Voyager léger - Kerstin Chavent - E-Book

Voyager léger E-Book

Kerstin Chavent

0,0
2,99 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

L'humanité toute entière est en train de traverser une crise sans précédent. Nous voici devant un choix important à faire: continuer comme avant, basculer entre confinements, fermetures et pénalisations et risquer une dictature de la santé - ou devenir l'unique responsable de notre vie. Redécouvrir le potentiel qui est en nous ou devenir un esclave de la technologie et de l'intelligence artificielle? Surveillance ou liberté? Peur ou confiance? Personne n'échappe à ces questions. Nous nous trouvons tous au seuil d'une nouvelle civilisation, d'une nouvelle humanité. A nous de décider ce que nous voulons vraiment.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
MOBI

Seitenzahl: 99

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Publications

In guter Gesellschaft. Wie Mikroben unser Überleben sichern, Scorpio 2020

Sur la Place, BoD 2020

Nur Mut! Wenn wir uns verändern, verändert das die Welt, Rubikon Betriebsgesellschaft 2019

Und freitags kommt der Austernwagen, BoD 2019

Die Waffen niederlegen. Die Botschaft der Krebszellen verstehen, Scorpio 2019

La feuille qui ne voulait pas tomber de l’arbre, BoD 2018

Was wachsen will muss Schalen abwerfen. Die Enthüllung eines Krustentieres, BoD 2018

Das Licht fließt dahin, wo es dunkel ist. Zuversicht für eine neue Zeit, Europa-Verlag 2017

Traverser le miroir. De la peur du cancer à la confiance en la vie, L’Harmattan 2016

La maladie guérit. De la pensée créatrice à la communication avec soi, Quintessence 2014

Krankheit heilt. Vom kreativen Denken und dem Gespräch mit sich selbst, Omega 2014

Merci !Claude, Florence, Isa, Guilhem et à tous les autres pour leur aide et leur inspiration

La nature ne semble guère capable de donner que des maladies assez courtes. Mais la médecine s’est annexé l’art de les prolonger. Les remèdes, la rémission qu’ils procurent, le malaise que leur interruption fait renaître, composent un simulacre de maladie que l’habitude du patient finit par stabiliser, par styliser/…/ Puis les remèdes agissent moins, on les augmente, ils ne font plus aucun bien, mais ils ont commencé à faire du mal grâce à cette indisposition durable. La nature ne leur aurait pas offert une durée si longue. C’est une grande merveille que la médecine, égalant presque la nature, puisse forcer à garder le lit, à continuer sous peine de mort l’usage d’un médicament. Dès lors, la maladie artificiellement greffée a pris racine, est devenue une maladie secondaire mais vraie, avec cette seule différence que les maladies naturelles guérissent, mais jamais celles que crée la médecine, car elle ignore le secret de la guérison.

Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, tome XI

Contenu

A la recherche de la source cachée

Homo homini virus est ?

Jeux d’ombres

Paradis perdu

Monoculture

Perte d’autonomie

Vivre par procuration

Nouvelles technologies

Déchirures

Le monde à l’envers

Mirages et mensonges

Nouvelle normalité

L’intelligence de la nature

Le mal-a-dit

Petite vie

La fin d’un monde

La chute

A la croisée des chemins

Démons intérieurs

Chevaliers des temps modernes

Déposer les armes

Tomber les masques

Entre deux

Traverser le voile

Se changer les idées

Le travail est commencé

En famille

Changer de civilisation

A la recherche de la source cachée

L’humanité est en train de traverser des moments à la fois difficiles et extraordinaires. La vie telle que nous la connaissions n’existe plus et ne reviendra pas. Comme l’acte de terreur qui a irrévocablement transformé le monde en septembre 2001, vingt ans plus tard, il existe un temps avant Corona et un temps après. Nous avons tous ensemble un deuil à faire et nous sommes tous profondément troublés et bouleversés. Les uns s’inquiètent du virus, les autres de la situation économique, d’autres encore voient dans les événements la préparation d’un nouvel ordre mondial destructeur. La question essentielle n’est pas qui a tort et qui a raison mais comment nous pouvons, chacun à sa façon, arriver à rester debout dans la tempête. Comment ne pas se laisser emporter par les restrictions, les pénalisations et les confrontations qui nous heurtent et nous divisent ?

