Aimez-moi... ou je fais un malheur - Isabelle Diénis - E-Book

Aimez-moi... ou je fais un malheur E-Book

Isabelle Diénis

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Beschreibung

"Ce dont je suis certaine, c'est que notre avenir, c'est bien nous qui le créons." Voici la dernière phrase de Stéphanie dans le roman "Débarquez-moi... ou je fais un malheur !" Deux ans après les folles exigences de Gaby et l'accident de Stéphanie, que sont-ils tous devenus ? Stéphanie a-t-elle recouvré la mémoire, son mari a-t-il changé, que devient la belle-mère ? C'est ce que vous propose de découvrir Clémentine, l'aînée de la fratrie, sous la forme d'un récit plein de rebondissements. Sans oublier le fameux Donut, que l'on aime tant ! Dans ce second roman, vous allez naviguer entre Paris et d'autres lieux bien sympathiques, tels que la Bretagne, la Normandie ou le lac de Côme. Embarquez sans plus attendre avec la famille Nolan et passez un agréable moment...

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Seitenzahl: 145

Veröffentlichungsjahr: 2024

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À Laurence, mon étoile, pour toujours.

« Un livre est une bouteille jetée en pleine mer sur laquelle il faut coller cette étiquette : attrape qui peut ».

Alfred de Vigny

Sommaire

VENDREDI 7 JUILLET

Onze mois plus tôt

MARDI 13 SEPTEMBRE

SAMEDI 24 SEPTEMBRE

SAMEDI 1er OCTOBRE

MERCREDI 5 OCTOBRE

DIMANCHE 9 OCTOBRE

MERCREDI 12 OCTOBRE

DIMANCHE 23 OCTOBRE

SAMEDI 5 NOVEMBRE

MERCREDI 9 NOVEMBRE

DIMANCHE 20 NOVEMBRE

DIMANCHE 11 DECEMBRE

DIMANCHE 1er JANVIER

MERCREDI 11 JANVIER

DIMANCHE 29 JANVIER

MARDI 14 FEVRIER

SAMEDI 11 MARS

DIMANCHE 12 MARS

DIMANCHE 2 AVRIL

VENDREDI 7 AVRIL

SAMEDI 15 AVRIL

MARDI 18 AVRIL

DIMANCHE 30 AVRIL

DIMANCHE 7 MAI

MERCREDI 17 MAI

SAMEDI 27 MAI

MERCREDI 31 MAI

SAMEDI 3 JUIN

MERCREDI 14 JUIN

SAMEDI 17 JUIN

SAMEDI 25 JUIN

SAMEDI 25 JUIN/DIMANCHE 26 JUIN

SAMEDI 2 JUILLET

MARDI 4 JUILLET

VENDREDI 7 JUILLET

ÉPILOGUE

VENDREDI 7 JUILLET

20h20, l’heure miroir ambigüe.

De mémoire, en numérologie, cette heure renverrait à la signification du chiffre 2, mais aussi du chiffre 4, qui rappelle que nous ne sommes pas sur Terre indéfiniment.

En Tarologie le numéro 20 est carrément l’heure du Jugement.

J’aurais dû me méfier, on devrait toujours se méfier.

La sonnerie du téléphone fixe a résonné, stridente et impersonnelle. Plus personne n’appelait sur cette ligne, sauf pour vendre des trucs qui ne servent à rien.

Qui pouvait se permettre de venir bousculer notre vie à 20h20 ?

D’ordinaire aucun membre de notre famille ne daignait se lever pour répondre.

Il me semble que le répondeur s’est enclenché.

À partir de ce moment-là, je ne me souviens plus trop, tout est devenu flou.

Mam’s a saisi le combiné, puis le temps s’est arrêté.

J’ai tenté d’entendre quelques bribes de conversation, j’ai vu que notre mère devenait livide.

Fallait-il que j’aille près d’elle ou que je reste pour protéger mes sœurs et frère de cette communication ?

Des mots comme « police », « accident » ou « hôpital » se succédaient.

