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Etre jeune, ce n'est pas une tare, c'est un bel âge où les rêves sont permis et encore possibles. Mais sans rester dans cette belle image, la jeunesse est aussi une période critique où par défaut d'accompagnement, certains perdent la raison et se livrent à des actes délictueux, tels que la violence, l'insolence, le mépris des règles, de l'autorité. L'auteur présente 21 secrets dans cet ouvrage qui permettront d'aider les jeunes à réussir à traverser cette étape et réaliser leur rêve tout en atteignant le but qu'ils se sont fixés dans la vie.
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Seitenzahl: 129
Veröffentlichungsjahr: 2022
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À mes enfants Jessy-Laurel et Eden Nathan Aux jeunes de la Jeunesse Restaurée en Christ
Une vie réussie est un rêve d’adolescent réalisé dans l’âge mûr
⎯ Alfred de Vigny
Dans la vie, la mort n’est pas la plus grande perte. La plus grande perte, c’est plutôt ce qui meurt en nous pendant notre vie.
⎯ Norman Coussins
Dédicace
Préface
Avant-propos
Introduction
Secret n° 1 :
Se connaître
Secret n° 2 :
Respecter ses parents
Secret n° 3 :
L’amour
Secret n° 4 :
Savoir choisir ses amis
Secret n°5 :
Savoir utiliser les réseaux sociaux
Secret n° 6 :
L’importance de l’instruction
Secret n° 7 :
Etre organisé dans son travail
Secret n° 8 :
Travailler de sorte à combler ses lacunes
Secret n°9 :
S’accorder des temps de loisirs
Secret n°10 :
Profitez de chaque moment en famille
Secret n° 11 :
Dites-le aujourd’hui, n’attendez pas demain
Secret n° 12 :
Faites confiance à vos parents
S
ecret n° 13
: Confie-toi en Dieu
Secret n° 14 :
Fuir les passions de la jeunesse
Secret n° 15 :
Ayez de grands rêves
Secret n° 16 :
Avoir un but dans la vie
Secret n° 17 :
Courir pour atteindre le but
Secret n° 18 :
Soyez passionnés
Secret n° 19 :
Croyez en vos rêves
Secret n°20 :
Etre un modèle pour sa génération
Secret n°21 :
Votre rêve doit enfanter d’autres rêves
Conclusion
Remerciements
Ce livre est un chef d’œuvre, car il éclaire les jeunes qui veulent réussir dans ce monde où règnent beaucoup d’incertitudes. La mise en pratique de ces 21 secrets, bien expliqués, dans cet ouvrage, est fondamentale pour réussir la traversée de cet âge d’or. Bien vivre sa jeunesse, c’est entrer dans la construction volontaire de sa vie et de ses rêves. Réussir sa jeunesse signifie, éclipser le passé et se projeter vers le futur, tout en faisant de son mieux pour bien vivre son présent. La jeunesse est un moment d’observation utile, car elle est source d’enseignement. On apprend beaucoup de ce livre écrit par Annick IMBOU, car il nous permet de faire une rétrospection sur ce qu’on a soimême vécu ou expérimenté. A travers ces écrits, nous apprenons qu’au cours de cette période de la vie, le jeune acquiert de l’expérience et des connaissances nécessaires pour devenir acteur de sa propre vie. Grâce à son implication, il arrive à réaliser ses rêves et en enfanter d’autres.
Bill KALALA
Pasteur et enseignant
Visionnaire du C.E.R.R
« Tu dois réussir ma fille. Rien ne peut t’empêcher de réussir. Tu as toutes les chances de ton côté pour réussir ». Ce sont les paroles que mon père me répétait si souvent, lorsque je n’étais qu’une adolescente jusqu’à la veille de mon départ pour la France. Elles sont restées enfouies dans ma mémoire et devenues comme un refrain. Je repensais à ces paroles chaque fois que j’étais face à un défi, un géant qui cherchait à m’empêcher de réussir. Alors je me disais « Annick, rien ne peut t’empêcher de réussir ». Cela produisait en moi, de l’endurance et de la confiance. Réussir à tout prix, c’était le vœu pieux de mon père. Il passait des heures à nous expliquer qu’il fallait réussir et il n’avait que ces mots-là à la bouche : « réussite, réussite ». Aussi, pour lui, étudier était associé à la réussite. Il disait souvent « je vous ai mis à l’école », ce qui se traduit par : « Je vous ai inscrit à l’école dans le seul but que vous réussissiez dans la vie ». Je pensais que la réussite se résumait à une inscription à l’école et par coup de baguette magique, elle apparaissait devant vous, une fois que vous aviez traversé les murs de l’école. J’avais l’impression qu’une fois mise à l’école, j’avais le devoir de réussir. Réussir en échange de mon inscription. C’est comme un capital qu’il avait investi et il espérait comme tout investisseur gagner en retour. Son investissement devait donc lui générer des intérêts ou des dividendes. La réussite dont on m’avait peint le portrait