Compilation Erotique - Pauline Costa - E-Book

Compilation Erotique E-Book

Pauline Costa

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Beschreibung

Compilation de 10 histoires EROTIQUES par Pauline Costa réunies dans un même eBook !

Retrouvez dans cette anthologie d'exception à un prix exceptionnel :

1. C'est chaud dans l'Ascenseur
2. Prise par mon Prof
3. SEX'EXPRESS
4. Oh! Mon Grand Bogosse !
5. Deux Daddies
6. A mes Pieds
7. Mariage Arrangé
8. Dark Sex - A plusieurs dans l'obscurité
9. Le Mariage
10. Sexe entre Potes

Compilation de Nouvelles Érotiques, réservées à un public averti...

Tabou et Sexuel. BDSM. Soumission. Passion. Sexe.

Choquant et déroutant...

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Compilation Erotique

Pauline Costa

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Baisée dans l'Ascenseur

Jennifer est une femme magnifique : des cheveux dorés, souples et brillants qui encadrent à la perfection son visage aux traits fins et langoureux. Une bouche rouge et sensuelle, deux grands yeux verts. Les hommes se retournent sur elle dans la rue, elle est grande, a de belles formes et une démarche chaloupée qui la rend très sexy.

 

Jennifer est une belle femme mais elle n’y attache pas d’importance et c’est ce qui fait son charme. Elle ne regarde pas les hommes de haut, bien au contraire, elle garde une certaine réserve face à eux, et cela les rend fous. Jennifer n’a pas eu beaucoup d’aventures, trop occupée à construire sa vie comme ses parents l’attendaient.

 

Un lycée privé, une prépa, une excellente école de communication, pour ensuite obtenir un job de rêve dans une agence de publicité. Jennifer a passé tellement de temps à être parfaite qu’elle n’a pas pris le temps de s’amuser, de vivre des aventures.

 

A 28 ans elle a tout ce qu’elle pourrait désirer : un travail intéressant et bien payé, des amis sur qui compter, un appartement joliment décoré et bien situé, et un petit ami bien sous tous rapports.

 

Marc est avocat, il porte des chemises bien repassées, lui tient la porte au restaurant, et lui offre régulièrement des fleurs. Jennifer a tout pour être heureuse, elle le sait, mais depuis quelques temps elle sent qu’il lui manque quelque chose. Elle ne sait pas quoi, mais chaque soir quand elle prend le RER pour rentrer chez elle, elle sent une mélancolie l’envahir. La perspective de rentrer dans son bel appartement ne la rend plus aussi heureuse qu’avant, même si Marc a prévu de passer la soirée avec elle. Elle sait que la prochaine étape est d’épouser Marc.

 

Ses parents seraient ravis, Marc est un bon parti. Mais Jennifer a conscience qu’il manque quelque chose dans cette relation. Dans les films romantiques qu’elle affectionne tant il y a cette passion entre les amants qu’elle n’a encore jamais ressentie.

Jusqu’à ce fameux mardi, le soir qui va changer sa vie.

 

C’est la fin de la journée, Jennifer est dans le hall de son immeuble, elle attend l’ascenseur en tapant un message sur son téléphone. L’ascenseur arrive enfin, en même temps qu’un homme, deux gros cartons entre les bras. Elle lui tient la porte, il pose les deux cartons au sol, Jennifer se glisse à sa suite.

 

Son nouveau voisin se tourne vers elle, la remercie. Jennifer est muette, qu’il est beau !

 

Des cheveux bruns, un peu fous, une peau tannée par le soleil, un grand sourire, mais surtout de grands yeux bleus électriques. Jennifer le fixe pendant quelques secondes, avant de replonger dans son téléphone pour masquer sa gêne. Mais elle ne peut s’empêcher de lui jeter des coups d’œil. Il porte un vieux t-shirt blanc, et elle discerne sans peine ses muscles, remarque sa peau bronzée. Elle fixe sa nuque, et se surprend elle-même à penser que cette nuque est la plus érotique qu’elle ait jamais vue.

 

La curiosité est trop forte, elle a envie d’entendre sa voix, de revoir ses yeux. « Vous emménagez ? » La question sort de sa bouche sans même que son cerveau ne soit au courant, elle est en pilotage automatique. Le bel étalon se retourne vers elle, « oui ».

 

Sa voix est rauque, chaude, sensuelle. Il la regarde droit dans les yeux, puis ses yeux la détaillent de haut en bas, un demi sourire aux lèvres. Jennifer rougie, elle a toujours trouvé cette façon d’agir malpolie et machiste, mais là dans cet ascenseur il semble que tous ses principes s’envolent. Elle s’imagine toucher son bras musclé et bronzé, et elle se demande si sa peau est aussi douce qu’elle en a l’air. Elle voit sa bouche remuer.

 

Oh mince, il est en train de lui parler. De plus en plus rouge, elle bafouille « p..pardon ? ». Il la regarde d’un air goguenard, elle est sûre qu’il se moque d’elle.

 

Elle n’est pas consciente de l’effet qu’elle provoque sur les hommes, et le rouge qui lui monte aux joues ajoute une touche érotique à son visage poupin.

-  « J’ai dit, comment tu t’appelles ? »
- « Oh, euh, Jennifer. Et vous ? enfin, toi ? »

 

 

Il a apparemment des manières bien différentes de celles qu’on lui a inculquées à Notre-Dame-de-France. Il lui tend la main, « moi c’est Liam ». Elle hésite un instant, puis elle lui tend sa main. Lorsque leurs mains s’empoignent, elle sent sa peau chaude, un peu rugueuse.

