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"Anesthésie émotionnelle ?" est un recueil poétique où chaque vers s’élève comme une prière murmurée dans le creux du silence. Ce sanctuaire intime abrite des mots qui se déploient en éclats subtils, célébrant l’amour, l’absence et cette lumière apaisante qui dissipe les ténèbres. La plume de l’auteure, à la fois fragile et ardente, explore les mystères des liens humains, du premier frémissement au dernier adieu. Elle nous convie à un voyage intérieur où l’angoisse effleure la guérison, et où la solitude s’allie au souvenir sous un ciel complice. Laissez-vous emporter par ces pages comme par une onde bienfaisante, et découvrez en elles une lumière prête à éclairer vos propres nuits d’une douceur inattendue.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Tegra de Grâce puise dans son expérience pour nourrir une écriture qui est passée de refuge à essence même de son être. Dans son premier recueil "Anesthésie émotionnelle ?" elle ouvre les portes d’un univers vibrant et authentique, où s’entrelacent amour, sensations intenses et fragments de vie humaine.
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2025
Tegra de Grâce
Anesthésie émotionnelle ?
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Tegra de Grâce
ISBN : 979-10-422-5215-1
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Je suis perdue sans toi
De tes ailes tu as fait mon toit,
Mon abri, peu importe le temps.
Qu’il fait dehors ou dedans.
Tapie sous tes bras, je te sens sourire
Et remplir mon cœur de rires
Et d’amour.
Pour toujours
De la part de Grâce.
Cristaux contre la vitre,
Ruisseaux sur mon pupitre.
Nuages remplis de pluie,
Venteux sanglots coincés ici.
Souffle, souffle sur les braises,
Tendres cendres qui me pèsent.
Orage après la pluie.
Ta voix et je souris.
Ton souffle sur ma vie,
Mon gouffre est rempli.
Par de beaux pétales de roses,
Par de beaux écrits en prose.
Lettre d’amour ancrée en moi.
Feu qui toujours monte vers toi.
J’aime cette douceur, qui jaillissant de mon cœur se répand sur toi.
Eau pure et intarissable que je bois.
Joyaux que de ta part je reçois !
Larmes, larmes, larmes.
Le flux lisse et coulant.
Lent, lent, las.
Liquide fluide qui s’étend.
Continuité de vagues
Couleur cristal.
Coulent, coulent sur ces voies.
Coulent et font taire ces voix.
Martinet noir élevé dans le ciel
Martin-chasseur dont les ailes
Martèlent la surface du point d’eau
Marre d’errer sur les flots… cherchant un peu de repos
Je le sens entre mes doigts
Toi, ta présence, mon silence.
Ce mystère qui dérange
Cette chose qui bat mon cœur…
Elle écoute le bruit des enfants,
Elle écoute.
Elle voit les jeunes s’amuser,
Elle voit.
Elle vit.
À l’intérieur, c’est plus douloureux,
En profondeur, elle ne vit que pour eux.
La plaie rosée enivrée.
Elle aussi se force à fêter.
L’entracte ?
Son cœur se contracte.
Et chauffe,
Elle se débrouille et s’échauffe.
Pour enfin faire fondre la glace qui la retenait
Sortie de la carapace qui s’effondre,
Sa peau enfin renaît.
Un paysage pittoresque,
Dans la rue et sur les fresques.
Je veux les voir.
Je peux y croire.
C’est beau et si,
Silencieuse et seule dans ces galeries d’art.
Me traînant çà et là en attendant le départ.
Se forcer à creuser ses joues humides
Se forcer à sourire, ne pas être timide.
Loin de la foule, les perles roulent.
Mouillant mes manches et serrant ma gorge.
Loin de la houle, mes torrents coulent.