Pas d'excuses E-Book

Brian Tracy

• Herausgeber: Abp Publishing. Ltd
• Kategorie: Ratgeber
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2024

Seitenzahl: 345

Beschreibung

Par l'auteur des best-sellers #1 du New York Times ! Transformez vos rêves en réalité en cultivant une discipline personnelle inébranlable avec Pas d'excuses de Brian Tracy ! À travers des conseils pratiques, des stratégies éprouvées et des récits inspirants, Tracy offre un guide incontournable pour ceux qui cherchent à atteindre leurs objectifs, que ce soit dans leur carrière, leurs relations, ou leur développement personnel. Cet ouvrage vous incitera à l'action immédiate, en vous encourageant à abandonner les excuses et à embrasser la responsabilité totale de votre vie. Lors de la lecture de ce livre, vous allez apprendre : - quelles sont les 21 composantes de l'autodiscipline impeccable ; - comment affronter les peurs et les soucis qui vous barrent la route vers la réussite ; - quelle est la meilleure façon d'utiliser votre temps ; - comment optimiser vos relations avec votre famille et vos proches ; - quelles sont les habitudes les plus importantes pour s'épanouir professionnellement. Et bien plus encore ! Grâce aux conseils précieux de Brian Tracy, vous apprendrez à se fixer des objectifs, à gérer votre temps efficacement et à développer une mentalité de gagnant. Pas d'excuses vous proposera un itinéraire clair vers une réussite exceptionnelle. Relevez le défi, oubliez toutes vos excuses et devenez la meilleure version de vous-même !

Leseprobe

Dédicace

Ce livre est affectueusement dédié à mon ami et partenaire Eric Berman, l’une des personnes les plus disciplinées et déterminées que j’ai jamais rencontrées.

TABLE DES MATIÈRES

Introduction : Le miracle de l’autodiscipline

PARTIE I. L’AUTODISCIPLINE ET LA RÉUSSITE PERSONNELLE

Chapitre 1. L’autodiscipline et la réussite personnelle

Chapitre 2. L’autodiscipline et le caractère

Chapitre 3. L’autodiscipline et la responsabilité

Chapitre 4. L’autodiscipline et les objectifs

Chapitre 5. L’autodiscipline et l'excellence personnelle

Chapitre 6. L’autodiscipline et le courage

Chapitre 7. L’autodiscipline et la persévérance

PARTIE II. L’AUTODISCIPLINE DANS LES AFFAIRES, LA VENTE ET LES FINANCES

Chapitre 8. L’autodiscipline et le travail

Chapitre 9. L'autodiscipline et le leadership

Chapitre 10. L'autodiscipline et les affaires

Chapitre 11. L'autodiscipline et la vente

Chapitre 12. L'autodiscipline et l’argent

Chapitre 13. L'autodiscipline et le temps

Chapitre 14. L'autodiscipline et la résolution de problèmes

PARTIE III. L’AUTODISCIPLINE ET LE BONHEUR

Chapitre 15. L'autodiscipline et le bonheur

Chapitre 16. L'autodiscipline et la santé

Chapitre 17. L'autodiscipline et la condition physique

Chapitre 18. L'autodiscipline et le mariage

Chapitre 19. L'autodiscipline et les enfants

Chapitre 20. L’autodiscipline et l’amitié

Chapitre 21. L’autodiscipline et la sérénité

Introduction

LE MIRACLE DE L’AUTODISCIPLINE

«La discipline est l’âme d’une armée. Elle rend impressionnante les nombres réduits, procure la réussite au faible, et la considération à tous ».

— George Washington

Pourquoi certaines personnes réussissent-elles mieux que d’autres ? Pourquoi certaines personnes gagnent-elles plus d’argent, mènent une vie agréable et accomplissent beaucoup plus de choses au cours de la même période que celle de la vaste majorité ?

Je vais essayer de résoudre ces questions en racontant ma propre histoire. J’ai commencé dans la vie avec peu de privilèges. Je n’ai pas obtenu mon diplôme de fin d’études secondaires. J’ai vécu de petits boulots pendant des années. Ma scolarité était limitée, mes compétences étaient limitées et mon avenir l’était tout autant. Et puis je me suis posé cette question : « Pourquoi certaines personnes réussissent-elles mieux que d’autres ? » Cette question a transformé ma vie. Elle m’a entraîné dans une quête permanente de réponses qui continue encore aujourd’hui.

Au fil du temps, j’ai lu une multitude de livres et d’articles sur les thèmes de la réussite et de l’accomplissement personnel. Il semblerait que les raisons de ces résultats aient été débattues et écrites depuis plus de 2 000 ans, de toutes les manières imaginables.

Une des qualités sur lesquelles la plupart des philosophes, enseignants et experts s’accordent est l’importance de l’autodiscipline. Comme l’a dit le professeur de commerce Al Tomsik il y a quelques années, « Le succès est une question de discipline ». Thomas Edison a écrit : «Le génie, c’est 1 % d’inspiration et 99 % de transpiration ». La discipline est la clé d’une belle vie, et sans elle, aucun succès durable n’est possible.

La pratique de l’autodiscipline a transformé ma vie, et elle changera la vôtre aussi. En exigeant toujours plus de moi-même, j’ai réussi dans la vente, puis dans la gestion. J’ai rattrapé mon retard scolaire et j’ai obtenu un MBA, alors que j’avais la trentaine, ce qui m’a demandé des centaines d’heures d’études intensives. J’ai importé des véhicules Suzuki au Canada dans un premier temps, créé 65 concessions automobiles et en ai vendu pour 25 millions de dollars, sans aucune connaissance du secteur, mais j’avais suffisamment de discipline et de détermination pour apprendre et appliquer ce qui était nécessaire.

