Ce que disent les anciens - Samuel Malonga - E-Book

Ce que disent les anciens E-Book

Samuel Malonga

0,0

Beschreibung

"Ce que disent les anciens" est une traversée poétique ancrée dans l’histoire et la mémoire partagée. Ce recueil rend hommage à la transmission, à l’héritage vivant des cultures et à la force des racines. À travers des mots empreints de sagesse, il fait résonner des récits oubliés, des luttes, des espoirs, des joies et des douleurs qui forgent l’âme d’un peuple et le lien entre les générations.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Samuel Malonga écrit comme on tend l’oreille aux voix du dedans. Son poème cherche les traces, les racines, les souffles qui persistent derrière les mots. Son écriture se situe à la croisée de l’intime et du collectif, explorant ce que les voix du passé laissent en nous. Il a écrit pour que les voix oubliées retrouvent leur souffle et la force des paroles.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 112

Veröffentlichungsjahr: 2025

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Couverture

Titre

Samuel Malonga

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce que disent les anciens

Recueil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Copyright

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Samuel Malonga

ISBN : 979-10-422-7779-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Du même auteur

 

 

 

Fleurs d’hivernage, poèmes, éditions Baudelaire, 2011 ;

Le rêve infini, roman, éditions Edilivre, 2012 ;

Complaintes, poème unique, éditions Edilivre, 2012 ;

Dictionnaire du parler kinois : Parler kinois – français, Mots et expressions du lingala populaire de Kinshasa, lexique, éditions L’Harmattan, 2021.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Écoute plus souvent

Les choses que les êtres,

La voix du feu s’entend,

Entends la voix de l’eau.

Écoute dans le vent

Le buisson en sanglot :

C’est le souffle des ancêtres.

 

Birago Diop, Leurres et lueurs

 

 

 

 

 

Avant-propos

 

 

 

Ce que disent les anciens, Je ne sais pas exactement quand j’ai commencé à les entendre.

 

Leur voix revenait dans les gestes simples, les silences lourds de sens, les mots qu’on disait sans toujours en connaître l’origine. Ils parlaient à travers des regards, des absences, des gestes transmis sans bruit.

Les anciens ne crient pas.

 

Ils murmurent dans le feu, dans la terre, dans les souffles. Ils parlent par les racines, par les souvenirs, par les choses qu’on croit avoir oubliées, mais qui, en nous, sont restées vivantes.

 

Ce recueil est une tentative d’écoute. Une façon d’approcher cette parole invisible, lente, patiente, qui traverse le temps et continue de nous façonner. Il ne s’agit pas de parler à leur place, mais d’ouvrir un espace, pour que leur voix puisse encore passer.

 

Ce que disent les anciens n’est jamais vraiment fini. Ça se poursuit en nous.

 

 

 

 

 

 

La parole des absents

Le verbe des anciens

Le souffle des ancêtres, doux vent sacré,

Chante dans les vallées, caresse les forêts,

Il murmure aux rives des fleuves oubliés,

Portant avec lui des secrets ensevelis.

 

Là, dans les pierres anciennes, dans les racines profondes,

Résonne leur voix, comme un écho du monde,

Et chaque battement du cœur de la terre

Rappelle les pas de ceux qui l’ont précédée.

 

Dans la brume des temps, là où l’horizon s’efface,

Leurs ombres dansent, indomptables et tenaces.

Sous la lueur des étoiles, elles s’élèvent,

Telles des flammes, telles des vagues sans trêve.

 

Leurs âmes sont ces ruisseaux qui serpentent la terre,

Qui murmurent des chants, des légendes amères,

Ils se glissent dans la peau des montagnes fières,

Telles des racines s’ouvrant à la lumière.

 

Le souffle des ancêtres, il est en nous,

Dans chaque soupir, chaque cri, chaque émoi,

Dans le battement sourd d’un cœur qui est tout,

Et dans la lumière qui naît de nos voix.

 

 

C’est le vent qui nous guide, l’âme des anciens,

Qui frôle nos visages, qui trace notre chemin.

Ses bras invisibles, forts et bienveillants,

Sont les gardiens d’une mémoire persistante.

 

À chaque silence, à chaque éclat de lune,

Ils murmurent l’histoire des jours qui s’achèvent,

Et dans l’aube claire, un monde s’illumine,

Où leurs souffles portent la promesse d’une relève.

 

Les mains des ancêtres, pleines de sagesse,

Ont façonné nos rêves, insufflé la tendresse,

Et chaque mot qu’ils ont prononcé dans le vent,

Vibre encore, résonne, dans le temps présent.

 

Dans la nuit noire, leurs visages nous éclairent,

Ils ne sont jamais loin, toujours en lumière,

Le souffle des ancêtres, doux et infini,

Nous accompagne, nous guide, dans cette vie.

 

Nous portons en nous leur empreinte sacrée,

Leurs luttes, leurs espoirs, leurs chants à jamais,

Le souffle des ancêtres ne cesse de nous appeler,

Dans chaque souffle, dans chaque rêve éveillé.

