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Décryptez Moderato cantabile de Marguerite Duras avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Moderato Cantabile, ce texte qui va à l'encontre des codes du roman traditionnel ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Anne Desbaresdes et Chauvin
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : le Nouveau Roman, le mythe de la caverne et le rythme
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette fiche de lecture sur
Moderato cantabile (2017), avec Éléonore Quinaux et Marie-Sophie Wauquez, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman représentatif du genre du nouveau roman. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Laure Delacroix
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Seitenzahl: 31
Veröffentlichungsjahr: 2016
Cadette d’une famille de trois enfants, Marguerite Duras, de son vrai nom Marguerite Donnadieu, grandit dans une colonie française en Indochine. Après le décès de son père en 1921, sa mère, poussée par l’administration coloniale, acquiert une terre infertile près de Saigon (Vietnam). Ce cadre désastreux marque la jeune Marguerite, qui le représentera largement dans son œuvre.
Venue s’installer à Paris en 1932 pour suivre des études en sciences politiques, Marguerite Duras travaille ensuite comme secrétaire au ministère des Colonies jusqu’en 1940. À partir de 1943, son appartement dans la capitale française devient un lieu de rencontres intellectuelles. Elle rédige un premier roman, Les Impudents, qui sera publié la même année. Elle s’illustre ensuite dans diverses formes littéraires : romans, pièces de théâtre, scénarios. Son écriture est couronnée par le prix Goncourt en 1984 pour L’Amant. Auteure majeure du XXe siècle, ses œuvres bousculent les clichés littéraires de l’époque.
En 1958, Moderato cantabile reçoit le prix de Mai, créé la même année par Alain Robbe-Grillet (romancier et cinéaste français, 1922-2008), et disparu deux ans plus tard. Le titre du livre fait référence à une indication mélodique sur une partition informant le musicien que le morceau se joue sur un rythme chantant et modéré.
C’est en effet l’allure que revêt ce roman d’une centaine de pages, au centre duquel se joue une rencontre entre un homme et une femme dans un café. Ils s’inventent, jour après jour, une histoire bâtie autour d’un meurtre qui a eu lieu au même endroit. Ce crime passionnel permet à deux égarés de commencer une passion brève et dévorante, presque platonique.
Ce petit opus a suscité quelques remous dans la critique des années 1950, certains y percevant un modernisme incroyable, d’autres ne comprenant pas le dessein de ces pages à l’aspect inachevé.
Moderato cantabile est un roman de l’ennui, qui se concentre sur le personnage d’Anne Desbaresdes. Cette bourgeoise à la vie aisée semble en effet éprouver une forme de lassitude, et se détache alors progressivement de sa vie mondaine.
Pour échapper à ses obligations de la vie en société, elle se réfugie dans un café dans lequel elle rencontre un homme, Chauvin. Le dialogue qui se tisse entre les deux protagonistes est exclusivement tourné vers le drame passionnel qui s’est produit au sein de ce café : une jeune femme a été assassinée par son amant.
Comment ne pas s’ennuyer lorsque l’on est une femme issue de la bourgeoisie dont la seule occupation réside dans le fait d’emmener son fils chaque semaine à sa leçon de piano ? Telle est la vie terne, monotone et sans surprise d’Anne Desbaresdes. L’existence de cette blonde sans avis, sans conversation, sans préoccupation tourne autour de son fils unique. Son seul souhait est qu’il apprenne le piano, car la musique est extrêmement importante pour elle.