Soudain mon cerveau a tilté, j’ai compris que je devais absolument vérifier quelque chose.

Je me suis précipitée dehors, bientôt suivie par Charlotte, Juliette, Baptiste et Donut.

— Merde, merde, merde !

— Pourquoi tu dis des gros mots, Clem ?

— C’est papa !

— Qu’est-ce qu’il a, papa ?

— La voiture n’est plus là !

À ce moment très précis, j’ai réalisé que quelque chose de grave était arrivé.

Onze mois plus tôt

MARDI 13 SEPTEMBRE

18 h. Paris, quartier du Montparnasse.

Je m’appelle Clémentine, Clem pour les intimes. J’ai toujours détesté mon prénom de fruit. Et pourquoi pas Pomme, comme la chanteuse, ou bien Fraise, comme les Tagada, ces bonbons que notre médecin traitant nous offrait à la sortie de chaque rendez-vous médical, tant qu’on y est ? Maman regrettait d’ailleurs à une époque de ne pas m’avoir appelée Cruella1.

Aujourd’hui est un grand jour : mon anniversaire ! J’ai dix-sept ans, il paraît que l’on n’est pas sérieux lorsque l’on a cet âge disait quelqu’un de célèbre. Rimbaud, je crois ?

J’ai reçu un magnifique carnet et décidé de me lancer dans l’écriture non pas d’un journal intime (ça fait gamine), je vais écrire sur ma vie, un peu prétentieux sans doute ? Pas grave, c’est mon grand projet de l’année (pas le seul !). Il paraît que l’écriture peut être une magnifique thérapie. Alors je fonce, j’écris tout ce qui me passe par la tête : ma famille, mes amis, le lycée.

Moi, cette année, je passe mon baccalauréat. Je sais bien que de nos jours ce petit diplôme ne représente plus grand-chose. Si, si tout le monde le pense fortement, c’est sûrement vrai vu les résultats obtenus dans les collèges et lycées français.

Je suis passionnée de lecture et d’écriture, je souhaiterais devenir journaliste. Pas forcément dans le même domaine que ma mère, ce serait relou je trouve. Va falloir bien nous renseigner sur les filières à suivre car tout a changé depuis son époque, elle est complétement à la ramasse, j’avoue.

Parcoursup, nous voilà ! Sauf que toutes les écoles ne sont pas accessibles sur cette plateforme. Je vais essuyer les plâtres, moi, en tant qu’aînée. Un bazar pas possible ce truc. Déjà qu’avec Pronote on n’était pas gâtés, alors là, franchement, bonjour la catastrophe. On a été prévenus par des anciens du bahut : dès que trop de personnes se connectent, bingo, bug national ! Attention car il y a des dates-clefs à respecter sinon on peut se retrouver sans affectation. Et là, ce serait le drame pour les darons.

Faut d’abord que je parle de mon père, Thomas. Plus largué que lui, pas possible, je crois. Il a réduit ses activités le temps que Mam’s recouvre la mémoire et a ensuite repris sa cadence infernale. Comme c’est mon papounet d’amour, je l’aime bien quand même, sauf que leur couple me laisse de marbre. En même temps ça doit faire vingt ans qu’ils sont ensemble, c’est plutôt rare de nos jours.

On dit que les opposés s’attirent, je suis assez sceptique sur la théorie pour ma part. Je pense qu’il vaut mieux partager un minimum de choses sinon la relation risque d’exploser en vol. Un peu de diversité oui, mais il y a des limites à mon humble avis, enfin cela n’engage que moi à l’heure où j’écris ces quelques lignes.

Parfois je me demande s’ils ne restent pas ensemble juste pour nous, leurs enfants. Ce serait bien le genre, tiens, pas de vagues.

Juliette et Baptiste ont maintenant quatorze ans, ils sont en classe de 3ème, l’année du brevet au collège, pas simple non plus avec l’inscription au lycée qui se profile l’été prochain.

