Mes Amis Charles Beaudelaire et Boris Vian - Heinz Duthel - E-Book

Mes Amis Charles Beaudelaire et Boris Vian E-Book

Heinz Duthel

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Beschreibung

Les Paradis artificiels. Le Poème du haschisch. ET JE VOUDRAIS PAS CREVER CHANT D'AUTOMNE Se réveiller un matin d'hiver DERRIÈRE LA FENÊTRE ; REGARDER LA GELÉE SUR LES ARBRES VERTS Écouter Le Poète ÉCOUTER LE MUSICIEN Écouter BAUDELAIRE ECOUTER BARBER Je voudrais pas crever. Non, monsieur, non, madame, avant d'avoir tâté le goût qui me tourmente, le goût qui est le plus fort. Je voudrais pas crever avant d'avoir goûté la saveur de la mort.

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Veröffentlichungsjahr: 2020

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Mes Amis Charles Beaudelaire et Boris Vian

TitelseiteJe voudrais pas crever sans savoir si la lune.Le bon ni le mauvais.Tous les enfants contents.Chercher dans le noir.Je voudrais pas crever.Tout au plus dans une heure. Prendrez vous une légère soupe?La gorge se ferme pour ainsi dire.Les yeux visent l'infini.Impressum

Mes Amis Charles Beaudelaire et Boris Vian

Les Paradis artificiels. Le Poème du haschisch.

et Je voudrais pas crever

Chant d'Automne

Se réveiller un matin d'hiver

derrière la fenêtre ; regarder

la gelée sur les arbres verts

Écouter Le Poète

Écouter Le Musicien

Écouter BAUDELAIRE

Ecouter BARBER

Cela fait plusieurs années que j'ai découvert cette interprétation et, à chaque fois, je suis bouleversé. Une des plus belles lectures de poésies que j'ai jamais entendues. Merci.

Les yeux visent l’infini, vraiment? Baudelaire ou l’interrogation du non-être sous toutes ses formes informes, comme notre époque. Bien que le rendu soit proche du sublime. L’objectivité est le propre des poètes pantéistes, il y a de ça. Une évaporation lente, successive, éternelle.... On est pas loin :-)

Tout le monde cache la transience. L'espoir, cependant, devrait dominer la peur. Un poème vraiment poignant, une beauté terrible.

Videur dans une boîte de nuit, Dan ne vit que pour Sheila, sa femme, et l'enfant qu'il a eu avec elle.

Un enfant que la société acceptera parce que sa peau est blanche. Dan, lui, est noir, d'origine, sinon de peau...

Toute son existence repose sur ce secret. L'irruption de Richard, son frère, qui menace de tout révéler, en même temps que sa subite attirance pour une prostituée noire, vont bouleverser la vie de Dan.

Lui qui, non sans remords, a tant voulu être un Blanc, ne serait-il au fond de lui-même qu'un «nègre» ?

Boris Vian - alias Vernon Sullivan - nous donne ici, à la manière de Chandler ou Hadley Chase, bien plus qu'une dénonciation du racisme. Ces pages qui firent scandale, où la violence et l'érotisme se donnent libre cours, nous conduisent au plus profond de la folie d'un être qui ne se reconnaît plus, que la pression sociale a irrémédiablement dissocié de lui-même.

Une sorte d'explosion intérieure qui le poussera au meurtre...

Vous n’avez jamais lu du Vian et vous voulez commencer par ce livre-ci ? Quelle drôle d’idée !

Pourtant, c’est ce j’ai fait ayant été préalablement " harcelé " par des amiEs de m’y mettre.

En même temps il paraît que ce n’est pas son meilleur livre donc si j’aimais celui-ci, je devais forcément aimer les autres non ?

Il faut reconnaître que Boris Vian dit Vernon Sullivan a, dans son écriture, quelque chose de singulier. C’est comme s’il se tenait en équilibre entre deux contraires, entre familiarité et subtilité, entre le langage parlé et langage soutenu…

Quant à Lee Anderson, le personnage principal, je ne pourrais pas dire qu’il se trouve dans cet entre-deux quoi qu’il doit y être pour manipuler ses proies. Ici, les scènes dites " pornographiques " , celles qui ont pu choquer, relèvent d’un appétit quasi cannibale puisque Lee a soif et surtout faim de vengeance.

Néanmoins, ça ne l’empêche pas de savoir y faire, de savoir s’y prendre et c’est d’ailleurs un peu ça le drame ici, si on se place du côté des jeunes filles.

Je n’ai aujourd’hui pas assez de recul pour analyser les textes de Boris Vian puisque je n’ai lu que celui-ci. Je peux néanmoins dire que ce roman-ci est troublant.

C’est vrai, il n’y a pas de trame de fond solide, une de ces trames qui vous tient en haleine pendant tout le livre, non. Il ne se passe pas réellement grand chose, mais le " pas grand chose " est écrit avec un talent particulier, celui de Vian que je n’ai pas encore vu ailleurs et finalement il se suffit à lui-même.

Quoi qu’il en soit je peux aisément comprendre comment nous pouvons devenir accro à ses écrits comme nous pourrons comprendre ces filles qui, par enchantement sans doute, tomberont dans les bras de ce blanc / noir nommé Lee Anderson.

Je voudrais pas crever avant d'avoir connu les chiens noirs du Mexique qui dorment sans rêver. Les inconnus dévoreur de tropiques, les araignées d'argent au truffées de bulles.