Commissaire Marquanteur et le Marais du Crime : France polar - Peter Haberl - kostenlos E-Book

Commissaire Marquanteur et le Marais du Crime : France polar E-Book

Peter Haberl

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Beschreibung

Roman policier de Peter Haberl et Chris Heller Qui fait assassiner les criminels que la police n'a pas pu condamner ? À chaque fois, une lettre revendiquant le meurtre est retrouvée sur les lieux. Qui l'engage ? Le nom « Le Tribunal » apparaît. Lorsque le bourreau se met à travailler pour le crime organisé, un conflit d'intérêts surgit. Les inspecteurs marseillais Marquanteur et Leroc mènent l'enquête.

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Veröffentlichungsjahr: 2025

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Peter Haberl & Chris Heller

Commissaire Marquanteur et le Marais du Crime : France polar

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Inhaltsverzeichnis

Commissaire Marquanteur et le Marais du Crime : France polar

Droits d'auteur

Prologue

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Orientierungspunkte

Titelseite

Cover

Inhaltsverzeichnis

Buchanfang

Commissaire Marquanteur et le Marais du Crime : France polar

Roman policier de Peter Haberl et Chris Heller

Qui fait assassiner les criminels que la police n'a pas pu condamner ? À chaque fois, une lettre revendiquant le meurtre est retrouvée sur les lieux. Qui l'engage ? Le nom « Le Tribunal » apparaît. Lorsque le bourreau se met à travailler pour le crime organisé, un conflit d'intérêts surgit. Les inspecteurs marseillais Marquanteur et Leroc mènent l'enquête.

Droits d'auteur

Un livre de CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Cassiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Bathranor Books, Uksak Special Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des marques de

Alfred Becker

© Roman par l'auteur

© cette édition 2024 par Alfred Bekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie

Les personnages fictifs n'ont aucun lien avec des personnes réelles. Toute ressemblance avec des noms est purement fortuite et involontaire.

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Tout sur la fiction !

Prologue

Les matins à Marseille avaient quelque chose de presque sacré. La lumière, glissant sur les falaises calcaires des Calanques et baignant les façades du Vieux-Port d'un or liquide, possédait une pureté qui contrastait fortement avec l'âme de la ville. C'était une lumière que les peintres avaient cherché à saisir pendant des siècles, une lumière qui promettait de tout révéler, et qui pourtant dissimulait les secrets les plus obscurs dans les profondeurs de l'ombre.

Le commissaire Pierre Marquanteur sentit cette légèreté sur sa peau, debout sur le balcon de son petit appartement près du Vallon des Auffes. En contrebas s'étendait le petit village de pêcheurs pittoresque, niché dans une étroite baie, un havre de paix digne d'une carte postale au cœur de la métropole tentaculaire. L'odeur du sel et des algues se mêlait à l'arôme lointain du pain frais de la boulangerie du coin. Un bref instant, on aurait pu se croire dans un monde paisible.

Mais Marquanteur savait mieux que quiconque. Il voyait plus que la simple beauté. Il voyait les fissures du plâtre, les taches sombres et humides sur les murs, là où la nuit avait laissé sa crasse. Il entendait non seulement les cris des mouettes, mais aussi le hurlement lointain d'une sirène, résonnant dans la ville comme une résonance constante. Marseille était une belle femme atteinte d'une maladie incurable. Et il était l'un de ces médecins qui tentaient désespérément de soigner les symptômes tandis que le cancer progressait inexorablement de l'intérieur.

Il prit une dernière gorgée de son café noir et fort, au goût amer, et rentra. Le dossier qu'il avait rapporté la veille au soir était posé sur la table de la cuisine. Une affaire non résolue. La photo d'un jeune homme, poignardé à mort dans une rue adjacente à la Canebière. Un vol qui a mal tourné ? Un règlement de comptes lié à la drogue ? Aucun témoin, aucun indice, seulement une famille endeuillée dont le regard hantait encore ses nuits. Ce dossier était un monument de plus dans la collection grandissante de ses échecs.

Il la referma d'un geste brusque, comme pour emprisonner les esprits qui s'y trouvaient. Il était temps de se remettre au travail. Temps de replonger dans le marais.

Une demi-heure plus tard, il se faufilait avec sa Peugeot sans prétention dans le trafic chaotique du matin. Les conducteurs de scooters se faufilaient dans les moindres interstices comme des mouches, les klaxons étaient omniprésents et rester dans sa voie semblait plus une suggestion qu'une règle. Marquanteur naviguait dans ce chaos avec un mélange de son agressivité habituelle et d'un calme stoïque. C'était la danse quotidienne, la première petite bataille de la journée, une bataille qu'il fallait gagner.

Le siège de FoPoCri était un bâtiment fonctionnel en béton, d'un style presque brutaliste, qui détonait avec l'architecture romantique des environs. Il dégageait une austérité qui contrastait fortement avec l'intensité émotionnelle des crimes qui y étaient traités.

