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Poussé par un désir ardent pour une femme qu’il ne pourra jamais posséder, Napo se lance dans une mission qui le conduira de Lyon à Angoulême. Là, il retrouve un ami fidèle, compagnon de route prêt à l’aider à surmonter les épreuves d’un périple semé d’obstacles. Chaque rencontre, chaque détour l’amène plus près de son but, mais à quel prix ? De retour chez lui, une phrase obsédante résonne en lui : « On ne devrait jamais quitter Pontaillac. » Et si ces mots recelaient une vérité plus profonde, prête à bouleverser son destin ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
En 2020,
Olivier Chasson publie "Les cent pas de l’ours", un recueil de poésie qui marque les esprits par sa profondeur et sa sensibilité. Depuis, il a enrichi le monde littéraire en contribuant à l’écriture de plusieurs œuvres. Avec "On ne devrait jamais quitter Pontaillac", son premier roman en solo, il poursuit son parcours créatif.
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Seitenzahl: 151
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Olivier Chasson
On ne devrait jamais quitter
Pontaillac
Roman
© Lys Bleu Éditions – Olivier Chasson
ISBN :979-10-422-5561-9
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Vivre de mes combats,
au désir d’une infortune, dans la froideur des feux lointains.
Vivre de ces yeux comme témoins,
de mes bras en seul refuge, aux songes de mes tempêtes.
Vivre debout, dans cette beauté solitaire,
de ce cœur à ces orages de douleurs.
Vivre, vivre encore, vivre quand même,
vivre toujours avec des pourquoi…
Je suis sous ma douche à la salle de sport, YC Form. Je viens de finir une grosse séance quand mon téléphone perso sonne. Ce n’est pas possible ! Impossible d’être tranquille deux minutes dans ce monde infernal.
« Napo ? Où es-tu ? Je t’attends… Viens vite, tu me laisses trop souvent toute seule.
— Poupée, je ne suis pas loin de toi, je serai dans deux minutes, j’arrive ! »
Je viens juste de sortir de la salle. Heureusement j’ai cette soupape avec mes amis Bruno, Nico et Vincent. On refait le monde à notre façon, nous ne sommes pas toujours d’accord ! Surtout avec Bruno. Il est bloqué sur ses convictions politiques. Il est ingérable quand il entend que « Z » vient ici à Royan dédicacer son dernier livre dans un restaurant privatisé pour l’occasion. En plus le Nico, il en remet une couche, le mannequin 1 m 90, 105 kg. Faut pas trop chatouiller, il n’est pas du genre à se laisser marcher sur les arpions toujours le premier à taquiner et à allumer la mèche.
Mais avec Bruno, on avance tous les deux ! Non, disons plutôt que lui tente de me rejoindre dans les échanges. Je n’irai pas jusqu’à dire que je vais le faire changer d’avis. Ça me fait penser à ce film où une femme couche avec des hommes pour les retourner et les convaincre de voter à gauche ! Bon, on avance dans nos échanges. Je ne coucherai pas avec Bruno pour le faire changer ! Ah non ! Surtout pas.
Vincent nous propose de passer chez lui. Il veut nous faire découvrir un vin de Bordeaux qu’il a reçu en cadeau et un « Côte de Blaye » de 2017. Je monte dans ma voiture et file en direction de Vaux sur Mer pour les rejoindre. J’ai hâte de voir sa nouvelle acquisition une « Mc laren 720S blanche ». J’arrive sur place. Honnêtement, elle a de la gueule cette voiture avec ses portes « papillon ». On s’installe sur sa terrasse. Il a déposé sur la table du fromage et un jambon de Parme. Confortablement assis devant le couloir de nage qui change de couleur toutes les 5 minutes, on a l’impression d’évoluer dans un club échangiste ! On déconne, on refait le monde encore, on se rappelle quelques soirées plutôt coquines. Tout à coup, le bruit de la porte d’entrée qui s’ouvre. Merde, on arrête de déconner. La gonzesse de Vincent, Vanessa alias la tigresse, arrive !
Mon téléphone vibre encore. Je m’écarte sur la terrasse pour parler discrètement.
« Napo, mon père vient ce soir. Tu te souviens ? Il vient d’arriver ! » Oh, mince ! Je les avais oubliés ces deux-là, du moins lui.
— Oui, ma poupée, j’arrive. Ah d’accord, ton père est déjà là ! Et comment il va ?
— Tu verras bien quand tu seras là, tu lui demanderas toi-même !
— Hooo ! Piquante, ma poupée.
— S’il te plaît, Napo. On t’attend… viens vite.
— Oui ma poupée, j’arrive, je ne suis pas loin.
