Ados à haut potentiel, double chance ou double peine - Béatrice Millêtre - E-Book

Ados à haut potentiel, double chance ou double peine E-Book

Béatrice Millêtre

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  • Herausgeber: Mardaga
  • Kategorie: Lebensstil
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2024
Beschreibung

La période de l’adolescence est très souvent vécue par les parents comme un moment de tensions familiales. Pour l’adolescent, c’est le temps où surviennent de nombreux questionnements identitaires. Faire face à cette période est déjà un challenge pour tous, qui ne fait que s’amplifier lorsque l’ado présente un haut potentiel.

Être adolescent à haut potentiel, est-ce une double chance ou une double peine ? Béatrice Millêtre questionne et identifie les forces et les faiblesses de nos ados HP. Elle nous donne les clés pour les comprendre, partage son expérience et propose de nombreux témoignages, exercices et conseils pour nous permettre d’aborder avec sérénité cette période tant redoutée.

Un ouvrage pratique et concret livré par une experte du haut potentiel et de l’accompagnement !

Découvrez un ouvrage complet et actuel qui aborde toutes les thématiques importantes de l’adolescence : scolarité, famille, société, addictions, connaissance de soi, identité, genre, etc. Les sujets sont variés et accompagnés d’encarts destinés à permettre une bonne compréhension des notions et des problématiques rencontrées.



À PROPOS DE L'AUTRICE

Béatrice Millêtre est docteure en psychologie, neurobiologiste et spécialiste des thérapies comportementales et cognitives (TCC). Elle a travaillé en collaboration avec plusieurs centres hospitaliers universitaires et est spécialiste du fonctionnement du cerveau. Béatrice Millêtre a fondé et dirige le Groupe francophone d’échange sur la pratique des TCC. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur la thématique du haut potentiel. Elle a notamment écrit le livre Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se trouvent pas très doués qui s’est déjà vendu à plus de 100 000 exemplaires.

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Couverture

Page de titre

Les pictos

Paroles d’ados

Paroles de parents

Focus sur un sujet

Astuces parentales

Note de l’autrice :

Dans cet ouvrage, le genre masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte, et ce, sans préjudice pour la forme féminine.

Lexique

Hauts potentiels, HP, surdoués, précoces, hauts potentiels intellectuels, HPI : autant de mots pour exprimer le même concept. Il y a quelques années, on parlait majoritairement d’enfants précoces (ou d’enfants intellectuellement précoces), traduisant le fait que ces enfants acquéraient leurs compétences plus tôt que les autres. Puis, se rendant compte qu’ils conservaient leurs spécificités à l’âge adulte, on a adopté le concept de surdoué qui ne reflétait pas non plus la réalité, voulant dire plus doué que les autres et doué pour tout. Enfin, nous parlons aujourd’hui de hauts potentiels et de hauts potentiels intellectuels, illustrant la notion de talents intrinsèques qui s’exprimeront, ou non, en fonction de la personnalité. Je trouve qu’il est plus juste de ne pas focaliser exclusivement sur les capacités cognitives, sachant que les personnes haut potentiel présentent également des capacités physiques en avance sur leurs pairs neurotypiques, ainsi que différents types d’intelligences (sociale, émotionnelle…) autres que les compétences intellectuelles.

Neurodivergence : la neurodivergence est un terme qui désigne la variation naturelle du fonctionnement cérébral et nerveux parmi les individus. Il reconnaît et célèbre la diversité des cerveaux et des modes de fonctionnement neurologiques. Le concept de neurodivergence met en lumière le fait que les différences neurologiques devraient être considérées comme des variations normales de la neurodiversité humaine.

Le terme s’oppose à l’idée traditionnelle selon laquelle il existe un seul modèle neurotypique considéré comme « normal », et il promeut une perspective inclusive qui reconnaît et valorise les différences neurologiques. L’approche neurodivergente encourage la société à s’adapter pour inclure et soutenir les personnes ayant des fonctionnements neurologiques différents, au lieu de chercher à les normaliser ou à les assimiler.

Neurotypique : le terme « neurotypique » est utilisé pour décrire une personne dont le fonctionnement neurologique est considéré comme typique ou normatif par rapport à la majorité de la population. En d’autres termes, une personne neurotypique présente des caractéristiques neurologiques considérées comme courantes ou non atypiques.

Neurodiversité : le concept de neurodiversité souligne la diversité des modes de fonctionnement neurologique au sein de la population.

Génération Z, Zoomer, Zappeur : génération des personnes nées entre 1995 et 2015.

