pièces de théâtre (On ne badine pas avec l’amour ou Lorenzaccio), Musset est également l’auteur de nombreux poèmes, ainsi que d’une œuvre en prose, La Confession d’un enfant du siècle. Ses œuvres ont souvent été influencées par ses liaisons tumultueuses avec de nombreuses femmes, dont George Sand, de son vrai nom Aurore Dupin (romancière française, 1804-1876).
Lorenzaccio est le résultat direct de la relation qu’Alfred de Musset entretenait avec George Sand, puisque l'auteur s’inspire de l’œuvre de cette dernière, intitulée Une conspiration en 1537 (1831).
Pour écrire cette pièce, Musset emprunte aussi ce qui est relaté dans la Storia fiorentina (œuvre posthume, 1721) de Benedetto Varchi (humaniste italien, 1502-1565), une chronique sur la ville de Florence (Italie) à la Renaissance. Il ne respecte pas pour autant entièrement les faits historiques, changeant notamment une fin qui ne permettait pas de donner au héros toute sa dimension romantique.
Bien que Lorenzaccio incarne assez bien le drame romantique, la complexité de l’intrigue et la multiplicité des lieux font qu’il ne sera pas mis en scène avant 1896 et dans une version réduite à trois actes. Les cinq actes n’ont, quant à eux, jamais été joués intégralement.
Florence, un soir de carnaval. Le duc Alexandre de Médicis (duc de Florence, 1512-1537) attend son cousin Lorenzo (homme politique et écrivain florentin, 1514-1548), qui doit lui apporter une jeune fille dont il a acheté la vertu afin de combler les désirs du duc.
Au petit matin, la fête bat toujours son plein. Tous les « grands de Florence » sont présents à l’occasion d’un bal organisé par Nicolo Nasi pour le mariage de sa fille. On y voit Julien Salviati, un proche d’Alexandre, se montrer cavalier avec Louise Strozzi qui l’éconduit. Parmi le peuple et la bourgeoisie, beaucoup critiquent le faste des princes qui s’oppose à la pauvreté des citoyens.
Le marquis de Cibo quitte Florence pour se retirer à la campagne, laissant sa femme, la marquise, avec son frère le cardinal Cibo. Après le départ de son mari, la marquise explique au cardinal qu’elle ressent une profonde aversion pour le duc de Médicis et elle affiche ses convictions républicaines. Plus tard, le cardinal intercepte un billet amoureux du duc destiné à la marquise.
Le duc reçoit des messagers du Saint-Siège, le cardinal Valori et sire Maurice, qui l’informent que le pape n’apprécie pas la vie de débauche de Lorenzo. C’est à cet instant qu’arrive Lorenzo, qui est provoqué en duel par sire Maurice. Mais Lorenzo, apeuré, s’évanouit à la vue de l’épée.