Comment ne pas tomber dans le fossé entre les extrêmes et retrouver un équilibre qui nous permet d’avancer ensemble ? Nous voici devant un défi jamais expérimenté. Jamais l’humanité entière n'a été si profondément touchée par un seul événement : la découverte d’un virus potentiellement mortel. Ce virus nous fait prendre conscience qu’il n’existe aucun endroit sur terre vers lequel nous pouvons nous enfuir. Nous trouvons les mêmes scénarios quasiment partout. Comme le changement climatique, comme l’extinction des espèces, comme les forêts qui meurent, le virus nous concerne tous. Mais contrairement aux autres catastrophes, ce virus nous fait réagir.

Nous sommes tous secoués. Autour de nous règne une confusion que les différents décrets et lois décidés sans consulter aucune des instances démocratiques, ne font qu’aggraver. Le monde qui, pour la plupart des habitants des pays riches, était routine, confort et divertissement, s’est retrouvé sens dessus-dessous. Nous ne savons littéralement plus où est la droite et où est la gauche. Les événements nous font tourner la tête : qu’est-ce qui est vérité ? Qu’est ce qui est mensonge ? A qui faire confiance ? Qui croire ? Est-ce qu’il y a un pilote dans l’avion ? En même temps que le pouvoir et le capital se concentrent dans quelques mains, les autorités traditionnelles sont mises en question. Quels intérêts gouvernent nos politiques, notre médecine, notre science ? Quel vent souffle sur les décisions qui prétendent assurer la sécurité et la santé collectives ?

Nous vivons l’époque d’une profonde mise en question de ce qui nous a rassuré pendant longtemps. Sommes-nous sur le bon chemin ? La technologie que nous avons mise en place sert-elle vraiment la vie ? Le vaccin sera-t-il le seul remède pour nous redonner nos droits et nos libertés ? Sommes-nous prêts à payer le prix fort en laissant modifier notre ADN ? Allons-nous prendre le risque de nous transformer en organismes génétiquement modifiés ? Croyons-nous que nous puissions y échapper ? Pensons-nous que les systèmes totalitaires, c’est pour les autres ? Qui aurait cru, il y a quelques mois seulement, quand on nous disait encore que le masque ne servait à rien, qu'en fin de compte ce masque allait faire partie de notre quotidien ?

A chacun de trouver sa réponse. Seulement : dans quelles sources boire pour trouver la bonne ? Dans une culture où les grands médias appartiennent tous à de grands entrepreneurs, nous pouvons être sûrs que l’on nous cache ce que nous n’avons pas à savoir. Sur nos plateformes télévisées et nos antennes radios nous n’entendons aucun vrai débat. Les médecins et les scientifiques qui contestent le narratif officiel n’ont pas droit à la parole ou sont invités pour se faire démonter. Nous n’avons qu’à avaler les informations que l’on nous répète sans cesse : le virus est très dangereux, les moyens sont limités, il faut obéir aux règles que l’on nous impose même si elles sont souvent absurdes et dénuées de bon sens.

Les techniques de communication modernes permettent un arrosage permanent et ciblé avec ce que l’on veut que nous sachions. Ces informations nous servent-elles ? Que nous apportent-elles ? Avons-nous moins de soucis ? Nous sentons-nous plus en sécurité ? Nous aident-elles à vivre mieux ? Car sinon, à quoi bon les entendre ? Pourquoi se faire du mal ? Pourquoi ne pas sortir, prendre l’air sans regarder l’heure, sentir le soleil sur la peau, entendre le vent dans les arbres et le chant des oiseaux dans le ciel, parler avec les voisins, prendre un verre à la terrasse d’un café, partager un bon repas entre amis, aller écouter un concert, organiser une fête de quartier, se réunir pour une grande fête de famille ? Tout cela nous fait tellement de bien ! Passer du temps avec ceux que nous aimons, rire, chanter, manger ensemble, se rencontrer, partager ce que nous avons de meilleur. Mais c’est justement tout ce qui nous fait plaisir qui nous est désormais interdit.

