7,99 €
Raphaël, 10 ans, élève de CM2 en Métropole, accompagne son père, chercheur au Centre de Recherche sur les Séismes, sur l’île de Saint-Martin, au nord de la Guadeloupe. Entre la forêt de Pic Paradis et les plages, il profite de ses vacances de février pour explorer ce petit territoire des Antilles. Malheureusement, Raphaël va découvrir les effets dévastateurs des tremblements de terre, et le séjour idyllique va se transformer en cauchemar.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Professeur à l’école Clair Saint-Maximin de Quartier d’Orléans,
Franck Lopez oriente ses écrits vers des textes adaptés à ses élèves. Sa plume propose des histoires et des personnages en rapport avec l'île de Saint-Martin.
Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:
Seitenzahl: 31
Franck Lopez
Secousses à Saint-Martin
Jeunesse
© Lys Bleu Éditions – Franck Lopez
ISBN : 979-10-377-8708-8
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Le récit fictif d’un petit garçon qui accompagne son père lors d’un voyage à Saint-Martin, dans la mer des Caraïbes. (Les Petites Antilles)
Lundi 13 février 2023, quelque part au-dessus de l’océan Atlantique. Un avion de la compagnie Air Caraïbes transportait ses 74 passagers à destination de la Guadeloupe. À son bord, Simon Pindare, scientifique au CRS (Centre de Recherche sur les Séismes), et son fils de 10 ans Raphaël. Une première escale de quelques heures sur le tarmac de l’aéroport Pôle Caraïbe, avant de reprendre les airs pour l’île de Saint-Martin, plus au nord, pour six jours et cinq nuits.
Cinquante minutes de vol exactement, au-dessus des îles de Montserrat, Nevis et Saint-Christophe, avant d’atteindre la piste de Grand Case Espérance. L’avion amorça sa descente, passa à l’ouest de Saint-Barthélemy, c’était un ATR72-600 qui opérait son long virage sur la gauche, au-dessus de la mer bleue, laissant sur la droite la longue et plate île d’Anguilla. Puis, quelques turbulences tandis que le pilote se mettait dans l’axe. Il maintenait son appareil, poussait et tirait sur le manche. De petits soubresauts animaient la cabine, l’avion descendait, puis rasait les toits des maisons et piquait du nez vers la lagune asséchée. D’un seul coup, les roues touchèrent enfin le sol, les aérofreins sur les ailes et la puissance du freinage, ralentissaient l’appareil qui termina sa course en roulant vers sa place, sur le parking.
La porte de la cabine s’ouvrit, à l’arrière de l’avion, sur une minuscule passerelle. Une chaleur étouffante saisit alors tous les passagers à la descente de l’appareil. Il fallait marcher sur la piste avant de pouvoir passer le contrôle des douanes. Raphaël suivait son père. Des gouttes de sueur coulaient sur son visage, ses mains étaient moites et le gros pull, embarqué à Paris, semblait très inapproprié.
Les Caraïbes, au nord de l’arc-Antillais. Une île, toute petite : Saint-Martin. Partagée entre une partie française et une partie hollandaise. C’est l’île aux 37 plages, elle bronze sous le soleil des tropiques.
Quelques formalités de police, puis récupérer les bagages : une grosse valise et les instruments de Simon. Et c’était le moment de rejoindre l’hôtel. Les six heures de décalage se faisaient ressentir, Raphaël s’endormit durant le trajet.
La première nuit était toujours très courte pour les métropolitains qui arrivaient à Saint-Martin. L’horloge interne avait vite fait de réveiller les touristes vers 04 heures du matin. Des oiseaux étaient pourtant bien éveillés et piaillaient sur les arbres. Raphaël et son père rangeaient leurs affaires, traînaient un peu et se régalaient d’une vue magnifique sur une baie où dormaient encore les plaisanciers à l’ancre. Puis, ils prirent la direction du restaurant de l’hôtel où le petit-déjeuner était servi. Un petit bain dans une eau turquoise à 28° et ce fut l’heure de découvrir un peu l’intérieur de l’île.