François Leroc attendait déjà dans leur bureau. La pièce était petite, encombrée de classeurs, et une forte odeur de tabac froid, de papier et de café imbuvable provenant de la machine du couloir y régnait.

« Bonjour, Pierre », dit Leroc sans lever les yeux du formulaire qu’il remplissait. « Je vous ai gardé une tasse de cet élixir immonde qu’ils appellent café par ici. » Il désigna du pouce une tasse fumante sur le bureau de Marquanteur.

« Merci, François. J’apprécie votre désir de mort », répondit Marquanteur en ôtant sa veste et en la jetant sur le dossier de sa chaise. Il prit une gorgée et grimaça. « Je crois qu’aujourd’hui, elle a un goût de goudron et de désespoir. »

« Une saveur nouvelle. Hier, c’était carton mouillé et regrets », dit Leroc avec un sourire en coin. Il posa sa plume et se laissa aller en arrière. Son regard était calme, scrutateur. Il remarqua la tension dans les épaules de Marquanteur, les cernes sous ses yeux. « Encore une longue nuit avec les amis silencieux ? » C’est ainsi qu’il appelait les affaires non résolues que Marquanteur ramenait chez lui.

Marquanteur ne répondit pas directement. Il s'assit et fixa la pile de nouveaux rapports sur son bureau. « Des catastrophes récentes ? »

« Le cortège habituel des grandes villes », dit Leroc. « Deux cambriolages dans des bijouteries de la rue Paradis, probablement le même gang que la semaine dernière. Une agression au couteau devant un bar du quartier du Panier ; l’un des agresseurs est grièvement blessé. Et Monsieur Dubois, du marché aux poissons, se plaignait encore que la concurrence sicilienne sabotait ses casiers à homards. Rien de bien extraordinaire. »

« Pas encore », murmura Marquanteur.

On frappa à la porte et son supérieur, le commissaire général Jean-Claude Marteau, entra. Marteau était un homme dont le calme et la rigueur formelle le faisaient paraître comme une anomalie dans le monde souvent rude du travail policier. Mais derrière cette façade impeccable se cachaient un esprit vif et une autorité inébranlable.

« Marquanteur, Leroc. Bonjour », dit-il sèchement. « Je voulais simplement m’assurer que vous aviez bien reçu le rapport concernant la recrudescence des extorsions dans le nord de Pointe-Rouge. J’ai reçu deux nouvelles plaintes : l’une d’un propriétaire de bar et l’autre d’un commerçant. »

« C’est dans la pile, patron », a confirmé Marquanteur. « Nous avions prévu d’y jeter un œil ce matin. »

« Bien », dit Marteau. « On dirait un nouveau groupe. Organisé, agressif. Il faut trouver qui est derrière tout ça avant qu’ils ne s’implantent. On n’a pas besoin d’un autre front dans le quartier. » Il hocha brièvement la tête et disparut de nouveau.

« Encore une nouvelle équipe », soupira Leroc. « Comme si on n’en avait pas déjà assez des anciennes. » Il se leva. « Allez, finissons ce café et jetons un œil à ça. Une promenade au grand air marseillais vous fera du bien. »

« De l’air frais », railla Marquanteur. « Vous voulez dire l’odeur des gaz d’échappement, du poisson pourri et de la sueur de la peur ? »

« Exactement ça », dit Leroc en lui tapotant l’épaule. « L’air de notre patrie. »

Sa première visite la mena rue Clouseau, une rue étroite et animée bordée de petites boutiques d'électroménager, de boulangeries et de marchands de fruits. Le commerce de gros de matériel électrique de Fred Renaudin était une boutique à l'ancienne, dont les vitrines regorgeaient de machines à laver et de téléviseurs qui semblaient être là depuis des décennies.

Renaudin était un homme petit et nerveux, aux cheveux clairsemés et à la moustache tremblante à chaque mot. Il la conduisit dans son minuscule bureau encombré, situé au fond du magasin.

« Ils sont venus », murmura-t-il en fermant la porte comme s'il craignait d'être entendu. « Dieu merci. »

« Dites-nous ce qui s’est passé, Monsieur Renaudin », dit Leroc d’une voix apaisante, tandis que Marquanteur, appuyé contre le mur, croisait les bras et scrutait l’homme de ses yeux perçants.

« Ils étaient deux », commença Renaudin. « Lundi dernier. Ils sont entrés, ont regardé autour d'eux comme des clients ordinaires. Mais leurs yeux… étaient froids. Vous voyez ? Ils portaient des blousons de cuir, ils ressemblaient… à des loups. » Il déglutit. « L'un d'eux est venu ici, au bureau. Il a dit que ce serait dommage qu'il arrive quoi que ce soit à cette belle boutique. Un incendie, un cambriolage… quelque chose comme ça. Il a dit que pour cinq cents euros par semaine, ils pouvaient s'assurer que rien n'arrive. »

« Avez-vous payé ? » demanda Marquanteur d'un ton sec.

