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Décryptez Syngué Sabour. Pierre de patience d'Atiq Rahimi avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir de
Syngué Sabour. Pierre de patience, le court roman qui a bouleversé les lecteurs ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une analyse complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que la femme et l'homme
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : "Un roman à portée universelle", "La religion et l'absence de Dieu", "Soumission et révolte de la femme", "La guerre et la violence", "Une écriture cinématographique" et "D'une langue à l'autre"
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse de
Syngué Sabour. Pierre de patience (2017), avec Emilio Sciarrino et Marie-Pierre Quintard, nous fournissons des pistes pour décoder ce récit poignant fait de guerre et de violence. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 28
Veröffentlichungsjahr: 2011
Romancier et réalisateur franco-afghan
Né en 1962 à Kaboul (Afghanistan)Quelques-unes de ses œuvres :Terre et cendres (2000), romanLes Mille Maisons du rêve et de la terreur (2002), romanMaudit soit Dostoïevski (2011), romanAtiq Rahimi a fait ses études au lycée franco-afghan de Kaboul, puis a étudié la littérature à l’université. En 1984, fuyant la guerre d’Afghanistan (1979-1989), il rejoint le Pakistan, puis demande et obtient l’asile politique en France. Il entame ensuite un doctorat en communication audiovisuelle à la Sorbonne (Paris).
Il réalise des films documentaires et adapte en 2004 son propre roman Terre et Cendres, qui obtient le prix Regard vers l’avenir au Festival de Cannes. S’il écrit ses trois premiers romans en persan, Syngué Sabour. Pierre de patience (2008) a par contre été directement rédigé en français. L’ouvrage appartient donc à la littérature francophone, qui désigne la littérature d’auteurs qui ont fait le choix d’utiliser la langue française sans être eux-mêmes Français.
Un roman de guerre et de violence
Genre : romanÉdition de référence :Syngué Sabour. Pierre de patience, Paris, P.O.L., 2008, 160 p.1re édition : 2008Thématiques : violence, vulnérabilité des corps, révolte de la femme, religion, émancipationSyngué Sabour. Pierre de patience est un court roman écrit en français et publié en 2008 par les éditions P.O.L.
L’histoire se situe quelque part dans le Moyen-Orient, peut-être en Afghanistan pendant la guerre, et met en scène une femme seule face à son mari agonisant. Seuls quelques personnages viennent interrompre son monologue troublant où la prière se mêle au ressentiment pour se transformer en revendication. L’actualité brulante que l’auteur traite et sa capacité à se rattacher à de grands thèmes (la religion, l’émancipation de la femme) par une écriture efficace et prenante ont valu au roman le prix Goncourt 2008, ainsi qu’un excellent accueil du public et de la critique. Il a, du reste, été traduit en de nombreuses langues.
Le récit se situe « quelque part en Afghanistan ou ailleurs » (p. 11). C’est la guerre civile. Une femme veille son mari blessé, inerte depuis bientôt trois semaines, dans une modeste chambre aux murs nus, à l’exception d’un kandjar (poignard) et d’un portrait photographique de l’homme, l’air moqueur, pris quelques années plus tôt.
Le récit progresse selon le rythme régulier du souffle de l’homme inanimé, sur lequel se calquent les prières de la femme égrenant son chapelet. Les journées sont ponctuées par les explosions et les tirs, la prière et les soins rudimentaires que la femme dispense à son mari : changer la perfusion, lui humidifier les yeux – qu’il garde ouverts –, le laver. Dans les pièces voisines, on entend régulièrement les pleurs et plaintes de deux petites filles. La femme quitte de temps en temps la pièce pour rejoindre ses enfants. La nuit, elles se réfugient toutes les trois dans le sous-sol de la maison pour échapper aux bombes.