Je me suis lancé dans la promotion immobilière sans aucune connaissance ni expérience, j’ai fait preuve de discipline, en travaillant et en étudiant des centaines d’heures, j’ai par la suite construit des centres commerciaux, des parcs industriels, des immeubles de bureaux et des lotissements résidentiels.

En appliquant l’autodiscipline, j’ai fondé des entreprises prospères dans les secteurs de la formation, du conseil, de la prise de parole, de l’écriture, de l’enregistrement et de la distribution. Mes programmes audio et vidéo, mes livres, mes séminaires et mes programmes de formation ont été vendus à plus de 500 millions de dollars, dans 36 langues et 54 pays. J’ai été consultant pour plus de 1 000 entreprises durant toutes ces années et j’ai formé plus de cinq millions de personnes lors de séminaires et des conférences en direct. Dans chaque cas, la pratique de l’autodiscipline a été déterminante pour ma réussite.

J’ai constaté que l’on peut atteindre presque tous les objectifs que l’on se fixe si l’on possède la discipline nécessaire pour y mettre du sien, pour faire ce que l’on doit faire et ne jamais abandonner.

A qui s’adresse ce livre ?

Ce livre est destiné aux personnes ambitieuses et déterminées qui veulent réaliser leurs rêves. Il s’adresse à tous ceux qui ont soif de faire plus, d’avoir plus, et d’être toujours plus.

Le principe sans doute le plus important concernant la réussite est que pour y parvenir, il faut devenir une autre personne. Ce ne sont pas les choses matérielles que l’on accomplit ou que l’on acquiert qui importent tant, c’est plutôt la qualité de la personne que l’on doit devenir pour accomplir des choses bien au-dessus de la moyenne. Le perfectionnement de l’autodiscipline est la voie à suivre pour que tout devienne possible.

Ce livre sera un guide pas à pas pour apprendre à devenir une personne exceptionnelle, capable de réalisations exceptionnelles.

Une rencontre fortuite dévoile la raison de la réussite

Je me trouvais il y a quelques années à Washington, D.C., pour assister à une conférence. Je prenais ma pause déjeuner dans une foire alimentaire, toute proche. L’endroit était bondé et je me suis assis seul à la dernière table libre, même si c’était une table pour quatre.

Quelques minutes plus tard, un homme plus âgé et une jeune femme, qui semblait être son assistante sont arrivés, portant des plateaux repas et cherchant manifestement où s’asseoir.

Ayant de la place à ma table, je me suis immédiatement levé pour proposer à l’homme plus âgé de se joindre à moi. Il hésitait, mais comme j’insistais, il s’est finalement assis en me remerciant, et nous avons commencé à discuter.

Il s’est avéré que son nom était Kop Kopmeyer. En fait, j’ai tout de suite su qui il était. C’était une icône dans le domaine de la réussite et de l’accomplissement. Kop Kopmeyer avait écrit quatre livres à succès, chacun contenant 250 principes de réussite qu’il avait acquis après plus de 50 ans de recherches et d’études. J’avais lu les quatre livres de la première à la dernière page, plus d’une fois. Ils ne sont malheureusement plus publiés aujourd’hui.

Après avoir discuté un moment, je lui ai demandé ce que beaucoup de personnes dans cette situation demanderaient : « De tous les mille principes de réussite que vous avez découverts, à votre avis, lequel est le plus important ? » Il m’a souri avec une lueur dans les yeux, comme si on lui avait posé cette question à maintes reprises, et a répondu sans hésiter : « Le principe de réussite le plus important de tous a été énoncé par Elbert Hubbard, l’un des écrivains les plus prolifiques de l’histoire américaine au début du XXe siècle. Il a dit : « Faites ce que vous devez faire, quand vous devez le faire, que vous le vouliez ou non ».

Puis, il a ajouté : « Il y a 999 autres principes de réussite que j’ai trouvés dans mes lectures et mon expérience, mais sans autodiscipline, aucun d’entre eux ne fonctionnent ».

L’autodiscipline constitue la base de notre propre réussite. C’est la magie qui nous ouvre toutes les portes et qui rend tout possible. Grâce à l’autodiscipline, l’individu ordinaire peut aller aussi loin et aussi vite que ses compétences et son intelligence le lui permettent. Sans autodiscipline, il est rare qu’une personne ayant bénéficié des privilèges d’une formation, d’une excellente éducation et d’occasions, puisse s’élever audelà de la moyenne.

Nos deux pires ennemis

Tout comme l’autodiscipline est la clé de la réussite, le manque d’autodiscipline est la cause majeure d’échec, de frustration, de contre-performance et de malheur dans la vie.

Les deux plus grands ennemis de la réussite, du bonheur et de l’épanouissement personnel sont éventuellement, en premier lieu, la voie de moindre résistance et, en second lieu, le facteur d’opportunisme.

La voie de moindre résistance est ce qui nous pousse à faire le moindre effort dans quasiment toutes les situations. Nous cherchons des raccourcis pour tout. On arrive au travail à la dernière minute et on repart à la première occasion. Nous cherchons à nous enrichir rapidement et à obtenir de l’argent facilement. Avec le temps, on prend l’habitude de toujours chercher un moyen plus facile et plus rapide d’obtenir les choses que l’on veut, plutôt que de faire ce qui est difficile et nécessaire pour réellement réussir.