 

Elle les regarde, sa main à elle parait toute petite, blanche comme de la porcelaine. Cette poignée de main dure quelques secondes de trop. Elle retire la sienne, lève les yeux vers son visage, il n’a pas cessé de la regarder. Mais déjà l’ascenseur s’arrête, c’est son étage. Elle sort, encore troublée. « A bientôt Jennifer... » Elle lui sourit, les portes se ferment. Elle redescend doucement sur terre. Les 5 minutes dans cet ascenseur lui ont parues être des heures, elle a chaud, et se sent troublée. Par cet homme ? C’est vrai qu’il est beau, mais ce n’est pas la première fois qu’elle rencontre un bel homme quand même.

 

Non c’est autre chose, la façon qu’il a eu de la regarder, de la jauger. Jennifer pénètre dans son appartement. Elle pose son sac, retire ses chaussures et sa veste, se dirige vers sa chambre. Elle a besoin d’une bonne douche avant l’arrivée de Marc, elle doit se remettre les idées en place. Elle se déshabille, et pendant quelques instants elle imagine d’autres mains que les siennes en train de dégrafer son corsage.

 

Des mains brunes, puissantes, chaudes. Gênée par ses propres pensées elle rit, mais même sous le jet brulant de la douche, elle n’arrive pas à oublier l’image de ces mains en train de la caresser. Jennifer se rend compte qu’elle est excitée, elle sent une chaleur montée de son sexe, et bien que ce soit contre ses principes, elle ressent l’envie de se caresser. Les yeux fermés, elle commence à doucement passer ses mains sur ses seins, passant ses tétons entre ses doigts.

 

Sa main droite descend plus bas, lorsqu’une voix interrompt ses pensées. Oh mon dieu, Marc est là. Rouge comme une pivoine, elle arrête l’eau, saisie sa serviette. Tout au long de la soirée elle ne peut pas empêcher ses pensées de revenir vers ce moment dans l’ascenseur, sans comprendre pourquoi.

 

Le lendemain matin au moment de s’habiller, elle choisit une de ses robes les plus affriolante au lieu d’une de ses tenues sages habituelle. Elle sait pourquoi elle met cette robe, même si elle ne l’avouerait : elle espère croiser de nouveau Liam dans l’ascenseur... L’ascenseur est vide, et toute la journée l’excitation de peut-être le recroiser le soir lui met le rouge aux joues, et des pensées plus qu’osées lui tournent dans la tête. Elle imagine des choses qu’elle n’oserait jamais faire, des phrases qu’elle n’oserait jamais prononcer. En entrant dans son immeuble, l’ascenseur est déjà au rez-de-chaussée, le hall est vide.

 

Elle sent la déception l’envahir, elle pleurerait presque. Elle rentre dans l’ascenseur, appuie sur le huitième étage, et au moment où les portes se ferment, une main se glisse dans l’ouverture, retenant les portes. Elle lève un regard rempli d’espoir, et c’est avec délice qu’elle croise les yeux bleus de Liam. Un grand sourire aux lèvres, elle lui demande son étage avant d’appuyer sur le 10ème. Ils sont l’un en face de l’autre, ils se regardent. Il la détaille de son regard perçant, elle sent ses yeux sur son décolleté.

 

Elle rougit. Au fond, elle aimerait qu’il la touche, mais elle n’osera jamais, elle ne le connait pas, elle ne comprend pas ce qu’il lui arrive. Liam la détaille, remarque la courbe appétissante de ses hanches, la rondeur de ses seins qui pointent sous son corsage. Il voit son trouble, il le sent, et cela l’excite encore plus.

 

Mais il voit aussi que Jennifer est une jeune femme bien, et sage, s’il tentait quelque chose maintenant elle s’offusquerait, peut-être même lui mettrait-elle une claque... Un frisson d’excitation le parcourt. Et l’ascenseur s’arrête. Lorsqu’elle sort il lui saisit la main, elle le regarde, surprise, « Bonne nuit Jennifer » murmure-t-il.

 

Il la lâche, les portes se referment. Cela a duré quelques secondes à peine. Jennifer reste sur le pallier, elle regarde sa main, la porte à ses lèvres. Ce soir-là alors que Marc lui fait l’amour, c’est Liam qu’elle imagine au-dessus d’elle. L’image de son voisin amène un peu de passion à ce rapport sans étincelles. Jennifer l’imagine en train de l’embrasser, ses mains en train de la caresser, elle sent un plaisir intense monter dans ses reins, elle ouvre les yeux de surprise lorsque l’orgasme la submerge, et elle est presque surprise de voir Marc entre ses cuisses.

 

Pendant quelques jours ils ne se croisent pas. Toutes ses pensées sont tournées vers lui, elle a du mal à se concentrer, et ne pense qu’à une chose, le revoir. Marc lui reproche d’être ailleurs, elle accuse le travail. Que ressentirait-il s’il savait qu’elle fantasmait sur son beau voisin ? Que chaque matin elle s’habillait de façon sexy dans l’espoir de le revoir ?

