Les voix d'autorité - Annick Imbou - E-Book

Les voix d'autorité E-Book

Annick Imbou

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Beschreibung

Riche en minerais, en terres arables, l'Afrique vit misérablement malgré cette richesse; c'est comme un prince qui ne diffère pas d'un esclave dans la maison de son père le roi, parce qu'il n'est encore qu'un enfant. L'Afrique souffre, elle est malade, disent les Africains eux-mêmes. Depuis toujours, on lui propose des remèdes qui ne guérit pas sa maladie. L'Afrique croit fermement que l'aide extérieure est le remède miracle. La main tendue et les yeux rivés vers l'extérieur, elle espère sortir de la pauvreté, tout en restant couchée sur son lit. Le lit représente les richesses dont elle dispose. Périodiquement, les experts en col blanc viennent sur le terrain pour lui administrer un remède qui, jusque là ne guérit pas sa maladie. Les experts croient que c'est la solution à sa maladie et font croire aux pays malades que ceux qui prendront le remède quelque soit la maladie, ils seront guéris. Malheureusement, le situation de l'Afrique n'a guère changé. Autrefois, berceau de l'humanité, l'Afrique a été privé des personnes qui parlaient à son oreille, l'auteure les nomme, les voix d'autorité. Elle affirme qu'il existe dans tous les pays du monde deux catégories de personnes: Celles à voix de pouvoir et celles à voix d'autorité. Elle tente dans ce livre de vous les faire découvrir, tout en croyant que les voix d'autorité sont la clé pour le développement de l'Afrique.

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Veröffentlichungsjahr: 2022

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TABLE DES MATIERES

POURQUOI J’AI ECRIT CE LIVRE ?

I

NTRODUCTION

C

HAPITRE UN

Ma maladie dure depuis longtemps

C

HAPITRE DEUX

Les années s’accumulent, le remède reste le même

C

HAPITRE TROIS

Je suis couchée sur mon lit

C

HAPITRE QUATRE

Je n’ai personne pour m’aider

C

HAPITRE CINQ

Les autres se développent sous mes yeux

C

HAPITRE SIX

Le traumatisme de l’esclavage

C

HAPITRE SEPT

Le far niente

C

HAPITRE HUIT

Les voix d’autorité

C

HAPITRE NEUF

Lève-toi

C

HAPITRE DIX

Prends ton lit

C

HAPITRE ONZE

Marche

C

HAPITRE DOUZE

Revaloriser le travail

C

HAPITRE TREIZE

Faire affaire

C

ONCLUSION

POURQUOI J’AI ECRIT CE LIVRE ?

J’écris ce livre pour l’amour que j’éprouve pour l’Afrique, ce continent où je suis née ; là-bas comme le disent plusieurs personnes, se trouvent mes racines. Je suis partie, mais mon cœur est resté attaché au pays de mes ancêtres. Je n’ai pas dit adieu, ce jour où sous un bruit ahurissant je pris mon vol pour aller étudier au pays de Molière. J’avais quitté l’Afrique, tout en emportant avec moi un bout de son histoire. Je suis née dans un pays ensoleillé où le soleil est au rendez-vous presque trois cent soixante cinq fois l’an. Chez nous, les fêtes des voisins n’existent pas, parce qu’on est tous frères. On peut passer d’une maison à une autre, pour aller chercher quelques ingrédients pour continuer sa cuisson, de l’eau fraiche, un fer à repasser, les échanges sont permis voire même normaux. On ne peut pas dormir le vendre vide, le pain du voisin, celui qu’on appelle frère arrive avant même que vous ne fermiez l’œil. Vous buvez un grand verre d’eau et la journée est sauvée. L’Afrique, ce continent, le seul que j’avais connu dès ma naissance. Les relations chaleureuses sont l’expression de cette vie sociale que j’ai toujours connue. Les chants que j’avais appris à l’école, nous rappelaient souvent le passé douloureux de ce continent. Je ne sais pas pourquoi, on ne chantait pas le bonheur. Avec le temps, j’ai compris qu’on cherchait à ce que nous gardions en mémoire l’histoire de notre continent. Certains partent avec des souvenirs lorsqu’ils quittent un lieu où ils ont vécu ; cependant, moi je l’ai quitté avec l’image d’un continent malade depuis longtemps. Les cours à l’université du moins dans la filière que j’avais choisie dès la licence, s’articulaient autour du développement de l’Afrique et du Congo en particulier. Il était souvent question de lutter contre la pauvreté. Aussi, pendant quelques années de ma vie, la situation a commencé à se dégrader dans les familles. De trois repas par jour, les familles ne se contentaient plus que d’un seul. La pauvreté s’est invitée au fur et à mesure dans nos assiettes. Elle est devenue la couverture avec laquelle on nous identifie malgré la richesse de ce continent. Une seule couverture que nous avons pris plaisir à porter par nous mêmes comme si nous n’avions pas les moyens de mieux nous habiller. J’ai alors compris que notre continent avait un sérieux problème. Il est malade. Voilà pourquoi les enseignants tentaient de nous enseigner sur le ou les possibles remèdes pour traiter cette maladie. Année après année, au fur et à mesure que je changeais de niveau, j’ai constaté qu’on nous parlait très souvent de la maladie dont souffre notre continent et des remèdes qu’on lui administrait depuis des années. J’ai entendu des enseignants avec des discours éloquents, mais je me suis toujours demandée pourquoi l’Afrique souffrait pendant toutes ces années. Ces hommes qui nous ont fait rêver par leurs connaissances historiques, anthropologiques, économiques, sociologiques et que sais-je encore… Cependant le visage de cette Afrique est toujours celui d’un malade. Alité depuis des années, elle voit les choses devenir de plus en plus complexe. J’ai réfléchi pendant mes années universitaires sur cette maladie qui mine notre continent ; j’ai vu défiler sous mes yeux les listes de remèdes, qui malgré leur pléthore, n’ont pas donné de résultats positifs. L’Afrique est malade, elle souffre. Je l’ai trouvé malade, et en la quittant, elle est toujours malade. J’ai lu, écouté les discours des historiens, des sociologues, sur la maladie dont souffre l’Afrique, et en particulier le Congo, mon pays d’origine ; je suis arrivée à la conclusion que le problème se trouve ailleurs. Voilà pourquoi j’ai pensé apporter cette réflexion qui, je vous l’atteste d’avance, n’entrera pas trop dans des débats politiques, juridiques, sociologiques, philosophiques, et autres ; mais j’ai pensé présenter ma réflexion de façon simple afin que même le jeune qui est en fin de premier cycle à l’élémentaire puisse, s’il est un amoureux de la lecture, comprendre et tirer le meilleur de cette réflexion. Je laisse l’histoire aux historiens, car ils savent mieux que nous conter les événements passés. J’aborderai cette question dans un langage commun, afin de permettre à un maximum de personnes d’être éclairées et de susciter en elles une véritable prise de conscience quelque soit le rang qu’elles occupent dans la société. Je vous prie de parcourir cet ouvrage avec beaucoup d’attention afin que vous sachiez tirer le meilleur de ce qui est développé à travers ces quelques lignes. Tout le monde a le droit de donner son avis sur des questions existentielles, mais ceux qui se taisent parce qu’ils ont peur de ce que penseront les autres sont loin de s’imaginer que la peur est une autre maladie et un ennemi du développement. Je vous invite à parcourir ces quelques lignes et à vous plonger dans cette réflexion dès maintenant.