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Voilà plus de 2000 ans est né, parmi le peuple juif, un certain Jésus de Nazareth. Pendant le peu d’années qui ont précédé sa condamnation à mort, pour avoir été accusé de blasphème par le grand prêtre, il a dispensé un enseignement se tenant dans le sillage des Tables de la Loi de la création, reçues et transmises par Moïse 1000 ans auparavant. Cet enseignement, qui ne nous est parvenu qu’à travers les témoignages de ses proches, n’a pas été reconnu par la majorité de son peuple, mais est à l’origine d’un grand nombre de religions dont les doctrines divergent et s’opposent même aux paroles de Jésus. Où se trouve donc la Vérité ? Voilà la question qui est à l’origine des textes rassemblés dans cet ouvrage, lequel s’adresse aux personnes sincères et de bon vouloir, qui aspirent à retrouver en elles-mêmes la précieuse et éminente quintessence du Message de Jésus.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Transposant ses approches d'architecte, Gérard Missey présente les notions que l'on porte en soi comme les pierres de fondation de toute construction spirituelle. Après avoir publié plusieurs ouvrages en ce sens, il se penche ici sur les notions que Jésus nous a laissées dans son Message.
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Seitenzahl: 139
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Gérard Missey
JÉSUS
Son incarnation, ses paroles,
en avons-nous déformé
le sens ?
Essai
© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey
ISBN : 979-10-422-8047-5
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
« ÈVE & ADAM,ce récit nous concerne-t-il ? »
Collectionde fascicules numérotés de 01 à 12 intitulés :
« À la recherche deNOTIONS JUSTES »
Éditions Le Lys Bleu
Voilà maintenant plus de 2000 ans que les Églises chrétiennes affirment, à l’encontre de toute notion élémentaire de justice, qu’un innocent, nommé Jésus de Nazareth, a été condamné à la place d’une humanité coupable de péchés, pour sauver cette dernière, et que ces mêmes Églises imposent, comme articles de foi, des dogmes inconciliables avec les lois de la nature, issues de la Volonté de notre Créateur.
N’est-il pas étonnant alors que le processus de déchristianisation actuel ne se soit pas manifesté plus tôt ? Cela explique-t-il le vide et le désarroi spirituels, ainsi que le matérialisme grandissant qui frappent l’Occident ?
Face à cela, il ne faut surtout pas que le rejet du christianisme des Églises entraîne le rejet du Message secourable de Jésus, débarrassé de toutes les falsifications criminelles et blasphématoires dont les Églises l’ont obscurci, car celui-ci nous est plus que jamais secourable et donc indispensable.
Chaque personne qui aspire sincèrement et en toute humilité à retrouver ce Message, sera aidée si, obéissant à l’exhortation de Jésus, elle demeure ÉVEILLÉE et CHERCHE, afin de TROUVER, car l’appel intérieur qu’avec le BON VOULOIR elle lancera alors en direction de la Lumière et de la Vérité, mettra en action la grande loi de la création de la réciprocité des effets, que Jésus exprima en tant que loi des semailles et des récoltes. Tôt ou tard, elle se trouvera alors placée dans les circonstances qui lui montreront le chemin PERSONNEL qu’elle doit emprunter pour avancer par elle-même, c’est-à-dire avec ses FACULTÉS PROPRES et son PROPRE RESSENTI, en direction, précisément, de la Lumière et de la Vérité.
Puissent les textes réunis dans cet ouvrage contribuer à l’aider, en l’accompagnant sur son chemin.
Les textes composant cet ouvrage, écrits au fil des années, ont été simplement réunis ici par ordre alphabétique. Chacun d’eux formant un tout peut donc être lu indépendamment des autres, et il n’est pas nécessaire de les lire dans l’ordre. Beaucoup se ressemblent ou même, sur le fond, disent la même chose, parce que chacun d’eux correspond à une façon différente d’aborder ou d’éclairer une même réalité. En jetant des ponts d’un écrit à l’autre, chaque personne sera à même de forger sa propre conviction, d’après son propre ressenti et sa propre compréhension, également d’après son propre vécu, car c’est à chaque personne de trouver le chemin qui lui est propre, chacune selon sa propre maturité.
