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Décryptez Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin avec l'analyse du PetitLittéraire.fr !
Que faut-il retenir de
Rouge Brésil, roman incontournable de la littérature française ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Just et Colombe
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "Un roman historique", "Un roman d'initiation", "Le choc des civilisations, entre opposition et syncrétisme" et "Le climat incestuel"
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
Le mot de l'éditeur :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Rouge Brésil (2017), avec Agnès Fleury et Marie-Sophie Wauquez, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman palpitant qui mêle la fiction à la grande Histoire. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. »
Stéphanie Felten
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Seitenzahl: 32
Veröffentlichungsjahr: 2017
Médecin de formation, Jean-Christophe Rufin s’engage très tôt dans l’humanitaire. Il occupe des postes à responsabilités au sein de Médecins sans frontières, la Croix-Rouge française ou Action contre la faim, dont il est président de 2002 à 2006.
Également diplômé de l’institut d’études politiques de Paris, il mène en parallèle une carrière dans les ministères et la diplomatie française, et commence à se faire connaitre grâce à ses essais (Le Piège humanitaire et L’Aventure humanitaire [1994]). À deux reprises, il s’expatrie au Brésil comme attaché culturel auprès de l’ambassade de France. De 2007 à 2010, il est ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie.
Toutefois, c’est surtout pour sa carrière littéraire que Jean-Christophe Rufin est aujourd’hui connu. Il obtient le prix Goncourt du premier roman en 1997 pour L’Abyssin et le prix Goncourt en 2001 pour Rouge Brésil. En 2008, il est élu à l’Académie française, dont il devient le plus jeune membre.
Expatrié au Brésil en 1989, Jean-Christophe Rufin a très tôt l’idée, en amateur d’histoire, de consacrer un livre à un épisode méconnu de la Renaissance : l’échec de la tentative française de conquête et de colonisation du Brésil.
Conduites par un chevalier de Malte, Nicolas Durand de Villegagnon (militaire et explorateur français, 1510-1571), l’expédition de 1555, puis la fondation de la colonie de la « France antarctique » ont tourné court dès 1560, laissant les Portugais seuls maitres des lieux.
C’est toutefois en tant que romancier que Jean-Christophe Rufin livre sa version de l’histoire, à travers le récit du destin de Just et de Colombe, deux adolescents français entrainés malgré eux dans l’expédition pour servir d’interprètes auprès des populations locales. Le titre du roman, Rouge Brésil, est une référence au bois Brésil, découvert dans ce pays et dont on extrait notamment une teinture rouge. Le roman est adapté à la télévision française en 2013 par Sylvain Archambault (cinéaste québécois, né en 1964).
Pour son épopée, Jean-Christophe Rufin choisit comme fil conducteur les destins de ses deux personnages principaux, Just et Colombe.
Il fait correspondre le bref temps que dure l’expédition de Villegagnon à la période de leur vie qui, d’enfants, les voit devenir des adultes, surs de leur identité et de leurs choix.
En 1555, Nicolas Durand de Villegagnon, vice-amiral de Bretagne et chevalier de Malte, monte une expédition à destination du Brésil au nom du roi de France, Henri II (1519-1549). Ce voyage a pour objectif, en cette époque de grandes découvertes, d’assoir la présence française sur de nouvelles terres en y établissant une colonie, « le royaume de la France antarctique ». D’emblée, l’entreprise s’annonce périlleuse : les Portugais, alors ennemis des Français, y sont implantés depuis 1494.
Recrutés par les deux officiers de confiance de Villegagnon, Le Thoret et dom Gonzagues, les membres de l’équipage – exclusivement masculin – des trois bateaux qui composent la flotte sont des volontaires ou des prisonniers. Et, à une époque où les tensions interreligieuses sont à leur apogée, les prisonniers protestants, persécutés à cause de leur foi, sont nombreux.
Parmi les hommes embarqués se trouve Vittorio, un meurtrier italien qui a négocié sa liberté avec le diplomate vénitien Cadorim, en échange de son aide en tant qu’espion à la solde des Portugais. Sont présents également de très jeunes gens voués à devenir, sur place, des « truchements », c’est-à-dire des interprètes entre les colons et les Indiens autochtones.