Le Facteur d’Opportunisme, qui est une extension de la voie de moindre résistance, est encore pire pour nous mener à l’échec et à la contre-performance. Il indique que « les gens cherchent invariablement le moyen le plus rapide et le plus facile d’obtenir ce qu’ils veulent, tout de suite, sans se soucier des conséquences de leurs comportements à long terme. » Autrement dit, la plupart des gens font ce qui est opportun plutôt que ce qui est nécessaire pour réussir.

Chaque jour, et chaque minute de chaque jour, nous avons un dilemme au fond de nous, entre faire ce qui est juste, difficile et nécessaire (comme un petit ange sur une épaule) et faire ce qui est amusant, facile et de peu ou pas de valeur (comme un petit diable sur l’autre épaule). Chaque minute qui passe, nous devons nous battre et gagner ce combat entre le facteur d’opportunisme et la voie de moindre résistance si nous voulons vraiment devenir quelqu’un et réussir.

Se prendre en main

On peut aussi définir l’autodiscipline comme la maîtrise de soi. On ne peut réussir que si l’on maîtrise ses propres émotions, appétits et penchants. Les personnes qui n’ont pas la capacité de maîtriser leurs désirs deviennent faibles et dissolues, mais aussi peu fiables dans d’autres domaines.

L’autodiscipline peut également être définie comme le contrôle de soi. Notre capacité de nous maîtriser et de contrôler nos actions, de modérer ce que l’on dit et ce que l’on fait, et de s’assurer que nos comportements sont en accord avec nos aspirations et objectifs à long terme, est le signe d’une personne supérieure.

La discipline a été décrite comme une abnégation. Cela implique que l’on se prive des plaisirs faciles, des tentations qui peuvent nous égarer, et que l’on se discipline pour ne faire que les choses que l’on sait justes et appropriées dans l’instant.

L’autodiscipline impose de retarder la satisfaction, de pouvoir la différer à court terme afin de profiter de plus grandes récompenses à long terme.

Penser long terme

Le sociologue Dr Edward Banfield, de l’Université de Harvard, a mené une étude durant 50 ans sur les raisons de la progression de mobilité socio-économique en Amérique. Il a conclu que la plus importante caractéristique des personnes qui ont largement réussi dans la vie était « la perspective à long terme ». Banfield a défini la perspective temporelle comme « le temps qu’un individu prend en considération lorsqu’il détermine ses actions présentes.»

Ce qui signifie que les personnes supérieures sont des penseurs à long terme. Ils se tournent autant que possible vers l’avenir pour déterminer le type de personnes qu’ils veulent devenir et les objectifs qu’ils veulent atteindre. Ils reviennent ensuite au présent et déterminent les choses qu’ils devront faire, ou ne pas faire, pour parvenir à l’avenir qu’ils souhaitent.

Cette pratique consistant à penser à long terme s’applique au travail, à la carrière, au mariage, aux relations, à l’argent et à la conduite personnelle, autant de sujets qui seront abordés dans les pages qui suivent. Les personnes qui réussissent s’assurent que tout ce qu’elles font à court terme correspond à leur objectif à long terme. Elles pratiquent l’autodiscipline en permanence.

Le mot le plus important dans la réflexion à long terme est peut-être celui de sacrifice. Les personnes supérieures ont la capacité de faire des sacrifices, grands et petits, tout au long de leur vie, à court terme, pour s’assurer de meilleurs résultats et récompenses à long terme.

On retrouve cette volonté de sacrifice chez les personnes qui passent de nombreuses heures, voire des années, à préparer, étudier et améliorer leurs compétences pour se rendre plus utiles et avoir une vie meilleure à l’avenir, plutôt que de passer la plupart de leur temps à se faire des amis et à s’amuser dans le présent.

Longfellow a un jour écrit :

« Les hauteurs par de grands hommes, gagnées et gardées,

N’ont pas été réalisés par une envolée soudaine.

Mais eux, tandis que leurs compagnons dormaient,

Travaillaient dur la nuit. »

Notre capacité à penser, planifier et travailler dur à court terme, et à nous discipliner pour faire ce qui est juste et nécessaire plutôt que ce qui est agréable et facile, est la clé de la construction d’un merveilleux avenir pour nous.

Notre capacité à penser à long terme est une compétence élaborée. Au fur et à mesure que l’on s’améliore, on devient plus apte à prévoir avec précision ce qui risque de nous arriver à l’avenir en raison de nos actions dans le présent. C’est une qualité du penseur supérieur.

Les avantages à court terme peuvent être douloureux à long terme

Nous sommes victimes de deux lois lorsque nous ne pratiquons pas l’autodiscipline. La première est appelée « Loi des Conséquences Involontaires. » Cette loi indique que « Les conséquences involontaires d’une action peuvent être bien pires que les conséquences intentionnelles de ce comportement par manque de réflexion à long terme. »

La deuxième est la « Loi des Effets Pervers », qui stipule que « une action à court terme axée sur la satisfaction immédiate peut entraîner des conséquences néfastes, ou inverses à celles visées. »

Par exemple, nous pourrions investir dans du temps, de l’argent ou des émotions avec la volonté et l’intention d’être mieux lotis et plus heureux. Mais comme nous avons agi sans réfléchir ou sans faire nos devoirs, les conséquences de notre comportement se sont avérées bien pires que si nous n’avions rien fait du tout. Nous avons tous vécu cette expérience, et souvent plus d’une fois.

Le dénominateur commun de la réussite

Homme d’affaires, Herbert Grey a mené une étude à long terme sur ce qu’il a appelé « le dénominateur commun de la réussite. » Après 11 ans, il a finalement conclu que le dénominateur commun de la réussite était le suivant : « Les personnes qui réussissent ont pour habitude de faire les choses que les personnes qui échouent n’aiment pas faire. »

Et en quoi consistaient ces choses ? Il s’est avéré que ce que les personnes qui réussissent n’aiment pas faire est exactement les mêmes que celles qui échouent, mais elles les font quand même, car elles savent que c’est le prix à payer si elles veulent avoir plus de succès et de récompenses dans l’avenir.