 

Samedi elle est allée dans un magasin de lingerie, et émoustillée par l’idée qu’il puisse la voir dans ses plus simples apparats, elle a acheté des ensembles très osés, des bas, des portes jarretelles blancs, noirs avec sous-vêtements assortis, mais surtout, un ensemble rouge digne du Moulin Rouge. Pour la première fois de sa vie elle s’est sentie sexy devant le miroir, elle eut envie d’attirer l’homme, de le rendre fou de son corps. Elle était troublée par ces pensées que cet inconnu créait en elle, à son insu. Elle avait envie de lui, de l’embrasser, de sentir ses lèvres sur sa peau. Mais elle savait qu’elle n’oserait jamais, ce n’était pas son genre.

 

Une nouvelle semaine commençait, Jennifer essayait de se raisonner, de se forcer à penser à autre chose. Mais ce soir-là, Liam était enfin dans le hall de l’immeuble. En une seconde Jennifer se sentie excitée, troublée et tremblante. Il se retourna vers elle, un sourire aux lèvres. « Bonsoir Jennifer. » Son prénom lui paraissait complètement différent lorsqu’il le prononçait.

 

Il lui demanda ce qu’elle faisait dans la vie. Lui travaillait dans une galerie d’art. Dans l’ascenseur elle s’adossa au mur, juste à côté de lui. Leurs mains se touchaient presque, posées sur la rambarde. Il lui parlait de son métier, de sa galerie. Tout son esprit était concentré sur la sensation de sa main près de la sienne, et prise d’audace, elle bougea sa main de façon à toucher la sienne. Jennifer gardait ses yeux rivés aux siens, et elle ne cilla pas lorsqu’il se mis à la caresser avec son petit doigt. Elle sentait une envie physique de l’embrasser monter en elle. Jamais auparavant elle n’avait voulu un homme comme elle le voulait lui.

 

Leurs corps étaient comme électrisés, attirés l’un vers l’autre comme des aimants. Elle fut presque soulagée quand l’ascenseur s’arrêta, elle n’était pas sûre de se contrôler, cette passion qu’elle sentait en elle lui faisait peur. Que lui arrivait-il ?

 

Rentrée chez elle, elle ne pouvait se calmer. Tout son corps était comme en chaleur, elle s’imaginait monter chez lui, sonner, et… elle ne savait même pas comment imaginer la suite, elle n’avait jamais connu une telle attirance, une telle excitation.

 

Occupée par son fantasme, Jennifer ne s’était pas sentie nostalgique depuis des semaines, toutes ses pensées tournaient autour de Liam. Ses mains chaudes, ses lèvres, sa barbe de 3 jours, ses yeux bleus, … Et son corps. Rien que d’y penser elle sentait une vague de chaleur l’envahir, elle pressa ses cuisses l’une contre l’autre. Elle était trempée. « Allez, ça suffit, il faut te reprendre ma vieille » se dit-elle à voix haute. Elle allait voir des amis, se changer les idées. Mais tout au long de sa soirée dehors, elle ne pouvait ignorer l’impatience d’être au lendemain qui l’étreignait. L’impatience de le revoir.

 

Elle ne recroisa pas Liam de toute la semaine, à sa plus grande déception. Le samedi elle se rendit à un cocktail avec Marc. Elle portait une robe moulante en soie rouge, qui laissait apparaitre la naissance de ses seins. Un collier en argent descendait jusqu’à la bordure de son décolleté.

 

Ses cheveux étaient retenus en un chignon compliqué, dont des mèches s’échappaient savamment, mettant en valeur la finesse de son visage. Elle avait bu quelques coupes de champagne et se sentait grisée par l’alcool. Qu’elle ne fut pas sa surprise en ouvrant la porte de son immeuble de trouver Liam devant l’ascenseur.

 

Perchées sur ses talons aiguilles elle prit appui sur son bras en montant dans l’ascenseur. L’alcool la rendait plus courageuse et audacieuse que d’habitude et elle le questionna innocemment sur sa journée. Elle regardait droit dans les yeux, lui ne pouvait s’empêcher de regarder son corps.

 

Quand il planta de nouveau ses yeux dans les siens, elle mordilla sa lèvre, consciente de l’effet excitant que provoquait ce simple geste sur son interlocuteur. Liam rougit, il sentait qu’elle était différente aujourd’hui. Dieu que cette robe était bandante ! Il pouvait constater la perfection de son corps, ses longues jambes, sa taille fine, et ses seins… Elle se sentait tellement excitée, son corps semblait ne plus lui appartenir.

 

Elle poussa un long soupir, ferma les yeux une seconde. Quand elle les rouvrit Liam appuyait sur le bouton d’arrêt. « J’en peux plus » dit-il avant de s’emparer de ses lèvres. Il la plaqua contre la paroi derrière elle, ses mains autour de sa taille. Elle sentait ses lèvres chaudes contre les siennes, elles étaient si douces. Sa langue se glissa entre ses lèvres, insistante. Elle entrouvrit la bouche, leurs langues se mêlèrent, elle gémit d’excitation.

 

Elle se pressait contre son corps, et déjà elle pouvait sentir son sexe gonfler contre sa cuisse. Il lui mordit la lèvre, elle passa ses bras autour de son cou, empoignât ses cheveux. Elle en voulait plus, elle ne réfléchissait plus, elle n’écoutait que son corps, et son corps voulait Liam. Il l’embrassait dans le cou, la mordillait, et des gémissements incontrôlés sortaient de sa bouche entrouverte.