 

Le souffle des ancêtres,

Il s’inscrit dans le vent,

Il n’est pas un murmure, mais un cri d’avant.

Dans les cloches d’argent qui sonnent au matin,

Il résonne encore, comme un appel divin.

 

Les montagnes, les rivières, les forêts anciennes,

Connaissent leurs noms, comme une évidence sereine.

Ils ont foulé ces terres, et leurs pas sont gravés

Dans le sol, dans les cieux, dans l’éternité.

 

Leurs ombres s’étendent dans les plis du temps,

Dans chaque roche, chaque arbre, chaque instant.

Ils sont là, invisibles, mais bien présents,

Dans le souffle de l’air, dans l’éclat du levant.

 

Le vent transporte leurs voix, leurs pleurs, leurs sourires,

Dans les feuilles mortes, dans les brises qui conspirent.

Ils chantent dans les échos des montagnes profondes,

Et murmurent aux âmes des enfants du monde.

 

Les anciens, gardiens des secrets oubliés,

Ont vécu mille vies, mille destinées.

De leurs mains rugueuses, tissées de douleurs,

Ils ont bâti des ponts, élevé des lueurs.

 

Dans chaque coutume, dans chaque prière,

Le souffle des ancêtres nous fait écho en terre.

Les tambours battent, les flûtes chantent fort,

Et leurs gestes rythment nos vies sans effort.

 

Nous portons leurs luttes, leurs feux, leurs mystères,

Dans les veines de nos corps, dans notre lumière.

Ce n’est pas le passé que nous pleurons, mais l’avenir,

Les promesses d’une terre où naît notre souvenir.

 

Le souffle des ancêtres, c’est le battement d’ailes,

C’est la traversée des océans de lumière,

C’est la rencontre des hommes avec l’univers,

Là où tout se mêle, là où tout s’éclaire.

 

Ils nous parlent de la terre, de ses cycles sacrés,

Des semences plantées, des racines enchevêtrées,

Ils nous rappellent l’importance des gestes simples,

D’un sourire donné, d’une parole limpide.

 

Ils ont su lire le ciel, prédire la pluie,

Dans le bruissement des arbres, dans la magie de la nuit.

Leurs étoiles nous guident, leurs constellations brillent,

Nous sommes leurs enfants, leurs bras, leurs mains, leurs rires.

 

Les souvenirs se mêlent aux pierres des anciens,

Les histoires s’écrivent dans les vagues du matin.

Leurs yeux sont les cieux, leur souffle est le vent,

Dans chaque soupir, ils sont présents, vivants.

 

Sous chaque ciel, sous chaque rayon d’aurore,

Le souffle des ancêtres chante encore, encore…

Ils ne sont pas partis, ils ne disparaîtront jamais,

Ils sont dans nos cœurs, dans tout ce que l’on fait.

 

Le souffle des ancêtres, il est dans la terre,

Dans chaque grain, dans chaque fil d’air.

Dans la poussière qui s’élève sous nos pieds,

Se cache l’histoire des peuples oubliés.

 

Sous la chaleur du soleil, les anciens dansent,

Leurs pieds nus frôlent la terre en cadence.

Chaque mouvement est une prière, un serment,

De protéger la terre, de nourrir les vivants.

 

Leurs voix résonnent comme des tambours anciens,

Dans chaque rivière, chaque souffle serein.

Ils sont les échos des bruits de la forêt,

Les murmures secrets que seuls les sages savent.

 

Là, au cœur des montagnes, dans la brume sacrée,

Les ancêtres nous observent, leurs yeux perçants.

Ils savent que la terre porte nos fardeaux,

Et que notre force vient de leurs mots.

 

Les mains des ancêtres, rugueuses et pleines,

Ont façonné des chemins, levé des montagnes.

Dans leurs paumes, le poids des étoiles,

Dans leurs poings, l’essence même du ciel.

 

Ils ont semé des champs, construit des cités,

Leurs rêves gravés dans l’argile des vallées.

Ils ont vu les royaumes s’éteindre dans le vent,

Mais leur souffle, leur foi, n’a jamais cessé.

 

Leurs chants sont le vent qui balaie la mer,

Leurs prières, les éclats d’un ciel éternel.

Dans les cendres des âges, leurs cendres brillent,

Chaque flamme qui vacille, chaque étoile qui scintille.

 

Les générations passent, mais leur souffle reste,

Comme une brise douce, comme un secret de la forêt.

Ils parlent dans le murmure des pierres anciennes,

Dans le cri du loup, dans la danse des sirènes.

 

Le souffle des ancêtres, c’est l’héritage des peuples,

C’est la trace laissée dans la terre, dans les cieux.

Dans chaque souffle de vent, dans chaque battement,

Il est là, invisible, mais toujours présent.

 

Dans chaque arbre, dans chaque feuille qui tombe,

Les ancêtres murmurent des paroles profondes.

Leurs espoirs sont dans les racines qui s’étendent,

Dans les graines semées, dans les fleurs qui rendent.

 

Le souffle des ancêtres, c’est la mémoire des vents,

C’est l’art de vivre dans l’instant présent.

