À la recherche de notions justes - Tome 12 E-Book

Gérard Missey

• Herausgeber: Le Lys Bleu Éditions
• Kategorie: Ratgeber
• Serie: À la recherche de notions justes
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 66

Veröffentlichungsjahr: 2025

Beschreibung

Nous évoquons souvent le terme « âme », mais avons-nous conscience de ce qu’il désigne ? Comprenons-nous que notre âme n’est autre que l’écrin de l’esprit, cet être véritable que nous sommes en essence ? Nombreux sont ceux qui assimilent l’« esprit » à une simple émanation du cerveau, le réduisant à l’intellect ou à la rationalité. Cette méprise, loin d’être anodine, obscurcit une vérité fondamentale de la création : en étouffant la voix de l’esprit, nous le privons de son rôle naturel de guide et abandonnons notre intellect à lui-même. Or, un intellect dénué de la sagesse de l’esprit ne peut engendrer que des illusions et des errances, nous précipitant dans des abîmes où ne règnent que désordre et souffrance. Mais si nous aspirons à ce qui est beau, noble et juste, nous recevrons la force de nous dégager des impasses dans lesquelles nous nous sommes fourvoyés, et nous retrouverons le chemin juste : celui qui conduit vers la Lumière et la Vérité.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Passant de l’échelle de la cité à celle de la planète, Gérard Missey, architecte et urbaniste, nous propose de partir à la recherche de notions justes, véritables pierres de fondations, sur lesquelles chaque personne, en se construisant elle-même, participe à l’édification d’un monde devenant juste, dont les habitants pourraient alors vivre et s’épanouir de façon juste.

Leseprobe

Gérard Missey

À la recherche de notions justes

12

Essai

© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey

ISBN : 979-10-422-6363-8

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

PRÉFACE

Les textes, réunis dans les petits fascicules de cette collection, ont été écrits au hasard des réflexions menées par l’auteur au fil des années, parfois suscitées par l’actualité du moment, et abondamment nourries par la longue fréquentation d’un enseignement référencé à la fin de chaque fascicule.

Chaque texte est comme un « projecteur » éclairant de façon ponctuelle le sujet sur lequel il est dirigé, quitte à ce que le lecteur, en élargissant son propre savoir, en élabore sa propre compréhension. Chacun d’eux forme donc un tout se suffisant à lui-même et indépendant des autres.

Afin de donner une cohérence à l’ensemble, ils ont été ordonnés après coup selon dix grandes rubriques :

01Proverbe –02 Expressions courantes–03Opinions, courants de pensée, questions de société–04 Questions philosophiques–05Bible et questions religieuses–06Croyances, foi, conviction – 07Jésus de Nazareth –08 Lois de la création–09La structure de la création et l’être humain–10Place, rôle et mission de l’être humain dans la création, sens de l’existence

Malgré la diversité des sujets abordés, des redites se produisent d’un écrit à l’autre, d’un fascicule à l’autre, mais cela ne signifierait-il pas que, malgré l’infinie diversité qui se rencontre au sein de la création, tout y est régi de façon simple et unitaire, si bien qu’à la diversité des questions répond l’unicité des explications ?

Les notions justes

permettent de penser juste,

de se comporter de façon juste,

et de construire durablement.

PROVERBE

« RENDEZ À CÉSAR

CE QUI EST À CÉSAR,

ET À DIEU CE QUI EST À DIEU ! »

Cette expression, tirée des Évangiles comme ayant été énoncée par Jésus, est aujourd’hui passée dans le langage courant, du moins en ce qui concerne sa première partie.

À l’époque où la question concernant l’impôt payé à César a été posée à Jésus, le peuple juif était placé sous la domination romaine.

