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J’ai toujours détesté ma vie, si bien qu’une fois majeur je suis parti pour ne plus jamais revenir !
Devenu un pariât, je ne vis que pour mon art, et les femmes de tout style, je les ai toujours choisi douce et soumise, prête à tout pour satisfaire le moindre de mes désirs, jusqu’au plus hard.. J’ai rejoint les Bloody Wolves, où seules les règles du club et la fraternité font loi, pourquoi ? Me retrouver responsable de ma petite sœur. Dans se milieu, où la mort, et bien souvent la loi du talion dictent la loi !
Eli, n’aurait jamais cru qu’un jour sa vie changerai, pourtant… le retour de son frère a bien une signification, un espoir ? Peut être se trompe t-elle, après tout rien n’indique de changement elle reste de son point de vue, une enfant dont la vie est dirigée par un autre. Jusqu’au jour où la rage, la haine, et cet amour dans le regard de son frère lui prouvera que parfois l’espoir est réel ! Serais-je capable de la protéger au détriment de ma propre vie ?
Eli est-elle vraiment en sécurité auprès de son frère, les démons du passé ne referont-ils pas surface ?
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BloodyWolves
T1
Angel
N.SSirius
La famille se trouve là où la fraternité, le courage, la compréhension et l’amour font de nous ce que nous sommes !
N. S Sirius auteure
La famille est ce que nous en font, un peu de folie, d’amitié, d’amour, la famille c’est ne faire qu'un tout en restant soi-même.
N. S Sirius auteure
À tout ceux qui un jour m’ont inspiré.
À ma famille, toujours présente
N’OUBLIEZ JAMAIS D’ÊTRE VOUS-MÊME
ANGEL
LA VIE MERITE D’ÊTRE VÉCUE LIBRE
ANGEL
Prologue
Jacob !
Les vacances sont déjà bien entamées, et il faut croire que mon bulletin de note est arrivé. Je suis né dans une famille très pieuse, chez les Davenport, la religion et les études, sont au cœur de notre vie. En entendant mon prénom crié de cette façon par ma mère, signifie que les ennuis ne sont pas loin ! Lorsqu’enfin je montre ma tête, ses yeux lancent des éclairs, dans mes souvenirs, même mon défunt père avait peur d’elle ! Pourtant je ne suis pas lui, elle a beau être en colère, elle est celle qui m’a mis au monde. Elle m’a choyé, éduqué, on est pas sensé avoir peur de celle qui nous a mit au monde. Pourtant là, j’aurais peut-être dû. Anaëlle Rose Davenport, mère de trois enfants, une femme forte, qui a eue le courage d’élever ses enfants seule depuis la mort de son mari, mon père. Mais aujourd’hui elle n’est pas seule à m’attendre. J’avais déjà vu cet homme, son blouson, s’il croit m’impressionner ! Pfft il se fourre le doigt dans l’œil !
‐ Salut petit !
Je me contente d’un hochement de tête, tout le monde connaît les Bloody Wolves, mais que peut-il faire dans une famille pieuse ?
‐Anaëlle, laissez‐moi avec Jacob.
C’est sans un mot, qu’elle nous laisse entre hommes, après tout je suis l’homme de la maison, mon grand frère ayant quitté la maison pour l’université. Dans deux ans je serai majeur et pourrais faire de ma vie, ce que je désire, mais aussi arrêter mes études si cela me convient. En attendant je sens son regard scruteur.
Qu’ai‐je fait pour mériter une visite du président des Bloody Wolves ?
Tout en riant, Harrison Hill, m’envoi mon bulletin de note. Bon bin pas si terrible que ça !
Sur le cul , voilà ce que j’étais !
Un grognement m’échappe
Là j’en revenais pas….
Ses yeux se plissèrent .
Mordant mon poing, je m’empêche de rire !
Sa voix me dit rien qui vaille
La fin des vacances avaient été rudes, plus rudes que je ne l’avais imaginé. Le club ne nous laissaient que peu de répit. Et les révisions, me faisaient passer des nuits très courtes. Si ce n’est pas pour dire des nuits blanches ! Chaque jour de nouvelles corvées nous attendaient, le pire les toilettes, je ne savais pas ce qui était le pire les toilettes elles mêmes, où certains déchets comme les préservatifs usagers qu’il m’arrivait de trouver. Néanmoins je n’avais pas changé d’avis, c’était ma dernière année, de lycée. Et trois ans plus tard, arrivé à l’âge adulte, après de nombreuses disputes avec ma mère, mon permis en poche.
J’ai brisé le cœur de ma mère….
Je suis parti la laissant seule avec ma petite sœur, il fallait que je parte, changer d’air, et enfin vivre ma vie !
Chapitre1
Douzeansplustard
Angel
Il y a douze ans, j’avais pris mes clics et mes clacs. Je ne supportais plus cette vie, voir ma mère se démener pour nous. J’avais fuis, fuis cette vie, la religion, les études. Je n’étais pas heureux ! Je ne pourrais jamais oublier. Oublier les raisons de mon départ, et celles de mon retour liées si intrinsèquement….
Cinqansplustôt
Si on m’avait dit, un jour, que je remettrais les pieds, dans ma ville natale Santa Cruz, Californie, une ville que j’escomptais ne jamais revoir !
Mais voilà le destin, ce salopard a réussi son coup !
M’y revoilà !
Habillé comme un pingouin, entouré de mon frère et ma sœur, qui a bien grandi. À mon départ elle n’avait que sept ans ! Deux jours plutôt, un des Bloody Wolves, avait débarqué ! Comment m’avait‐il retrouver ? Aucune idée. Mais deux uniques mots, avait été dit.
La mort était venue chercher son dû !