Je préviens la petite bande qui ne se gêne pas pour me chambrer au passage. Voilà comment j’entretiens ma couverture. Après de telles soirées, comment veux-tu que l’on me soupçonne de quelque chose ?
Je suis à 10 minutes à pied. Mais avec mon Range, deux minutes max !
Je devrais couper mon téléphone cinq minutes pour être tranquille. Voilà justement pourquoi je suis seul… Faire ce que je veux, quand je veux ! Comme là, rester seul devant l’océan, le regarder, il me ressemble ! Je reste là devant cette immensité… Je peux me poser, me nourrir de Lui.
Je souris aux chimères, parfois étonné des dons savoureux retenus par mes prières. Je n’ai pu offrir que des adieux. Je souris à ces folles ivresses studieuses dans l’acte, avec l’impossibilité d’offrir une promesse en imposant ce pacte. Je souris à ces moments donnés, à celles qui ont donné leur miel, aux silences de cette force apportée sans pouvoir goûter à l’éternel.
Bon, allez, faut y aller, car Poupée m’attend… bouge-toi mec. Quand je lève les yeux au ciel sur ce monde qui tremble, je sens ce voile d’espoir à travers le vent dans ses cheveux. Je laisse mon Range en face du Casino de Pontaillac. Je prends la corniche en direction de Royan pour les rejoindre et j’apprécie de passer sur le bord de l’océan. Je sonne, elle ouvre la porte, cette poupée sans nom… Ces yeux bleus magnifiques laissent apparaître une larme. Je viens la chercher avec mon pouce, ma main recouvre son visage, en descendant doucement jusqu’à sa bouche. Je passe ses cheveux derrière ses oreilles délicatement, pour mieux voir son visage… Ses yeux sont fermés ! Puis je la prends dans mes bras, je peux sentir battre son cœur :
« Je suis là, poupée…
— Napo, ne me laisse plus seule si longtemps ! Pourquoi tu pars si souvent ?
— Je sais ma poupée… Mais je ne peux pas faire autrement.
— Dis-moi, Napo, dis-moi où tu vas ?
— Le travail, ma poupée, seulement le travail.
— Non Napo… il y a autre chose… je suis sûre.
— Ne t’inquiète pas.
— Tu gardes le silence et tu ne me dis rien. Tu ne dis jamais rien !
— Chut ma poupée… Chut… il lui dépose un baiser sur la bouche.
— OK, allez, Napo… on rentre. Mon père t’attend. »
Son père, comment dire ? Déjà, il a fallu que je le sorte d’une merde pas possible à Paris lors d’une mission de « ma Duchesse ». Ma poupée, elle ne sait pas tout sur lui. Je pense qu’il ne vaut mieux pas lui dire qu’elle découvre qui est son père. Il va encore passer la soirée à me remercier, en m’expliquant son travail alors qu’on a déjà évoqué tout ça ensemble à Strasbourg. J’ai dû le sortir d’un merdier lors de ma dernière mission, mais devant sa fille, il fait profil bas et moi, celui qui ne sait pas. Je reste là, en face de lui, sans vraiment écouter et chercher à comprendre.
Le repas s’éternise et s’éternise, à écouter son père nous raconter ses soirées, ses contrats, et sa fille le regarde, les yeux qui brillent, je n’en peux plus moi…
« Poupée, je suis crevé. J’ai peu dormi ces derniers jours.
— Tu veux déjà te coucher Napo ?
— Oui, je te prie de bien vouloir m’excuser, mais j’ai beaucoup roulé aujourd’hui et j’ai eu des réunions sans fin à animer.
— Ah, tu es toujours dans le social Napo ? demande Le père de Poupée.
— Oui toujours, on en a parlé ensemble. Vous ne vous souvenez plus ?
— Si, si. Bien sûr, Napo !
— On a eu le temps d’en discuter ensemble, il me semble ?
— Oui… et je vais vous laisser les jeunes. Je dois moi aussi rentrer, car demain, je me lève tôt pour une affaire importante à côté de Lyon.
— Tu ne vas pas au Casino Papa ? interroge Poupée.
— Non. Cela fait longtemps que je ne mets plus les pieds dans ces lieux de perdition, ma fille ! »
Je suis dehors sur la terrasse de sa maison, quand il vient à côté de moi discrètement.
« Napo, comment tu vas ?
— Bien ! vous avez quelque chose à me dire ?
— Merde, tu es direct, toi !
— Alors c’est quoi ?
— Tu es comme ça tout le temps ?
— Non, mais je préfère que soyez rapide et dites-moi les choses simplement. Encore un contrat merdique avec les Polonais ?
— Heuuu non… mais…
— Mais quoi ?
— Voilà… »
Là je me dis : la merde recommence. Ce type, il a un talent fou pour se mettre dans des affaires pas possibles.