Dans cet environnement politique, il est vraisemblable que la question posée à Jésus était malveillante, et visait àlemettredansunesituationdélicate,voirecompromettante, puisqu’il n’était pas difficile de faire passer de façon insidieuse dans l’opinion que celui qui se présentait comme le libérateur « spirituel » des Juifs visait en fait à être leur libérateur « politique ». C’est d’ailleurs ce point précis qui fut à l’origine de la trahison de Judas, en raison des aspirations au pouvoir que celui-ci nourrissait.

On peut penser cependant que la mission dont Jésus était investi le mettait bien au-dessus des vicissitudes de l’histoire liées aux turpitudes humaines, et que de tels propos, loin de le décontenancer, lui donnaient au contrairel’opportunitédedispensersonsavoirsecourable, en dégageant des notions capables d’aider ceux qui l’écoutaient et, au-delà de ceux-ci, toute l’humanité. L’enseignement de Jésus s’adressait en effet, comme il continue de le faire, à tout esprit incarné, qu’il soit ou non incarné parmi le peuple juif.

On peut ainsi comprendre que « ce qui est à César » désigne ce qui est lié à la présence de l’être humain dans la matière, tandis que « ce qui est à Dieu » désigne ce qui est lié à l’esprit, c’est-à-dire à l’étincelle qu’il porte en lui, issue de l’irradiation de Dieu, et qui fait de lui un être humain, puisque sans elle, il n’y aurait aucun être humain sur Terre.

L’un et l’autre doivent être pleinement assumés. Aucun ne peut remplacer l’autre, aucun ne doit faire oublier l’autre. L’un et l’autre doivent mutuellement progresser, le corps enrichi des irradiations de l’esprit, l’esprit s’enrichissant des expériences que le corps lui permet de vivre, la matérialité terrestre jouant le rôle de révélateur et de stimulant pour les facultés de l’esprit. Et c’est seulement en utilisant et en développant ses facultés, grâce aux expériences terrestres, que l’esprit peut grandir et atteindre la maturité qui lui permettra de se tenir un jour debout dans le plan spirituel de son origine, en demeurant conscient de lui-même.

EXPRESSIONS COURANTES

QUE VEUT DIRE LE MOT « SPIRITUEL » ?

Le mot « spirituel » désigne un « genre » de la création, comme le mot « matériel » en désigne un autre. On peut aussi dire que le genre spirituel correspond à la partie spirituelle de la création, tandis que le genre matériel correspond à sa partie matérielle.

Or, chacune de ces parties est peuplée de créatures qui appartiennent au même genre ou qui sont du même genre que la partie dans laquelle elles se trouvent. C’est d’ailleurs pourquoi elles peuvent s’y trouver et s’y activer, sinon elles demeureraient sans aucun contact avec un environnement qui leur demeurerait totalement étranger. Un poisson ne peut nager dans l’air pas plus qu’un oiseau ne peut voler dans l’eau.

Or, il existe une hiérarchie entre ces parties. La partie spirituelle est en haut de la création, celle de la matérialité est en bas. La première est la plus proche de la sphère divine, la seconde en est la plus éloignée. En outre, chaque partie se subdivise en plusieurs « sous-parties », chacune allant de la plus éthérée à la plus compacte, de la plus lumineuse à la plus sombre, de la plus incandescente à la plus froide, de la plus vivace à la plus inerte.

Même dans les limites de notre monde terrestre, une telle hiérarchie s’observe entre ce qui est gazeux, liquide, solide, auquel on peut ajouter ce qui est plasma, si bien que l’on parle des différents « états » de la matière. À ces différents états sont aussi associées des notions de chaleur, de légèreté et de compacité. Notre monde terrestre reflète ainsi des réalités qui existent aussi ailleurs et qui lui sont aussi bien antérieures.

En tant qu’humains, nous apparaissons aux confins de la partie spirituelle, à l’état de grain de semence spirituelle seulement, lequel porte cependant en lui à l’état latent la faculté de devenir un esprit humain.

Est esprit humain accompli l’esprit qui, développant sa volonté et ses autres facultés, est devenu conscient de lui-même, alors que le grain de semence originel est sans conscience et sans volonté propre.