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Extrait : "PROMÉTHÉE : Prodige de mes mains, charmes que j'ai fait naître, Je vous appelle en vain, vous ne m'entendez pas : Pandore, tu ne peux connaître No mon amour ni tes appas. Quoi ! j'ai formé ton cœur, et tu n'es pas sensible ! Tes beaux yeux ne peuvent me voir ! Un impitoyable pouvoir Opposé à tous mes vœux un obstacle invincible ; Ta beauté fait mon désespoir. Quoi ! toute la nature autour de toi respire !"
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Seitenzahl: 25
EAN : 9782335067330
©Ligaran 2015
L’opéra de Pandore, que Voltaire appelle aussi Prométhée, et par plaisanterie le Péché originel, fut composé en 1740. L’auteur désirait beaucoup que sa pièce fût représentée. Il avait, en 1744, confié Pandore « à Mme Dupin, qui voulait s’en amuser, et l’orner de quelques croches avec M. de Franqueville et Jéliotte ». Mais, de son côté, Richelieu l’avait donnée à mettre en musique à Royer, qui la fit retoucher et arranger par Sireuil, ancien porte-manteau du roi ; ce dont Voltaire fut très mécontent.
J.-B. de Laborde ayant fait une nouvelle musique pour Pandore, Voltaire espéra que sa pièce paraîtrait au théâtre pour les fêtes du mariage du Dauphin (depuis Louis XVI) en 1770 ; puis à celles pour le mariage du comte d’Artois (depuis Charles X) en 1773 ; il n’en fut rien : Pandore n’a jamais été jouée.
Cet opéra avait été imprimé, en 1748, dans le tome III de l’édition des Œuvres de Voltaire, faite à Dresde cette année. Il est au tome IV de l’édition faite, en 1752, dans la même ville ; et c’est de cette édition de 1752 que date une faute d’impression longtemps répétée, dont je parle dans une note.
PROMÉTHÉE, fils du Ciel et de la Terre, demi-dieu.
PANDORE.
JUPITER.
MERCURE.
NÉMÉSIS.
NYMPHES.
TITANS.
DIVINITÉS CÉLESTES.
DIVINITÉS INFERNALES.
(Le théâtre représente une campagne, et des montagnes dans le fond.)
Prométhée, chœur ; Pandore, dans l’enfoncement, couchée sur une estrade.
Prométhée, les titans, Encelade, et Typhon, etc.