Renaudin tressaillit. « Non. Je… je leur ai dit que j’avais besoin de réfléchir. Ils ont dit qu’ils reviendraient lundi prochain pour avoir ma réponse. Et ils m’ont conseillé de donner la bonne réponse. » Ses mains tremblaient. « Que suis-je censé faire, commissaire ? Je ne suis qu’un petit commerçant. Je ne peux pas me le permettre. Mais j’ai peur pour ma famille, pour tout ce que j’ai construit. »

« Vous avez bien fait de venir nous voir », a déclaré Leroc. « Nous serons là lundi. Laissez-les croire que vous paierez. Nous nous occuperons du reste. »

Marquanteur garda le silence, mais son regard en disait long. C'était toujours le même schéma : les forts dévoraient les faibles. Les hyènes tournaient en rond, attendant le moment propice pour frapper.

En quittant la boutique, Marquanteur plissa les yeux sous le soleil éclatant du matin. « Des loups », murmura-t-il. « Il les a appelés des loups. Ça leur correspond. Ils peuvent sentir la peur. »

« Et nous sommes les chasseurs », ajouta Leroc avec pragmatisme. « Allons voir le patron du bar. Il aura peut-être plus de détails. »

Le « Porte Enfer Club » se trouvait dans une rue plus sombre et plus délabrée. Le jour, le bar était fermé, sa façade peu accueillante. Robert Pinault, le propriétaire, habitait au-dessus. Il était tout le contraire de Renaudin : un homme aux larges épaules, les bras tatoués et le nez cassé à plusieurs reprises. Il la salua avec méfiance.

« La police », dit-il sans les inviter à entrer. « Que voulez-vous ? »

« Vous avez déposé une plainte, Monsieur Pinault », dit Marquanteur d’un ton froid.

Pinault hésita, puis s'écarta. « Entrez. Mais je vous le dis tout de suite, j'ai peut-être commis une erreur. »

Son histoire ressemblait à celle de Renaudin, mais les exigences étaient plus élevées et les menaces plus flagrantes. Un gang de motards. Dix pour cent des ventes. Sinon, ils « rénoveraient » l'endroit.

« Et vous pensez que c’était une erreur de nous appeler ? » demanda Leroc.

« Je connais ce genre de personnes », grogna Pinault. « Une fois qu’on appelle la police, ils vous collent aux basques. Parfois, il vaut mieux payer et avoir la paix. »

« La paix ? » intervint Marquanteur. « Vous appelez ça la paix ? Une fois que vous aurez payé, vous paierez toujours. Et les exigences augmenteront. Ce n’est pas la paix, c’est l’esclavage. »

Pinault croisa son regard. Un instant, une lueur de compréhension brilla dans les yeux du propriétaire du bar. Il avait compris la vérité des paroles de Marquanteur. « Ils seront de retour vendredi », finit-il par dire.

« Nous serons là », a promis Marquanteur.

Sur le chemin du retour au QG, le silence régnait dans la voiture. Marquanteur tapotait nerveusement le volant du bout des doigts. Deux arrestations, le même coup, sans doute la même bande. C'était la routine. Le quotidien dans ce marécage. Mais c'était aussi un symptôme de plus du mal qui rongeait la ville.

De retour au bureau, tandis que Leroc préparait les rapports des opérations prévues pour vendredi et lundi, Marquanteur s'assit à son bureau et rouvrit le dossier du jeune homme poignardé. Il fixa le visage de la victime. Un jeune homme, à peine âgé de vingt ans, plein de rêves et d'espoirs, fauché en pleine ruelle par la lame d'un couteau.

Il ferma les yeux. Il revit les visages de toutes les autres victimes. Les affaires non résolues étaient comme des plaies ouvertes dans son âme. Il ressentait la frustration, la colère, l'impuissance. On arrêtait les petits malins, les dealers de rue, les maîtres chanteurs. Mais les gros bonnets, les cerveaux de l'ombre, des hommes comme Tupaque, restaient intouchables. Assis dans leurs appartements luxueux, ils se moquaient de la loi et comptaient leur argent sale, tandis que la ville suffoquait sous leur cupidité.

« Pierre ? »

La voix de Leroc le tira de ses pensées. « Tu es encore à des kilomètres d'ici. »

« Je pensais justement, François, » dit-il doucement. « À ce marécage. Parfois, j’ai l’impression qu’on patauge dedans sans jamais avoir la terre ferme sous les pieds. »

Leroc soupira doucement. Il tira une chaise et s'assit près du bureau de Marquanteur. « Je comprends ce que tu veux dire. Mais vois les choses ainsi : aujourd'hui, nous avons gagné la confiance de deux personnes. Deux personnes qui veulent tenir tête aux loups. Ce n'est pas patauger, Pierre. C'est un pas. Un petit pas laborieux sur un très long chemin. Mais c'est un pas en avant. »

Marquanteur regarda par la fenêtre. Le soleil était déjà bas, baignant les toits de Marseille d'une douce lumière mélancolique. Le mistral s'était calmé. Un instant, la ville fut silencieuse.

