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Décryptez Nadja d'André Breton avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Nadja, le récit autobiographique et surréaliste sur une rencontre hors du commun ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que André Breton, Nadja et "Toi"
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "Le surréalisme", "La relation amoureuse", "La quête identitaire", "Un roman polymorphique"
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Nadja (2017), avec Fanny Normand et Kelly Carrein, nous fournissons des pistes pour décoder cette épopée autobiographique et surréaliste. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2017
André Breton est un romancier, poète et essayiste. Il est surtout connu pour avoir fondé le mouvement surréaliste. En 1919, il a créé avec ses amis Philippe Soupault (écrivain français, 1897-1990) et Louis Aragon (écrivain français, 1897-1982) la revue Littérature, et y publie le premier texte surréaliste, Les Champs magnétiques.
En 1924, il publie le Manifeste du surréalisme, qui l’impose comme chef de file de ce mouvement. Par la suite, il rédige des œuvres qui mettent en pratique les idées développées dans le manifeste et les défendra toute sa vie. André Breton a également été membre du Parti communiste français de 1927 à 1935. Il est mort à Paris en 1966.
Nadja est un récit autobiographique d’André Breton. La partie centrale du livre raconte la rencontre de l’auteur avec Nadja, une jeune femme qu’il fréquenta pendant neuf jours entre le 4 et le 12 octobre 1926 à Paris.
Il entreprend la rédaction de son livre en aout 1927, alors qu’il est en vacances en Normandie. À son retour à Paris, à l’automne suivant, il ajoute des illustrations à son ouvrage. En novembre, il lit la première partie de Nadja devant ses amis surréalistes. Il rencontre à cette époque Suzanne Muzard, avec qui il part deux semaines dans le Sud de la France. Au mois de décembre, il ajoute une troisième partie à Nadja qui lui est partiellement consacrée. L’œuvre parait en 1928, puis est à nouveau modifiée en 1963. C’est cette seconde version qui sert aujourd’hui de référence.
Nadja relate la rencontre d’André Breton avec une femme hors du commun qui, par sa personnalité et son attitude plus que singulières, incarne le mouvement surréaliste. Cette rencontre fut construite par de nombreux hasards, à l’instar des œuvres surréalistes, fruits d’associations improbables.
Dans le prologue que Breton a écrit à l’occasion de la réédition du texte en 1963, il explique les raisons pour lesquelles il lui a semblé nécessaire, 35 ans après la rédaction de son œuvre, d’améliorer celle-ci. Il dit avoir voulu « obtenir un peu plus d’adéquation dans les termes et de fluidité par ailleurs » (p. 6), afin d’aller dans le sens d’un « mieux dire » (p. 7).
L’œuvre débute par une réflexion théorique sur la littérature et les arts en général. Breton entend bousculer les conventions littéraires, trop ancrées dans la réalité à son gout, à l’aide du mouvement surréaliste.
Il commence par s’interroger : « Qui suis-je ? » (BRETON A., Nadja, Paris, Gallimard, 1964, p. 9), question aussitôt reformulée : « Qui je hante ? » (ibid.) Breton constate que son moi véritable lui échappe sans cesse et qu’il ne peut dire la réalité de sa vie : il est condamné à s’en faire une représentation qui n’est qu’une insatisfaisante reconstruction mentale. L’important, pour lui, c’est de chercher à se différencier des autres : il veut trouver sa singularité.