Herbert Grey a constaté que les gens qui réussissent se préoccupent plus des « bons résultats », tandis que les personnes qui échouent se soucient plus des « méthodes agréables ». Les personnes heureuses et qui réussissent sont plus attentives aux conséquences positives et à long terme de leurs comportements, tandis que les personnes qui échouent se soucient plutôt du plaisir personnel et des satisfactions immédiates.

L’orateur Denis Waitley, spécialiste de la motivation, a déclaré que les meilleurs éléments étaient ceux qui étaient plus préoccupés par les activités visant à « atteindre les objectifs », alors que les gens ordinaires étaient plus préoccupés par les activités visant à « relâcher la tension ».

Dîner avant le dessert

La règle la plus simple dans la pratique de l’autodiscipline est de manger « le dîner avant le dessert ». Dans un repas, il y a un ordre logique des plats, dans lequel le dessert vient en dernier. D’abord, on mange les plats principaux puis on change d’assiette, et ensuite seulement, vient le dessert.

Il y a un autocollant de voiture mignon mais trompeur qui dit : « La vie est courte, mangez d’abord le dessert ».

Imaginons ce qui se passerait si en rentrant à la maison après le travail, au lieu d’un dîner sain, l’on mangeait une grosse part de tarte aux pommes avec de la glace. Pourquoi aurions-nous envie d’une nourriture saine et nutritive après cela ? Comment nous sentirions-nous avec tout ce sucre dans l’estomac ? Est-ce que l’on se sentirait revigoré et prêt à faire quelque chose de productif ? Ou bien nous sentirions-nous fatigués, léthargiques et prêts à mettre une fin à notre journée ?

On obtient le même résultat lorsqu’on va boire un verre après le travail, puis que l’on rentre à la maison et que l’on allume la télévision. Il s’agit simplement de différentes formes de « dessert » qui suppriment en grande partie notre volonté à faire quoi que ce soit d’utile pour le reste de la soirée.

Mais le pire, c’est sans doute que tout ce que l’on fait à répétition, encore et encore, devient vite une habitude. Et une fois acquise, il est difficile de s’en défaire. L’habitude de prendre le chemin le plus court, de faire ce qui est divertissant et agréable, de manger le dessert avant le dîner, devient de plus en plus forte et mène inévitablement à la faiblesse personnelle, à la contre-performance et à l’échec.

L’habitude de l’autodiscipline

Heureusement, nous pouvons prendre l’habitude de nous discipliner. La pratique régulière de la discipline pour faire ce que l’on doit, quand on le doit, qu’on en ait envie ou non, devient de plus en plus forte à mesure que l’on s’y exerce.

Les mauvaises habitudes sont faciles à prendre, mais difficiles à supporter. Les bonnes habitudes sont difficiles à prendre, mais faciles à supporter. Et comme l’a dit Goethe, « Tout est difficile avant d’être facile ».

Il est difficile de prendre des habitudes d’autodiscipline, de maîtrise de soi et de contrôle de soi, mais une fois que nous les avons acquises, elles deviennent automatiques et faciles à mettre en pratique. Lorsque les habitudes d’autodiscipline sont fermement ancrées dans notre comportement, nous nous sentons mal à l’aise lorsque nous ne nous comportons pas de manière disciplinée.

Heureusement, toutes les habitudes peuvent s’acquérir. Nous pouvons prendre toutes les habitudes requises pour devenir le genre de personne que nous voulons devenir. Nous pouvons devenir une meilleure personne en pratiquant l’autodiscipline chaque fois que cela est nécessaire.

Toute pratique d’autodiscipline renforce toutes les autres disciplines. En revanche, toute faiblesse dans la discipline affaiblit également nos autres disciplines.

Pour acquérir l’habitude de l’autodiscipline, nous devons d’abord prendre une décision ferme sur la manière dont nous allons nous comporter dans un domaine précis. Puis, dans un premier temps, il faut refuser toute exception tant que l’habitude d’autodiscipline dans ce domaine n’est pas fermement établie. Chaque fois que l’on dérape, et cela arrive, on décide une fois de plus de poursuivre l’autodiscipline jusqu’à ce qu’il devienne plus aisé de se comporter de manière disciplinée que de manière indisciplinée.

La meilleure récompense

La récompense pour le renforcement de l’autodiscipline est extraordinaire ! Il y a un lien direct entre l’autodiscipline et l’estime de soi :

plus on pratique la maîtrise de soi et le contrôle de soi, plus on s’apprécie et se valorise.

plus on se discipline, plus le respect de soi et la fierté personnelle augmentent.

plus on pratique l’autodiscipline, meilleure est l’image que l’on a de soi. On se voit et se perçoit de façon plus positive. On se sent plus heureux et plus puissant en tant que personne.

La pratique et le maintien de l’habitude de l’autodiscipline sont un travail de toute une vie, un effort permanent. Cela ne finit jamais. La tentation de suivre la voie de moindre résistance et le facteur d’opportunisme se trouve continuellement dans notre esprit. Ils attendent toujours l’occasion pour nous égarer et nous pousser à faire ce qui est amusant, facile et sans importance plutôt que ce qui est difficile, nécessaire et qui améliore la vie.

Napoléon Hill a conclu son livre à succès du même nom en stipulant que « l’autodiscipline est la principale clé de la richesse ». L’autodiscipline est la clé de l’estime de soi, du respect de soi et de la fierté personnelle. Elle est la garantie que nous finirons par franchir tous les obstacles et que nous nous créerons une vie merveilleuse.