« Peut-être avez-vous raison, mon ami », dit-il sans le quitter des yeux. « Peut-être avez-vous raison. »

Il ignorait que ce jour, cette journée parfaitement ordinaire, faite de routine et de frustrations, était le dernier répit avant la tempête. Il ignorait qu'à la terrasse d'un café accueillant du Panier, un homme nommé Faruk, le cœur empli de haine, ourdissait un plan qui allait bouleverser sa vie à jamais. Il savait seulement que la nuit tombait sur Marseille et que le bourbier ne dormait jamais. Et que demain, ils se relèveraient et reprendraient le combat. Pas à pas.

*

Faruk était assis dans un café chaleureux du quartier du Panier, fixant d'un regard sombre son latte macchiato. Son regard était mélancolique, ses pensées pesantes.

Il était membre d'un groupe terroriste islamiste et sa haine était principalement dirigée contre un homme : le commissaire Pierre Marquanteur. Ce dernier avait abattu l'un de ses camarades, et Faruk était consumé par la rage et la vengeance.

« Ce salaud », murmura-t-il. Il réfléchit longuement à la meilleure façon de se venger de Marquanteur. Un sourire à la table voisine l'irrita. Il réalisa qu'il parlait trop fort.

Faruk savait qu'il devait procéder avec prudence. Marquanteur était un commissaire rusé, et il ne serait pas facile de l'arrêter. Mais Faruk était déterminé. Il ne s'arrêterait pas avant d'avoir atteint son but.

Il se leva lentement et quitta le café. Son plan commençait à prendre forme, et la soif de vengeance l'envahissait. Il ne connaîtrait aucun répit tant qu'il n'aurait pas mis la main sur le commissaire Marquanteur – et alors, il le ferait souffrir.

Faruk disparut dans les rues du Panier, le visage résolu, le cœur empli de haine et de vengeance. La nuit l'enveloppa et il sut que son plan était mis en branle. Le commissaire Marquanteur ne tarderait pas à subir les conséquences de ses actes. Et Faruk veillerait à ce que cela se termine de façon atroce. Faruk se faufila dans les rues animées du quartier portuaire du Panier, l'esprit obsédé par des desseins sinistres. Il savait qu'il ne pouvait agir seul pour se venger du commissaire Marquanteur. Il lui fallait donc trouver des alliés.

Son regard se posa sur un groupe de jeunes hommes nerveux qui discutaient à un coin de rue. Il les reconnut : ils étaient à la mosquée. Il s'approcha prudemment et commença à parler à voix basse. Il leur confia sa haine du commissaire et son projet de vengeance. Les jeunes hommes l'écoutèrent attentivement et acquiescèrent. Ils étaient prêts à se joindre à sa mission. Faruk eut un sourire sombre : avec ces nouveaux alliés, son plan de vengeance deviendrait encore plus dangereux et imparable.

*

Faruk pénétra dans la ruelle sombre où il devait rencontrer le trafiquant d'armes louche. Une odeur de crasse et de décomposition imprégnait l'air tandis que Faruk, observant les alentours, attendait. Soudain, il entendit un léger bruit et vit un homme s'approcher. L'homme était grand, musclé et avait un air sinistre.

« Vous devez être Faruk », dit le trafiquant d'armes avec un sourire sinistre. « J'ai entendu dire que vous prépariez quelque chose d'important. »

Faruk hocha la tête et s'approcha de l'homme. « Oui, j'ai besoin de votre aide. J'ai besoin d'armes pour mener à bien mon plan. »

Le marchand d'armes hocha la tête et ouvrit sa veste, dévoilant une sélection de pistolets et de fusils. « De quoi avez-vous besoin exactement ? »

Faruk examina les armes et choisit finalement un pistolet bien camouflé et un fusil de précision. « Ça devrait suffire. Combien ça coûte ? »

Le marchand d'armes haussa un sourcil. « Pour vous, mon ami, je vous fais un prix spécial. Mais n'oubliez pas que ces armes sont destinées à être utilisées uniquement contre vos ennemis. »

Faruk sortit plusieurs liasses de billets de sa poche et les tendit au trafiquant d'armes. « L'argent n'est pas un problème. Maintenant, vous savez ce que je compte faire. Je vais me venger de mon ennemi. »

Le marchand d'armes hocha la tête avec satisfaction et emballa les armes. « Bonne chance, Faruk. Que ton plan réussisse. »

Faruk hocha la tête d'un air sec et quitta la ruelle sombre. Son cœur battait la chamade, partagé entre l'excitation et la soif de vengeance. Il savait qu'il n'y avait plus de retour en arrière possible. Le commissaire Marquanteur allait bientôt payer pour ses actes. Et Faruk ferait en sorte que ce soit une fin qu'il n'oublierait jamais.