Et me voilà au cimetière, à écouter un vieux prêtre déblatérer, sur la vie et la mort, pour honorer ma mère…
Présent
En sentant une tape dans mon dos, le cuire faire ce bruit que j’aime presque autant que ma bécane. Me sort de me pensées. Je me souviendrais toujours du jour où j’avais rejoint Harrison Hill, et le club, quelques jours après mon retour au bercail quelques jours après la mort de ma mère.
Qu’aurais-je pu faire d’autre ?
Moi le bagarreur, qui aime toujours autant taguer sur les murs, mon art, plusieurs fois qualifier de chef-d’œuvre. Mais la loi et moi, ça fait deux, ça l’a toujours été. Quiet*, s’installe à côté de moi, il a des yeux presque noir, un réel contraste avec la blondeur de ses cheveux, il est grand et plus costaud que moi, son regard se perd dans le vide, avant qu’il ne tourne son visage dans ma direction. Il ne m’a pas fallu longtemps, pour que je comprenne d’où lui venait son surnom. Un vrai silencieux, ne parlant qu’en cas de réelle nécessité.
Je le regarde sans vraiment comprendre.
Entre temps il nous avait commandé deux bières à Gaby une des girls qui est de corvée au bar ce soir.
Tout en prenant une gorgée de bière, je hoche la tête. C’est lui qui m’a ramassé à de nombreuses reprises. Il faut dire qu’avoir désormais la charge d’Eli, ça ne fait que me rappeler le passé. D’ailleurs en pensant au loup…. Elle est aussi blonde que je suis brun, nous avons en commun nos yeux verts clairs, et là elle passe la porte du Hell’s Den. Au moment où je m’étouffe, certains se mettent à siffler, me levant les poings serrés. Tout les regards se tournent dans ma direction, ça ne se fait pas de siffler, la sœur des autres !
Non entre frères, on se respecte !
Très vite mon regard se tourne, vers un groupe venu se soûler, deux de mes frères ont été plus rapides que moi. Il vaut peut-être mieux pour leur vie, je suis plutôt du genre sanguin et protecteur, ça serait con de finir en taule alors que je dois veiller sur elle ! Après l’avoir envoyée s’asseoir, je lui commande un coca, et profite de récupérer ma bière, je sais que Gaby va le lui apporter. Et bordel elle a le sens du timing, elle pose le verre, tout en me faisant un clin d’œil équivoque….
‐ Je t’en apporte une autre ?
Depuis quand elle le demande ? Ne puis-je m’empêcher de penser. Mon sourire lui répond, puis je me retourne, vers celle contre qui je suis en colère.
Mon poing se resserre.
Je gratifie Gaby d’un clin d’œil, elle est bandante, bordel je ne serais pas avec Eli, elle serait déjà sûr mes genoux ! Son regard me trouble, il m’a toujours troublé.
Face à Gaby, elle n’ose pas répondre c’est là que ….
Il n’aura fallu aucun mot, ma dernière vision était celle de Gaby entrainant ma sœur au bar pour la surveiller. Bien que sur le coup, j’aurais préféré laisser le prospect avec, apparemment lui aussi est convié.
Ilyacinqans
Alors que j’étais revenu, pour dire au revoir à cette femme, qui m’avait tout donné, voilà, que j’attendais devant le Hell’s Den où j’espérais trouver ma place, et sans surprise le premier à arriver fût Harrison Hill, le président des Bloody Wolves, en descendant de sa bécane il n’avait pu s’empêcher de lorgner sur ma Harley. C’est là que nos regards se sont croisés, comme lorsqu’il était venu me remonter les bretelles, j’étais toujours un petit con. Sans un mot, ni un regard il avait ouvert les portes du club. Ce jour là, je mettais les pieds dans mon univers, découvrant la mythique table, les bons et les mauvais côtés. Et moi je lui offrais ma force, mes combats gagnés. Boxe, MMA, j’ai appris la boxe au lycée, et m’étais servi des bases apprises, pour pouvoir gagner de l’argent. J’avais également offert mon talent pour relooker les deux et quatre roues. Je ne taguais plus les murs ! Cela faisait sept ans, que je m’étais fait sermonné par Harrison, je devenais prospect , mon surnom Angel…. Ma première fois, dans la salle de réunion, cette table qui semblait sans âge. Pendant un an, j’ai vécu les mêmes crasses, que lors de ma punition pour l’histoire des tags. Mais pas que…. Et maintenant c’est Evan le prospect qui subit. Mais il n’y avait pas eu que ça !
Ilyatroisans
J’étais un membre à part entière alors que, Benjamin mon frère aîné, sombrait de jour en jour dans la dépendance je ne le reconnaissait plus il est allé, jusqu’à tout perdre. Et il y a trois ans, sa mort a fait de moi, le tuteur d’une ado casse couille ! Non pas mes neveux et nièces mais bel et bien ma frangine, j’ignorais alors le calvaire qu’elle me ferai vivre, et ce dès le premier jour !
Présent
Le coup de marteau , m’avait ramené à la réalité…. Une fois de plus j’étais parti dans mes souvenirs. Je capte direct le regard d’Harrison me fixant intensément, aille je vais me faire sermonner !
Son regard parcours la table.
Et il met fin à la réunion, il a oublié où est devenu complétement fou…
Alors que nous, nous préparons à partir, la voix de mon président s’élève.
Et là ça fait mal. Jamais où presque, il m’appelle par mon prénom, il sait que je déteste ça, Je préférerais passer cette putain de porte, oublier qu’aujourd’hui….
Mon regard l’assassine.
Aucun autres mots, alors que nous nous fusillons du regard l’un, l’autre.