« ACCOMPLIR LA LOI »
D’après les témoignages que forment les évangiles, Jésus déclara, à propos de la mission dont il était investi :
« Je ne suis pas venu pour abolir la Loi, mais pour l’accomplir ! »
Toujours d’après ces témoignages, il déclara aussi, face à ceux qui s’arrogeaient le droit de juger et de condamner à la lapidation :
« Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ! »
En quoi la condamnation à mort d’un être humain par d’autres humains correspond-elle à une loi divine ?
En quoi la condamnation à mort de Jésus par des humains, et à la suite d’un simulacre de procès, correspond-elle à un « accomplissement de la Loi » ?
La Loi transmise par Moïse ne déclare-t-elle pas : « Tu ne tueras pas ! » ?
Est-ce en étant retiré de la Terre par les humains que Jésus pouvait accomplir la mission pour laquelle il avait été envoyé par Dieu sur la Terre : « accomplir la Loi » ? Peut-il être ainsi supposé que la crucifixion s’inscrivît dans les « desseins impénétrables de Dieu » ? Ne fut-elle pas plutôt la manifestation de la faculté de la libre volonté dont l’être humain est doté, faculté qui va jusqu’à lui donner la possibilité de refuser l’aide de la Lumière si, au lieu d’être animé par l’amour, il est animé par la haine ?
Est-ce l’amour ou la haine qui motiva le grand prêtre quand il accusa Jésus de blasphémateur devant Ponce Pilate ?
« AIDE-TOI, LE CIEL T’AIDERA ! »
(1)
La prière léguée par Jésus à l’humanité contient ces mots :
« Que Ton règne arrive, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel… »
Ces mots pourraient être pensés et prononcés avec l’idée qu’il suffit à Dieu de vouloir quelque chose pour qu’avec sa toute-puissance cela s’accomplisse. Nous n’aurions donc qu’à attendre passivement que Dieu agisse pour que Sa Volonté soit faite sur la Terre.
La réalité est cependant tout autre. Dans cette prière, le mot « terre » désigne la matérialité. Or l’être humain, en tant que tel, n’appartient pas au domaine de la matérialité, il appartient au domaine spirituel de la création, parce qu’il y est né. Il est donc une créature de genre spirituel, et sa présence sur Terre – c’est-à-dire dans la matérialité – n’est rendue possible que grâce au processus de l’incarnation, qui permet à l’esprit qu’il est de posséder un corps lui permettant de séjourner momentanément dans la matérialité terrestre, et de s’y activer pour s’y développer.
Une fois incarné, l’esprit humain devient la « tête de pont » du genre spirituel dans la matérialité. Cette particularité lui confère une mission, une responsabilité unique : celle d’être un relais, capable de spiritualiser la matérialité, c’est-à-dire d’y agir de façon que ses œuvres reflètent la Volonté de Dieu, laquelle s’exprime par les lois de la création, ou lois de la nature. C’est donc à l’être humain lui-même, et non pas à Dieu, de se mettre en mouvement pour que la Volonté de Dieu soit faite, et qu’ainsi le règne de Dieu arrive sur Terre… par le bon vouloir des humains.
« Aide-toi » veut donc dire :
« efforce-toi de te mettre en mouvement
par le bon vouloir ».
« Et le ciel t’aidera » veut alors dire :
« et les lois de la création,
manifestation de la Volonté créatrice de Dieu,
te porteront dans tes activités »
« AIME TON PROCHAIN COMME
TOI-MÊME »
(1)
La plupart des chrétiens, quelle que soit l’Église à laquelle ils se rattachent, pensent que la mort de Jésus par le supplice de la crucifixion a été voulue par Dieu, afin de « racheter les péchés du monde », c’est-à-dire leurs propres péchés.
Jésus nous a cependant rappelé le commandement de Dieu déjà connu dans le judaïsme : « Aime ton prochain comme toi-même ».
Comment dès lors justifier, ou même expliquer et donc comprendre, que ses bourreaux, avec tous ceux qui, fouaillés par la haine, ont crié : « crucifie-le ! », « crucifie-le ! », aient pu ainsi, en s’opposant directement à ce commandement, accomplir la Volonté de Dieu ?
