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Nos lointains ancêtres ne possédaient pas le vocabulaire pour désigner ce qu’ils ne connaissaient pas. C’est pourquoi les récits anciens qui voulaient les instruire sur l’origine de l’univers dans lequel ils se trouvaient et sur leur propre origine, tels que le Livre de la Genèse, employaient un langage métaphorique, utilisant des images du monde matériel pour transmettre la réalité de mondes immatériels. Aujourd’hui encore, nos connaissances scientifiques se limitant au monde matériel, nous n’en savons toujours pas davantage qu’eux à ce sujet. Dans cette perspective, le récit de la création d’Adam et Ève et de leur chute dans le péché nous concerne-t-il encore ? Quelle en est la signification profonde ? Comment, avec les mots d’aujourd’hui, interpréter le sens des images qu’il nous propose et en saisir toute la portée ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Architecte et urbaniste, passant de l’échelle de la cité à celle de la planète, Gérard Missey part, dans ses ouvrages, à la quête de notions fondamentales aptes à guider la construction d’un monde plus juste. Il poursuit ici sa réflexion en s’attachant au langage métaphorique de cette partie du Livre de la Genèse, qui révèle comment le négatif féminin et le positif masculin, avec les facultés complémentaires propres à chaque genre, ont vocation à fonder nos existences.
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Seitenzahl: 53
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Gérard Missey
ÈVE & ADAM
Ce récit nous concerne-t-il ?
Essai
© Lys Bleu Éditions – Gérard Missey
ISBN : 979-10-422-6495-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Du même auteur
Collection de douze fascicules numérotés de 01 à 12 intitulés :
« À la recherche de NOTIONS JUSTES »,
Éditions Le Lys Bleu
PRÉFACE
Avec des images empruntées aux réalités du monde terrestre, le récit du Livre de la Genèse qui, semble-t-il, reprend des textes plus anciens de la civilisation mésopotamienne, nous transmet un savoir se rapportant aux réalités d’un autre monde que le monde terrestre.
La séquence de ce récit qui se rapporte à Adam et Ève ne relate pas seulement l’apparition de l’être humain sur Terre, mais a valeur prophétique, car elle indique comment l’humanité, dans sa double composante négative et positive, c’est-à-dire féminine et masculine, peut déterminer son propre destin en utilisant sa faculté de la libre décision.
Vivons-nous aujourd’hui l’accomplissement de cette prophétie ? Comment décrypter avec les mots d’aujourd’hui le langage métaphorique de ces écrits qui, traduits et retraduits en tant de langues diverses, remontent à la nuit des temps ?
L’écrit qui suit n’est pas l’exposé d’un savoir personnel de l’auteur, mais il est une façon personnelle de transmettre un savoir venant d’ailleurs, tandis que le lecteur pourra en élaborer sa propre compréhension, avec ses propres connaissances et expériences, d’après son propre ressenti.
Nous avons souvent l’outrecuidance, nous les humains, de nous considérer sur cette Terre comme le centre du monde, et de penser qu’avec les facultés de notre cerveau terrestre, nous sommes capables de résoudre tous les problèmes qui se présentent à nous, quels qu’ils soient, voire de décider de la marche même de ce monde. Or, si nous sommes sans doute le centre du monde que nous concevons ou imaginons, sommes-nous pour autant le centre du monde réel ?
Nous avons bien dans notre vocabulaire les mots « esprit » et « spirituel », et nous pensons que les œuvres de notre cerveau sont des œuvres spirituelles. Il n’est pourtant pas difficile de comprendre que notre cerveau, étant un organe matériel de notre corps terrestre, n’a rien de spirituel. Ses œuvres ne peuvent donc pas être qualifiéesde«spirituelles». Sans doute serait-il plus juste alors de les qualifier d’« intellectuelles », ou de « rationnelles », ou encore parler du « mental », car c’est bien l’intellect, ou le rationnel ou encore le mental qui sont les fruits de l’organe matériel du cerveau. Or, si nous laissons grandir en nous la notion de cette nette distinction entre ce qui est « spirituel » et ce qui est « intellectuel » ou « rationnel » ou encore ce qui relève du « mental », c’est un nouvelhorizonquisedessine,unenouvellecompréhension qui se dégage, et beaucoup de confusion qui se dissipe.
Celui qui porte des lunettes avec des verres bleus ne pourra jamais percevoir le monde autrement qu’à travers le filtre du bleu, et considérera seulement ce qui est vu à travers ce filtre comme réel et donc vrai. Or, tel est bien le cas des scientifiques, pour lesquels les facultés du cerveau humain sont des verres bleus.
Étant donné que, dans son principe même, la démarche scientifique part de l’observation et de l’étude de la matière, que toute recherche repose sur des preuves ou des mesures matérielles, et que l’instrument utilisé pour cela, l’organe cérébral du corps physique, est également de genre matériel, cette démarche bute sur une limite infranchissable : celle de la matérialité terrestre, même si les scientifiques ne cessent de découvrir de nouvelles vérités, faisant reculer toujours plus loin les limites de leurs connaissances.
Dans une démarche qui repose sur un ressenti profond, mais dont le principe est éminemment scientifique, beaucoup font l’hypothèse que la création dans laquelle nous nous trouvons ne se limite sans doute pas à ce qui est matériel. Ceci implique alors qu’il existe des réalités dont la compréhension est inaccessible aux facultés du cerveau humain, de même que les couleurs au-delà de l’ultra-violet et en deçà de l’infrarouge sont inaccessibles aux facultés de perception de l’œil humain. Or, pour ceux-là, il y a deux façons d’accéder à la Vérité, c’est-à-dire à la compréhension de la réalité : celle qui « part du bas », et celle qui « part du haut ».
La recherche scientifique, qui s’appuie uniquement sur ce qui est matériel, fait partie de la première démarche : celle qui part du bas, du monde matériel. La révélation fait partie de la seconde. L’idéal ne serait-il pas que les deux démarches se rejoignent, au lieu de s’opposer ou même de se combattre, puisque toutes deux répondent à la même interrogation ou poursuivent le même objectif de compréhension ?
Si nous considérons que nous nous trouvons dans la création comme le danseur sur la scène, qui ne peut voir depuis la salle le spectacle qu’il produit, et qui, pour en avoir une idée, doit écouter ce que lui en disent ceux qui, en dehors de la scène, se trouvent dans la salle, le principe même de la révélation apparaît comme une façon objective d’accéder à la connaissance.
Tel était bien en tout cas le but de ces révélations qui, à travers des récits métaphoriques, nous ont été transmises au fil des millénaires, afin de nous initier progressivement au « savoir de la création », en attendant l’époque en laquelle ce savoir devait intégralement être apporté à l’humanité.
Ces récits ont-ils été correctement saisis ? Ont-ils été correctement transmis ? N’ont-ils subi aucune transformation ou altération, ou encore n’ont-ils pas été récupérés pour exercer des pouvoirs matériels ?