La génération Z, également appelée Gen Z, fait référence à la cohorte démographique née généralement entre le milieu des années 1990 et le milieu des années 2010. Les membres de cette génération ont grandi à l’ère de la technologie numérique et ont été exposés dès leur jeunesse aux réseaux sociaux, à Internet et aux dispositifs électroniques. Ils sont souvent perçus comme étant technologiquement compétents, diversifiés et axés sur l’inclusion.

Le terme « Zoomer » est informel et est souvent utilisé pour désigner les membres de la génération Z. Il tire son nom de la plateforme de visioconférence Zoom, qui a connu une popularité accrue pendant la pandémie de COVID-19, reflétant ainsi l’utilisation intensive de la technologie par cette génération.

Un « Zappeur » fait référence à une personne, généralement de la génération Z, qui a tendance à passer rapidement d’une activité ou d’une tâche à une autre, en particulier lorsqu’il s’agit de consommation de médias. Ce terme souligne souvent la capacité de cette génération à gérer simultanément plusieurs sources d’information ou divertissements, souvent avec l’aide de la technologie.

Introduction

Mettre sa vie en adéquation avec sa personnalité !

Voilà l’enjeu de l’adolescence. Rien de moins.

Être soi-même dans un monde majoritairement autre !

Voici l’enjeu des adolescents à haut potentiel.

Quelques mots, pour deux enjeux majeurs sur lesquels votre rôle, à vous, les parents, est de taille. Car c’est vous qui accompagnez votre enfant dans ce voyage à la découverte de lui-même.

Il s’agit évidemment d’un voyage que vous avez commencé ensemble il y a bien longtemps, mais dont vous voyez les résultats aujourd’hui.

Votre enfant se doit maintenant de faire le tri, de choisir entre ce qui vous appartient, ce que vous lui avez transmis, et ce qui vient de lui, ce qu’il ajoute à votre bagage et ce qu’il en ôte, consciemment ou non.

C’est le moment de tous les possibles, le moment où votre rôle est crucial, plus encore maintenant que lorsqu’il était plus jeune. En effet, la structure de son cerveau, encore immature pour certaines parties, lui permet de tout envisager comme possible, et il risque de se perdre en chemin.

C’est également le moment où se développe son indépendance. Mais qui dit indépendance ajustée dit également accompagnement pour ne pas s’éparpiller et s’isoler.

Accompagner un adolescent dans cette transition n’est pas toujours simple, car il oscille entre un besoin et son opposé : besoin d’autonomie, mais aussi d’assistance ; besoin de liberté, mais impératif de repères…

En tant que parent d’un jeune haut potentiel, vous jonglez depuis sa naissance entre tout et son contraire. Votre enfant fait un grand écart permanent, tant dans ses émotions et leur gestion que dans ses goûts, ses passions, ses humeurs, ses comportements…

La difficulté pour vous n’est donc pas tant de faire avec un enfant que vous connaissez par cœur que de l’accompagner dans un double voyage vers son épanouissement : celui de l’adolescent qu’il est ; celui du haut potentiel qui fait partie de lui.

Être haut potentiel est une composante inextricable de sa personnalité. De plus grandes capacités cognitives, certes, mais également un fonctionnement singulier, empreint de sensibilité, de valeurs, d’empathie, de perfectionnisme, d’exigences… qui débouchent sur un plus grand bien-être mental.

Double chance donc d’être un adolescent à haut potentiel : une plus grande maturité, associée à une conscience du monde accrue, une curiosité insatiable, une énorme ouverture d’esprit, une mise en perspective…

Autant de caractéristiques positives qui peuvent toutefois devenir négatives s’il ne les perçoit pas ainsi, s’il ne les assume pas et s’il ne peut pas les vivre pleinement dans son environnement :

•l’établissement scolaire, en premier lieu, dont la majorité des enseignants ne répond pas exactement à ses besoins ;

•les amis, en décalage avec ses centres d’intérêt, en deçà de sa maturité et qui lui demandent de s’ajuster à leurs loisirs et leurs conversations, au prix de s’oublier ;

•la famille également, lorsque les pressions parentales et de ses frères et sœurs sont inappropriées à sa personnalité.

Double peine alors que de chercher qui l’on est sans avoir la possibilité de trouver la bonne réponse.

Il vous appartient, à vous les parents, de connaître votre enfant, ce qui est bon pour lui, afin de lui permettre non seulement de se trouver, mais surtout de s’ancrer positivement et définitivement dans la réalité. Cela vous demandera de lutter contre le conditionnement social, contre les stéréotypes, contre vos principes parfois, et n’oubliez jamais que c’est encore un enfant (il est grand, mais pas si grand) qui a besoin de vous.

