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Décryptez Qui a tué mon père d'Édouard Louis avec l’analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Qui a tué mon père, ce roman politique radical ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que le narrateur et son père
• Une analyse des spécificités de l’œuvre : Un roman politique et dénonciateur; Les mécanismes d'exclusion et de domination; Le langage : entre langue orale et langue littéraire
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l’œuvre.
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Seitenzahl: 27
Veröffentlichungsjahr: 2018
SOCIOLOGUE ET ÉCRIVAIN FRANÇAIS
Né en 1992 à AmiensQuelques-unes de ses œuvres : En finir avec Eddy Bellegueule (2014), romanHistoire de la violence (2016), romanNé Eddy Bellegueule, Édouard Louis a grandi dans la Somme avant de partir étudier l’Histoire à l’Université de Picardie, où il se fait remarquer par le philosophe Didier Éribon. Il étudie ensuite la sociologie à l’École normale supérieure de Paris. En 2013, il dirige l’ouvrage collectif Pierre Bourdieu. L’insoumission en héritage (PUF, 2013) et annonce qu’il dirigera la collection « Des mots » pour ce même éditeur. L’année suivante, son premier roman En finir avec Eddy Bellegueule est publié.
Édouard Louis y dépeint de manière critique sa famille et son milieu social d’origine. En 2016 parait son deuxième roman, Histoire de la violence. Il y raconte le viol dont il a été victime et l’analyse pour mieux comprendre les racines de la violence. Intellectuel engagé, il intervient régulièrement dans le monde politique avec Geoffroy de Lagasnerie (philosophe et sociologue français), avec qui il a notamment signé le manifeste « Intellectuels de gauche, réengagez-vous ! » ainsi qu’une lettre ouverte à l’ancien Premier ministre français Manuel Valls, dans laquelle il accuse celui-ci de ne pas vouloir comprendre les causes du terrorisme.
UN ROMAN POLITIQUE RADICAL
Genre : romanÉdition de référence : Qui a tué mon père, Paris, Éditions du Seuil, 2018, 96 p.1reédition : 2018Thématiques : politique, monde ouvrier, violence sociale, famille, pauvreté, société contemporaine, sociologieDédicacé au réalisateur québécois Xavier Dolan et commandé par le metteur en scène français Stanislas Nordey, Qui a tué mon père est le troisième livre d’Édouard Louis. Dans ce roman, l’écrivain revient sur l’histoire de son père : un homme élevé dans une famille nombreuse par un paternel violent, et qui n’a rien connu d’autre que la pauvreté. Ouvrier à l’usine du village, il est victime d’un accident de travail qui lui broie le dos en 2001. Suite à des réformes politiques visant à « remettre les Français au travail », il se trouve contraint d’accepter un poste de balayeur dans une ville éloignée pour un salaire de 700 euros, et ce malgré la douleur physique qui l’accable.
Alors que dans En finir avec Eddy Bellegueule, Édouard Louis dénonçait la violence, le racisme et l’homophobie de son milieu social d’origine, il cherche plutôt ici à en définir les causes. Il tente de comprendre son père sous le prisme politique, en montrant comment sa vie est soumise à la violence d’une politique qui détruit progressivement son corps. Dès lors, ce texte se présente comme un réquisitoire qui accuse directement des hommes et femmes politiques français, expressément nommés. Salué par la critique et comparé au « J’accuse » d’Émile Zola (romancier français, 1840-1902), le livre d’Édouard Louis serait même parvenu à susciter l’intérêt de l’Élysée.
Si l’ouvrage porte sur son père, Édouard Louis est pourtant le seul à s’exprimer tout au long du texte. C’est un élément formel important, qui met en lumière l’impossibilité du père de raconter sa propre vie et donne au texte l’allure d’un monologue théâtral.