Aidant dans l’âme - Karine Delplace Trillon - E-Book

Aidant dans l’âme E-Book

Karine Delplace Trillon

0,0
7,99 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

Rien n’est plus sérieux qu’un été d’enfance vous invite à une immersion dans un univers où se croisent portraits en clair-obscur, poèmes imprégnés de paysages, vibrantes déclarations d’amour et éclats de philosophie poétique. Chaque texte s’offre comme une célébration de la vie et de l’art, mêlant harmonieusement les murmures des mots aux éclats de lumière. À travers ces pages se déploie un ballet d’émotions et de réflexions, un voyage intérieur où chaque ligne éclaire un nouveau prisme de beauté.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Ancien enseignant-chercheur, philosophe de l’éducation, poète et compositeur, Christian Lévêque met ses multiples talents au service d’une plume riche et inspirante, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB
MOBI

Seitenzahl: 50

Veröffentlichungsjahr: 2025

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Couverture

Titre

Karine Delplace Trillon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aidant dans l’âme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Karine Delplace Trillon

ISBN : 979-10-422-5971-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

 

On ne la voit pas, on ne la reconnaît pas, chacun pense à soi-même dans ce monde où c’est « chacun pour soi ».

 

On naît avec un don pour une cause, chacune la sienne, c’est sûr ! Il y a différentes manières d’exister. Bien souvent, c’est pour avoir « sa place » dans la société.

 

La mienne, ma vocation est de « réparer ».

 

Toute petite, j’ai pallié le manque. Le manque d’un être cher, j’ai seulement mis toute mon âme à essayer de « guérir » un peu, la douleur du cœur et la douleur spirituelle.

 

Avec du recul, je m’aperçois que la douceur, l’amour, la compréhension, la compassion, la gentillesse peuvent aider à réparer le malheur, le mal-être, la douleur, éprouvés.

 

Spontanément, telle une thérapie naturelle, je pallie la détresse de l’autre. Depuis j’accepte ce don, car c’en est un, peut-être fondé en moi lors de ma conception.

 

Accepter de rappeler les bienfaits, combler les manques, rassurer sur la vie avec chaleur humaine, présence soutenante aimante et dévouée redonnant force et courage face à l’adversité des malheurs que la vie peut parfois nous infliger. Soigner au mieux, de tout son possible.

 

Cela passe inaperçu, le fait de remonter le moral, faire voir la vie du bon côté même si parfois je dérape, je me rattrape.

 

Étant plus jeune, adolescente, et n’étant pas toujours bien préparée, comme cela n’est pas non plus inné, il m’est arrivé de déraper.

 

Je m’en suis vite rendu compte, me relevant et le surmontant en voyant la tristesse et les dégâts que les dérapages peuvent occasionner.

 

Accepter d’être le manque, de le combler, de l’adoucir juste pour redonner le sourire. Cela a toujours été, soit au travers de la famille, des amis ou des relations dans le travail.

 

Les personnes viennent à moi, je les attire. Elles se confient beaucoup et naturellement.

 

Depuis toujours, je les écoute et l’empathie prend place. Sereinement, calmement, doucement, j’écoute, j’absorbe, je relativise, je contribue parallèlement à la mise en situation vis-à-vis de l’autre.

 

Instinctivement, je réplique vers une solution verbale salutaire, réfléchie et bénéfique.

 

Déployant ainsi une énergie naturelle et chaleureuse telle une éponge d’âme sœur, j’absorbe mon interlocuteur et je trouve en lui le côté prêt à se soulever et à le tirer vers la lumière.

 

Peut-être est-ce dû à une mission ? Et merci pour celle-ci ! Oui, c’est avec enthousiasme et optimisme que j’agis de cette manière, car cela procure en moi un bien-être, une complaisance, un bienfait, puis cela m’apaise. J’aime être au service du bien, bien agir, guider dans le bon sens. C’est tel une vocation.

 

Ayant eu la chance de grandir au sein d’une belle famille, ayant eu une enfance heureuse, bercée d’une maman douce et d’un papa souriant et fort moralement, je suis l’aînée d’une fratrie de trois enfants.

 

Mon jeune frère de six ans mon cadet et la petite dernière, née douze ans après moi, je me suis promis de les protéger. Les protéger du mal que parfois certains veulent apporter soit par jalousie ou pour le plaisir de leur faire du mal.

 

Moi, qui ne connais pas ce « plaisir », car je ne le comprends pas, car pour moi, ce n’est pas un plaisir de faire du mal à autrui. Pour moi, je qualifie cela par de la méchanceté.

 

Dès mon adolescence, j’ai été confrontée au mal des autres bien souvent adultes de par leur âge vis-à-vis du mien. Au début, lorsque je côtoyais des jeunes plus âgés que moi, je sympathisais. Cela a duré deux brèves années environ, jusqu’à ce que je m’aperçoive que, pour la plupart d’entre eux, ils aimaient créer des problèmes à ceux issus de meilleure vie de famille que la leur. C’est-à-dire qu’ils s’amusaient, ces jeunes adultes, à faire des ennuis aux jeunes dont le milieu matériel était plus favorisé par rapport au leur.

 

Cela m’a ouvert davantage l’esprit et a déployé d’autant plus la protection que je devais apporter aux miens, à ma famille pour les protéger. Chose faite.

 

Alors que je voyais et que je me rendais compte que ma fratrie était épargnée par ces maudits, je me mis à diriger ma vie.

 

Après obtention de mon baccalauréat, je devins maman à l’âge de vingt et un ans. Quelle joie !

 

Je décidais de travailler. Quatre années s’écoulèrent quand ma fille eût l’immense bonheur de voir pointer le bout de nez de sa petite sœur !

 

Professionnellement, lassée de travailler par le biais de petits contrats soit de remplacements ou à contrat de courte durée, je tentais ma chance en frappant à la porte d’une association qui recherchait du personnel d’aides à domicile et proposait un contrat de travail sur une longue période.

 

Ce domaine n’avait rien en commun avec ma qualification. Cependant, dans l’administration, il était difficile de trouver un emploi vacant près de chez moi.