C’est l’équilibre des forces, l’harmonie des âmes,

C’est le silence des cieux, le feu des flammes.

 

Dans chaque nuage, chaque rayon de lune,

Ils nous appellent, doucement, dans la brume.

Ils sont là, invisibles, mais leur présence brûle,

Dans nos esprits, dans nos rêves, dans nos doutes.

 

Et lorsque le soir tombe, et que tout est calme,

Le souffle des ancêtres réchauffe nos âmes.

Dans le crépuscule, dans l’ombre du monde,

Ils sont là, éternels, dans chaque seconde.

 

Ils ne sont pas partis, ils ne nous ont pas quittés,

Leurs âmes flottent dans l’air, dans les cieux étoilés.

Leurs voix, leurs chants, résonnent à travers l’histoire,

Ils sont la lumière qui brille dans nos regards.

 

Et dans chaque souffle, dans chaque vie qui passe,

Ils nous rappellent que tout a une place.

Que l’amour, la force, et la sagesse ancienne

Sont les clés du futur, les racines de notre chaîne.

 

Alors écoutons le vent, écoutons les étoiles,

Car le souffle des ancêtres est un chant sans égale.

Il nous guide, il nous pousse à avancer,

Dans le sillage lumineux des peuples sacrés.

 

Chaque souffle, chaque battement, chaque vent léger,

Nous relie à ces âmes qui, sans jamais faiblir,

Ont semé la vie, l’amour, l’espoir dans l’univers,

Et continuent de souffler, à travers l’infini, dans l’air.

 

Le souffle des ancêtres : La transmission

À chaque génération, ils passent la torche,

Les ancêtres soufflent et nous montrent leur force.

Leurs paroles sont des graines plantées en nous,

Dans nos cœurs, dans nos esprits, toujours debout.

 

La transmission est un souffle continu,

Un vent de sagesse, un vent de vertu.

Les anciens nous ont laissé leur héritage sacré,

Dans nos âmes, dans nos gestes, dans la terre sacrée.

 

Leurs yeux se ferment, mais leurs esprits s’éveillent,

Dans la brume, dans les champs, dans les merveilles.

À nous de porter le flambeau, de continuer,

De faire vivre leurs rêves, d’honorer leur passé.

 

Le souffle des ancêtres est un cycle sans fin,

Où chaque vie se relie à celle d’un ancien.

Dans l’éternité, il n’y a ni début ni fin,

Seulement le souffle, puissant et serein.

 

Le souffle des ancêtres, un voyage Immortel

À chaque aurore, à chaque vent qui passe,

Les ancêtres nous accompagnent, leur souffle se masse.

Dans chaque étoile qui brille dans la nuit,

Ils nous rappellent la force de notre esprit.

 

Car dans leurs âmes repose l’immortalité,

Dans leurs respirations, la vérité.

Le souffle des ancêtres, c’est le vent du temps,

Il traverse les âges, il nous lie en un chant.

 

Les ancêtres sont là, à chaque lever de lune,

Dans chaque éclat de lumière qui inonde la dune.

Ils sont le feu sacré, la flamme éternelle,

Le souffle dans l’air, le chant dans le ciel.

 

 

 

Le poème continue à se déployer davantage en explorant plusieurs éléments essentiels du souffle des ancêtres : la transmission, la mémoire, les cycles du temps et la nature. Le texte prend la forme d’un chant ou d’une invocation à la fois spirituelle et philosophique, où chaque strophe amplifie l’idée d’une présence intemporelle et bienveillante des ancêtres dans nos vies.

 

 

Le souffle des ancêtres

Il est dans l’invisible,

Dans chaque ombre qui glisse, chaque forme indicible.

Il réside dans l’aube qui éclaire le monde,

Dans chaque souffle d’air qui nous inonde.

 

Les anciens nous ont laissés des traces secrètes,

Dans chaque murmurant, chaque feuille en fête.

Leurs mains ont façonné l’avenir des peuples,

Dans leurs regards brillait l’étincelle du Temple.

 

Ils étaient les gardiens des légendes sacrées,

Les tisseurs de la toile, les peintres de la vérité.

Leurs mots étaient des chansons, des vers enchantés,

Des mélodies sans fin que le vent a chantées.

 

Ils nous ont appris à écouter le silence,

À percevoir l’écho, à comprendre l’absence.

Le souffle des ancêtres, c’est la sagesse pure,

La voie silencieuse, la lumière qui murmure.

 

Ils ont traversé les océans du temps,

Portant avec eux la vérité des vivants.

Leurs corps reposent sous les cieux étoilés,

Mais leurs esprits habitent la terre sacrée.

 

Dans chaque arbre qui s’élève vers l’infini,

Dans chaque racine qui puise dans l’invisible,

Ils sont là, enracinés dans notre mémoire,

Ils vivent dans la terre, dans le chant de l’histoire.

 

Le souffle des ancêtres traverse les âges,

Il est l’étoile qui guide, le phare dans le vent sage.

Il est dans les rires, dans les pleurs, dans la lutte,

Dans chaque pas posé sur la terre absolue.