 

Il posait maintenant ses doigts sur sa poitrine, caressait son sein à travers le tissu fin de sa robe. Elle sentait déjà ses seins pointer, elle se pressait contre lui, insistante. Il dégagea son sein droit de son corsage, et, dans un grognement, le prit entre ses lèvres, le lécha, puis se mit à le mordiller. Jennifer était en feu, elle n’avait jamais ressenti un plaisir aussi intense, chaque cellule de son corps semblait être excitée par ce que Liam était en train de lui faire. L’une de ses mains quitta sa taille pour caresser doucement ses fesses, puis descendre le long de sa cuisse. Arrivée à la bordure de sa robe, la main de Liam commença à remonter celle-ci.

 

Des frissons parcouraient le corps de Jennifer, et le tirant par les cheveux elle ramena son visage vers elle, attirant sa bouche sur la sienne. Leurs langues recommencèrent leur jeu érotique, s’enroulant l’une autour de l’autre. Un frisson d’excitation parcourut Liam lorsqu’il s’aperçut que la douce et innocente Jennifer avait un porte-jarretelle sous sa robe. Il adorait la lingerie fine, et il ne put s’empêcher d’interrompre leur baiser fougueux pour la regarder de plus prêt.

 

Il avait remonté la robe rouge jusqu’à la taille de Jennifer, et pouvait pour la première fois apercevoir les bas remontant sur ses cuisses, mettant en valeur le string de dentelle rouge qui recouvrait à peine sa toison dorée. S’agenouillant à ses pieds, il se mit à embrasser ses cuisses, faisant remontant sa main doucement vers le fruit défendu. Liam caressa d’abord son sexe à travers le fin tissu, il sentait Jennifer frémir sous ses doigts.

 

Elle gémissait de plus en plus, elle se mouvait sous ses caresses, son corps appelait au plaisir. Il lui retira délicatement son string, le faisant descendre le long de ses jambes. Lui écartant un peu plus les jambes, il y enfouit son visage, respirant son odeur, puis du bout de la langue lui lécha le clitoris. Jennifer sentait son corps trembler sous les caresses de la langue chaude et douce de Liam, ses mains s’agrippaient à la rambarde pour la maintenir debout.

 

Des gémissements de plus en plus forts lui échappaient, elle n’avait jamais connu un tel plaisir. Elle crut défaillir quand elle sentit Liam enfoncer l’un de ses doigts dans son sexe, tout en continuant à jouer avec son clitoris, qu’il s’amusait à mordiller. Elle écarta encore plus ses jambes, elle se sentait dégouliner de plaisir, Liam introduisit un deuxième doigt à l’intérieur d’elle et se mit à la pénétrer de plus en plus fort.

 

Elle sentit un plaisir intense monter de son sexe, comme une vague la submerger lorsqu’un orgasme monta en elle. Elle eut à peine le temps de plaquer sa main contre sa bouche alors qu’elle criait son plaisir, saisissant l’épaule de Liam de sa main libre et lui enfonçant ses ongles dans la peau. A peine remise, elle l’attira à elle, et lorsque leurs visages se firent de nouveau face elle recommença à l’embrasser, glissant ses mains le long de son corps, elle lui retira son t-shirt.

 

Elle voulait le sentir à l’intérieur d’elle et détacha sa ceinture d’un geste impatient, ouvrant son jean et baissant pantalon et caleçon d’un même geste. Son sexe, enfin libéré de ses vêtements trop serrés pour une telle excitation, jaillit contre elle. Jennifer l’enserra de sa main, appréciant sa douceur et sa dureté.

 

Liam se mit à gémir contre sa bouche, la délicate main qui enserrait son manche et appliquait des allers et venus lui donnait fortement envie de passer à la vitesse supérieure. Il saisit Jennifer sous ses fesses, il la souleva dans ses bras et positionna son sexe à l’entrée du sien, tentant de rester doux malgré l’envie qui le pressait.

 

Il la pénétra de son gland, gémissant, mais Jennifer ne pouvait s’empêcher de bouger son bassin, elle le voulait à l’intérieur d’elle. La serrant contre lui, Liam lui murmura « oh, tu me rends fou ! » avant de la pénétrer d’un seul coup. Ils poussèrent tous deux un cri de plaisir, et de soulagement, oubliant que n’importe quel voisin pouvait les entendre. Elle était chaude et serrée, et Liam n’essaya plus de se retenir.

 

Il la pénétrait profondément, rapidement, chaque coup de butoir arrachant des cris de plaisir à Jennifer, jusqu’à qu’elle sente un second orgasme, encore plus puissant monter en elle.

 

Liam sentit Jennifer se resserrer autour de son sexe, ses cuisses l’enserrant, et il sut qu’un autre orgasme allait poindre. Lui empoignant les fesses, il accéléra sa pénétration et dans un râle il se mit à jouir, au même rythme qu’elle. Ils restèrent quelques minutes dans les bras l’un de l’autre, épuisés et essoufflés, hors du temps.

 

Au bout de quelques minutes, Jennifer reprit ses esprits et s’écartant de Liam, elle récupéra son string, rajusta sa robe. Liam se rhabillait lui aussi, Jennifer appuya sur le bouton de son étage pour remettre l’ascenseur en marche.

 

Elle avait l’impression d’être en plein rêve, et ne savait que dire. Lorsque les portes s’ouvrirent ce fut Liam qui prit la parole « Je te vois demain ? » Jennifer laissa les portes se refermer, incapable de penser à une réponse, encore en proie à des émotions folles.

 

 

 

 

Prise par son Professeur

Aujourd’hui, c’est son premier jour de cours à la fac, en première année de philosophie. Elle est anxieuse et excitée. Elle a hâte de rencontrer de nouvelles personnes et de pouvoir recommencer une nouvelle vie, en quelque sorte. Julia a quitté le cocon familial pour s’installer à Paris.