Faruk se faufila dans les rues sombres du Panier, son fusil de précision fermement en main. Il avait le commissaire Marquanteur dans son viseur et attendait patiemment le moment idéal. Soudain, il aperçut Marquanteur de l'autre côté de la rue et visa avec précision.

Un coup de feu retentit, brisant le silence de la nuit. Faruk tira. La balle atteignit le commissaire en plein épaule, et Marquanteur s'écroula au sol en hurlant de douleur. Faruk, triomphant, contempla la scène avec un sourire.

Mais son triomphe fut de courte durée. Soudain, il ressentit une vive douleur à l'épaule. Désorienté, il se retourna et vit un policier qui le tenait en joue. Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait été repéré.

« Déposez votre arme, Faruk ! » cria le policier d'une voix ferme.

Le cœur de Faruk s'emballa lorsqu'il comprit que son plan avait échoué. Il était piégé et devait désormais assumer les conséquences de ses actes. Il laissa tomber lentement son fusil et leva les mains au ciel tandis que les policiers accouraient vers lui et l'arrêtaient.

La douleur à son épaule le transperçait tandis qu'on l'emmenait. Il savait qu'il devrait payer pour ses actes, que sa soif de vengeance l'avait égaré. Le commissaire Marquanteur avait beau être blessé, c'est Faruk qui, au final, subirait le véritable châtiment.

Alors qu'on l'emmenait menotté, il leva les yeux vers le ciel nocturne dégagé et comprit que la vengeance n'avait jamais été la solution. Et en montant dans la voiture de police, il sut qu'il devait désormais assumer les conséquences de ses actes, sans espoir de vengeance ni de rédemption.

L'histoire de Faruk et de sa vengeance contre le commissaire Marquanteur illustre de façon frappante les conséquences de la vengeance. La soif de vengeance aveugle de Faruk a non seulement engendré des actes de violence et de souffrance envers autrui, mais a aussi, en fin de compte, causé sa propre perte.

La vengeance que Faruk nourrissait contre Marquanteur était motivée par l'avidité, la haine et une soif de représailles. Cependant, il avait oublié que la vengeance ne résout jamais les conflits ni les problèmes. Au contraire, elle engendre davantage de souffrance et d'actes destructeurs.

L'ironie amère de cette histoire réside dans le fait que Faruk est devenu victime de sa propre vengeance. Sa tentative de nuire à Marquanteur s'est soldée par une blessure et sa capture. Il a dû assumer les conséquences de ses actes et a finalement compris que la vengeance ne fait que perpétuer un cycle de douleur et de souffrance.

L'histoire de Faruk illustre que la vengeance n'apporte ni satisfaction ni guérison véritables, mais seulement souffrance et tourments. C'est un cycle de violence qui ne peut être brisé que par la recherche du pardon et de la réconciliation. Car, en fin de compte, seuls l'amour et la compassion peuvent véritablement apaiser la douleur et guérir.

En réfléchissant aux conséquences de la vengeance, on constate qu'elle engendre toujours des répercussions destructrices. Il appartient à chacun de rompre ce cycle de violence et de rechercher des solutions pacifiques fondées sur la compréhension, l'empathie et la compassion. C'est la seule voie possible pour parvenir à une véritable guérison et à l'harmonie.

*

Quand j'ai ouvert les yeux et repris conscience, j'ai ressenti une vive douleur à l'épaule. Ma première pensée a été pour ma survie. Comment avais-je survécu à cette attaque ? Faruk, le terroriste islamiste, m'avait tiré dessus, mais quelque chose l'avait empêché d'atteindre sa cible.Un miracle,Je me suis dit.

Peu après, j'ai été pris en charge par des ambulanciers paramédicaux qui m'ont sauvé la vie et transporté à l'hôpital. Des heures se sont écoulées avant que je ne me réveille enfin de l'anesthésie. Mon superviseur,Monsieur Jean-Claude Marteau, Commissaire général de police, assis à mon chevet, un regard inquiet dans les yeux.

« Pierre, comment vas-tu ? » demanda-t-il, soulagé, en voyant mon regard posé sur lui.

« J’ai survécu à pire », ai-je répondu d’une voix légèrement étouffée. « Mais Faruk court toujours. Nous devons le retrouver avant qu’il ne frappe à nouveau. »

Monsieur Marteau hocha gravement la tête. « Nous sommes déjà à l'œuvre, Pierre. La pression sur Faruk et ses complices s'accentue. Nous les retrouverons et les traduirons en justice ; nous y veillerons. »

J'ai perçu la détermination dans sa voix et j'ai su qu'il était sincère. Malgré ma blessure, j'étais soulagée de savoir que nous ferions tout notre possible pour enrayer cette menace dans notre ville.