Non finalement il n’a pas oublié, il a juste choisi d’ignorer…
Ses yeux se détournent, il fixe un point lointain, se remémore t‐il l’état dans lequel Quiet et lui m’avaient retrouvés ?
Son regard trahit ses pensées.
Et voilà maintenant il compte sortir les violons.
Mon poing se serre, jusqu’à ce que mes jointures blanchissent
Il hoche la tête, dans la direction de la porte.
Il ne reste plus que nous au bar, chaque gars est occupé, parfait. Je serai tranquille pour me défouler sur le sac d’entrainement. Une heure plus tard, je remonte cette nuit je dors ici, et Jo est au courant, il l’a ramenée juste après la réunion, et va veiller sûre elle cette nuit. Gaby ferme la porte, nos regards se croisent. J’ignore à quel moment, on est arrivé dans ma chambre. Mes lèvres quittent les siennes.
Sa main touche, le renflement de mon pantalon, faisant descendre la braguette de mon jeans.
Mon dernier souvenir, fût ses gémissements, nos respirations erratiques et puis plus rien…..
*Quiet-Silencieux
*Hell’s Den- La tanière de l’enfer
Chapitre2
Unjourilfautpardonner
Eli
Pourquoi ce matin ? J’aurais vraiment dû m’enfermer à double tours, nous avons le même caractère lui et moi. Du coup on s’engueulent souvent, mais jusqu’à présent, j’avais toujours eu gain de cause à se sujet.
Leur sujet….
On toc à la porte, et Jacob va ouvrir. J’adore le mettre en rogne en l’appelant par son prénom. Je ne suis pas une des girls du club, non je suis son boulet ! Boulet qu’il doit traîner. Peut-être aurais‐je dû crever moi aussi !? En voyant Joëlle et Harrison entrer, moi je n’ai qu’une seule envie…
Hurler !
Comme d’habitude lorsque je suis nerveuse, je me gratte l’avant-bras gauche, avec une frénésie démentielle. Mais bien sûr il fallait qu’il le voit !
Je le regarde comme absente.
Il s’empare de mon bras, et là je vois ! Il n’est pas simplement rouge, il saigne ! Parfait j’ai une excuse.
Elle hoche la tête.
Harrison, lui fixe mon frère, ses poings se sont serrés, j’avoue avoir parfois peur de ses réactions. Lorsqu’il pose sa main sur l’épaule de Jacob, celui-ci se dégage. Il a les yeux fixés sur moi, non pas moi ma blessure ! Nos regards se trouvent, et ce que je découvre dans le sien n’a rien à voir avec de la haine, où encore de la colère. Non ce que j’ai fait, il l’a pris pour un doigt d’honneur, dans ses yeux il y a de la tristesse, de l’incompréhension et de….. De la peur….
‐ La voilà mon grand !
Il ne lui répond pas, mais l’embrasse simplement sur la joue. Ils sont tous comme ça, avec elle, elle est la reine du club. À la fois, une mère, une sœur, une protectrice. Elle est certes la femme du président des Bloody Wolves, une jolie petite brune aux yeux verts feuillages, une jolie femme, qui est bien plus pour le club, que ce que tout Santa Cruz ne l’imagine. Pendant ce temps, il s’active à me nettoyer et panser ma blessure.
‐ Tu dois aller à l’hôpital !
Oh chouette je vais éviter la case cimetière. Ne puis-je m’empêcher de sauter de joie mentalement. Comme je me trompais….
Une fois examinée, il m’y emmena et nous n’étions pas seul ! Le club largement représenté, devait être là pour nous soutenir, me soutenir… J’avais devant moi, trois pierres tombales, celle de mon père que je n’ai jamais connu. Et les leurs…. Ça peut paraître excessif, et irréel, mais je leur en veux autant à l’un qu’a l’autre. Pourtant lui seul est responsable de ce qui lui est arrivé ! Maman n’avait jamais cherchée ce qu’il lui est arrivé, mais je lui en veux, car elle m’a, nous a abandonnés. Quand à Ben, lui a commencé à sombrer peut après.
Un cri du cœur, lancé au ciel mes larmes se déversant, J’ai peur, honte et ma colère ne m’a pas lâché durant toutes ces années. Me retournant je vis, le regard torturé de Jacob. C’est là que je compris, tout ça n’est que torture, honte et douleur, il n’avait jamais souhaité ça, mais cette petite lueur dans ses yeux, à l’instant où nous, nous sommes fixés. J’ai su… Su qu’il ne regrettait pas, non il était heureux à sa façon de m’avoir encore à ses côtés.
Inspirant un grand coup, je me décide enfin à lâcher la bombe !
Le soupir dans mon dos, prouve que pour lui aussi c’était une torture.
M’agenouillant j’essaie de faire le vide .
Ses pas firent si peu de bruit, qu’il aurait pu ne pas avoir bougé. Mais au fond de moi, je savais il n’était plus là !
Souvenir….
Le Hell’s Den était vide, Tayron m’avait expliqué que cette soirée, nous était réservée. Une soirée privée pour cette famille, qui maintenant est la mienne. Quelque chose d’ironique, un prospect qui guide la petite sœur d’un de ses frères. À cette époque Tay, faisait ses preuves, et un an et demi plus tard, Evan devenait prospect à son tour, mais pas que, le rôle de nurse lui revenait également. Bien que je n’en avais plus vraiment besoin à mon avis.
Ce n’était pas celui de mon frère !
Je m’en souviens encore, Jacob refusait de me laisser seule à la maison. J’avais douze ans, et je découvrais l’univers de mon frère désormais mon unique frère. Le seul à partager mon sang.