 

Elle se dit qu’à 20 ans, il était temps. Julia aime être libre de ses mouvements. Elle aime sortir, s’amuser, profiter de la vie, comme tous les gens de son âge. Et cela était impossible chez ses parents. Elle a vraiment hâte de goûter à sa nouvelle vie.

 

Elle se lance un dernier regard dans le miroir avant de sortir. Sa chevelure brune repose en boucles épaisses sur ses épaules. Elle porte un décolleté qui dévoile juste ce qu’il faut de sa poitrine généreuse ainsi qu’une jupe ni trop longue ni trop courte, qui laisse entrevoir la douceur de ses cuisses. Ses yeux d’un bleu saisissant sont soulignés par un savant maquillage dont elle a le secret. Sa bouche, pulpeuse, est aussi rouge qu’une cerise. Elle est à croquer et très satisfaite de l’image qu’elle renvoie. Julia habite à seulement quelques stations de métro de la fac, ce qui est plutôt très pratique.

Elle n’a besoin que de 20 minutes pour s’y rendre. Cela lui permet de dormir jusqu’à la dernière seconde. Ses parents ayant de l’argent, ils lui louent un studio de 20 m2 avec une vraie cuisine et une vraie salle de bain. Elle sait qu’elle a de la chance. Elle pourra y organiser des soirées de temps en temps.

 

L’amphithéâtre A2 est bondé. Les derniers étudiants - ou plutôt étudiantes - arrivés sont assis par terre, à même le sol. Ils trépignent tous d’impatience. Julia est étonnée. Elle n’avait jamais vu un tel engouement pour un cours auparavant, surtout pour un cours aussi tardif, un jeudi soir, sur la langue ancienne. Julia, comme tous les élèves de sa promo, sont inscrits à ce cours. Ce n’est pas le seul qui est obligatoire. Mais c’est le seul où tous les élèves semblent être présents.

 

La semaine est déjà bien avancée. Elle ne l’a pas vu passée. Entre les nouvelles têtes, les cours, les premières sorties… Julia est fatiguée mais satisfaite. Elle se sent chez elle, dans cette fac, entourée de tous ces gens qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes idéaux qu’elle. Même si cela ne fait que quelques jours, Julia a déjà réussi à se faire un groupe d’amis : Thomas le beau gosse rieur, Juliette la timide, Antoine l’étourdi, Aliénor la rêveuse, et enfin Fanny.

 

Elle se sent bien avec eux. Elle se retourne vers Fanny, une petite blonde sympathique, et elle lui demande comment cela se fait que tous les étudiants soient présents.

– C’est à cause du prof, lui répond-t-elle. Tous les deuxièmes années nous en ont parlé pendant la visite, au moins de juin. Apparemment, il est juste incroyable. Tu verras, finit par conclure Fanny en lui lançant un clin d’œil.

 

Lorsque Ruben lance un coup d’œil à sa montre, il est exactement 17h57. Il lui reste encore 3 minutes avant de faire son entrée dans le grand amphithéâtre A2 qui, comme tous les ans, il n’en doute pas, sera bondé. Si Ruben, approchant la quarantaine, n’a pas conscience de la beauté féroce et virile qu’il dégage, il sait cependant que ses cours sont les meilleurs donnés dans cette fac. Depuis toujours, les lettres anciennes sont sa passion.

 

Passion qu’il sait transmettre à ses étudiants. Il termine souvent ses cours en sueur, les pupilles dilatées, tant il est exalté par ce qu’il dit. Il ne se rend pas compte du temps qui passe. Cette année sera comme toutes les autres, se dit-il alors. Un véritable succès. Par réflexe, il s’apprête à tourner l’anneau présent autour de son annuaire gauche, avant de se rappeler qu’il ne pourra plus le faire. Ruben a divorcé. Il secoue la tête, tentant d’oublier sa tristesse. Il pense un instant à sa fille, Lison, 4 ans. Elle lui manque. Mais il sait qu’elle est heureuse avec sa femme – son ex-femme.

 

18h. La porte s’ouvre lançant apparaître un homme d’une quarantaine d’année. Il pénètre dans la salle d’un pas sûr, la tête haute. Il est habillé d’une chemise bleu ciel et d’un pantalon de costume noir. Ses vêtements sont ajustés comme il le faut, laissant ses muscles saillants se dessiner, ainsi que sa virilité. Ruben s’installe au pupitre. Il donne deux coups sur le micro, pour être sûr que celui-ci fonctionne correctement. Le silence se fait immédiatement. Tous les élèves se taisent, impatient que leur professeur commence son cours. Julia comprend, à présent, pourquoi tous les étudiants de sa promo choisissent sont là. Elle se sent transpercée par son regard vert.

 

- Bonjour à toutes et à tous, lance alors Ruben d’une voix grave et puissante. Je suis monsieur André, et je serai votre professeur de lettres anciennes cette année.

 

Un murmure de bonjour lui répond. Julia sent les filles autour d’elle se trémousser. Elle espère que ce M. André n’est pas seulement un bellâtre, mais que ses cours seront aussi intéressants qu’ils en avaient l’air sur la brochure présentant les différents cours proposés dans son cursus. Julia n’a pas le temps de se poser plus de questions. Ruben André commence son cours et elle est happée en quelques secondes seulement. Avec lui, le temps semble s’accélérer. Les deux heures passent à une vitesse folle. Julia n’a pas eu le temps de s’ennuyer une seconde tant le cours était passionnant.