« Merci », dis-je sincèrement. « Je vais me rétablir et ensuite m’investir pleinement dans la résolution de cette affaire. Faruk ne s’en tirera pas. »

Monsieur Marteau se leva et me tapota l'épaule. « Je sais que vous y arriverez, Pierre. Vous êtes un commissaire compétent et déterminé, et nous vous aiderons à résoudre cette affaire. Vous pouvez compter sur nous. »

Avec un hochement de tête déterminé et une lueur de confiance dans les yeux, je savais qu'ensemble, nous étions assez forts pour vaincre cette menace – une menace qui était devenue encore plus personnelle avec l'assassinat de Faruk.

Les jours suivants, j'ai travaillé sans relâche pour résoudre l'affaire Faruk et son groupe terroriste. Malgré ma blessure, je n'ai pas laissé cela me détourner de mon objectif. J'ai suivi chaque piste, chaque indice, chaque preuve avec une précision méticuleuse afin de traduire enfin Faruk en justice.

Monsieur Marteau a été à mes côtés à chaque étape, me soutenant et coordonnant l'enquête avec une grande efficacité. Ensemble, nous avons formé une équipe solide, déterminée à éliminer le danger que représentaient les complices de Faruk.

Finalement, nous avons fait une percée. Une opération secrète a permis de localiser le groupe de Faruk. Nous avons planifié une attaque surprise pour les arrêter et les traduire en justice.

Le jour de l'opération, j'étais partagé entre la nervosité et la détermination. J'étais prêt à laisser derrière moi ma blessure et les souvenirs de l'assassinat, et à laisser justice être faite.

Avec mes collègues, j'ai pris d'assaut la cachette du groupe terroriste. Un violent échange de tirs s'en est suivi, mais nous étions plus déterminés et mieux préparés. Finalement, nous avons pu arrêter ses complices sans faire de victimes.

Dans la cellule, j'étais assis en face de Faruk, qui repensait à ses actes, la tête baissée et sans la moindre fierté. Je ne ressentais plus ni colère ni vengeance, mais une profonde satisfaction d'avoir vaincu la menace ensemble.

« Pourquoi as-tu fait ça, Faruk ? » demandai-je calmement, les yeux fixés sur lui.

Faruk leva lentement la tête et répondit à voix basse : « Je voulais venger mon frère, que vous avez tué. Mais je vois maintenant que la vengeance n'apporte que plus de douleur et de souffrance. Je regrette profondément mes actes. »

J'ai acquiescé d'un air compréhensif et j'ai dit : « Il n'est jamais trop tard pour demander pardon et s'engager sur une nouvelle voie. Nous ne pouvons pas changer le passé, mais l'avenir est entre vos mains. »

En quittant ma cellule, j'ai ressenti un soulagement immense. Les conséquences de la vengeance nous avaient tous appris que le pardon et le changement sont possibles lorsqu'on est prêt à reconnaître et à surmonter ses erreurs. C'est ainsi que j'ai tourné la page, la tête haute, prêt à affronter tous les défis que la vie me réservait.

Dans les semaines qui ont suivi l'arrestation du groupe, la longue procédure judiciaire a débuté. À mesure que les preuves s'accumulaient contre eux, j'ai réalisé que les conséquences de nos actes ne se limitaient pas au physique. Nos actions avaient un impact sur la vie des gens qui nous entouraient, de manière positive comme négative.

J'ai perçu le soulagement de la famille du camarade de Faruk lorsque justice fut enfin rendue. Pourtant, je ne pouvais ignorer la douleur et le désespoir qui les habitaient. Les blessures infligées par la vengeance et la violence étaient profondes et ne se guériraient pas de sitôt.

Cette affaire m'a profondément marquée, d'une manière inattendue. J'ai compris qu'il ne suffisait pas de lutter contre la criminalité et d'arrêter les coupables. Il était tout aussi important de créer un espace de guérison, de réconciliation et de prévention.

Je me suis donc davantage impliquée dans la cohésion sociale de notre communauté. J'ai lancé des projets visant à promouvoir le dialogue et la compréhension entre les différentes cultures et religions. Avec mon collègue, le commissaire François Leroc, j'ai organisé des événements et des ateliers pour lutter contre les préjugés et renforcer les valeurs de solidarité et de tolérance.

Il était primordial pour nous que des situations comme celle impliquant Faruk et son groupe terroriste ne se reproduisent jamais. Le travail de prévention visant à dissuader les jeunes de la violence et à leur offrir des alternatives constructives nous tenait particulièrement à cœur.

Les jours se sont transformés en semaines, les semaines en mois. Mon épaule a guéri et, tout en continuant mon service comme commissaire de police à Marseille, mon engagement pour une ville paisible et sûre s'est renforcé.

