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Tour à tour subtile et sensuelle, la voix du poète célèbre l’amour en même temps qu’elle pleure sa perte : l’ignorance de l’être adoré fait naître un chant lyrique où se mêlent désir incandescent, absence lancinante et volupté blessée. À travers chaque vers, la femme idéalisée devient allégorie de toutes les nuances du sentiment amoureux, tandis que l’écriture offre son sanctuaire pour transfigurer la douleur et conférer l’éternité à l’émoi disparu. Laissez‑vous emporter par ces pages où chaque mot redonne souffle à une tendresse que l’oubli croyait pouvoir ensevelir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Provost découvre la littérature et la poésie à travers Rimbaud et Hugo, qu’il considère comme les plus grands poètes français, mais aussi comme des frères d’âme et de plume. Pour lui, la poésie est un refuge, un espace de liberté et de création. Ce recueil est né d’un besoin d’évasion, d’un profond désir d’écriture et d’une admiration sincère pour l’art poétique.
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Seitenzahl: 30
Veröffentlichungsjahr: 2025
Jean Provost
À un amour perdu…
Petits poèmes d’amour
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Jean Provost
ISBN : 979-10-422-7313-2
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Note de l’auteur
J’ai toujours aimé les mots. Depuis mon plus jeune âge, j’ai écrit, lu, écouté des histoires. Il y a eu un jour où j’ai découvert la poésie. Il y a eu ce jour, où, dans une librairie, j’ai aperçu les noms des plus grands poètes sur des livres. Plus tard, je les ai lus. J’ai rencontré la poésie lorsque j’ai découvert Rimbaud, Baudelaire, Hugo, Verlaine, Apollinaire, Ronsard et tous ceux que j’oublie de nommer. Je ne les ai pas vus comme des maîtres, je les ai vus comme des frères, comme des amis qui m’aident à avancer dans cette aventure poétique.
Ce recueil que j’ai intitulé À un amour perdu… est avant tout une déclaration d’amour à la poésie, à la littérature, aux mots. Ces mots, que j’aime, sont ma raison de vivre. Je ne sais pas écrire, je ne l’ai jamais su. Je sais simplement dire que j’aime les mots, le langage, la vie.
Sans l’écriture et la poésie, je ne pourrai plus vivre. Ce recueil, est mon cœur, il est mon âme. Il est le pur produit de mon imagination, mon unique moyen de libération.
Les mots délaissés, figés, immobiles, tremblent et renaissent sous l’air frémissant de la plume des poètes.
À ceux qui aiment
À ta beauté divine,
Tes mots doux et charmeurs,
Tes jambes qui fascinent,
Ton sourire enchanteur.
À l’éclat de tes yeux,
Miroirs d’ombre et de flamme,
Où mon cœur, malheureux,
Brûle d’une douce flamme.
À la courbe infinie
De tes gestes de reine,
Où l’amour s’épanouit
Comme une rose lointaine.
À ta voix cristalline,
Écho d’un rêve ancien,
Où mon âme orpheline
S’égare sur le chemin.
À tes lèvres entrouvertes,
Promesses de velours,
Où mes fièvres désertes
Ont trouvé leur séjour.
À ton parfum léger,
Souffle d’ivresse tendre,
Où mes songes étrangers
Viennent en secret s’étendre.
À tes mains souveraines,
Qui dansent sur ma peau,
Comme mille sirènes
Perdues sur un radeau.
À l’ombre de ton cou,
Temple de mes prières,
Où l’extase, d’un coup,
Fait trembler la lumière.
À ton rire envolé,
Comme un oiseau rebelle,
Qui vient me rappeler
Le printemps éternel.
À ton souffle d’azur,
Qui caresse mes jours,
Comme un vent doux et pur
Aux murmures d’amour.
À la soie de tes hanches,
Reflets d’un chant lointain,
Où mon désir se penche
Comme un roseau incertain.
À la danse exquise
De ton corps souverain,
Qui, dans l’ombre indécise,
Tisse l’éclat du matin.
À la fièvre insensée
De tes baisers de braise,
Où ma raison blessée
Se consume et s’apaise.
À la nuit où nos âmes
Se cherchent en silence,
Où le feu de ta flamme
Se fait douce évidence.
À l’instant suspendu,
Quand nos cœurs s’abandonnent,
Et que le temps perdu
Dans tes bras me pardonne.
À ton amour profond,