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"Argonaute" est une errance poétique, une traversée entre l’amour absolu et la révolte, entre lumières intimes et ombres collectives. Chaque poème y résonne comme un sursaut de conscience, une caresse fragile ou un refus lancé à l’indifférence. S’y mêlent l’émotion à vif, la résilience, et une forme de fatalisme lucide. La beauté, la liberté, la fin d’un monde s’y embrasent dans une même flamme. Ce recueil est une invitation à l’humain : celle de retrouver le chemin perdu.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Frédéric Quillet consacre sa retraite à l’écriture qu’il revendique comme spontanée et libre. Influencé par le surréalisme et le dadaïsme, il explore des thèmes philosophiques tels que l’absurde, l’existentialisme, le romantisme noir, la philosophie libertaire ou encore un humanisme engagé teinté de stoïcisme détourné.
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Seitenzahl: 26
Veröffentlichungsjahr: 2025
Frédéric Quillet
Argonaute
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Frédéric Quillet
ISBN : 979-10-422-7699-7
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Ta vision se retire dans un monde sans tache,
Là où les ombres dominent sur le ciel potache,
Une cité sans ta beauté, hymne à la vie,
Toi qui respires en lumière sur le chemin du cœur.
L’empierre du temps, l’empire du vent qui virevolte sur ton âme délicate,
Tourbillon de plumes encerclant tes ailes d’asphalte.
Elles paraissent obéir aux chants des argonautes,
Ceux qui te protègent là-bas, tout près de Percée et de Thales.
L’horizon apaise les humeurs d’un ciel rusé de spasmes adulaire,
Ma raison meurtrière traîne sous un nuage assiégé,
Et je t’arrache tel l’opportun amoureux et transit,
Armé de sapience et de liberté acerbe en orbite.
Elle sourit dans l’harmonie des lumières,
Ses yeux sont des mélanges insensés,
De diamants éternels avec une solitude argentée,
Elle épouse mon silence en euphorie lunaire
Je la reçois comme un coulis de fraise
Amoureux d’une biscotte profane.
Qui s’enlace sur ma poitrine orangée
Magnifiant un amour injustifié
Elle court sans cesse après le temps dépourvu,
Et m’entraîne dans un tumulte cosmique.
Ses rêves sont mes emblèmes,
Même le soleil se réfugie derrière son éclat
Je ris, je pleure, je bondis, je regarde et j’aime ça.
Déborder les anathèmes et les convenances de l’abbé,
Ignorer les âmes bourgeoises coincées dans leurs braguettes rouillées,
Sourire à l’audace tout en bravant la société famélique.
Créer le scandale, aimer la passion interdite.
L’aimer, s’aimer et partir dans la clairière de l’infini,
Et tout abandonner sans se retourner.
Rien oublier pour mieux apprécier
Elles le connaissent mieux que la mine de sel,
Elles grandissent l’esprit torride et vertueux
L’unique désir déferle telle une poussière angélique,
Reléguant les matins glacés dans les oubliettes fermentées
Leurs regards voyagent au-dessus des silences.
La solitude infinie les rend plus fortes que tout.
Leurs âmes détachées les suffisent, Passion stoïque!
Je les connais encore mieux qu’elles ne me connaissent pas,
Elles sont mes rêves, ma grotte, mon étincelle.
Elles sont éternelles, infinies, voyageuses, infirmes
Aucun obstacle pour l’admiration abyssale
Excepté le réveil inévitable, impitoyable
Quand on oublie de rire sur la prise d’antenne,
On tourne le film des regrets éternels,
Le front des vitres éclate en mille regards perdus,