Pour ce qui en est de Charlotte, elle est rentrée en classe de 6ème. Maintenant ce n’est plus la « petite », bien qu’elle conservera ad vitam aeternam le statut de benjamine de la famille. Elle n’aime plus que l’on s’adresse à elle comme si on parlait à un bébé, pauvre chou d’amour.

Une année scolaire décisive pour nous tous, les parents en sont conscients, ils tentent de calmer le jeu comme ils peuvent.

Maman consulte régulièrement son neurologue. Je trouve ça un peu bizarre, est-elle guérie ou pas ? A-t-elle encore véritablement besoin d’un médecin ou ont-ils eu un crush ces deux-là ? I don’t know. Comment je maîtrise l’anglais, moi ! J’espère d’ailleurs que les langues vont m’être utiles pour obtenir mon bac car je n’aime pas du tout les chiffres ni ce qui est scientifique.

Il en faut pour tous les goûts de toutes façons, surtout qu’à notre époque, il y a tellement de passerelles possibles avec les diplômes qui existent, on peut maintenant aller en lycée pro et se retrouver ensuite en fac. Du jamais vu pour nos parents. Moi je trouve ça plutôt cool car on peut tester des parcours différents et changer d’orientation si cela ne nous plaît plus. Beaucoup mieux que du temps de nos « vieux » qui devaient poursuivre sagement leurs études, souvent imposées par leurs propres parents. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, tant mieux.

Bien sûr je n’écrirai pas tous les jours dans ce carnet, pas le temps, juste quand j’en aurai envie et que l’inspiration sera là, je ne suis pas une machine tout de même ! J’aimerais également entreprendre quelque chose de nouveau pour m’épanouir. J’hésite entre du baby-sitting (avec mes sœurs et mon frère j’ai l’impression d’en réaliser gratos), du bénévolat à la SPA (j’ai peur de craquer avec tous ces animaux à adopter), du sport (j’aime pas) ou… je ne sais pas en fait ! Je vais y réfléchir. Faut pas non plus que je me mette la pression avec tout un tas d’activités. Un truc sympa ce serait vraiment cool. Reste à trouver.

1 En référence à « Débarquez-moi… ou je fais un malheur ! » de la même auteure.

SAMEDI 24 SEPTEMBRE

« Sème une pensée, tu récoltes un acte,

Sème un acte, tu récoltes une habitude,

Sème une habitude, tu récoltes un caractère,

Sème un caractère, tu récoltes un destin. »

Radja Yoga

15 h. Ma chambre.

Aujourd’hui j’ai décidé d’inscrire une petite citation, sympa, non ? J’adore noter de jolies phrases quand je lis, je les mets dans un répertoire et elles cheminent dans ma tête. En vrai de vrai je les recopie à chaque nom de famille d’un auteur ; bien pratique cette technique. J’ai pris cette habitude depuis quelques années, j’en suis contente. J’adore les relire régulièrement.

Grand chamboulement en cette rentrée scolaire : Juliette et Baptiste, les jumeaux (je m’amuse à les appeler les « Twins », ça a le mérite de les agacer, par contre ça me fait grave rire comme surnom. Il faut dire qu’ils ne se ressemblent pas trop. Bah oui déjà une fille et un garçon c’est différent, évidemment.) … Bref, les jumeaux, je disais, ont exigé de ne pas se retrouver dans les mêmes classes pour effectuer leur dernière année de collège. Je les comprends tellement. À cet âge les élèves ne sont pas tendres entre eux et les moqueries fusent. Ils sont à leur tour en pleine crise d’adolescence.

Moins évident pour les réunions parents-professeurs, à moins de se dédoubler. Pauvres parents. Si j’étais méchante je dirais qu’ils nous ont voulu, à eux d’assumer, non ? Quoique pour les jumeaux ce n’est pas le cas. On pense attendre un petit bébé et oh, surprise, deux en même temps ! Ouais, je suis peut-être un peu médisante sur ce coup.