« Voilà quoi ?
— Attends Napo. Puis Napo c’est ton vrai prénom ? J’en doute fort…
— Attendez, vous êtes là pour une enquête ?
— Nooonn, excuse-moi. Ce sont des Russes, je crois, cette fois malheureusement. Du moins, je ne suis pas sûr… il me semble qu’ils ont envoyé une équipe pour moi et qu’ils me suivent.
— Merde, vous avez des types au cul et vous venez chez votre fille et moi je suis là ! Putain c’est quoi cette merde ? Vous déconnez à plein. Alors soyons clair c’est Napo et envoyez la question.
— Oui, OK, Napo, ce sont des Russes et je n’arrive pas à m’en sortir.
— On y est ! »
Je vois sa fille qui nous regarde. Elle doit se demander ce que nous pouvons bien nous dire ! Je me retourne discrètement vers son père avec un geste sur l’épaule et je lui dis :
« Pas ici. Demain, je vous appelle.
— Mais je dois partir pour une affaire !
— Eh bien, vous m’attendez avant de partir.
— Ok Napo… »
Ma poupée arrive, traversant la terrasse, un sourire aux lèvres qu’elle a de sublimes.
— Alors tous les deux, on fait des cachotteries ?
— Non ma poupée, ton père me parle de ses affaires. Ce sont des trucs entre hommes, tu comprends ?
— Oui, tu as raison, Napo. Je suis contente que vous ayez cette complicité tous les deux.
Au bout de quelques minutes, il nous quitte et enfin je vais me retrouver seul avec elle.
Je suis sur le canapé, face à la baie vitrée, je savoure une dernière Vodka « glace » quand elle arrive dans une tenue de dentelle blanche, pure et sensuelle… elle se pose devant moi, s’assied sur mes genoux. Je bois une dernière gorgée. Elle ondule sur moi avec douceur au rythme de ma chanson… elle a mis Sexual Healing de Marvin Gaye qui me rappelle mes vacances en août 83. En 83, Val Thorens avec la bande Portos, Éric, Stéphane et Serge, on était venu avec pas grand-chose et on est reparti la voiture pleine.
Les yeux fermés, je me suis laissé partir en revenant sur ces années passées. Je la sens contre moi. Je vois son ombre, cette ombre comme une évidence confondue, cette ombre comme une arabesque perdue, cette ombre aux ondes de l’écorce vide, cette ombre de cette lueur avide à son corps en équilibre, je pense à croire, à sourire à l’espoir enfermé, à croire aux bruits des impacts à cet espoir intact. Je pose mes mains sur ses hanches menues et je remonte doucement jusqu’à son soutien-gorge que je vais décrocher pour laisser sortir ses seins sublimes, fermes et surmontés de pointes dures et tendues. Elle déboutonne ma chemise, bouton par bouton, jusqu’à arriver à mon pantalon qu’elle ouvrira suffisamment pour venir me consommer. Nous nous laissons aller sans aucune modération sur le canapé jusqu’à nous endormir tous les deux. Au matin venu, les premiers rayons du soleil lèchent nos peaux abandonnées aux ébats et laissent l’ombre de ses hanches sur le mur blanc du salon. Je me lève pour prendre un café sur la terrasse. Face à Lui !
Je suis en ce moment dans le même monde que Lui.
En retraçant ces lendemains semblables, bercés par son regard, plongés dans ses yeux, les notes frappent comme son cœur. Je suis là. À voir le monde s’endormir, tenant la clef du désespoir en me proposant des tirades à la nuit qui s’avance. Happé par ses saveurs vives et froides, j’ai l’impression qu’elle est là ! Je me pose et écoute le temps passé.
Vers 12 h 30, je sors de mon bureau de Breuillet Route de la Grange où le réseau est accessible. Je contacte le père de ma poupée. Avec un téléphone acheté ce matin au libraire de Pontaillac.
« Rendez-vous 13 h à Pontaillac à l’Iguana.
À peine quelques secondes suivantes…
— Napo, c’est toi ? Tu as encore changé de numéro ?
— Oui.
— Ah, enfin Napo ! J’attendais ton appel ou ton message. Je serai à 13 h à l’Iguana. »
Je prends mes clefs de voiture et je file tout de suite en direction de l’Iguana. En sortant de Breuillet, je prends les quatre voies en direction de Royan. Je reste attentif. Je ne suis pas suivi. Non, personne derrière moi. Je dois me méfier avec ce mec, Il pourrait me griller ma planque ce con ! Cela fait plus de trente années que je bosse avec cette couverture. Et lui, ce ballot fait tout pour me griller.