J'ai compris qu'il est essentiel de toujours réfléchir à nos actes pour mieux en comprendre les conséquences. La vengeance et la violence peuvent sembler tentantes, mais ce cycle ne peut être brisé que si nous faisons preuve de courage et choisissons d'autres voies.

C’est ainsi que, chaque jour, je poursuivais mon travail avec la conviction et l’espoir que notre action permettrait de combattre non seulement les symptômes, mais aussi les racines du crime. En apportant compréhension, compassion et solidarité à nos communautés, nous pourrions bâtir un avenir meilleur, en montrant l’exemple d’une vie sans vengeance ni violence.

*

Gérard Vicomte dut s'arrêter. Le feu était rouge. Une chanson de Brian Adams passait à la radio. Une chanson d'amour. Vicomte fredonnait. Il était de bonne humeur. Sur le siège passager se trouvait une valise contenant un million d'euros. Son argent. David Tupaque avait racheté ses parts. Son investissement initial s'élevait à 500 000 euros. De l'argent gagné grâce à la drogue. En six mois, il avait doublé. Toujours grâce au trafic de drogue. Pourtant, Vicomte n'avait été qu'un associé passif.

Il avait été racheté par Tupaque. Avec un million et le peu qu'il lui restait, il comptait se retirer des affaires. C'était son objectif depuis toujours. Un million, et puis la retraite. Vicomte n'était pas du genre à se contenter de peu.

La chanson à la radio a changé. Shania Twain chantaitAllez les filles !Le vicomte pinça les lèvres et siffla en rythme. Son sifflement n'avait pas grand-chose à voir avec la mélodie de la chanson, mais cela ne le dérangeait pas.

Il ne remarqua même pas la Ford qui s'arrêta à côté de son Opel. Vicomte jeta un coup d'œil dans le rétroviseur. Une jolie jeune femme était assise dans la voiture derrière lui. Elle sembla alors se rendre compte qu'il l'observait. Leurs regards se croisèrent dans le rétroviseur. La jeune femme était en effet très jolie. Vicomte sourit. Elle détourna le regard. Visiblement, elle n'était pas intéressée par un peu de flirt. Le sourire de Vicomte s'effaça. Il tourna légèrement la tête vers la gauche et se retrouva nez à nez avec le canon d'un pistolet. Ses yeux s'écarquillèrent sous le choc. Il était incapable de réagir. Puis, la lueur du coup de feu lui transperça la vue. Le monde sembla exploser devant ses yeux. Du sang gicla. Puis, Vicomte fut plongé dans les ténèbres les plus profondes. La lueur du coup de feu fut sa dernière image. Il perdit la raison.

L'homme qui avait tiré est sorti de la Ford. Il portait son pistolet à l'épaule. Le feu était toujours rouge. Vicomte s'était effondré sur le volant. Le meurtrier a couru vers la portière passager de l'Opel, l'a arrachée, a saisi la valise contenant l'argent, a claqué la portière et s'est jeté sur le siège passager de la Ford. À ce moment précis, le feu est passé au vert. Le conducteur a accéléré.

L'Opel s'immobilisa. Un concert de klaxons retentit. Le conducteur de la voiture qui la suivait bondit hors de son véhicule, furieux, et se précipita vers l'avant. Il aperçut le petit trou dans la vitre latérale et l'homme inanimé penché sur le volant de l'Opel. Du sang coulait de son visage. Le ciel de toit et le pare-brise étaient maculés de sang. Face à cette vision d'horreur, l'homme déglutit difficilement et suffoqua.

*

J'étais assis dans mon bureau, en train de feuilleter les dossiers de l'affaire en cours, lorsque Monsieur Marteau a ouvert ma porte et s'est précipité à l'intérieur. Son visage était grave et son expression laissait deviner qu'il avait des nouvelles importantes.

« Pierre, nous avons de nouvelles informations concernant Faruk et son groupe terroriste », commença-t-il d'un ton pensif. « Il semblerait que Faruk ait un frère récemment arrivé à Marseille. Nos sources indiquent qu'il est ici pour se venger. »

Je me suis adossé à ma chaise et j'ai laissé l'information faire son chemin. Il semblait que cette spirale de vengeance prenait de plus en plus d'ampleur.

« Monsieur Marteau, cela complique encore les choses », dis-je en soupirant profondément. « La soif de vengeance de Faruk n’a fait que s’intensifier, et son frère pourrait devenir une bombe à retardement. Nous devons être extrêmement prudents. »

Monsieur Marteau acquiesça et posa ses mains sur mon bureau. « C’est précisément pour cela que je vous le dis, Pierre. Nous devons retrouver le frère de Faruk et tenter de le sortir de cette spirale de vengeance. Sa présence pourrait représenter une menace encore plus grande. »

Je savais que Monsieur Marteau avait raison. Il était de notre devoir de protéger les habitants de cette ville, même contre eux-mêmes. Nous devions tenter d'empêcher l'escalade de la situation en privilégiant la négociation et les solutions pacifiques.