Présent
Aujourd’hui tous les souvenirs m’assaillent, peut-être car les circonstances sont identiques, sauf peut-être que oui ce n’était rien qu’un passage…. Personne n’était mort, mais aussi. Oui cette fois les girls sont là ! Manquerait plus qu’ils se comportent comme des porcs ! Non mais sérieux ! Elles sont là à se dandiner contre eux, s’assied sur leurs genoux. Gémissant, gloussant, s’offrant à eux… Ça devrait m’écœurer me révulser, pourtant non, ça me fascine, m’intrigue. Seul mon frère et Harrison, n’ont pas de girls qui les aguichent. En cours d’histoire, on a vu qu’à certains siècles, les orgies étaient fréquentes. Est‐ce le cas ici ? Je n’arrive pas à arrêter de me poser la question. Une main vient se poser sur mon épaule, la place juste à côté de moi, s’affaisse en grinçant, la main se déplace d’une épaule à l’autre. Je ne dis rien, ils sont tous protecteurs envers moi. C’est là que ça commence à partir en vrille, la dite main, descends jusqu’à ma poitrine généreuse, je ne me tourne pas pour le voir, elle continue sa descente jusqu’à arriver à ma cuisse et se glisser sous ma jupe. Une boule se forme dans mon ventre, dans ma gorge, j’ai peur, je suis encore vierge ! La raison prend le pas sur la peur, j’essaie de me dégager de son emprise. Il est plus fort que moi ! Et plus je bouge, plus sa main glisse vers mon intimité. Sa bouche est au creux de mon oreille, tu me plaît, il me le prouve en plaçant ma main sur son érection. Frénétiquement je cherche Angel, sans le voir… J’ai peur !
Enfin il entre, nos yeux se croisent, et là tout va trop vite !
Plus rien ne me touche, un choc retentit à l’extérieur, puis un second, un troisième, ça semble ne plus vouloir s’arrêter. Je me précipite à l’extérieur, mais suis arrêté par un bras d’acier. Levant les yeux, je découvre Quiet il me fait non de la tête. Je me débat, mais il ne me lâche pas pour autant !
Mon cœur bat de plus en plus fort.
‐ Je fais quelque chose !
Subitement les bruits s’arrêtent, j’en déduis que les coups aussi. Tout comme je remarque enfin mes larmes qui refusent de se tarir.
Et là il apparaît, il ne semble pas blessé, où alors très peu. Dans ses yeux de l’inquiétude, mais pas pour lui. Non l’inquiétude elle m’est destinée, il passe devant ses frères, droit, fière et sûr de lui, un gladiateur que personne ne peut arrêter, jusqu’à pouvoir me prendre dans ses bras . Et là …Je me sens repartir il y a trois ans et pour la deuxième fois me sentir en sécurité. Entre ses bras puissants. Je l’ai trop souvent repoussé.
Et la question fuse !
Il y a de l’amertume dans sa voix. Je me sens frissonner, mais de quoi ? Peur ? soulagement ? Les sensations et sentiments se battent pour savoir qui aura le dessus. Mais ça voix au creux de mon oreille, elle m’inquiète. Il y a de la colère et de la déception !
Des mains douces m’attirèrent…
En gros il ne me laisse pas le choix, dans un ordre silencieux, il m’ordonne partir avec Joëlle, il ne veut plus de moi ! Ça me fait mal.
Il se tient l’arête du nez, mauvais signe.
Encore de la douceur mais plus pour longtemps !
Il doit se demander comment je peux encore réagir de cette façon. Après ce qu’il c’est passé.
Il jure toujours quand il s’énerve.
Non mais je rêve !
Le voilà rouge, prêt à exploser !
Il n’y a plus aucun bruit, sauf les gémissements de l’homme qui a voulu me violer. Sans un mot de plus j’obéis, avant de m’effondrer dans les bras de cette femme forte, habituée à ce monde de brutes.
Mes larmes s’accentuent.
Sa voix a un accent de vérité, mais je refuse d’y croire. Malgré tout, ma conscience me murmure qu’il ne serait jamais intervenu sinon…
J’ignore combien de temps j’ai dormi, mais il est là et mama, n’est plus là. Sur ses genoux il y a un livre, je le regarde dormir et pense à toutes ces années, où il me rassurait au sujet de mes cauchemars. Il bouge dans son sommeil, le livre tombe de ses genoux. Ce n’est pas un livre, non la Bible tombe parterre, dans un bruit sec.
Chapitre3
Unaccordentotaldésaccord
Angel
J’ouvre les yeux, elle est là ses yeux font la navette entre la Bible et moi. Je n’ai jamais aimé l’église, les prêtres dont la rumeur court, qu’ils sont pédophiles. Putain ! Si j’en avais un devant les yeux il serait mort, témoin où non ! On n’a pas le droit de s’en prendre à un être incapable de se défendre ! Un sourire se forme sur son beau visage elle a l’air si jeune, pourtant dans quatre ans et demi, elle sera majeure, enfin j’essaie d’oublier que dans trois jours ça fera officiellement quatre ans. Je l’aime cette peste qui me donne du fil à retordre. La soirée d’hier me revient, c’est pire qu’un boomerang ! Mais par-dessus tout, je refusais qu’elle voit ça, et encore moins qu’elle l’entende ! Ce que j’ai fait, je l’ai fait pour le club et pour elle, ce n’aurait été que ma façon de penser et gérer la situation, il ne serait plus de ce monde !
C’est qu’avec tout ça elle a loupé deux repas ! Le choc…. L’émotion ! Voilà qui lui donne le sourire, c’est déjà ça ! Elle me saute dans les bras, et j’éclate de rire, elle a peut-être seize ans et demie, mais elle reste ma petite princesse. Ma petite sœur…
J’en suis mort de rire.