M. André ne doit pas son succès qu’à sa seule beauté, mais également à sa passion. Julia sort du cours satisfaite et ravie. Elle a hâte d’être jeudi prochain, pour retrouver la passion de son professeur ainsi que son charme, dont, elle doit l’avouer, elle n’est pas totalement indifférente…

 

La tension est palpable dans l’amphithéâtre A2. Ruben ne semble pas conscient de l’effet qu’il a sur ses jeunes élèves, certaines à peine sorties de la puberté. Elles ont les hormones en feu, l’imagination vive. Toutes rêvent de coucher avec lui. Cela se sent. C’est le seul cours où toutes les étudiantes arrivent maquillées, habillées de manière sexy, laissant devenir leur poitrine. Certaines s’assoient au premier rang avec la jupe la plus courte qu’elles possèdent et passent leur temps à croiser et décroiser les jambes, dans l’espoir qu’il jette un coup d’œil à leur intimité, recouverte seulement par un string en dentelle.

 

Julia n’est pas en reste. Plus les semaines passent, plus son désir devient ardent, un feu dévorant. Elle doit admettre que plus d’une fois, elle s’est masturbée en pensant à lui, à ses yeux verts, sa voix si chaude, ses muscles saillants… Elle croit qu’elle lui plaît. Mais elle ne peut pas en être sûre. Plusieurs fois, elle est allée lui parler à la fin du cours. Elle s’est penchée vers lui, lui offrant une vue imprenable sur son décolleté. Plus d’une fois, elle a effleuré sa main, sa cuisse, son bras, comme si cela était un accident, comme si elle l’avait fait par simple inadvertance. Elle travaille dur, pour l’impressionner, pour paraître intelligente et désirable à ses yeux.

 

Ce jeudi-là, après avoir rêvé de Ruben toute la nuit, Julia n’y tient plus. Sa voix chaude l’enveloppe complètement. Elle a l’impression qu’il n’y a plus que lui et elle, dans cet amphi bondé. La chaleur devient vite insupportable. Elle transpire. Julia est excitée comme jamais. Ruben la fixe alors, sans arrêter son cours pour autant. Il regarde ses seins. Julia ne porte pas de soutien-gorge aujourd’hui. Il voit très nettement ses tétons pointer. Il sait que ce n’est pas à cause du froid, mais à cause du désir. Il lui lance alors un regard de défi, du moins, c’est ce que Julia s’imagine. Elle ne tient plus. Elle pose son écharpe sur ses genoux et glisse sa main sous la table. Elle hésite un peu, les mains tremblantes de peur, de désir. Elle sent son sexe s’humidifier. Elle laisse glisser sa main sur son sexe, au-dessus de sa jupe, au-dessus de son collant, au-dessus de sa culotte. Cela ne lui suffit pas. Elle veut plus. Ses doigts parviennent à se faufiler dessous, jusqu’à son clitoris, brûlant, gonflé par l’excitation. Son cœur fait des bonds dans sa poitrine. Julia a peur que quelqu’un remarque son petit jeu. Mais tout le monde est bien trop captivé par le cours.

 

Alors elle commence des petits cercles autour de son clitoris, de plus en plus rapide. Elle mouille, abondamment. Elle fixe Ruben dans les yeux. Elle veut lui offrir son orgasme, qu’elle sent poindre sous ses doigts. Ses mouvements s’intensifient. Puis elle les ralentit. Elle veut faire durer ce plaisir. Julia fait de son mieux pour rester calme. D’habitude, elle est plutôt du genre bruyante. Elle mord sa lèvre inférieure à s’en faire couler le sang. Elle retient ses gémissements. Un doigt s’aventure dans son vagin. Elle sait où est son point G. Elle sait exactement où se toucher pour déclencher son orgasme. Mais encore une fois, elle laisse traîner.

 

La sueur coule sur son front. Ruben la regarde, et elle s’imagine qu’il sait. Elle pense à son pénis, se durcissant dans son pantalon ajusté. Elle s’imagine qu’il est en train de se branler, sous le bureau devant lequel il est assis, en pensant à elle. Elle l’imagine en train de sucer ses tétons qu’elle sent durs, si durs, tirant sur son teeshirt.

 

Julia ne peut s’empêcher de gémir, tant son orgasme est puissant. Son imagination n’était pas la seule qui s’était emballée. Ses doigts avaient suivi la cadence. Ils s’étaient concentrés sur son clitoris, s’autorisant même à tirer dessus, à le maltraiter un peu. Puis deux de ses doigts s’étaient enfoncés dans son vagin, pendant que son pouce continuait son manège. Elle n’avait pas pu résister plus de deux minutes. Elle était à présent secouée de frissons. Fanny, qui est à côté d’elle, l’a entendu. Elle pose une main inquiète sur son épaule. Julia retire rapidement sa main de sa culotte, peut-être un peu trop vite. Un de ses doigts effleure son clitoris, lui offrant ainsi un second orgasme. Une fois encore, elle ne peut s’empêcher de gémir.

 

1 Julia, chuchote Fanny, tu vas bien ? On dirait que tu es malade ! 

 

Julia ne lui répond pas tout de suite. Son corps est encore secoué de frissons, elle sent son vagin se contracté encore et encore sous l’effet de ses deux orgasmes. Elle réussit tout de même à haleter un « Oui » en souriant. Elle sait qu’elle racontera tout ça à Fanny en sortant de la salle. Elle se concentre alors de nouveau sur le cours, faisant de son mieux pour suivre, même si son imagination continue d’imaginer son professeur en train de lui faire sauvagement l’amour.