La capacité à pratiquer l’autodiscipline est la véritable raison pour laquelle certaines personnes réussissent mieux et sont plus heureuses que d’autres.

Comment est rédigé ce livre

Dans les pages qui suivent, je décrirai les 21 domaines de vie dans lesquels la pratique de l’autodiscipline est essentielle pour nous permettre de nous épanouir pleinement et de réaliser tout ce que nous voulons.

Ce livre est divisé en trois parties pour une plus grande aisance de lecture. La première partie est intitulée « Autodiscipline et réussite personnelle ». Dans ces sept chapitres, nous apprendrons comment libérer de plus en plus notre potentiel personnel en pratiquant l’autodiscipline dans tous les domaines de notre vie personnelle, notamment en se fixant des objectifs, en se forgeant le caractère, en acceptant des responsabilités, en développant son courage et en soutenant tout ce que l’on fait avec persévérance et détermination.

Dans les sept chapitres de la deuxième partie, nous apprendrons comment atteindre des résultats bien supérieurs à ceux que nous avons connus jusqu’alors dans le secteur des affaires, des ventes et des finances personnelles. Nous apprendrons pourquoi et comment l’autodiscipline est essentielle pour devenir un leader dans son secteur, pour exploiter une entreprise de manière plus rentable, pour réaliser plus de ventes, pour investir plus intelligemment et pour gérer notre temps afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles.

Enfin, dans les sept chapitres de la troisième partie, nous apprendrons à appliquer le miracle de l’autodiscipline à notre vie personnelle. Nous apprendrons à pratiquer l’autodiscipline dans les domaines du bonheur, de la santé, de la forme physique, du mariage, des enfants, de l’amitié et de la sérénité. Nous apprendrons à améliorer notre qualité de vie et nos relations dans tous les domaines.

Dans chaque chapitre, je vous présenterai des histoires, des citations, des exemples et des anecdotes pour illustrer les principes, et pour démontrer comment nous pouvons intégrer des niveaux plus élevés d’autodiscipline et de maîtrise de soi dans tout ce que l’on fait.

Dans les pages suivantes, nous apprendrons comment prendre le contrôle total de son développement personnel et professionnel, et comment devenir une personne plus forte, plus heureuse et plus sûre dans tous les domaines de la vie qui sont importants. Nous apprendrons à rompre les vieilles habitudes qui peuvent nous freiner, et à développer des habitudes de confiance en soi, d’autodétermination et d’autodiscipline qui nous permettront de nous fixer et d’atteindre n’importe quel objectif. Nous apprendrons à contrôler totalement notre esprit, nos émotions et notre avenir.

Lorsque l’on maîtrise le pouvoir de l’autodiscipline, nous devenons imparables, comme une force de la nature. Nous accomplirons plus au cours des mois et des années à venir que la plupart des gens ne le feront en une vie entière.

Partie I

L’AUTODISCIPLINE ET LA RÉUSSITE PERSONNELLE

La réussite dans la vie dépend davantage de la personne que l’on devient que des choses que l’on fait ou que l’on acquiert. Comme l’écrivit Aristote, « Le but ultime de la vie est la formation du caractère ». Dans ces chapitres, nous apprendrons comment développer et utiliser la discipline pour devenir une meilleure personne. Nous apprendrons à développer l’estime de soi, le respect de soi et la fierté personnelle. Nous apprendrons les pratiques fondamentales nécessaires à la grandeur de l’homme et comment les intégrer dans notre personnalité et notre caractère.

Chapitre 1

L’AUTODISCIPLINE ET LA RÉUSSITE PERSONNELLE

« La victoire sur soi est la plus grande des victoires. »

— Platon

Pourquoi certaines personnes réussissent-elles mieux que d’autres dans leur vie personnelle et professionnelle ? Cette question a intéressé quelques-uns des plus grands esprits de toute l’histoire de l’humanité. Il y a plus de 2 300 ans, Aristote a écrit que le but ultime de la vie humaine était d’être heureux. Selon lui, la grande question à laquelle chacun de nous doit répondre est : « Comment devons-nous vivre pour être heureux ? »

Notre capacité à se demander et à répondre correctement à cette question pour nous-même - et ensuite à se tenir cette réponse - influencera grandement notre capacité à atteindre le bonheur, ainsi que le temps qu’il nous faudra pour y parvenir.

Il faut commencer par nos règles personnelles. Comment définit-on la réussite ? Si l’on pouvait agiter une baguette magique et rendre sa vie parfaite en tout point, à quoi ressemblerait-elle ?

Quelle est notre vie idéale

Si notre entreprise, notre travail et notre carrière étaient parfaits à tous points de vue, à quoi ressembleraient-ils ? Que ferions-nous ? Pour quel type d’entreprise travaillerions-nous ? Quel poste occuperions-nous ? Combien d’argent gagnerions-nous ? Avec quel genre de personnes travaillerions-nous ? Que devrions-nous faire d’autre pour construire notre carrière idéale ?

Si notre vie de famille était parfaite à tous points de vue, à quoi ressemblerait-elle ? Où habiterions-nous, et comment vivrait-on ? Quel genre de vie aurions-nous ? Quel genre de choses voudrait-on avoir et faire avec les membres de sa famille ? Si nous n’avions pas de limites et que nous pouvions agiter une baguette magique, de quelle manière changerions-nous notre vie familiale aujourd’hui ?

