Chant d'écrits dispersés - Chouki Derrouiche - E-Book

Chant d'écrits dispersés E-Book

Chouki Derrouiche

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Beschreibung

Le Chant d'écrits dispersés ! Il y a, dans la proximité du Sacré, le sentiment d'un parfum nostalgique, d'un souvenir pré-existentiel. Comme logés au coeur de l'intimité de chacun, un souffle, une réminiscence nous invitent à nous interroger sur le : "Pourquoi y aurait-il Quelque chose plutôt que Rien ?". Carte question existentielle, se traduisant par une quête de Sens et d'Absolu, s'illustre admirablement dans bien des cultures, et ce, depuis la nuit des temps... Cette quête d'Universel est la "matière première" dans laquelle le sculpteur Chouki Derrouiche puise l'essentiel de son inspiration. S'imprégnant aussi bien littéralement de "l'écorce et du coeur" de l'arbre, de son essence, que de la parabole, il nous offre cette fois-ci, au travers de cet Atelier d'écriture autour du Sacré, un recueil de textes qu'il s'efforce à tailler au couteau. Ces quelques échos dispersés, qui tels les perles d'un chapelet, suivent le fil inspiré d'un cheminement qui est un témoignage de l'Unité. Sous forme de prière, de poème, de réflexion et de méditation, c'est finalement surtout un cri du coeur réenchantement...

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Remerciements

En quelques mots, je souhaiterais remercier toutes celles et tous ceux qui ont permis que cet ouvrage puisse voir le jour !

Ces quelques temps de compilation, à « réunir ce qui est épars »à retravailler d’anciens textes et pour l’occasion aussi à en écrire de nouveaux, ont été très enrichissants et à tous points de vue, une véritable mise à jour intérieure, en vérité...

Il y a cette belle sagesse qui témoigne ainsi :« Qui ne remercie pas les êtres humains fait preuve d’ingratitude envers Dieu »

Eh bien, Gratitude en toutes circonstances, merci à l’Absolu, exalté soit-Il ! Merci à mes chers parents Fatima et Ahmed. Merci à mon épouse Wahiba, à nos enfants Séphora, Adam, Younès et Aïssa-Noor.

Merci infiniment au Comité de lecture pour sa patience tout au long de ces multiples et successives versions tendant toujours plus vers le principe de l’Unité. Merci donc à Françoise Huchon, Blandine Fiolet, Fabienne Raoul, Aïda Saleh, Abd el Kader Derrouiche, Séphora Derrouiche, Yanis Calbert, Philippe Sanchez, Alain Chanier et Mustapha Djellali.

Merci infiniment à Éric Geoffroy de m’avoir honoré de son texte introductif. Merci à Françoise Huchon pour sa préface et sa présence.

Merci enfin à tous les artisans de paix qui sans cesse tissent la trame de la Fraternité... ... qu’ils puissent continuer à incarner cette convergence vers les vertus universelles de Sagesse, de Majesté et de Beauté, d’Amour inconditionnel !

« Que cela soit écrit et accompli !»Bien fraternellement, Chouki

Sommaire

Préface

Introduction

Présentation

L’oeuvre opérative

Le Scarabée, ou la synchronicité

Qu’est-ce que le Souffle ?

Très cher Dieu

Le Buisson ardent ou l’Être absolument

Écrits délires

Le scribe

Pourquoi écrire

Le Shaman élémental

À l’écoute des mots

La musique des sphères

Desseins divins ou la destinée

Le lâcher prise

Le regard divin

Merci à la Nature et à la Vie

Le songe presque éveillé

Le pondérateur et la duchesse

L’essentiel et les caprices

De la rêverie inconsciente...

L’enchantement

S’identifier à un animal

L’arc en ciel

Le renouvellement du Pacte universel

Le Sphinx et le Ptérophore

Éloge de la caverne ou l’art de l’introspection

Signes, transe et coïncidence

Source de vie et miséricorde

Le Souffle du Miséricordieux

Faire le portrait de la foudre

L’essieu des cieux

La quête

De quoi parlent les fleurs ?

Beauté archétypale

Le cercle

L’essence de la révélation

Pesanteur et transe en danse

Le voyage

L’intuition et le mental

Danse cosmique

L’Arbre universel 

L’Arborescence ou la respiration du cycle

Le Fleuve de l’oubli 

Le sceptre ascétique 

Le Vent spirituel 

Traversée du désert 

Mangez-moi ! Le nectar divin 

Liberté de conscience 

Rassembler ce qui est épars 

Jugement et illusion 

Tapis volant 

Le Pas sage du papillon 

Mauvaise foi ? 