« Je serai prudent et prendrai toutes les précautions nécessaires », ai-je assuré à mon supérieur. « Mais n’oublions pas que nous avons une chance de briser ce cycle de vengeance. Peut-être pourrons-nous persuader le frère de Faruk de surmonter sa colère et sa haine et de choisir une autre voie. »

Monsieur Marteau acquiesça. « C’est exactement ce que nous devons viser, Pierre. Nous devons tout faire pour stopper cette vague de violence. Nous vous soutiendrons et prendrons ensemble les mesures qui s’imposent. »

Je me suis levé et j'ai tendu la main à Monsieur Marteau. « Merci, chef, pour votre confiance. Ensemble, nous surmonterons cette épreuve et protégerons la ville de toute menace. »

En quittant le bureau de mon supérieur, j'éprouvais un mélange de détermination et de prudence. La tâche s'annonçait ardue, mais j'étais prêt à tout pour briser ce cycle de vengeance. Et peut-être, qui sait, pourrions-nous finalement parvenir à un changement et à une forme d'apaisement au milieu de ce chaos.

Les jours suivants, je me suis concentré sur la recherche du frère de Faruk. Je craignais qu'il ne représente une menace directe pour la sécurité de la ville et que son arrivée n'aggrave une situation déjà tendue.

Nous nous sommes mis au travail, établissant des contacts au sein de la communauté immigrée et interrogeant des témoins pour recueillir des informations sur le lieu où se trouvait le frère de Faruk. C'était une course contre la montre, car plus nous tardions à le retrouver, plus le risque d'une nouvelle escalade de la violence augmentait.

Finalement, nous avons reçu une piste prometteuse. Le frère de Faruk avait été aperçu dans un quartier isolé de la ville, caché sous une fausse identité. J'ai réuni une équipe d'agents expérimentés et planifié un raid coordonné pour l'arrêter.

Lorsque nous avons pénétré dans la cachette, nous avons trouvé le frère de Faruk dans une pièce. Il semblait tendu et plein de colère, mais je me suis approché lentement de lui et j'ai essayé d'attirer son attention.

« C’est terminé », dis-je calmement, en gardant mon arme en sécurité. « Ton frère est déjà en détention. Tu as le choix de suivre le même chemin ou d’en choisir un autre. »

Le frère de Faruk me fusilla du regard, les poings serrés, mais je perçus aussi une lueur de désespoir dans ses yeux. La décision lui appartenait désormais : poursuivre le cycle de la vengeance ou emprunter une autre voie.

« Pourquoi devrions-nous te faire confiance ? » siffla-t-il. « Tu ne nous as apporté que souffrance et douleur. »

J'ai lentement abaissé mon arme et levé les mains pour signaler que je ne représentais aucune menace. « Nous ne voulons pas plus de souffrance, mais la paix et la sécurité pour les habitants de cette ville », ai-je déclaré avec empathie. « Je sais que la confiance n'est pas facile à instaurer, mais nous avons une chance de briser ce cycle de violence si nous travaillons ensemble. »

J'ai vu le frère de Faruk hésiter. Un silence s'est installé avant qu'il ne se lève enfin et hoche la tête. « J'en ai assez de ce cycle de haine. Je veux du changement. Je coopérerai avec vous. »

Un sourire de soulagement illumina mon visage. Le premier pas avait été franchi, et nous ferions tout notre possible pour soutenir le frère de Faruk et l'aider à reconstruire sa vie.

Les mois suivants furent marqués par des échanges approfondis, du soutien et une réadaptation. Grâce à des programmes éducatifs et à l'aide de travailleurs sociaux, le frère de Faruk commença à envisager l'avenir sous un nouvel angle. Le chemin fut difficile, mais il fit preuve d'une réelle volonté de changer et de s'intégrer positivement à la société.

Durant cette période, Monsieur Marteau nous a également apporté son soutien matériel et a favorisé le dialogue entre les communautés. Il s'agissait d'un effort collectif pour briser le cycle de vengeance et de violence et jeter les bases d'une paix et d'une tolérance durables.

Je suis fier que nous ayons saisi cette occasion à l'époque pour susciter le changement. Le frère de Faruk a rompu tout lien avec la violence et s'efforce désormais de donner une nouvelle orientation à sa vie. Mais n'oublions pas que le chemin de la réconciliation est long et que nos actes nous engagent pour la vie.

Il est de notre responsabilité, en tant que société, de promouvoir la coopération et le dialogue entre les différentes cultures et religions afin de bâtir ensemble un avenir pacifique et harmonieux. Tirons les leçons du passé et œuvrons activement à créer un avenir meilleur.