Si notre santé était parfaite, comment la décrirait-on ? Comment se sentirait-on ? Quel serait notre poids ? En quoi notre état de santé et notre condition physique seraient-ils différents de ce qu’ils sont aujourd’hui ? Et surtout, quelles mesures pourrions-nous immédiatement prendre pour nous rapprocher de notre idéal de santé ?

Si notre situation financière était idéale, combien aurait-on à la banque ? Combien gagnerait-on chaque mois et chaque année grâce à nos investissements ? Si nous avions assez d’argent pour ne plus jamais avoir à nous en soucier, quel serait ce montant ? Quelles mesures pourrions-nous prendre, à partir d’aujourd’hui, pour nous créer une situation financière idéale ?

Suivons notre propre chemin

Une bonne définition de la réussite est « être capable de vivre sa vie à sa façon, en ne faisant que les choses que l’on veut faire, avec les personnes que l’on choisit, dans les situations que l’on désire. »

Chaque fois que l’on essaie de définir ce que la « réussite » signifie pour nous, on peut immédiatement choisir les choses que l’on devrait plus ou moins entreprendre pour créer sa vie idéale. Et la plus grande entrave à cette vie parfaite est généralement un manque d’autodiscipline.

Ce n’est pas que l’on ne sait pas quoi faire, le problème est que nous n’avons pas la discipline nécessaire pour faire ce que nous devons faire, que cela nous plaise ou non.

Rejoignez le groupe des Top 20 %

Dans notre société, 20 % de la population détient et jouit de 80 % des richesses et des récompenses. Ce « principe de Pareto » a été prouvé à maintes reprises depuis qu’il a été formulé pour la première fois en 1895 par Vilfredo Pareto. Le premier objectif dans notre carrière devrait donc être de faire partie des 20 % des personnes les plus riches dans notre domaine de prédilection.

Au XXIe siècle, les connaissances et les compétences sont primordiales. Plus on acquiert de connaissances et plus on a de capacités, plus on devient compétent et précieux. Plus l’on s’améliore dans ce que l’on fait, plus la capacité de gagner un revenu augmente, comme les intérêts composés.

Hélas, la majorité des gens - les 80 % les plus pauvres - ne font que peu ou pas d’efforts pour améliorer leurs compétences. Selon l’ouvrage de Geoffrey Colvin, Talent Is Overrated (Le talent est surfait), publié en 2009, la plupart des gens apprennent leur métier dès la première année de leur emploi et ne progressent jamais. Seules les personnes les plus compétentes dans tous les domaines sont déterminées à se perfectionner en permanence.

En raison de cette disparité croissante de la capacité de production, basée sur les connaissances, les compétences et le travail, le top 1 % des Américains contrôle aujourd’hui jusqu’à 33 % des actifs financiers.

Partir de rien

Il est intéressant de noter que la plupart des gens commencent de la même façon dans la vie, avec peu ou rien. Quasiment toutes les fortunes en Amérique (et dans le monde) sont de première génération. Autrement dit, chaque personne a commencé avec peu ou rien, et a gagné seul tout ce qui lui appartient dans sa vie actuelle.

Les personnes les plus riches d’Amérique sont presque toutes des multimilliardaires de la première génération. C’est le cas de riches Américains tels que Bill Gates, Warren Buffett, Larry Ellison, Michael Dell et Paul Allen. Au moins 80 % des millionnaires et des multimillionnaires ont commencé avec peu d’argent, souvent même sans le sou, parfois très endettés et avec peu de privilèges, comme Sam Walton, qui est mort en ayant plus de 100 milliards de dollars. Pourquoi ces personnes ont-elles réussi tant de choses alors que tellement d’autres ont accompli si peu ?

Dans leur livre, The Millionaire Next Door (Le millionnaire d’à côté), Thomas Stanley et William Danko ont interviewé plus de 500 millionnaires et en ont interrogé 11 000 autres durant 25 ans. Ils leur ont demandé pourquoi ils estimaient avoir réussi à atteindre l’indépendance financière alors que la plupart des gens autour d’eux, qui avaient débuté au même niveau, étaient encore en difficulté. 85 % de cette nouvelle génération de millionnaires ont répondu quelque chose comme « Je n’ai pas eu une meilleure instruction ou plus d’intelligence, mais j’étais prêt à travailler beaucoup plus dur que quiconque. »

Le travail acharné est la clé

La condition indispensable pour travailler avec acharnement est l’autodiscipline. La réussite n’est possible que lorsque l’on peut surmonter la tendance naturelle à prendre des raccourcis et à suivre la voie de moindre résistance. Une réussite durable n’est possible que si l’on s’impose la discipline nécessaire pour travailler assidûment et à long terme.

Comme je l’ai évoqué dans l’introduction, j’ai commencé ma propre vie sans argent ni privilèges. Pendant des années, je vivais de petits boulots, gagnant juste assez pour aller de salaire en salaire. Je suis arrivé par hasard dans la vente lorsque je n’ai plus pu trouver de travail comme ouvrier. J’ai tourné en rond pendant de nombreux mois avant de me poser cette question : « Pourquoi certaines personnes réussissent mieux dans la vente que d’autres ? »

Un des meilleurs vendeurs de l’entreprise m’a alors expliqué que 20 % des vendeurs gagnaient 80 % du chiffre d’affaires. Je n’avais jamais entendu cela auparavant. Cela signifiait que 80 % des moins bon vendeurs devaient se contenter des 20 % restants, c’est-à-dire ce qui restait après que les meilleurs avaient pris la part du lion. C’est à ce moment-là que j’ai décidé que je ferai partie des 20 % des meilleurs. Cette décision a changé ma vie.