Faut-il transgresser un commandement de Dieu pour accomplir Sa Volonté ? Jésus est-il donc mort POUR nous ou À CAUSE de nous, à cause de tous ceux qui préféraient le voir mourir plutôt que d’entendre le Message d’Amour qu’il était venu leur apporter pour leur propre salut et celui de l’humanité ?
« AIME TON PROCHAIN COMME
TOI-MÊME ! »
(2)
L’exhortation lancée par Jésus : « Aime ton prochain comme toi-même », est une façon d’éveiller et développer en nous le bon vouloir, car, en tant qu’humains, c’est de cette façon que nous pouvons nous mettre dans la résonance ou la vibration de l’Amour de Dieu, cet Amour qui, étant à l’origine même de la création voulue par Dieu, est aussi à l’origine de notre existence.
Or, la meilleure façon d’aimer son prochain comme nous-même réside dans l’aide que nous lui apportons par la façon dont, de façon désintéressée, nous nous donnons à lui par notre comportement, notre bienveillance à son égard, la considération que nous lui portons.
Cependant, la grande loi universelle de la création du donner et recevoir fait que l’aide que nous lui apportons ainsi nous apporte aussi en retour aide et bénédiction, si bien qu’en aimant notre prochain comme nous-même, nous nous aidons aussi nous-même et, par conséquent, nous nous aimons aussi nous-même.
AMOUR DIVIN,
HAINE HUMAINE
Comme sans doute les adhérents de toutes les autres religions du monde, les chrétiens parlent de l’Amour de Dieu, quelle que soit l’une des multiples religions chrétiennes à laquelle ils appartiennent. Ils n’ont cependant aucun scrupule à affirmer que cet Amour se manifeste grâce à la haine des humains, puisqu’ils prétendent que c’est Dieu qui, par Amour pour l’humanité, a voulu la crucifixion de Jésus.
Autrement dit, c’est parce que les humains sont capables d’une haine telle que celle qui les a poussés à assassiner un porteur de la Vérité, tel que Jésus, que Dieu a pu manifester son Amour grâce à cette haine. Selon eux, la Volonté de Dieu est donc tributaire de la haine des humains pour pouvoir se manifester. Il ne semble cependant pas qu’une telle outrecuidance blasphématoire n’ait jamais été reconnue comme telle.
Toutefois, que la foi chrétienne puisse se développer sur une telle base, voilà certes qui relève d’un profond mystère, et qui expliquepeut-êtreenpartiepourquoiseproduitaujourd’hui,
mêmesic’est de façon inconsciente, la désaffection généralisée
qui touche ces Églises chrétiennes, bien qu’elles aient réussi à faire perdurer pendant plus de 2000 ans de règne une telle doctrine.
Il serait donc grand temps que le sens de l’incarnation de Jésus ainsi que celui de son message soient débarrassés de toutes les interprétations personnelles dont ils ont été encombrés par les Églises, afin de pouvoir être enfin saisis dans leur vrai sens.
« CE N’EST PAS UNE RELIGION »
Cette expression est souvent utilisée pour signifier que tel courant de pensée, par exemple, n’impose pas une doctrine ou un dogme, mais qu’il est ouvert à la contradiction et à la discussion, et accepte donc d’être remis en cause.
Cela sous-entend qu’inversement, appartenir à une religion implique d’accepter sans discussion un corpus doctrinal, ce qui exclut la réflexion personnelle autonome, et donc une liberté de penser qui pourrait aboutir à une contestation pouvant entraîner l’exclusion de la religion.
Or cela met l’accent sur un aspect du phénomène religieux, qui consiste à rassembler des « fidèles » dans une organisation qui impose croyances et façons de penser, et donc aussi façons d’agir.
Or l’enseignement, qui est à l’origine de cette organisation, se trouve ainsi brouillé par celle-ci, car en en imposant une compréhension collective, elle empêche chaque personne de le mûrir en elle-même et d’en tirer profit pour elle-même, en progressant avec sa propre maturité et avec sa propre compréhension.
D’après les témoignages dont nous disposons, Jésus a déclaré : « Cherchez et vous trouverez ! ». Cela signifie que, pour trouver, il faut chercher, ce qui est une exhortation à chercher. Or, une personne qui adhère à une religion n’a pas à chercher, puisque le dogme ou la doctrine de sa religion lui indique ce qu’elle doit croire ou penser, sans avoir à penser et réfléchir par elle-même. C’est donc un encouragement à la paresse, alors que l’exhortation de Jésus est un encouragement à la vivacité et à l’éveil.