Peuple élu 

Fraternité prophétique 

Le cheminement 

Fitra ou la nature primordiale 

L’harmonie des complémentaires 

Le Portail alchimique 

Eschatologie et Parousie 

Souvenir ou l’anamnèse 

Le Son primordial 

Samsara, l’embrasement de la Miséricorde 

Le 19 ou le code céleste 

La réminiscence 

Le message scellé 

Souviens-toi ! 

Le Temple divin ou le Coeur réceptacle 

Le Trésor caché et pleine conscience de l’Unité 

Expérience de Rencontre Critique 

Le Retour au Principe 

Retour au Réel 

Le cher Cheikh ou le Verdoyant 

Le Chant des cris du Coeur 

Le Cantique de la création 

Il est l’Heure ! 

Soyons fous, soyons mabouls ! 

L’alchimie de l’élixir 

L’Amour comme universel 

Bibliographie 

Préface

Ceci n’est pas un livre...

Ceci est un recueil.

Ce terme à lui seul raconte la genèse des textes poétiques qui y figurent : ils ont bel et bien été cueillis, ils viennent du jardin des mots qui fleurit dans le silence et dont l’accès n’est possible qu’en se recueillant.

Ce sont des mots libres, des mots de cueillette et non de labour, des mots buissonniers, échappés des sentiers balisés du mental, affranchis de la gangue fermée des définitions qui enferment le réel dans les barrières du fini.

Qui en est le vagabond cueilleur ? L’ouvreur d’infini ? Un sculpteur et poète : Chouki Derrouiche au parcours de pèlerin des carrefours spirituels.

Marchant depuis de longues années sur les sentiers du dialogue inter-religieux, il se place en témoin et acteur de la convergence universelle vers le sacré de toutes les grandes traditions. Soucieux d’en démontrer l’universalité qui rassemble au-delà des différences qui divisent, il en matérialise les symboles par l’expression artistique en parvenant à cette délicate prouesse alchimique qui consiste à donner une forme concrète à ce qui appartient au monde sans forme.

Connu pour cette transposition de l’immatériel dans le tangible par ses sculptures sur bois, c’est une autre matière qu’il vient sculpter dans ce recueil, avec la même grâce inspirée : celle des mots. Troquant gouges et ciseaux pour le stylo, il cisèle les phrases avec délicatesse, les ordonne en pleins et en déliés, en concret et en subtil, prolonge le fini des concepts par l’infini des symboles et révèle à chaque page la Présence divine à travers la Beauté poétique.

Ses textes viennent de l’âme, la sienne et celle du monde, car il écrit en inversant le processus habituel où la pensée précède les mots pour laisser les mots venir, advenir librement dans sa pensée.

Un langage très poétique s’ensuit, approchant l’indicible par petites touches impressionnistes qui laissent passer la lumière, et pointillistes qui s’assemblent en images où le mental analytique prend du recul au profit du coeur qui ressent et synthétise. Ainsi peut-il témoigner de l’Unicité à travers le multiple.

Alors, entrez dans ce recueil comme dans un lieu sacré, déchaussez la logique conceptuelle et laissez-vous bercer par le chant des mots qui capte la mélodie de l’univers. C’est tantôt un doux murmure, reflet de l’immanence qui baigne d’amour toute la création, tantôt une phrase tonnerre venant rappeler la transcendance.

A la croisée de ces deux dimensions où se rencontrent le terrestre et le céleste, Chouki Derrouiche accueille l’Être qui vient se poser en soi quand on s’élève vers un au-delà de soi. Il parvient alors à exprimer et transmettre l’indicible, qui est peut-être le dicible de l’Un, et l’invisible, qui est peut-être le visible de l’Un.

Nous naissons dans un corps qui a une âme informée : elle « sait » et si nous l’écoutons, nous nous reconnectons à la source de toute intuition, de toute création et retrouvons notre véritable langue natale originelle : la poésie. C’est elle qui vous parle dans ce recueil...

Françoise HUCHON

Introduction

Poésie et soufisme : des affinités anciennes

Tentons de placer les textes de Chouki Derrouiche dans un contexte large, ce qui permettra au lecteur de situer certaines allusions ou références.

Pourquoi les auteurs spirituels de l’islam s’expriment-ils si souvent en vers ? La réponse est évidente : poésie et mystique partagent un même rapport à l’indicible, une même fulgurance de l’inspiration, un même recours aux symboles et à la transmutation du sens. L’une et l’autre ouvrent la possibilité d’une perception globale et immédiate des réalités spirituelles, au-delà du mental humain. Dans son expression arabe, la poésie soufie joue de surcroît sur la polysémie de la langue, sur la profusion de sens qui éclot d’un seul terme. Elle est en cela la fille du Coran, pour qui sait lire le Livre1.