Le Santa Cruz Beach Boardwalk, nous offre une vue impressionnante sur la mer. C’est là que je l’ai emmenée, nous adorons la mer autant l’un que l’autre. Un lieu chargé de souvenirs d’enfance. Nous sommes au Carousel Cones, et je sais d’avance que l’odeur des gâteaux entonnoir, la feront saliver. Cette virée ne sera peut-être pas sans conséquence, mettre les choses à plat, sans pour autant trop en dire. Ce n’est jamais évident, parfois d’être celui que je suis, y’a des jours où j’imagine une vie différente pour nous. Mais réalise que ce n’est pas moi, pas nous ! Après tout c’est comme ça que l’on protège ceux qu’on aiment !
Sa gourmandise me prouve que je la connais si bien…
Sa bouche fait un O, elle est adorable, dire que dans trois jours elle aura dix-sept ans, mais moi je vois encore la petite fille qui venait se protéger du tonnerre dans ma chambre.
Mon poing se serre.
Malheureusement….
J’attends que l’on soit servie et entame mon laïus.
Le soupir que je pousse, est a vous briser le cœur.
Pas de cri, de crise. j’essaie de respirer mais ça se bloque dans ma gorge, ça va être difficile !
Moi par contre j’ai envie de hurler ! Elle s’en doutait je sens arriver la folie.
C’est la deuxième fois, qu’elle m’appelle comme ça, sans savoir d’où il me vient !
Je la regarde et sourit.
Elle se contente de faire aller la tête de gauche à droite.
J’éclate de rire ! Elle ne changera jamais .
À mon arrivée ils savaient tous qui j’étais, l’ancien gamin qui sortait en douce, j’allais taguer les murs, et m’étais fait choper par l’un d’eux. En fait par Quiet. Ils savaient que j’avais eu une éducation très pieuse, mais il ne me vient pas de là. Enfin pas uniquement. Un jour, alors que j’avais utilisé mon arme pour protéger un de mes frères, j’ai été plus tard surpris entrain de lire des passages de la Bible. Du coup ironiquement ils m’ont surnommé Angel l’ange de la mort.
Elle me sourit…
Putain elle devrait me gueuler dessus, s’enfuir !
Voilà la question que je redoutais.
C’est tout ce qu’elle obtiendra de moi….
Elle hoche la tête, je paie avant de l’emmener sur la plage, rien aucun mot n’est prononcé, et pourtant on a pas fini ! C’est arrivé au ponton, qu’elle me pose la question….
Elle m’a dit ça, comme si on avait une conversation mondaine.
Son regard me transperce , elle a peur…. Je n’ignore pas, qu’il m’arrive de l’effrayer. Que je le veuille ou non malheureusement, je ne peux rien y faire.
Je sens qu’il y a autre chose…
Malgré moi, mes poings se serrent, je sens que ça ne va pas me plaire !
Je souris malgré moi
Elle rougit, et me fusille du regard, j’adore la taquiner car elle déteste ce surnom.
Mon cerveau ne percute pas tout de suite, puis la lumière se fait.
Elle rougit de plus belle
Je m’approche d’elle, elle se retrouve acculée, je peux le voir dans ses yeux, je l’effraie, c’est là que mon poing gauche s’abat sur la barrière. Le bruit est fort, si les gens nous observent, personne n’ose s’approcher. Tout le monde a peur et en même temps respecte les Bloody Wolves. Cette fois elle a vraiment peur et moi aussi, si je n’arrive pas à me contrôler…
Je savais que ça n’allait pas me plaire !
Son regard me défie, je suis sûr que je vais haïr la suite.
Je vois rouge !
Mon soupir équivaut à une réédition…
Ça y est je lui ai coupé la chique, enfin ! Elle a compris.
Elle hoche la tête.
Sa bouche fait un O , si elle croit avoir gagné c’est loupé !
Je secoue la tête.
Bien sûr qu’il le désir ce con, j’ai vu qu’elle lui plaisait, lorsqu’il la regarde J’ai l’impression qu’il est devant un bout de viande fraîche !
Sa bouche se ferme, ses yeux se plissent, elle m’en veut.
Je lui sourit …
Elle a envie de crier, pas difficile à savoir avec elle.
Je la regarde, elle me sourit timidement.
J’aime ma sœur, mais elle a tendance a être casse burne !
Le loup n’aura décidément, pas gain de cause, face à la petite brebis caractérielle. Elle a toujours sût, qui nous étions quant à mon arme pas compliqué, elle est toujours visible à la maison…. Elle sait même s’en servir !
Précaution oblige !
Je suis perdant, elle est gagnante……
Elle est perdante, je suis gagnant…
Chapitre4
Fiestaetemmerdes
Angel
Putain !
Ce n’est pas là que je devrais me trouver ! Non je suis sensé être à la boite, faire la fête pour les dix-sept ans d’Eli. Mais non j’ai du affecté Evan et Big Sing à la surveillance. Je suis stressé et sur les nerfs, du coin de l’œil je vois Harrison s’approcher.
Il fuit mon regard.
Je ne le prends pas pour un con, ça il le sait….
Il soupire.
Mais bordel le temps ne passe pas ! J’ai l’impression que les minutes sont des heures ! C’est là que les phares d’une voiture nous illuminent, nous sommes dans un endroit dans la chaîne de Santa Cruz Mountains, elle s’étend de San Francisco à la vallée de Salinas, englobant les comtés de San Francisco, San Matéo, Santa Clara, Santa Cruz, San Benito et enfin Monterey. Nous nous trouvons là, dans son cœur où seul les fous et les trafiquants osent aller ! Un endroit propice pour ce que nous faisons.
Ça y est je le sens déjà mal !
Harrison me regarde, il sait.