était à l’image d’un enfant que l’on dépose le matin dans une garderie et à la fin de la journée, on espère retrouver cet enfant avec plein de cadeaux, des surprises agréables et inattendues. Mais dans la vraie vie, ce n’est pas ce tableau-là. La réussite n’est ni une monnaie d’échange, ni un cadeau que l’on reçoit gratuitement après avoir écrit un courrier au Père Noël. Elle ne réside pas non plus dans les quatre murs de l’école, sinon que tous les inscrits auraient tous réussis. Elle n’est pas non plus la potion magique dans laquelle Obélix par concours de circonstance a pu se baigner et est devenu le héros le plus fort de l’histoire des Gaulois. L’école, quant à elle, est un lieu d’apprentissage et d’acquisition des connaissances et des savoirs, indispensables à la vie. C’est l’un des chemins qui peut nous conduire vers la réussite. Mais elle ne la fabrique pas. Dans tous les cas, mon problème n’est pas l’école comme vous pouvez le comprendre, mais le point culminant ici, c’est la réussite. La réussite comme mon père me l’avait présentée, c’est aller à l’école, étudier de façon à réussir dans la vie. Ce n’est que plus tard que j’ai compris que mon père ne m’avait pas tout expliqué et je l’ai appris moi-même chemin faisant. Il m’avait montré un volet_ l’école_ mais cela n’était pas suffisant. Alors, comment faire pour la trouver ? Thomas Hobbes stipule que : « réussir c’est atteindre ce but qu’est le bonheur, mais ce serait vain que l’on se fixerait ce but, si l’on ne se donnait pas aussi les moyens pour y parvenir. ». Mon père m’a montré la fin, c'est-à-dire le bonheur dont parle Hobbes, et non pas le début, notamment les éléments qui allaient me permettre d’y arriver. Comment donc une jeune que je fus, à cet âge si précoce, voyait-elle la réussite ? Certainement, comme on me l’avait présentée. Or, j’ai compris avec le temps que la réussite a des règles ou des principes qu’il faut respecter. Le langage de mon père est le même que celui de la plupart des parents, qui souvent placent la barre très haute au point où l’enfant ne sait pas comment faire pour l’atteindre. Souvent, le jeune que j’étais moi-même ne dispose pas suffisamment d’outils ou de ressources, pour arriver là où on l’attend. On se demande souvent si les vœux des parents ou les moyens financiers, suffisent à conduire à la réussite ? La réponse à cette question est dichotomique. Je dirais qu’ils y contribuent, mais, ils ne sont pas suffisants. Voilà la raison qui m’a motivé à écrire ce livre sans avoir la prétention de tout connaitre, ni même celle de vouloir dire que ce sont ces seuls éléments qui peuvent aider un jeune à réussir cette étape jusqu’à sa majorité. J’ai voulu par ces écrits exposer quelques principes qui m’ont aidée personnellement et que je pense, pourront aussi être utiles à d’autres aujourd’hui. Car inscrire les enfants à l’école ne suffit pas, il faut aussi leur montrer comment mettre toutes les chances de leur côté pour atteindre leurs buts dans la vie. Pour ne pas laisser ces jeunes ; ramer seuls et au final abandonner parce qu’ils n’y arrivent pas, j’ai pensé qu’en partageant ma propre expérience et celle que j’ai pu observer dans la vie de ceux qui ont été des modèles pour moi, cela pourrait contribuer à les propulser et les aider à entrer dans les mailles du filet du bonheur. Etre un jeune, ce n’est pas une tare, bien au contraire, c’est un bel âge, un âge où les apprentissages et les rêves sont permis et encore possibles. Mais sans rester dans cette belle image ; la jeunesse est aussi une période critique, où par défaut d’accompagnement, plusieurs perdent le nord ; c'est-à-dire qu’ils plongent dans les actes délictueux, tels que la violence, l’insolence, le mépris des règles, de l’autorité, les vices en tout genre. Et au final, le jeune devient un véritable goulot d’étranglement pour les parents, qui ne savent plus que faire et préfèrent se résigner plutôt que de continuer à se battre pour le bien-être de leur enfant. J’ai appris que les choses que l’on ne soignent pas maintenant, deviennent plus tard de véritables gangrènes, qui à défaut de soin, vous obligent à les amputer pour éradiquer le mal. Au lieu de voir les choses se détériorer sous vos yeux, cet ouvrage qui s’adresse aussi bien aux jeunes qu’aux parents, vous permettra de trouver des secrets ou des idées simples, pour aider à mieux vivre le passage de la jeunesse à l’âge adulte, en toute sérénité. Ce sont des choses que j’ai pratiquées et que je pratique encore maintenant, car elles m’aident à obtenir des résultats remarquables.