En tant que psychologue, lorsque j’accompagne des jeunes (et malheureusement ils sont nombreux, trop nombreux actuellement), je leur apprends à utiliser leur fonctionnement propre pour être en phase avec eux-mêmes, dans un environnement majoritairement autre. Plus encore, je leur réapprends à rêver, à retrouver l’espoir, cet espoir qui devrait tous les animer et qu’ils ont perdu.

Une fois qu’ils ont confiance dans leur fonctionnement intrinsèque, ils savent et acceptent les risques inhérents à tout choix : de carrière, d’amitié, d’amour, et savent s’y ajuster en conscience, transformant leur potentiel en atout définitif et permanent pour une vie plus épanouie.

Vous ne trouverez pas ici un énième livre généraliste décrivant ce qu’est le haut potentiel, il y en a déjà beaucoup.

Dans ce guide, vous trouverez précisément tout ce sur quoi vous avez besoin de vous appuyer pour faire en sorte qu’être adolescent et haut potentiel soit une double chance et non une double peine.

J’ai voulu écrire un livre basé à la fois sur ma pratique, mon expérience et mon expertise, mais aussi sur les recherches internationales autour du sujet. Tout est donc avéré, les exemples que je vous partage, comme les fondamentaux sur le fonctionnement neurodivergent de votre adolescent.

Je dis souvent aux parents que je reçois que vivre avec un enfant haut potentiel est un enfer : pas une seconde de répit, des questionnements incessants, des questions qui vous mitraillent, une remise en cause de vos directives qui, plus qu’une opposition permanente, correspondent à un besoin inhérent de compréhension inhérent, une fatigabilité accrue, une hypersensibilité challengeante…

Mais, au-delà de ce portrait « négatif », vivre avec un jeune haut potentiel est un bonheur de tous les instants : des conversations passionnantes depuis qu’il est né, des activités enrichissantes, une énergie inextinguible, une gentillesse, un altruisme et des valeurs permanentes, une volonté de bien faire, un humanisme chevillé au corps…

Autant d’atouts qui, dans le monde actuel, lui permettront d’avoir une vie épanouie, et qui feront de lui un élément moteur pour tirer les autres en avant.

Chapitre 1Ado et HP,une double chance

Parler de « chance » lorsque l’on est adolescent aujourd’hui peut sembler paradoxal, sachant que les adolescents ne vont pas très bien (et il s’agit là d’un euphémisme) et à fortiori ceux haut potentiel, dont les stéréotypes nous laissent croire qu’ils sont harcelés, isolés et malheureux.

Il n’en est rien et les ados haut potentiel vont statistiquement mieux que leurs pairs neurotypiques. Ils montrent une plus grande estime d’eux-mêmes, ils se connaissent mieux, sachant ce qui est bon pour eux et ce qui ne l’est pas, et sont bien entourés socialement parlant.

Ce sont des jeunes sensibles et altruistes, présentant des valeurs humaines et morales importantes et dont l’ouverture d’esprit n’est plus à démontrer.

Autant de valeurs et de qualités qui font d’eux des atouts pour le monde de demain qu’ils sont en train de construire.

Une adolescence précoce

L’adolescence peut se définir comme une phase du développement humain qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte. Elle est généralement caractérisée par des transformations physiques, psychologiques, émotionnelles et sociales importantes. Cette période de transition marque le passage de l’enfance à la maturité et est associée à des changements tels que la puberté, la quête d’identité, la recherche d’autonomie, la formation de relations sociales plus complexes, et l’exploration de nouveaux rôles et responsabilités. L’adolescence peut varier en durée d’une personne à l’autre, mais elle se situe généralement entre les âges de 13 et 25 ans. C’est une période cruciale qui façonne la personnalité et les perspectives de vie futures.

La puberté survient chez l’adolescent haut potentiel plus ou moins tôt, sans différence avec les adolescents neurotypiques.

Par contre, les études nous indiquent que les jeunes haut potentiel entrent plus tôt dans l’adolescence que les jeunes neurotypiques.

Cette précocité est sous-tendue par des changements neurologiques. Les adolescents haut potentiel semblent avoir, par exemple, une activité cérébrale plus développée, correspondant à celle d’étudiants auxquels ils ressemblent également en ce qui concerne le développement cognitif.

Les évolutions morales, neurologiques, psychologiques et sociales débutent également plus tôt que pour les jeunes neurotypiques. Leurs questionnements sont d’abord moraux puis deviennent plus existentiels.