*
Eli
J’en reviens toujours pas ! Angel a fait les choses en grand, même s’il m’a dit avoir un travail à régler avant de nous rejoindre. Je suis heureuse. Il m’a même acheté une robe presque indécente au vue d’une mère protectrice. Ce qu’il peut être parfois. Je sais qu’il y a trois jours, il ne me l’aurait pas offerte, mais j’ai sa permission, et bientôt celle du club enfin je l’espère. Je n’ai pas le temps de réfléchir plus longtemps il sonne à la porte…. Je sors sur le perron et me retrouve face à celui qui a ravi mon cœur, Evan me regarde troublé. Ses beaux yeux bleus mer, s’arrêtent sur chacune de mes jolies formes. Heureusement qu’il est assis sur sa Harley, sinon je crois qu’il se serait évanoui.
Je m’approche de lui, et l’embrasse au coin de la bouche.
Et juste pour lui, je tourne sur moi-même, pour son , non notre plaisir…
Il vérifie que nous soyons seuls.
Je le vérifierai bien, mais j’ai promis de le laisser venir à moi, pour voir si c’est ce qu’il désir ! Il me tend mon casque, mes bras s’accrochent à sa taille. Il démarre….
La boîte de nuit du club, est immense ce n’est pas la première fois, que j’y passe la soirée, mais à chaque fois elle me semble différente. Big sing et Jo sont là ainsi que Kat la barmaid. Tous m’embrassent sur la joue et Kat me sert une piña colada sans alcool, et oui même pour mon anniversaire zéro alcool ! Je sens le regard insistant d’Evan sur moi, et comme à chaque fois, moi je l’ignore, je les ignore, à chaque fois. Le Sharp Fangs, est immense, et décoré avec goût, il y a deux étages, des salons privés car je sais qu’elle ne fait pas uniquement office de boîte de nuit, une grande salle uniquement pour le club, et deux bureaux celui d’Harrison et celui de Jo et Coma les gérants. Jo et Coma, presque deux mètres chacun. Jo est blond aux yeux noirs envoûtants, et Coma noiraud aux yeux si clair que c’est flippant, m’a un jour raconté, que son surnom venait du fait qu’il était arrivé à Santa Cruz, deux ans après être sorti du coma, sans passé, sans attache. Jo, après mon arrivée a vite disparu dans leur bureau. Mes invités s’éclatent, et moi je danse avec les uns et les autres, les filles et les garçons. Mais j’ai l’impression que ma peau brûle, frissonne, je peux le sentir, il a les yeux braqués sur moi. Mes gestes, les leurs, si bien que je finis par devoir m’éloigner….
Un des salons privés n’est pas loin, mais je ne m’attendais pas à ça !
*
Angel
Ils sont trois lui et ses molosses, il se met à nous tourner autour, puis s’arrête à ma hauteur. Il se me à rire comme un con, et moi je lève les yeux au ciel.
Comme toujours c’est le président qui prend la parole, mais la fixette que tête de con fait sur moi, me fait monter en pression. Les molosses eux aussi me fixent. La vache j’ai des envies de meurtres !
En plus il me prend pour un con !
Il éclate de rire, et moi j’empoigne mon arme sans la sortir.
J’éclate de rire, un rire sadique presque c’est comme ça que je déstabilise mes adversaires en général.
Oh putain tête de con flancherait‐il ? Ça me ferait tellement plaisir !
Harrison éclate de rire, comme tous mes frères.
Petit joueur !
Il claque des doigts et les molosses nous apportent trois sacs, la came et la tune, c’est James et Fix qui vont chercher les sacs. On attend que Fix revienne, alors que tête de con continue à me mater.
Fix revient, le compte est bon, nous nous apprêtons à partir vers nos bécanes. San José nous attend, c’est là que ça pète !
Son regard me transperce, mon arme est dans ma main en moins d’une seconde, bordel comment il peut savoir ! Quatre mains, Harrison et Quiet essaye de me retenir, mais le canon est déjà collé à sa tête. Il fait signe à ses molosses de ne pas bouger.
Un nouveau rire m’échappe !
Je me rapproche de son oreille…
Enfin nous reprenons la route en silence….
*
Eli
Enfin je respire, cette sensation disparaît petit à petit, aurais ‐je pris feu si j’étais restée ? Une main caresse ma joue, je ne l’ai pas entendu arriver. Je sens ses lèvres s’emparer des miennes, la chaleur reprend de la vitesse, la lumière tamisée me permet juste d’être sûre que celui qui touche mon corps, est bel et bien Evan . Ses lèvres quittent les miennes, remontent jusqu’à mon oreille gauche, alors que sa main quitte ma joue, glisse dans mon décolleté, s’empare de mon sein qu’il s’amuse à titiller.
Je gémis et me tortille contre lui.
Sa présence provoque en moi, une envie, une sensation…. J’ignore comment l’appeler, mais c’est comme s’il balayait ce qu’il m’était arrivé. Je devrais paniquer ! Ne pas me laisser toucher, mais il agit sûre moi comme un baume soignant mes traumatismes, et je ne peux lui résister… Ma main caresse son pantalon, sentant son érection grossir, un nouveau gémissement m’échappe, mais ses lèvres le tue.
Oh mon dieu, il me fait un de ses effets ! C’est comme si j’oubliais tout dans ses bras !
D’une main il me soulève d’une impulsion sous les fesses, mes jambes s’accrochent à ses hanches, mon intimité se rapproche de lui jusqu’à sentir son désir. Il soulève ma robe fait glisser mon string sur le côté, de façon à avoir accès à mon clitoris. Me regardant dans les yeux, il attend que je me rétracte, il peut toujours courir ! Je me sens tellement en sécurité avec lui, que j’ai envie de me laisser aller dans ses bras.