La Grande Loi

Puis j’ai découvert la « Loi d’airain », qui permettait d’atteindre le top 20 %. C’était la Loi de Cause à Effet, autrement dit la loi de la semence et de la moisson. Cette loi indique que « pour chaque effet, il y a une cause précise ou une série de causes ».

Cette loi stipule que, si l’on veut réussir dans un domaine quelconque, il faut définir comment y parvenir, puis mettre en pratique ses compétences et ses actions, encore et encore, jusqu’à ce que l’on obtienne les mêmes résultats.

Voici la règle : « Si l’on fait ce que les gens qui réussissent font, jour après jour, rien ne peut nous empêcher d’obtenir les mêmes récompenses qu’eux. Par contre, si l’on ne fait pas ce que les personnes qui réussissent font, alors rien ne peut nous y aider. »

La loi des semailles et moissons, tirée de l’Ancien Testament, est une variante de la loi de cause à effet. Elle stipule que « Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi ». Cette loi signifie que l’on retire profit de tout ce que l’on investit. Elle dit aussi que ce que l’on récolte aujourd’hui est le résultat de ce que l’on a semé dans le passé. Donc, si nous ne sommes pas satisfaits de notre « récolte » actuelle, c’est à nous, dès aujourd’hui, de planter une nouvelle semence, de commencer à faire plus de choses qui mènent à la réussite et de cesser de nous investir dans les activités qui ne mènent à rien.

La réussite est prévisible

La réussite n’arrive pas par hasard. Malheureusement, l’échec n’est pas non plus un hasard. Nous réussissons lorsque nous faisons les mêmes choses que les gens qui réussissent, sans cesse, jusqu’à ce que ces comportements deviennent une habitude. Nous échouons si nous renonçons à faire ce que font les gens qui réussissent. Dans tous les cas, la nature est totalement neutre. La nature ne prend pas parti. La nature ne se soucie pas. Ce qui nous arrive est simplement une question de loi, la loi de cause à effet.

Il faut se considérer comme une machine munie d’un mécanisme par défaut. Par défaut notre mécanisme se met automatiquement en route en l’absence d’autodiscipline. Par défaut notre mécanisme est l’attirance quasiment irrépressible du facteur d’opportunisme et de la voie du moindre effort que j’ai décrit précédemment. Par défaut notre mécanisme est responsable de nos contre-performances et des échecs de concrétisation de notre véritable potentiel.

Lorsque nous ne travaillons pas volontairement, consciemment et continuellement pour faire, être et avoir ces choses qui constituent la réussite pour nous, par défaut notre mécanisme se déclenche. Nous finissons par faire ce qui est amusant, facile et de faible valeur à court terme, ce qui nous conduit à la frustration, aux soucis financiers et à l’échec à long terme.

Les secrets de la réussite

Le grand magnat du pétrole, H.L. Hunt, qui fut un temps le milliardaire le plus riche du monde, s’est vu un jour demander par un journaliste de la télévision ses « secrets de la réussite ». Il a répondu : « Il n’y a que trois conditions pour réussir. Tout d’abord, il faut décider exactement de ce que l’on veut dans la vie. Ensuite, il faut déterminer le prix que l’on va devoir payer pour obtenir ce que l’on veut. Et enfin, et c’est le plus important, il faut se résoudre à le payer. »

L’une des conditions les plus importantes de la réussite, une fois que l’on a décidé ce que l’on veut, est la qualité de la volonté. Les personnes qui réussissent sont prêtes à en payer le prix, quel qu’il soit, et aussi longtemps qu’il le faut, jusqu’à ce qu’elles obtiennent les résultats qu’elles recherchent.

Tout le monde veut réussir. Tout le monde veut être en bonne santé, heureux, mince et riche. Mais la plupart des gens ne sont pas prêts à en payer le prix. Il arrive qu’ils soient prêts à payer une partie du prix, mais ils ne sont pas prêts à payer le prix fort. Ils hésitent toujours. Ils ont toujours une excuse ou une justification pour ne pas se discipliner et faire tout ce qui est nécessaire pour atteindre leurs objectifs.

Payer le prix

Comment savoir si l’on a payé le prix fort de la réussite ? C’est simple. Il suffit d’observer autour de soi. C’est là que ça se passe ! Nous pouvons savoir à quel point nous avons payé le prix de la réussite en regardant notre style de vie actuel et notre compte en banque. Selon la Loi de Correspondance, notre monde extérieur reflètera toujours, comme un miroir, la personne que nous sommes et le prix que nous avons payé, à l’intérieur.

Il y a un aspect intéressant au sujet du prix de la réussite : il faut toujours payer le prix fort, et à l’avance. La réussite, quelle que soit la définition qu’on lui donne, n’est pas comme un restaurant, où l’on paie après avoir savouré son repas. C’est plutôt comme une cantine, où l’on peut choisir ce que l’on veut, mais il faut payer avant de manger.

L’orateur de motivation Zig Ziglar a déclaré : « L’ascenseur de la réussite est en panne, mais l’escalier est toujours accessible. »

Apprendre auprès des spécialistes

Kop Kopmeyer, évoqué dans l’introduction, m’a révélé le deuxième critère de réussite le plus important, après l’autodiscipline. Il a dit : « Apprenez avec des spécialistes. Vous ne vivrez jamais assez longtemps pour tout apprendre par vous-même. »

Si l’on veut réussir, la première chose à faire est d’apprendre ce qu’il faut pour atteindre ses objectifs. Il est nécessaire d’apprendre auprès des spécialistes. Lire leurs livres, écouter leurs programmes audio, assister à leurs séminaires. Il faut leur écrire ou les approcher directement et leur demander des conseils. Parfois, une seule idée suffit pour changer notre vie.

