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Décryptez Un roi sans divertissement de Jean Giono avec l'analyse du PetitLitteraire.fr !
Que faut-il retenir d
'Un roi sans divertissement, le roman qui oscille entre fantaisie et monstruosité ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée.
Vous trouverez notamment dans cette fiche :
• Un résumé complet
• Une présentation des personnages principaux tels que Langlois, M.V. et du Hêtre
• Une analyse des spécificités de l'œuvre : le genre de l'oeuvre, de multiples narrateurs, l'ennui et le divertissement, et le motif du sang sur la neige
Une analyse de référence pour comprendre
rapidement le sens de l'œuvre.
LE MOT DE L'ÉDITEUR :
« Dans cette nouvelle édition de notre analyse d'
Un roi sans divertissement (2017), avec Marine Everard, nous fournissons des pistes pour décoder ce roman atypique et complexe. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l'œuvre et d'aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN
À propos de la collection LePetitLitteraire.fr :
Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, LePetitLittéraire.fr est considéré comme une référence en matière d'analyse d'œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires.
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Seitenzahl: 31
Veröffentlichungsjahr: 2017
Écrivain français
Né en 1895 à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence)Décédé en 1970 dans la même villeQuelques-unes de ses œuvres :Le Chant du monde (1934), romanLes Âmes fortes (1949), romanLe Hussard sur le toit (1951), romanJean Giono est un écrivain et cinéaste français. Mobilisé en 1914 et profondément choqué par son expérience de la guerre, il devient un pacifiste convaincu. En raison de son activisme antiguerre, il est arrêté une première fois en 1939. En 1942, bien qu’il ne prenne pas parti pour l’occupant, il publie néanmoins, sous la forme d’un feuilleton, son roman Deux cavaliers de l’orage dans un hebdomadaire vichyssois. Ce qui lui vaut, en 1944, d’être accusé à tort de collaboration. Ces épreuves entament sa réputation et pèsent sur la suite de ses écrits.
Son œuvre romanesque est notamment marquée par un humanisme profond, par le culte de la nature et de la vie rurale, ainsi que par la guerre. Aussi Giono place-t-il tour à tour l’homme et la nature au cœur de sa réflexion.
De la chronique historique au roman policier
Genre : romanÉdition de référence :Un roi sans divertissement, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 1948, 256 p.1re édition : 1947Thématiques : mal, ennui, cruauté, suicideUn roi sans divertissement est le premier roman que Jean Giono fait paraitre après la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Ce roman marque un tournant dans son œuvre. En effet, la noirceur et le pessimisme qui s’en dégagent contrastent avec le lyrisme humaniste et l’espérance sereine de ses livres précédents. Assombrie par la guerre et la prison, l’écriture de Giono adopte une nouvelle perspective.
Ancré dans les montagnes du Trièves (Isère), une région bien connue de l’auteur, ce roman est une réflexion sur le mal et l’ennui qui engendrent la cruauté. À la suite d’une série de disparitions qui bouleversent le quotidien d’un village de la région, le capitaine Langlois se lance à la poursuite du meurtrier, mais il finit par se suicider pour ne pas lui ressembler, après une vaine quête de divertissement.
En décembre 1843, la neige tombe en continu dans un paisible bourg des montagnes du Trièves. Lorsqu’une habitante, Marie Chazottes, disparait et que l’on tente d’enlever le jeune Ravanel, la panique s’empare aussitôt du village. Un mystérieux M. V. pourrait bien être le coupable.
Bergues, un villageois, prend immédiatement en chasse le kidnappeur blessé en traquant ses traces de sang sur la neige, mais celles-ci finissent par se perdre dans les nuages. On retrouve par la suite un cochon couvert de sang, entaillé de toutes parts. La peur s’empare aussitôt du village. Cependant, le printemps arrive, puis l’été, sans qu’aucune autre disparition ne se produise.
Lors d’un orage, Frédéric II aperçoit un homme sous un magnifique hêtre se trouvant à côté de la scierie qu’il possède et l’invite à s’abriter chez lui. Comme il le découvrira des années plus tard, il s’agit en réalité du coupable des différents meurtres.
En hiver 1844, Bergues disparait à son tour. Le capitaine Langlois et ses hommes mènent l’enquête, organisant des rondes, des surveillances et un couvre-feu. Malgré cela, une troisième disparition se produit : Delphin-Jules semble lui aussi s’être volatilisé.
L’hiver suivant, Langlois revient et loge au café de la Route, tenu par Saucisse. Pour lui, les motivations du meurtrier sont claires : ce dernier cherche à se divertir.