Je hoche la tête, attends de le sentir en moi, découvrir ces nouvelles sensations….
C’est étrange, pas désagréable, je le sens me caresser, puis il me pénètre avec un deuxième, il se met à jouer avec mon clitoris me faisant ressentir une montée de chaleur, il me fait un peu mal, car il pince avec force mon intimité mais le plaisir prend vite le dessus.
Ma main, trouve son chemin jusqu’au renflement de son jeans, j’attrape la braguette et m’apprête à lui ouvrir son pantalon pour lui donner du plaisir. Quand….
Eli ! Eli ! Eli !
C’est peut-être mieux ainsi, mon frère m’avait un jour dit, qu’il y avait des règles….. Et il y avait des risques que nous venions d’en enfreindre une ! Voir même plusieurs. À nouveau présentable, dans son regard de la frustration, on aurait pu aller plus loin, mais je sais que lui n’est pas au fait qu’il a le droit de m’avoir. Non lui il doit en parler à mon frère, il se serait senti mal après être passé à l’acte. En me regardant dans les yeux, il lèche ses doigts avec avidité, comme s’il me faisait la promesse d’un nouvel essai. Avant de s’adosser au mur à côté de moi.
Evan s’élance dans la direction opposée, je le regarde m’attendant presque à le voir faire demi-tour pour m’embrasser avec passion. Avec les filles on retourne dans la salle principale. Je m’arrête au bar et Kat me sert un mojito toujours sans alcool, respectons les règles pff comme si il y allait avoir un accident si on buvait un petit peut ! Il me regarde à la dérobée et mon cœur loupe un battement , je retourne sur la piste de danse et m’éclate. Je le vois s’éloigner et une boule se crée dans mon ventre.
*
Evan
Je reconnaîtrais cette sonnerie entre toute !
Après un bref regard à Big Sing, je m’éloigne un peu plus d’elle.
Un hurlement, son hurlement !
Je ne l’écoute plus, je cours elle a besoin de moi….
Il y a un des jeunes par terre, une cannette à côté de lui, elle est en pleurs, choqué mais semble aller bien !
Angel me sort de mes pensées…
Je n’ai rien compris à ce qu’il vient de me dire, tant je suis focalisé sur elle. Là il n’y a qu’elle dans mon esprit.
Je l’entends jurer, mais je sais qu’ils vont se pointer. À peine ai-je raccroché, que je sens un corps se blottir contre moi. Non pas un corps, son corps elle a besoin que je la rassure, si seulement je pouvais faire plus !
Big Sing est déjà parti passer les coups de fils, c’est comme ça entre frères, pas besoin de s’exprimer entre nous, surtout quand on est dans la merde mais elle va bien. J’en profite pour la serrer dans mes bras protecteurs.
Je me jure que plus personne ne lui fera de mal, sans le payer !!
Chapitre5
Emmerdesetsentiments
Angel
J’entre dans la boîte, je crois rêver….
Les jeunes sont tous assis contre un mur, à l’opposé mes frères et Kat debout contre un autre. Big sing me fait signe d’aller à l’étage, alors que git un jeune à terre le shérif Andrews et les ambulanciers s’activent.
Mais c’est quoi ce merdier !?
À l’étage j’hésite entre la crise cardiaque, et celle de nerfs. Ma petite sœur assise sur les genoux d’Evan les yeux fermés, blottie dans son cuir. Evan lève les yeux vers moi, il y a de la crainte, mais également de la détermination ! En bas Harrison beugle, un sourire se dessine sur nos lèvres, pour une fois que c’est pas sur nous…
Evan
Nous nous faisons face, Eli sur mes genoux, j’attends comme un con qu’il parle le premier. Mais rien….
Il me regarde….
Rien ne sort de plus de ma bouche, mon cœur bat la chamade deux solutions il me frappe où il laisse passer. Il hoche la tête, m’invitant à poursuivre.
J’en reviens pas, non mais il est tombé de moto en route où quoi ?
Il s’énerve et s’en veut, pourtant il ignore combien je partage cette haine .
Mes mots restent en suspens, et nos regards se croisent, oui c’est une réalité et on le sait tout les deux.
*
Eli
La voix grave de mon frère, m’a sorti de l’enfer de mes souvenirs. Ça sent bon le cuire, mes yeux papillonnent, la première image que je vois me fait prendre feu. Je suis toujours encadrée par les bras puissants et protecteurs d’Evan.
Mon frère me sourit…
Je déteste ce surnom, il le sait et en joue. C’est étrange il ne me pose aucune question, et même si il cache sa fureur, je la sens il est tel un mâle Alpha, prêt à tout pour détruire l’ennemi et protéger ce qu’il a de plus précieux. Je les regarde tour à tour, la même fureur les unie ! Des frissons s’emparent de moi, en repensant aux mains de Dreck sûr moi, il a essayé de me coincer dans un coin pourquoi au juste ? Me violer ? Une larme ne peut s’empêcher de faire surface au creux de mes yeux.
La fureur d’Angel s’estompe un peu, pour faire place à de la tendresse. À cet instant mon cœur déborde d’amour pour lui, inconsciemment je me lève, quittant les bras de mon protecteur actuel, pour ceux de l’être qui m’a toujours protégé. Je n’ai pas besoin de me retourner, je le sais Evan est parti nous laissant seuls, et mes larmes redoublent. Angel m’a fait quitter le Sharp Fangs, avec la promesse que je donnerais ma version le lendemain au shérif.