 

Lorsque le professeur achève son cours, Fanny se penche vers Julia.

– Il t’est arrivé quoi ?

Elle lui lance un sourire équivoque.

– Tu t’es… ?

– Oui ! Et c’était… tellement intense !

– Tu es complètement folle ! lui répond Fanny en riant. Bon bah maintenant, va le voir ! Avec tes joues toutes roses et tes pupilles dilatées, s’il ne comprend pas le message c’est que c’est vraiment un con aveugle.

Julia se lève, sûre d’elle. Même si cela fait une vingtaine de minutes qu’elle s’est masturbée, ses jambes flageolent encore un peu. Elle attend quelques secondes que la salle se vide. Fanny lui lance un clin d’œil, elle est la dernière à quitter l’amphi. Julia descend les quelques marches qui la sépare de son professeur, de son fantasme.

– Monsieur ? Je me demandais si je pouvais pour déranger…

      

Ruben relève les yeux des affaires qu’il était en train de ranger dans sa sacoche. Il est encore plus beau de près. Il suffirait qu’elle avance d’un pas pour pouvoir le toucher… Ruben a remarqué cette élève. Il ne parvient pas à se souvenir de son prénom, mais elle est jolie. Sa poitrine opulente, toujours mise en valeur par un décolleté plongeant y joue pour beaucoup.

– Oui ? répondit-il simplement.

Julia s’approche de lui. Elle sent son cœur s’emballer, elle a peur qu’il la repousse. Mais qui ne tente rien n’a rien.

– J’ai envie de vous.

– Pardon ?

Sans lui laisser le temps de plus en dire, sa bouche s’approche de son oreille. Elle lui murmure alors, de sa voix la plus suave, la plus sensuelle :

– Tout à l’heure, pendant le cours, je me suis masturbée en vous regJulia. J’ai joui en vous imaginant me prendre…

Sa main descend dangereusement vers le sexe de son professeur. Elle lui caresse un instant la cuisse avant de remonter vers son pénis. Ruben n’a toujours rien dit, mais sa verge parle pour lui. Elle est dure. Sans plus se retenir, il l’attrape et la pose sur le bureau. Il l’embrasse à pleine bouche. Ses mains sont avides le corps de son élève. Puis il se recule, haletant, soudain conscient de ce qu’il est en train de faire.

– Stop, attend, dit-il en se reculant, les mains d’Julia toujours sur son corps.

– Oui ? dit-elle, inquiète.

– Tu t’appelles comment ?

– Julia, lui répond-elle en riant.

Alors écoute-moi bien Julia. Je vais te baiser comme jamais. Là, ici, sur ce bureau.

Cela ne se reproduira jamais et tu n’en parleras à personne. C’est d’accord ?

Julia hoche la tête. De nouveau, son sexe est tout humide. Elle n’a qu’une seule envie, qu’il la pénètre immédiatement.

Ne t’attends pas à ce que je sois gentil avec toi. Je vais m’amuser. Tu jouiras quand je l’aurais décidé. C’est compris ?

 

Elle hoche de nouveau la tête. Elle attrape son visage entre ses mains et recommence à l’embrasser. Sa langue à lui lui caresse les lèvres, les mordille. Jamais personne ne l’avait embrassé ainsi auparavant. Julia dirige sa main vers le pantalon de Ruben. Les coutures sont prêtes à craquer tant son érection est forte. Rarement il a été aussi dur. Il l’en empêche, avant de lui retirer son tee-shirt. Ses seins, déjà nus, s’offrent à lui. Il les prend à pleine bouche.

Il mordille ses tétons, passe sa langue dessus. Il les titille jusqu’à ce que Julia sente un orgasme

nouveau s’offrir à elle.

– Arrête, murmure-t-elle, je vais jouir.

Au contraire, il accélère la cadence. Alors que sa bouche s’occupe d’un de ses seins, sa main s’occupe de l’autre. Il les malaxe avec la dextérité de quelqu’un qui sait exactement comment s’y prendre. Julia se laisse totalement emportée par la jouissance. Un gémissement profond s’échappe de sa gorge. L’orgasme se propage de sa poitrine jusqu’à son sexe.

– Prend-moi, je t’en supplie, le supplie-t-elle alors.

Il la juge un instant du regard, souriant.

– Non. Laisse-moi faire.

Il entreprend alors de complètement la déshabiller. Il le fait le plus lentement possible, faisant s’allonger son supplice à elle, et le sien aussi. Une fois nue, ses yeux la caressent du regard.

 

Il s’attarde longuement sur ses seins, ses cuisses… Ses mains commencent à la parcourir entièrement. Elles entreprennent une danse rapide et langoureuse. Il l’invite à se mettre debout et il la retourne contre le bureau. Elle pose ses mains dessus, lui offrant ses fesses. Il commence par lui donner une petite fessée. Elle pousse un petit cri de surprise. Il approche sa bouche de son oreille et murmure :

 

Ce n’est que le début ma belle.

 

Elle frissonne en l’entendant si proche d’elle. Il continue alors de lui donner des fessées, de plus en plus forte. Les fessées rendent Julia complètement folle de désir. Elle gémit. En la voyant dans cet état-là, Ruben est satisfait. Il se colle contre elle. Sa verge se glisse entre les cuisses de Julia. Elle peut la sentir tout contre son sexe. Alors que de ses deux mains il se remet à caresser sa poitrine, il commence un mouvement de va-et-vient. Julia sent le gland de son professeur glisser sur son clitoris.