Dans le meilleur des cas – c’est-à-dire quand elle ne le déforme pas –, une religion impose une compréhension unilatérale de l’enseignement dont elle se réclame. La meilleure preuve en est apportée par les religions multiples qui se réclament d’un enseignement unique.
Bien pire encore lorsque ces organisations, du fait même de leur existence, deviennent des outils de pouvoir, les entraînant à se comporter en totale opposition avec l’enseignement dont elles se réclament. Point n’est besoin ici d’en donner des exemples dont l’histoire regorge avec tant de crimes perpétrés au nom de Dieu.
Il est donc vraisemblable que, si l’humanité doit progresser dans sa recherche de la vérité, il lui faudra se détourner des religions actuelles ou futures, chaque personne devant avancer avec ses propres membres sur le chemin qui va en direction de la Lumière et de la Vérité.
« CHERCHEZ, ET VOUS
TROUVEREZ ! »
En lançant, d’après le témoignage de Mathieu, cette exhortation (Mathieu 7, 7), Jésus nous fait comprendre que nous possédons la faculté d’apprendre ce que nous ne savons pas, mais à condition de chercher, c’est-à-dire de demeurer en éveil.
Cet éveil ne se limite cependant pas à l’activité intellectuelle, mais englobe aussi et surtout celle de l’esprit, qui se manifeste par le ressenti intérieur, même si, dans cette recherche d’ordre spirituel, il faut exclure tout ce qui est illogique, car là où la logique fait défaut, là ne peut se trouver la vérité.
Au cours des siècles, les efforts intellectuels ont abouti au développement des sciences telles qu’elles existent aujourd’hui. C’est ainsi que les processus qui se manifestent dans la nature, après avoir été observés, analysés, mesurés et expérimentés, ont abouti à la formulation des lois scientifiques. Celles-ci reposent sur la logique la plus rigoureuse, preuve que la logique est tissée dans les phénomènes de la nature, sinon, l’intellect n’aurait pas pu l’y trouver et la reconnaître.
Toutefois, ce que nous appelons de façon générale « la nature » appartient au monde matériel, c’est-à-dire à la partie matérielle de la création, la seule que la science étudie, parce que c’est la seule que le cerveau de l’être humain peut étudier, du fait que lui-même est aussi un organe matériel du corps physique.
C’est pourquoi le monde spirituel et aussi, à plus forte raison, le monde divin échappent totalement aux possibilités d’investigation du cerveau matériel, car la différence de genres ne le permet pas. C’est aussi pourquoi seules les révélations peuvent nous apporter la connaissance des parties non matérielles de la création et des mécanismes qui y opèrent, à condition toutefois que nous soyons suffisamment humbles pour les recevoir, sinon, les prérogatives de l’intellect font barrage à toute possibilité de réception.
Avec les « Tables de la Loi » reçues et transmises par Moïse, nous avions en main tout ce qui nous était nécessaire pour que nos comportements s’inscrivent harmonieusement dans les mécanismes qui, gouvernant la création, nous gouvernent aussi. Au lieu cependant de vivre simplement les conseils transmis par Moïse, beaucoup préférèrent en discourir, donnant plus d’importance à la « lettre » qu’à l’« esprit », à la forme qu’au fond, à la règle plutôt qu’au sens, ce qui, en outre, permettait à l’intellect de briller en se mettant en valeur par cet exercice.
C’est pour redresser cette dérive tout particulièrement incarnée par les docteurs de la Loi et les pharisiens que Jésus vint, dispensant son enseignement avec les paraboles, simples récits imagés, tirés de l’existence quotidienne, accessibles à tous et faciles à mémoriser.
Le temps de Jésus n’était cependant pas encore le temps de l’Imanuel annoncé par Isaïe, temps au cours duquel devait nous être révélé l’ultime « savoir de la création ». C’est pourquoi, d’après le témoignage de Jean (16-2), Jésus, reprenant la prophétie d’Isaïe, prophétisa à son tour :
« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité… »