Le double de câlins… mouais ; je dirais plutôt le double d’emmerdes. Surtout avec eux, quels relous ! On pourra trouver que je suis dure. Moi, je ne sais pas si j’aurai des enfants surtout avec le risque d’avoir des « doublons », voire des triplés. Il paraît que ça sauterait une génération, avec ma poisse, niveau statistiques, je ne sais pas s’il faudra le tenter.

Enfin, certainement pas quatre ! Avec mon futur métier je veux voyager. J’aurais bien pris un animal de compagnie sauf qu’au quotidien, je ferais comment ? Je le refourgue aux parents lors de mes déplacements ? Je rigole, j’ai bien le temps de voir venir.

Pour le moment je reste tranquillou à la maison le plus longtemps possible, enfin durant mes études. Nourrie-logée gratos, peinarde, pourquoi se gêner ? « Même si c’est pas tout rose tous les jours » (comme le chante un des artistes chouchous de Mam’s, Marc Lavoine, pour ne pas le citer, avec ses lunettesloupe, au secours !). La vie de famille nombreuse, il y a des contraintes. Il faut se taper les tâches ménagères, là, personne ne se bouscule au portillon.

Baptiste et Juliette sont assez indisciplinés. Maman en a plus que marre d’être convoquée par la principale du collège. Elle est tellement nulle celle qu’ils ont récupérée. Elle donne à fond dans le relationnel.

Genre il faut parler aux élèves et tout rentrera dans l’ordre. Et patati et patata. Je pense qu’elle a loupé sa vocation : elle aurait dû être assistante sociale, elle est toujours en train de recevoir parents et élèves pour leur faire la morale, si bien qu’elle n’a plus le temps d’organiser son boulot administratif ce qui est quand même gênant. Certains professeurs disent qu’il n’y a plus de capitaine dans ce paquebot qu’est le collège. N’y voyons aucun lien avec notre fameuse croisière2 de la mort qui tue, quoi que…

Ah, Gaby et ses énormes valises, le retard pris dès l’arrivée devant le paquebot, l’excursion maintenue sous la pluie torrentielle, la soirée du capitaine avec la tenue de dingue… Aujourd’hui on en rigole, par contre, sur le coup, quelle honte quand-même ! J’espère ne jamais lui ressembler.

Je n’ai aucune raison d’avoir peur ? Si. La faute aux gènes. Je vais aller allumer un cierge à la basilique Saint-Pierre-de-Montrouge à l’occasion. On n’est jamais trop prudent.

Cette année, il faut trouver un stage pour les jumeaux. Eh oui, ce fameux stage qui tombe pile avant les vacances de Noël quand toutes les entreprises sont débordées et n’ont que faire de prendre de jeunes collégiens pour qu’ils observent ce qu’il se passe.

Ce truc ne sert à rien, ils feraient mieux de le supprimer. En général à quatorze ans (même parfois plus), on ne sait pas du tout quel métier on souhaite exercer plus tard. Surtout que les Twins ne font aucun effort, ce qui agace sérieusement les parents.

Ils n’ont pas de chance car du coup il ne faut pas en trouver un, mais deux, de stages !

On sait très bien que cela s’obtient le plus souvent par relations. La plupart du temps les gamins vont même dans l’entreprise des parents. Nous concernant, c’est un peu plus compliqué, vu que papa est à son compte, pas top pour prendre un stagiaire. Quant à maman, ce n’est pas possible non plus, j’en reparlerai plus tard. Surprise, surprise.

Papa est toujours à la cool, il ne suit rien. Ce n’est pas un scoop non plus. Maman va encore devoir s’y coller et elle va assurer, j’en suis sûre. La connaissant, je suis certaine qu’elle a anticipé. On devrait lui décerner une médaille. Pas en chocolat, une vraie de vraie. J’ai regardé sur Internet, il y en a des sympas, ce serait une super idée pour la fête des mères, avec l’inscription « Mum is the best » ou « The best mum forever ».