La poésie a toujours été une modalité privilégiée de transmission initiatique pour les maîtres du soufisme. La plupart d’entre eux ont respecté les règles de la métrique de la poésie arabe classique, mais ce n’est pas le cas de tous. Le cheikh Ahmad al-‘Alawî (m. 1934), par exemple, justifiait ainsi sa non observance de la métrique : les soufis suivent le flux de l’inspiration, et tant que la réalité spirituelle qu’ils décrivent est authentique, la formulation importe peu. Rûmî, pour sa part, déclarait ne pas apprécier la poésie, mais avoir été investi du don poétique pour toucher l’âme humaine…

Il est admis par les spécialistes de la littérature arabe que la poésie soufie, surtout à partir du XIIIe siècle, a réinvesti et vivifié les thèmes de la poésie arabe classique (l’amour, le vin, …), et les genres poétiques qui leur servaient de réceptacles (ghazal, khamriyya, muwashshah). Ces thèmes et leurs moules formels étaient en place dès la période préislamique, mais leurs codes avaient fini par dessécher l’impulsion créatrice. On crédite même les soufis d’avoir imposé le genre des raqâ’iq, poèmes composés en l’honneur du Prophète. La méthode des auteurs soufis a consisté, pour l’essentiel, à transmuter sur le plan spirituel le sens de la poésie galante, voire érotique, et de la poésie bachique (l’« éloge du vin »), mais en utilisant la même terminologie. Cette opération quasi alchimique a troublé plus d’un « docteur de la Loi »…

Diverses études montrent également combien la poésie soufie et sa terminologie ont influencé les poètes arabes anciens, tel al-Mutannabî (m. 965), et plus encore les modernes et contemporains, notamment les tenants du courant « symboliste » (ramzî) apparu dès la deuxième moitié du XIXe siècle. S’il est avéré que ce courant a puisé en partie son inspiration chez Baudelaire, Rimbaud, ou encore Edgar Poe, puis dans le surréalisme de la première moitié du XXe siècle, ses références premières, souvent ravivées par la mémoire de façon inconsciente, restent la poésie soufie. Celle-ci est alors sollicitée à la fois pour l’expérience et le style poétiques qui lui sont propres, mais peut-on séparer la flamme spirituelle de ses effets et reflets esthétiques ? Maints poètes arabes contemporains ont témoigné de leur fascination pour la poésie soufie. Là où Muhammad al-Faytûrî (1930-) revendique son appartenance au soufisme, là où le Syrien Nizâr Qabbânî (m. 1998) exploite certaines approches poétiques de cette mystique, Adonis (1930-), autre Syrien, va plus loin en revendiquant explicitement l’expérience poétique d’Ibn ‘Arabî.

Quel rapport peut établir le public musulman contemporain avec la poésie soufie ? Remarquons d’abord que des artistes actuels s’inspirent des poèmes soufis du patrimoine2. Par ailleurs, un musulman - ou un « soufi » occidental - peut, à mon sens, écouter des musiques traditionnelles (soufies et autres), mais aussi une cantate de Bach - car elle rend une véritable louange à Dieu (tasbîh) - voire des musiques modernes comme le blues - le « chant spirituel » (samâ‘) des Noirs américains. Et le rap bouscule souvent notre perception conventionnelle des liens entre spiritualité et poésie. Tout est dans l’intention (niyya), comme le soulignait Ghazâlî à propos du samâ‘. Rûmî s’enivrait de ney (flûte de roseau), et le savant syrien Nâbulusî (m. 1731) goûtait le luth.

Qu’écouteraient-ils de nos jours ?

Eric GEOFFROY

1 Cf. sur ces points Eric Geoffroy, Un Eblouissement sans fin – La poésie dans le soufisme, Le Seuil, 2014.

2 Telles les chanteuses Hayet Ayad et Nassima Chabane, qui vivent en France.

Présentation

Il était une foi... ... celle de la pleine conscience de l’Unité !

Il était une fois quelques textes éparpillés dans le temps et l’espace, sur la trajectoire d’une vie comme autant d’aperçus, d’instantanés d’un cheminement spirituel qui se poursuit encore et encore. Le doute, la crise existentielle aidant, le sens de la Vie auront comme pour chacune et pour chacun fait leur oeuvre en imprimant ou plutôt exprimant, parfois en le couchant sur le papier, ce qu’il y a de plus intime en nous...

Certains de mes textes ont été écrits au début des années 1990, j’avais alors 20 ans.

C’était l’époque où un ami d’enfance et « frère de couleur », dans le sens spirituel de « frère d’âme », Mustapha Djellalli pour ne pas le nommer, jouait aussi de cette alchimie des mots pour traduire ses inspirations et sa propre quête du Graal. L’écriture a sûrement toujours été une forme d’exorcisme pour ne pas perdre pied.

Rappelons l’essentiel :

« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ! », nous dit Socrate...

On ressent alors comme un « devoir » la nécessité de se questionner, de s’interroger sur ce que l’on est réellement.

Sur ce que l’on sait réellement...