Il y a quelques années, un ami m’a recommandé un excellent dentiste. J’ai appris plus tard qu’il avait une très bonne réputation, on l’appelait le « dentiste des dentistes ». C’était le dentiste que les autres dentistes consultaient lorsqu’ils avaient besoin d’un excellent travail dentaire. Il m’a dit qu’il assistait à toutes les grandes conférences dentaires possibles. Lorsqu’il y était, il assistait à toutes les sessions, écoutant les dentistes de tout le pays, et même du monde entier, discuter des dernières avancées de la technologie dentaire.

Un jour, au prix de grands sacrifices en temps et en argent, il a assisté à une conférence dentaire internationale à Hong Kong. Lors de cette conférence, il a assisté à une session donnée par un dentiste japonais qui avait découvert une nouvelle technologie en chirurgie esthétique qui améliorait l’apparence des dents et permettait aux gens d’avoir définitivement une belle dentition.

Il retourna à San Diego et commença immédiatement à mettre en pratique cette nouvelle technique. Il devint rapidement excellent dans ce secteur, acquit une réputation nationale, et en l’espace de quelques années, les gens vinrent le voir de tout le sud-ouest des États-Unis pour ce traitement. Il ne cessa d’augmenter ses honoraires, et finalement, il gagna tellement d’argent qu’il put prendre sa retraite à l’âge de 55 ans, étant financièrement indépendant et capable de passer le reste de sa vie avec sa famille, à voyager et à réaliser ses rêves.

L’intérêt de cette histoire est qu’en recherchant continuellement des idées et des conseils auprès d’autres spécialistes dans son secteur, il a découvert une nouvelle technologie qui lui a épargné dix années de travail acharné pour atteindre le même niveau de réussite financière. Cela pourrait tous nous arriver, mais seulement si nous devenons des étudiants à vie de notre métier.

La forme mentale et physique doivent être stimulées constamment

Réussir, c’est comme atteindre une bonne forme physique. C’est comme se laver, se brosser les dents et manger. C’est quelque chose que l’on fait en permanence, tous les jours. Une fois que l’on a commencé, on ne s’arrête jamais jusqu’à la fin de sa vie et de sa carrière, et jusqu’à ce que l’on ait atteint la réussite que l’on ambitionne.

Il y a quelque temps, je donnais un séminaire à Seattle. Juste avant la pause, j’ai invité les participants à acheter et à écouter mes programmes audio sur la vente, la gestion du temps et la réussite personnelle. Durant la pause, plusieurs personnes sont venues me voir pour me poser des questions sur le contenu du séminaire. Un vendeur s’est avancé et m’a dit : « Lorsque vous incitez les gens à acheter vos programmes, vous devriez leur dire toute la vérité. »

Comme d’habitude, j’ai demandé : « Que voulez-vous dire ? »

Il a poursuivi en disant : « Vous ne dites pas toute la vérité sur vos programmes. Vous devriez dire aux gens qu’ils ne fonctionnent que pendant un certain temps, puis qu’ils cessent de fonctionner. »

Je lui ai à nouveau demandé : « Comment ça ? »

Il m’a dit : « Je suis venu à votre séminaire il y a environ 5 ans et j’ai été tout à fait convaincu par votre présentation. J’ai acheté tous vos programmes et j’ai commencé à les écouter. Je les lisais tous les jours, ceux sur la vente. Et vous aviez raison, au cours des 3 années suivantes, j’ai triplé mes revenus et suis devenu le meilleur vendeur de mon entreprise. Mais ensuite, mes revenus ont plafonné et n’ont plus augmenté du tout au cours des deux dernières années. Le fait est que vos supports cessent de fonctionner après un certain temps. »

Je lui ai alors demandé : « Que s’est-il passé pour vous il y a deux ans, lorsque vos revenus ont plafonné et cessé d’augmenter ? »

Il a réfléchi un moment puis a dit : « Eh bien, je vendais tellement que j’ai été embauché par une autre entreprise. Depuis que j’ai commencé mon nouveau travail, mes revenus ont plafonné. »

Je lui ai demandé : « Qu’avez-vous fait différemment dans votre nouvel emploi par rapport à votre emploi précédent ? »

Il a commencé à répondre, puis s’est arrêté, et un regard surpris est apparu sur son visage. Finalement, il a répondu : « Oh mon Dieu ! J’ai arrêté de le faire. Quand j’ai changé d’emploi, j’ai arrêté de lire à propos de la vente. J’ai arrêté d’écouter des programmes audio. J’ai arrêté d’assister à des séminaires. J’ai tout arrêté ! »

Il s’est éloigné en secouant la tête, en marmonnant « J’ai tout arrêté. J’ai tout arrêté. J’ai tout arrêté. »

Devenir un expert dans son secteur, perfectionner constamment ses compétences, ce dont je parlerai au chapitre 5, c’est comme la condition physique. Si l’on arrête de faire de l’exercice pendant un certain temps, notre forme physique ne reste pas au même stade, nous finissons par régresser. Notre corps et nos muscles deviennent plus mous et plus faibles. Nous perdons de la force, de la souplesse et de l’endurance. Afin de garder la forme, nous devons continuer à travailler nos muscles chaque jour, continuellement.

Devenir le meilleur de soi-même

Il y a une raison encore plus importante de pratiquer l’autodiscipline qui permet d’aller de l’avant et de réussir, la pratique de l’autodiscipline permet de changer son caractère, de devenir quelqu’un de plus fort et de meilleur. La pratique de l’autodiscipline a un effet puissant sur notre esprit et nos émotions. L’autodiscipline fait de nous une personne différente de celle que l’on serait sans cela.