Moi je ne veux surtout pas me retrouver comme elle, je suis pour l’égalité des sexes et le partage des tâches. D’ailleurs je pense même que mon mari pourrait gérer certaines choses, ça me ferait du temps pour moi. Ou un mari at home ? Non, très chiant j’imagine. Il faudra que je me trouve un mec cool, qui fasse le ménage, la cuisine, le bricolage. On va me traiter de féministe !

Bah non, pas du tout, je trouve normal que chacun fasse sa part dans un couple. C’est quand-même pas trop demander ? Une femme n’est pas obligée de se taper la popote ni de s’occuper de laver les chaussettes de son mec, encore moins de repasser ses chemises. Il peut bien se débrouiller tout seul, même si certains risquent de rester bloqués deux heures sur le repassage d’une chemise (compliqué apparemment, pour eux).

Sinon il y a la solution du pressing. Encore faut-il penser à déposer et récupérer les vêtements. Ou bien appeler sa mamanchérie-d’amour (Gaby, oh Gaby !). J’en rigole toute seule.

2 Voir « Débarquez-moi… ou je fais un malheur ! » de la même auteure.

SAMEDI 1er OCTOBRE

« Le théâtre c’est la vie,

ses moments d’ennui en moins ».

Alfred Hitchcock

J’ai eu une idée de génie, j’en ai parlé à ma mère. Inutile d’en discuter avec les autres membres de ma famille tant que rien n’est encore fait.

Voilà : j’ai envie de me lancer dans le théâtre ! Elle est pas super mon idée ? Avec l’écriture, la lecture, ce pourrait être une activité complémentaire, je pourrais écrire mon one woman show un jour, peut-être ? Ai-je la motivation suffisante et surtout le don pour cet art ? Telle est la question.

Pour le savoir nous allons à une réunion d’informations dans notre quartier. J’y verrai plus clair après, ou pas. Qui ne tente rien n’a rien. Je suis hyper excitée. Le prof (pas mal en plus) explique qu’un atelier ado se tient tous les mercredis entre 17 h et 19 h. Un cours d’essai est proposé début octobre et, à l’issue de celui-ci, on peut décider de s’inscrire ou pas.

Le prix n’est pas négligeable, il est possible de payer en trois fois, nous voilà rassurées. Dix participants sont pris par année, il n’y a pas de cours durant les vacances scolaires ; on doit monter une représentation, voire deux, à la fin du mois de juin si j’ai bien tout capté.

J’écoute le prof parler des bienfaits du théâtre, genre développer la confiance en soi et s’exprimer en public, blablabla je me perds dans ses yeux : bleus. Les deux ! Clem où es-tu ? Zut, Mam’s m’a donné un coup de coude, elle a dû sentir que j’avais perdu le fil.

Il enchaîne en disant que l’on fera des improvisations. Hein, quoi ? Oh la la, ça risque d’être chaud patate pour moi.

Par contre le groupe sera composé d’élèves entre 13 et 17 ans, la lose, des bébés, quoi. Pour intégrer la troupe des adultes il faut être majeur car les cours ont lieu en soirée. De toute façon, je ne peux pas y passer directement, je n’ai jamais fait de théâtre de ma vie.

Ceci dit j’aimerais énormément développer mon imaginaire et libérer mes émotions avec ce Beau Gosse, moi.

Je m’inscris pour un cours d’essai qui sera le mercredi 5 octobre prochain. On verra si je suis toujours aussi motivée et convaincue à l’issue des deux heures de cours. Pour le moment c’est l’extase, Mister Théâtre BG se veut rassurant er répond à toutes les questions posées.

Pour ma part, pas de question, je suis déjà en train de compter les jours qui nous séparent du premier cours.

.

MERCREDI 5 OCTOBRE

19 h 30. Retour du cours d’essai de théâtre.

J’étais un peu en avance et j’ai eu le privilège de parler quelques minutes avec MTBG, Monsieur Théâtre Beau Gosse, trop excitée. Son prénom est : Roméo. Non, mais, véridique, quoi ! Je voudrais tellement être sa Juliette. On va sûrement jouer un bout de la pièce d’ailleurs.