De manière épisodique, l’écriture s’est poursuivie ensuite avec timidité, jusqu’à la rencontre précieuse de mon amie Françoise Huchon, artiste peintre, et de son Atelier d’écriture !

J’y suis venu au départ pour donner naissance à mon premier livre « Le Sacré comme inspiration ». Ce fut une mission bien accomplie avec la publication de l’ouvrage en 2018.

Mais quand on goûte à l’ambiance quasi mystique du rituel de l’atelier d’écriture, on a du mal à décrocher, grand bien me fasse ! D’autres textes en effet ont pu voir le jour, plus mûrs, oui je sais, ce n’est pas très objectif ! L’appel du livre est alors revenu, sous forme d’une compilation, en associant l’ancien et le nouveau, la jeunesse et la sagesse, mais non, je ne suis pas plus sage mais ça rimait bien ! Quel défi et quel bonheur alors de prendre enfin la plume, ou le clavier, et le temps nécessaire pour réunir ces quelques échos dispersés, en mettant en exergue la cohérence du fil inspiré, en y enfilant, tels les perles d’un chapelet, des morceaux d’envolée littéraire, de prière, de poème, de réflexion, de méditation, des cris du coeur et de les relier en un tout.

« Le coeur a ses raisons que la raison ne connait point », nous dit Blaise Pascal... Quant à l’oraison du coeur, le coeur étant le grand symbole du Temple par excellence, elle est sûrement en résonance avec « autre chose » de plus absolu. Je vous invite donc « sans aucune contrainte »à communier avec ces quelques éclats d’humanité, de sacralité.

Il y a, dans la proximité du Sacré, le sentiment d’un parfum nostalgique, d’un souvenir pré-existentiel. Comme logé au coeur de l’intimité de chacun, un Souffle, une Réminiscence nous invite à nous interroger... Ce questionnement existentiel se traduisant par une quête de Sens et d’Absolu, s’illustre admirablement dans bien des cultures et ce depuis la nuit des temps…

Chouki DERROUICHE

L’oeuvre opérative

Installé en position du tailleur, du moins dans sa posture intérieure, juste devant mon établi, la sculpture attend que soit établie la connexion... Mais tout d’abord, et à tribord, il faut préparer et dégauchir la pièce de bois, le regard droit, et l’accompagner pour qu’elle soit un peu plus orthodoxe ! Faire aussi ce travail en parallèle sur soi, qui bien sûr va de soi ! Cette préparation de la matière première, de l’âme à tiers dirait l’alchimiste, et de l’intention dernière permettra d’accueillir quelques échos symboliques et toute forme de sagesse qui pourront être sculptés à même l’essence de bois. Cela se concrétisera en bas-relief ou en ronde bosse, tout dépendra du souffle qui caressera les sens du projet à venir. Concernant la projection des nouveaux projets, on me pose souvent cette question : « Comment est-ce que vous choisissez un thème pour une nouvelle sculpture ?» Eh bien, disons que les Signes et autres Synchronicités font la part belle aux dites orientations de recherches, et des nouvelles perspectives qui sont en fait toujours en Quête d’Absolu ! Je radote un peu, beaucoup, voire à la folie, mais « Tout ce qui monte converge !» Ce qui signifie que peu importe le point de départ si l’on est à l’écoute du « Livre déployé », cela s’éclaire, il faut continuer à cheminer et à sculpter… Ensuite, il faut que tout soit d’équerre, le compas dans l’oeil et le gyroscope en éveil, s’inspirant de la divine proportion, dans le meilleur des cas, du nombre d’or et de l’être d’argent en conjonction, pour un coeur à l’ouvrage.

Comme pouvait le dire Nicolas Boileau,« Hâtez-vous lentement et sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse et le repolissez, ajoutez quelquefois et souvent effacez »

Ah, le polissage ! Qu’est ce qu’on en trouve des paraboles avec ce mot... Il y a une très belle sagesse prophétique qui expose, donc sous forme d’allégorie, le fait que notre coeur, comme Temple spirituel, est sujet à des attaques de rouille, entendez par là des faiblesses de vertu, il s’opacifie alors lorsqu’il n’est pas abreuvé de la Présence océanique de l’Unité. Aussi pour le guérir il nous faut le polir et le repolir jusqu’à ce qu’il devienne, en conscience, le miroir diaphane de l’Ineffable ! Les outils de purification pour faire ce travail et cette ascèse sont, tels les brosses et les chiffons à reluire, le Dhikr et le Fikr. C’est donc l’action de se Souvenir pour contacter les réminiscences et de Méditer pour tirer toutes les conséquences de cette pleine conscience.

C’est tout l’art royal. L’art du tison ardent et du savoir faire, de notre désir ardent même et du savoir être de l’artisan s’efforçant de toucher à l’excellence... Puissions-nous être de ces artisans de paix et de beauté.