*
Je quitte la bécane de l’être le plus tendre au monde, comment je le sais ? C’est simple il aurait pu me prendre violemment plutôt dans la soirée, mais il ne l’a pas fait. Avant de le quitter mes lèvres effleurent les siennes tendrement. Je le sais il va rester là surveillant les aller‐venue du coin pour ma protection. Être liée aux Bloody est dangereux surtout pour les femmes et pourtant les girls qui fréquentent le club restent et les régulières aussi, moi je n’ai pas choisi, je n’y suis pas par ma propre volonté, mais pour lui, car il est l’un des leurs, J’arrive à la porte, et sens un corps contre le mien. Je commence par paniquer, puis l’odeur du cuire m’apaise.
Sa voix est suave et rauque, c’est plus fort que moi, je glousse comme la jeune femme qui va vivre sa première fois. Et oui ! Avec des oncles et un frère qui foutent la trouille à chaque homme me tournant autour…..
Enfin vous voyez le topo !?
Son soupir vaut toutes les peines du monde, mais ses mains elles ne s’arrêtent pas pour autant. Il me caresse le sein gauche, l’autre glisse le long de ma cuisse. À mon tour je soupire, ses lèvres glissent dans mon cou je suis à la limite de lui céder. Lorsqu’il s’éloigne de lui-même.
M’approchant je l’embrasse avec plus de fougue, ma main glisse jusqu’à la ceinture de son jeans, puis la fermeture éclair, je le sens bander.
Sans plus de question il me suit. Depuis ma chambre j’ai accès à l’extérieur et l’y entraîne ! Aucune de leurs règles ne m’interdit de le combler après tout !? L’euphorie de l’instant, me fait perdre toute inhibition. Il ferme la porte derrière lui, et mes lèvres s’emparent des siennes, si il ne dit pas non, je le sens perturbé par la tournure des événements.
Je lui souris
Il fixe mes yeux, et un sourire tendre fait surface.
Je me relève, ma main frôle son sexe, je le vois frémir…
Mon ton n’est que supplique j’entreprends de le toucher comme si je ne faisais pas exprès, et vois son regard se voiler, il grogne. C’est ma première fois, j’ignore d’où me vient mon assurance, peut-être la force qui se dégage de lui !? Sans un mot je m’agenouille à nouveau, ma langue prend la place de ma main. Puis je le prends dans ma bouche, mes va et viens le font grogner, j’alterne les mouvements, des va et viens, je me mets à lécher son gland jusqu’à ce que je le sente trembler et qu’il jouisse dans ma bouche alors que ses doigts emmêlés dans ma longue chevelure dont il a défait la coiffure sophistiqué me maintiennent contre lui.
Furent mes derniers souvenirs….
Chapitre6
Ilfautjusterelaterlesfaits
Eli
Des éclats de voix, me réveille m’éloigne de mes semi‐cauchemars. Puis des réminis-cences de la nuit dernière me reviennent, j’ai osé être impertinente, prendre les devants. Deux de mes doigts, se posent sur mes lèvres fermées, des gloussements font bouger mon corps. Mon corps…. Écartant les draps je me découvre nue, pourtant je n’ai aucun souvenir de l’après ! Les éclats de voix semblent être de plus en plus violents, c’est en quatrième vitesse que je m’ habille, un top et un mini short, j’ai peur, malgré tout je rejoins l’entrée.
Ça suffit ! Je ne suis pas une petite chose fragile je peux aussi répondre, alors j’ouvre grand la porte dans un fracas inattendu. Je ne suis pas une pauvre petite chose !
Son regard me cloue sur place, mais je ne me démonte pas, pour autant que je sache, je ne suis pas encore officiellement sa régulière, et il n’est pas non plus Angel ! Je suis en droit de décider ! Je me tourne vers mon invité non désiré, et là le choc cet homme ressemble trait pour trait à Dreck ! J’ai la sensation de me liquéfier, perdre pied et une nausée malvenue tiraille mes entrailles. Je me recule, un pas puis deux. À ma réaction, Evan me place dans son dos.
L’homme est rouge tomate, mais ne se laisse pas démonter !
C’est là que le bruit le plus merveilleux du monde se fait entendre, une Harley s’approche de la maison, mon frère… À peine a t‐il enlevé son casque, que ses mots se font sentences !
Sans m’y attendre, je me retrouve sur l’épaule du beau gosse dont je suis amoureuse. Mais s’il croit s’en tirer comme ça, c’est qu’il ne me connaît pas !
*
Angel
Slide Sanders me regarde bouche b.
J’éclate d’un rire tonitruant.
Le pauvre devient encore plus rouge. Ça a un côté plutôt jouissif, d’avoir le dessus.
Et là je ne rigole pas, je sors mon smartphone prêt à appeler.
*
Eli
Il ose lever les yeux au ciel, et ça me met hors de moi, alors que dehors j’entends mon frère mettre les points sur les i, à cet homme qui est le portrait craché de Dreck. Entre intimidation et acte de bonne fois, il va le faire partir.
Je crois que je vire rouge pivoine….
Il me regarde surpris…. Je lis de l’incompréhension dans son magnifique regard.
J’ai fini sa phrase, tant il semble perdu. Je secoue la tête de droite à gauche…
Une lueur sauvage passe dans ses yeux.
Ma peau se couvre de frissons…
Nous, nous fusillons du regard , c’est là que la porte s’ouvre. Angel a l’air dérouté, il ne comprend sûrement pas…
Sans nous concerter, nous éclatons de rire, et lui ne sait plus sur quel pied danser.
*
Angel
Non sommes dans le bureau du shérif Andrews, Esteban Andrews, est notre shérif depuis 5 ans à présent, petit, des muscles saillants, il sait garder son calme en toute occasion, mais peut se montrer nerveux et violent en cas de besoin.
En bref, mon vrai contraire !