Nous suivons les instructions car nous croyons que c’est pour notre bien. Dans notre pensée, la cause justifie tous les moyens. Nous ne mettons pas en question nos vieilles convictions. Tout en pensant le contraire, nous sommes devenus des croyants fervents. Nous croyons en la science et en la médecine industrielle. Nous croyons au progrès et à la croissance. Nous croyons en une technologie qui nous garantit le confort et une vie plus longue, en la loi du plus fort et en notre propre impuissance. Nous croyons que nous avons toujours besoin de quelqu’un pour résoudre nos problèmes. D’autres s’occupent de nos affaires. Au même rythme que nous avons perdu les liens avec la nature et les autres êtres vivants, nous sommes devenus de plus en plus dépendants de ceux qui nous vendent leurs produits et leurs services.

En oubliant l’interdépendance de tout ce qui existe dans notre univers, nous avons perdu notre autonomie et notre pouvoir. D’autres décident à notre place. Le modèle économique que nous avons tous développé ensemble se nourrit de nos faiblesses et de notre sensation de manque permanent. C’est ainsi que nous avons créé un monde de guerres. Nous luttons contre nos voisins et contre les terroristes, contre la faim et contre les injustices, contre les cellules malignes et contre les microorganismes, cette « petite vie » dont font partie les virus. Mais nos problèmes ne sont jamais résolus. Une guerre en provoque toujours une autre. Nous ne pouvons pas trouver les solutions là où les problèmes ont été créés. Il faut regarder ailleurs. Si nous voulons vraiment vivre en paix, il est nécessaire de nous changer les idées et de briser les chaînes qui nous attachent à une pensée qui, au fond, justifie toute forme de domination et de violence.

Corona met en évidence que notre ancienne vie est finie. Nous avons le choix maintenant de basculer dans une dictature de la santé, un techno-fascisme transhumaniste prêts à commettre les pires des crimes contre l’humanité - ou trouver à la fois le courage et l’humilité de nous ouvrir pour une nouvelle vision de l’humain et de la vie. Après avoir traversé la maladie du cancer, je sais que ce qui est malade peut guérir. J’ai fait l’expérience que ce qui a été perdu peut être retrouvé et que les déchirures peuvent cicatriser. Nous pouvons retrouver notre autonomie et avec elle notre créativité qui nous permet de construire un autre monde ensemble. Nous pouvons trouver la paix si nous réalisons que, avec tout ce qui vit, nous sommes une seule famille. Dans une famille, on peut claquer la porte et changer de compartiment – mais nous voyageons toujours dans le même train.

Ceci est alors l’esquisse de ce qui pour beaucoup peut paraître impossible : un chemin pour vivre dans un monde où les uns respectent les autres et où chacun a sa place et la possibilité de s’épanouir. Pour y arriver, nous avons besoin d’un cœur ouvert et d’un esprit curieux. Il nous faut aussi de la souplesse et de la bienveillance. Le défi est à la hauteur de ce que nous risquons : la disparition de l’être humain de la terre. La traversée ne sera pas toujours facile. Mais je vous le promets : je sais trouver de la lumière là où l’on ne la soupçonne pas.

Homo homini virus est ?

Aussi loin que remonte notre mémoire, l'homme pense être l’ennemi de l'homme. Cette idée a façonné notre histoire. A partir d’elle est née une longue enfilade de confrontations, de séparations, de divisions et de guerres. Nous nous affrontons toujours avec ceux qui, en réalité, sont nos frères et nos sœurs. Aujourd’hui et face au danger d’une pandémie, les défenses et les barrières que nous montons les uns contre les autres atteignent leur apogée : nous nous enfermons chez nous, nous nous isolons, nous ne nous embrassons plus, nous ne nous donnons plus la main, nous ne nous invitons plus, nous ne nous réunissons plus. Les porteurs de virus que nous sommes devenus sont comme des bombes à retardement, un danger potentiellement mortel pour l’autre.

A tout prix, il faut nous protéger contre notre propre espèce. Les mesures prises prennent en otage la terre entière. Les yeux rivés sur nos écrans, nos espoirs se tournent vers l’industrie pharmaceutique, aujourd’hui une des branches économiques les plus puissantes de la planète. Notre science nous sauvera-t-elle ? Le vaccin sera-t-il trouvé à temps pour nous libérer de nos prisons et de nos peurs ? Nous laisserons-nous transformer délibérément en OGM ? Serons-nous prêts à sacrifier notre humanité pour gagner quelques mois de tranquillité relative ? Car les experts de la santé sont formels : la protection à cent pour cent n’existe pas. L’efficacité du vaccin que l’on trouvera contre le SARS-CoV-2 devenu la