Lorsque j’avais environ 15 ans, je me posais tout un tas de questions existentielles. J’ai été à la rencontre de gens, d’associations, de courants de pensées (y compris religieux) afin d’essayer de trouver des réponses à mes questions. J’ai croisé des « illuminés » qui essayaient de me recruter, des religieux convaincus et d’autres personnes, dont je sentais que les convictions étaient… commerciales. J’ai beaucoup lu, parlé avec des gens sur les réseaux, écouté de la musique, trouvé mes inspirations dans la vie auprès des personnes que j’apprécie. Je me suis finalement forgé mes propres convictions.

Étant entrés plus tôt dans l’adolescence, les jeunes haut potentiel se connaissent aussi plus tôt et savent donc assumer leur personnalité, leurs choix et leurs décisions alors que les neurotypiques cherchent encore leur appartenance à un groupe. Loin d’être isolés, les jeunes haut potentiel savent se fondre dans le groupe lorsque c’est nécessaire et s’en abstraire lorsqu’ils en éprouvent le besoin. Ils ne disent pas ce qu’ils pensent à tort et à travers et ne cherchent ni à blesser ni à avoir raison, mais parlent plutôt avec discernement.

Évitez les pièges de la précocité

Votre enfant haut potentiel est en avance, avec une maturité accrue par rapport à sa tranche d’âge. Cela donne souvent l’impression que vous faites face à un adulte dans un corps miniature, d’enfant. N’oubliez pas que votre adolescent est un enfant. Ne le considérez jamais comme un adulte qu’il n’est pas. Le mégamorphisme (fait de le considérer plus grand qu’il n’est) est destructeur en ce sens que vous considérez qu’il dispose de toutes les capacités d’une personne plus âgée, ce qui n’est pas le cas.

Gardez à l’esprit que votre enfant a l’âge qui est le sien, avec certains domaines dans lesquels sa maturité est plus grande et d’autres dans lesquels elle est moindre.

Focus 1

Haut potentiel, késako ?

Le terme « haut potentiel » fait référence à une personne ayant un quotient intellectuel (QI) supérieur à la moyenne. Selon les pays et les conceptions de l’intelligence, le seuil est placé à un écart type à la moyenne, ce qui correspond à un QI de 125 ou à deux écarts type (QI seuil de 130 ou plus). Au Québec, on considère qu’une personne est « douée » dès lors qu’elle présente des talents que seul 10 % de la population possède.

Les individus haut potentiel peuvent avoir des aptitudes supérieures dans des domaines tels que la résolution de problèmes, la compréhension rapide de nouvelles informations, la créativité et d’autres compétences cognitives. Cependant, il est important de noter que le haut potentiel ne se limite pas uniquement au domaine intellectuel. Les personnes haut potentiel présentent également des caractéristiques émotionnelles et sociales spécifiques telles que la sensibilité accrue et la perspicacité sociale, ainsi que des capacités physiques particulières.

Être haut potentiel n’est pas une pathologie. Cela veut dire que, statistiquement, les personnes haut potentiel vont bien (si tous allaient mal, ce serait une pathologie). En fait, les études nous disent que les hauts potentiels vont mieux que les neurotypiques : ils seraient en quelque sorte protégés des aléas négatifs de la vie. Entendons-nous ; cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas développer de problèmes, mais que, statistiquement encore une fois, ils vont bien. Ce que l’on pourrait « mesurer » par l’intégration sociale.

En somme les personnes haut potentiel montrent une plus grande intelligence, telle qu’elle est déterminée par le test de Wechsler (test de QI), ainsi qu’un fonctionnement spécifique, que l’on appelle « intuitif ».

Une maturité accrue

La maturité chez les adolescents haut potentiel se manifeste par un ensemble de caractéristiques qui vont au-delà de l’âge chronologique et qui témoignent d’un développement intellectuel, émotionnel et social avancé.

Ils montrent un haut niveau de raisonnement moral, se posant plus de questions sur le sens de la vie, le but métaphysique de l’existence, l’appétence pour la violence chez leurs congénères…

Depuis leur plus jeune âge, les adolescents haut potentiel sont conscients de leur différence. Leur esprit curieux absorbe constamment de nouvelles informations, tandis que leur regard perçant décèle des nuances que d’autres ne perçoivent pas. Leur maturité n’est pas simplement le résultat de leurs capacités cognitives, mais aussi de leur capacité à comprendre le monde qui les entoure d’une manière profonde.

On dit souvent que les conversations superficielles ne les intéressent guère, et qu’ils préfèrent s’immerger dans des discussions philosophiques ou scientifiques, suscitant souvent des regards perplexes chez les autres. Cependant, nombreux sont ceux qui ont appris à créer des ponts avec les autres adolescents. Il n’est pas rare qu’ils privilégient le contact social, le rire et le partage avec les adolescents dits « intellectuels ».