Je me pose en terrasse pour le voir arriver et me rendre compte si une voiture est à son cul. Il arrive. Il a un gros 4x4 BMW noir ! Rien. OK, on va rester en terrasse.
« Salut, vous allez bien ? Personne ne vous a suivi ?
— Oui, Napo.
Il pourrait mentir comme un arracheur de dents ce type. Impossible de lui faire confiance.
— Bon j’ai dix minutes max, je dis.
— OK, toujours pareil avec toi.
— On ne perd pas de temps, envoyez !
— OK, Napo. Voilà, la dernière fois à Strasbourg, heureusement que tu étais là et après j’ai eu un temps tranquille. J’ai pu finir mon affaire. Mais une fois finie, un mec m’a contacté.
— On accélère un peu, il veut quoi ? C’est qui ?
— Arrête de me mettre la pression !
— OK, on y va en douceur, mais avec des mots simples.
— Bon Napo, tu es terrible. Tu me fais peur quelquefois. Oui, ce sont toujours les Polonais, mais je ne sais pas pour qui ils bossent vraiment. Ils veulent 250 000 € de suite… sinon. »
— Sinon quoi ?
— Sinon, il s’occupe de ma fille… et de moi aussi !
— Putain, ce n’est pas possible ! Vous, c’est votre problème. Poupée votre fille, elle n’a rien à voir dans vos conneries !
— Oui je sais, mais je n’y arrive pas. J’ai la tête sous l’eau depuis trop longtemps.
— OK, vous allez où pour votre prochaine affaire ?
— Corbas, à côté de Lyon. Mais je dois dormir dans le centre-ville vers la place Bellecour au Sofitel. Je crois que ma secrétaire m’a réservé une chambre.
— Merde ! C’est loin d’ici et je ne peux rien faire aujourd’hui. Juste la surveiller en dehors de mon travail.
— Merci Napo !
— Non pas de merci ! Mais il va falloir rapidement mettre un terme à vos conneries et les assumer.
— Tu as raison. Un jour il faudrait que je te parle !
— OK, mais pas maintenant. Je dois retourner en réunion.
— OK, Napo ! On reste en contact.
— OK.
Je file au travail en le regardant partir au loin. Je n’ai pas confiance en ce type, je dois confirmer que personne ne soit derrière lui.
Après une journée de travail encore bien chargée où il a fallu expliquer aux membres du CODIR le choix de la future fusion de notre association, il me faut pour évacuer une bonne séance de sport.
Je sors d’YC Form, après une bonne séance avec Bruno, Nicolas et Vincent. Il fait beau aujourd’hui à Pontaillac. Je ne regrette pas d’être venu travailler ici. Maintenant je suis tranquille et je peux me poser. Après ma dernière mission, j’ai pris du repos de ce côté-ci et j’ai pu profiter de mon enveloppe pour vivre et me consacrer un peu plus à ma principale activité professionnelle et caution sociale.
Il me vient alors à l’esprit cette blonde élancée. Je n’ai pas eu de nouvelles depuis pas mal de temps. Elle m’a scotché celle-là ! Je m’égare, j’ai encore du boulot. Au taf, la période des congés de Noël et du Nouvel An est un moment difficile pour les jeunes de nos établissements. Cela fait remonter des craintes, des doutes, des angoisses ! Voire un sentiment d’abandon pour d’autres ! Cette année, comme l’année dernière, je suis d’astreinte et donc ma présence est requise à Royan. De toute façon, je ne suis pas, moi non plus, fan de cette période. Seule ombre au tableau : ne pas voir mes enfants.
Mon téléphone sonne, je prends l’appel :
« Tiens ! Comment vas-tu toi ? J’ai cru que tu étais mort !
— Pas ça ! t’es con ou quoi ?! Cela aurait pu arriver. Mais un mec m’a déposé un sac de jonquille à retravailler.
— Et alors « œil en coin » ?
— Hé, arrête de m’appeler comme ça !
— Ne déconne pas, mon ami. C’est juste entre nous et ça rappelle de bons souvenirs.
— Oui, OK tu as raison… Mais c’est loin Napo.
— Bon alors qu’est-ce qui t’arrive ?
— Des mecs se sont fait serrer la semaine dernière et me voilà avec 5 plaques de jonquille sur les bras et ils ne sont pas près de me payer les travaux
— Ce sont les mecs de la bijouterie de Panam ?
— Possible.
— Tu vas faire quoi ?
— Là de suite, je finis le travail. On ne se sait jamais. Eh oui, je vais envisager une planque rapidement.
— Tu as besoin d’aide ?
— Je te redis ça.
— Au fait Œil en Coin, tu m’as oublié avec ma montre !? Cela fait un bail que je te l’ai déposée.