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Noël BARKLEY nous emmène dans son univers particulier de zèbre attitude. Revisiter la poésie qui a perdu quelques plumes et lui permettre de prendre un nouvel envol par sa légèreté et sa fluidité. C'est ainsi que dans des récits imagés, des figures de style et de la gymnastique des mots tout en arborescence, il vous tient en haleine tout au long de son deuxième recueil, vous y accueille avec sa magie et sa finesse. Le zèbre, après sa promenade, arrive en cité où il découvre un monde nouveau avec des expressions aussi féériques que musicales. Il donne la parole à des objets, une signature allégorique qui peint un style particulier. Ce livre vaut le détour, une autre dimension de l'infini dans le cerveau mystérieux d'un surefficient. Les 86 milliards de neurones et de cellules gliales sont en pleine effervescence.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Noël Barkley grandit à Abidjan (Côte d’Ivoire). Il fréquente l’école de sport du Lycée technique d’Abidjan. Il mène une carrière de joueur de football professionnel à Marseille de 2002 à 2009 et à Ettelbruck de 2009 à 2010. Depuis, il se consacre aux domaines du coaching mental et du conseil en correction posturale.
Le recueil de poèmes "Les Promenades d’1 zèbre" observe le monde sous des angles inhabituels, donne la parole à des objets du quotidien tels que les lacets ou les fers à repasser, explorant également des espaces linguistiques imaginaires.
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Seitenzahl: 47
Veröffentlichungsjahr: 2025
Publishroom Factorywww.publishroom.com
ISBN : 978-2-38625-796-4
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Noël Barkley
1 ZÈBRE DANS LA CITÉ
L’histoire de ma vie est une poésie dont l’écriture se fait à plusieurs et en plusieurs endroits.
Ce recueil, 1 zèbre dans la cité, fait suite à une promenade d’un zèbre qui finit par atterrir dans la cité où mélancolie et joie se retrouvent pour former le quotidien des habitants.
Etant neuroscientifique et spécialiste du rachis cervical il fallut que la poésie amène un peu de légèreté dans ce cerveau nébuleux.
Comme disait mon frère, paix à son âme, à qui je dédie un texte dans ce recueil : « on ne te connaît pas vraiment, toutes ces cordes à ton arc te rendent imprévisible, on te croyait scientifique véreux, te voilà voyageant entre rimes et rythmes, des phrasées impeccables et une plume atypique ».
J’aime les images qui jaillissent de l’imaginaire fertile. C’est ainsi qu’un sac à main délivre toute sa mésaventure dans toute son envergure, le nœud papillon devient encore plus séduisant dans son expression plurielle, la cigarette prend la parole et la fourchette s’érige en chef d’une belle tablée.
Menu littéraire des nouvelles écritures
Chers lecteurs et lectrices,
Un nouveau menu dans la poésie vous est proposé
1) Pour ceux qui découvrent la poésie dans ses formes diverses comme de petites averses de plaisir dans le bonheur de la lecture. Vous avez dans cet ouvrage, fait de doux paysages de style, une nuance, une flagrance du parfum de l’amour et de la beauté…le zèbre continue sa promenade et le voici dans le cœur de la cité où l’ombre et la lumière l’accueillent, la joie et la mélancolie le reçoivent.
2) Pour les divorcés de la poésie que la promenade n’a ni croisés ni convaincus sur son chemin, la voie de l’éveil. Il est là le livre de la cité qui frappe à la porte avec dame poésie dans toute sa volupté.
3) Les amoureux de la beauté, vous qui vibrez aux rythmes des rimes, qui dansez, chantez l’oxymore dans une sombre clarté, toutes les métaphores sorties des amphores, le soleil dans l’hilarité, la lune dans l’obscurité, il y a quelque chose de plus dans le livre de la cité qui vous rapproche de moi.
A tous bienvenus dans les méandres du cerveau de BNC peuplé de mystères entre neurones et cellules gliales, qui jouent en bonne intelligence et en parfaite symbiose sur les aires cérébrales, quand on empreinte l’autoroute de sa pensée.
« Chaque cité est un poème écrit par ses habitants. »
Les fruits les légumes et les autres autour
Accident à carrefour, qui a grillé le feu ?
Même s’il faut le feu pour bien griller en effet
Sans se prendre le chou ce n’est pas la saison
On verra bien à la fin qui aura raison
— Raconte-moi des salades et dis-le-moi en pleine poire que le feu au vert était
— Je suis juste passé à l’orange pressée comme j’étais, oui je reconnais
Mais ne ramène pas ta fraise toi madame framboise Oiseaux
— Eh non Françoise enfin voyons ce voyou c’est la cerise sur le gâteau
Et dire que ce matin on avait la banane
Je suis une femme alors ça compte pour des prunes ?
— Ne monte pas sur tes grands chevaux on est entre nous
Les fruits les légumes quelques animaux et c’est tout
Un confis ça se règle même dans un froid de canard
— Froid ou pas faut battre le fer quand il est chaud et pas plus tard
Pendre le taureau par les cornes
Sans se disperser comme des pop corn
— Qui moi connard la pop conne
Mais non canard la queue madame attendez votre tour
Arrête ton chat, ton charme n’opère plus vas-y sans détour
Tu essaies de nous faire marcher de Noël à l’envers de terre comme de table
Même si c’est l’hiver alors pas besoin d’avocat nous sommes tous capables
Mets-toi ici, quoi là ? Ok pas de sushi
Arrête personne se chie dessus ici
— Bon on s’égare un peu à côté de la plaque d’immatriculation
Alors revenons à nos thons mous de la circulation
— Nom d’un chien vous ne lâchez rien quelle galère
Un véritable pou mais pourquoi tant de misère ?
— Calme-toi ma bichette laisse ce gros porc que pique la colère
Tu n’es pas obligée de tout répéter comme un perroquet
En plus tu as le hoquet sur glace ou sur place il s’est vite emporté.
Je vais me prendre des tomates c’est sûr et certain
— Non pas du tout sûr qu’il soit un bon raisin
— Dis le ton monte dans la voiture ma chère
Et elle rit cantonnée derrière la banquette de veau ou d’agneau
Laisse-le faire le singe c’est pas au vieux qu’il faut prendre les limaces
Dans le jardin d’Alex sans drap l’hiver se vit mal comme une menace
— J’ai failli me jeter dans la gueule du loup
— Un tel poireau que pouvons-nous
— Tu veux qu’il aille où ?
— C’est ma femme dit l’oignon, éloignons de ces gens pleins d’ego
J’ai déjà le foie gras alors ne rajoute pas des ragots
De mauvais goût et de mauvaise foi de ta cuisine
— Et elle c’est qui ? mandarine
— Mais non c’est ma daronne
— Vous l’auriez vu le teint blafard
Ça m’a donné le cafard
Et le cancre est là aussi
Personne ne manque à l’appel c’est ainsi
Le père s’il apprend tout ça va bouillir