Selon le Robert, la réussite est un procédé qui associe des aptitudes, des dispositions (physiques, comportementales, mentales, émotionnelles, sociales, matérielles, sentimentales, etc.). Un procédé est selon le dictionnaire de l’académie française, une manière de s’y prendre, une méthode pratique pour faire quelque chose, une technique utilisée pour réaliser une tâche. Si on s’en tient à ces définitions, on se rend compte que la réussite n’est pas un simple jeu de mots, mais elle engage les moyens, les techniques, les méthodes que l’on emploie pour atteindre un niveau ou exécuter une tâche, en vue d’obtenir des résultats. Cependant, certains jeunes qui n’ont pas été instruits à ce sujet, tentent malgré tout de nager dans ce grand fleuve ; mais malheureusement par manque de force, de méthode, les eaux finissent par les submerger. D’autres, par contre, ont eu la chance d’être accompagnés, éclairés sur la manière de se comporter dans ce fleuve, et ils parviennent à éviter la noyade. Ce livre que j’écris aujourd’hui s’adresse de facto à la première catégorie d’individus. Quand bien même ils se sont déjà jetés dans les eaux du fleuve, cet ouvrage les aidera à trouver les moyens d’arriver à dominer la peur de se noyer et d’abandonner en cours de route. Pour les autres, ce sera un rappel des éléments qu’ils appliquent déjà dans leurs vies. J’emploie le mot « secrets » parce que ce sont ces éléments que j’ai appris et appliqués personnellement, et que je partage dans ce livre. Des choses que je continue à appliquer jusqu’à maintenant et qui sont restées comme des règles d’or dans ma propre vie. Cet ouvrage intitulé « Comment vivre sa jeunesse dans un monde qui bouge », offre quelques éléments qui pourront aider les jeunes à traverser cet âge d’or sans leurre dans un monde en pleine ébullition, et surtout à réaliser leurs rêves1, et à vivre agréablement cette étape cruciale de leur vie, grâce à des dispositions simples voire connues par un plus grand nombre de personnes. Toutefois, il faut dire que la jeunesse n’est pas une tare ; elle le devient si et seulement si les parents en tant que responsables, n’enseignent pas à leurs enfants comment vivre sereinement cette période de leur vie. Car nous ne sommes pas sans ignorer que nous étions à leur place quelques années auparavant. Ainsi, comme nous avons su le dire, l’école a une mission d’instruction, donc de transmission de connaissances et de savoirs. Cet ouvrage tente d’apporter quelques éléments qui, je le souhaite, peuvent vous aider à traverser les différentes épreuves de cet âge d’or, avec à la clé, un rêve et un but. Nous allons ici présenter vingt-et-un secrets pour réussir ce passage, car nous ne voulons pas rester au stade des regrets parce que nous connaissions des choses et nous n’avons pas eu assez confiance en nous pour les partager aux autres. Nous partons de l’idée que l’égoïsme est un vice qui n’enrichit pas, mais appauvrit. Garder pour soi des connaissances et des savoirs, c’est de l’égoïsme.
1Aux jeunes gens les rêves et aux vieillards des songes, d’après le « livre de Joël » dans la Bible. Les rêves sont pour la jeunesse. Ils ont le temps de rêver grand et de les voir se réaliser s’ils agissent en conséquence.
Connais-toi toi-même.
Socrate
La question cruciale est celle de savoir : « qui suis-je ? » C’est une question que l’on ne se pose pas souvent voire pas du tout, parce que l’on se dit que c’est une évidence. Je suis Hiro, c’est comme ça que mes parents ont choisi de m’appeler. Effectivement, il y a cette notion de parentalité qui intervient et qui montre que tu es le fruit d’une union entre deux êtres de sexe différent : mâle et femelle. Ce sont eux qui t’ont engendré. Prendre conscience de qui vous êtes est révélateur de votre valeur, c'est-à-dire de la personne que vous êtes. Vous êtes jeune et vous êtes talentueux, plein de rêves. Ne vous méprenez pas, votre jeunesse est précieuse. Vous n’êtes pas là par hasard ou parce que vos parents l’ont désiré, même si c’est le cas. Sachez que votre présence dans ce monde n’est pas vaine, vous avez un rôle à jouer, des choses à faire et à offrir. Vous êtes une belle personne, même si personne ne vous accepte maintenant. Vous vous sentez peut-être méprisé sans connaître les vraies raisons de ce mépris. Croyez que les autres n’ont pas raison de vous mépriser, car en vous méprisant, ils ignorent qu’ils se méprisent eux-mêmes, par ce que vous êtes faits de chair comme eux. La vraie question est celle de se demander « comment une chair peut-elle mépriser sa propre chair ? » Nous sommes tous faits de chair, je dirai plus encore de terre. Car n’entendons-nous pas dire lors des cérémonies funéraires « nous sommes terres et nous retournons à la terre ». Donc c’est invraisemblable de laisser le mépris être une arme que nous utilisons contre nos semblables. Par ailleurs, se connaitre soi-même, c’est aussi savoir que vous êtes membre d’une famille, et vous habitez dans des lieux de vie. Or, personne n’est tombée du ciel ou tirée directement de la terre, hormis Adam que la Bible nous décrit dans le livre de la Genèse2. Tout enfant est né de l’union d’un père et d’une mère. C’est par cette union qu’il est venu à la vie. Par ailleurs, nous pouvons vivre avec des parents biologiques, adoptifs ou spirituels. Ce milieu de vie est reconnu comme celui où en tant qu’enfant, vous acquérez des savoirs : être, vivre et faire. Cette conscience de qui vous êtes, doit vous amener à accepter votre statut,