 

Elle est au bord d’un nouvel orgasme. Ruben s’interrompt alors, et l’attrape par les cheveux. Il la tire légèrement en arrière. Julia est captive entre Ruben et le bureau. Alors qu’elle aurait dû se sentir inquiète, ou en danger, elle se sent parfaitement bien. Les bras de son professeur, malgré sa violence, sont rassurants. Sans plus attendre il la pénètre enfin.

 

Son pénis est énorme et si dur. Julia frissonne. Il l’oblige à se pencher en avant, le plus bas possible, la maintenant en lui tirant les cheveux encore plus fort. Ses coups de reins sont puissants. Il s’enfonce profondément en elle. Julia ressent chaque coup comme une délivrance l’approchant de plus en plus d’un orgasme total. Puis, soudainement, Ruben ralentit la cadence. Julia ne peut s’empêcher de soupirer. Elle était si proche de l’orgasme ! Il relâche son étreinte. Julia en profite pour se retourner et lui faire face, enfin. Elle en profite pour le regarder. Elle n’avait jamais vu un pénis aussi beau, aussi gros. Elle n’a qu’une seule envie, le sucer. Alors, sans lui demander son avis, elle se baisse et l’avale goulument. Ruben se met à gémir de plaisir.

– Oh oui, continue, murmure-t-il, continue !

Julia accélère le rythme. Sa verge est si longue qu’elle ne peut pas l’enfoncer complètement dans sa bouche. Alors, elle pose sa main à la base et le branle tout en le sucant. Ruben est au bord de l’extase. Mais il ne veut pas jouir dans sa bouche. Il veut jouir en elle, et surtout, il veut la faire jouir. Il la tire doucement par les cheveux pour qu’elle arrête et se relève. Tous les deux sont rouges, couverts de sueur. Le corps musclé de Ruben luit sous la lumière des néons de l’amphithéâtre. Il attrape son élève et la pose sur le bureau. Il entreprend alors de la pénétrer. D’abord doucement, puis de plus en plus vite.

 

– T’arrêtes pas, supplie Julia. Je vais jouir !

Ruben lui donne alors les coups de rein les plus puissants qu’il puisse. Julia gémit de plus en plus fort. Elle a les yeux fermés, le corps arqué, secoué par des frissons de plaisir. Ruben ne peut plus retenir sa jouissance. Il jouit en elle en laissant s’échapper un cri rauque. C’est à ce moment-là qu’Julia jouit aussi. Son orgasme est si puissant qu’elle a l’impression qu’elle va perdre connaissance. Pendant quelques secondes, elle ne voit et n’entend plus rien. Son vagin se contracte encore et encore, enserrant le pénis de Ruben…

 

C’est son orgasme qui la tire de son sommeil. Elle se réveille, haletante, tous les sens en éveil. Elle n’en peut plus de ces rêves. Elle veut plus. Elle veut quelque chose de réel, de concret. Mais est-ce possible de coucher avec son professeur ? Julia regarde l’heure. Il est cinq heures du matin. Elle n’arrivera jamais à se rendormir, elle le sait. Elle s’assied dans son lit. Il faut absolument qu’elle mette un plan au point. Il faut qu’elle trouve le moyen de réaliser son fantasme.

 

– Hey, qu’est-ce qui t’arrives ? Tu n’as vraiment pas l’air bien, ces temps-ci… demande Fanny à Julia.

La petite bande d’amis est rassemblée au jardin du Luxembourg. L’automne est bien avancé, mais il fait exceptionnellement doux et beau. Alors que d’habitude, Julia est au centre des discussions et qu’elle rit à tout, aujourd’hui elle se tient un peu à l’écart, l’air songeuse. Cela fait déjà quelques jours qu’elle a l’air préoccupée.

– Tu sais que tu peux tout me dire, ajoute Fanny, avec un sourire rassurant.

Celle-ci se lève, tend sa main à Julia, l’enjoignant de se lever.

– Je vais faire un tour avec Julia, d’accord ? On revient vite !

Une fois qu’elles se sont éloignées, Fanny se penche vers Julia, qui n’a toujours pas dit un mot.

– Bon alors ? Dis-moi ! Je sais que ça te fera du bien d’en parler. Il ne faut pas ruminer seul dans son coin.

– Mes rêves… dit tout doucement Julia.

– Quoi tes rêves ?

– Ils sont de plus en plus réaliste. Je pense sans cesse à M. André. Je n’en peux plus. Je me réveille toutes les nuits, je n’en dors plus !

Julia raconte alors son dernier rêve. Celui dont elle a été tirée par un orgasme. Fanny l’écoute religieusement et hoche la tête. Effectivement, il va falloir faire quelque chose pour son amie. Elle ne peut pas la laisser ainsi !

– Bon écoute, finit-elle par dire une fois que Julia a terminé son récit, c’est bien simple, il n’y a pas trente-six solutions. Soit tu l’oublies et tu passes à autre chose, soit tu fais en sorte que ton rêve devienne réalité.

Julia ouvre la bouche, prête à parler, mais Fanny l’interrompt.

– Non, ne me dis pas que ça sera difficile de l’oublier ! Tu es entouré par des mecs qui ne veulent qu’une chose, toi. Mais tu es trop aveugle pour le voir. Tu n’as qu’à ouvrir la bouche et ils seront tous à tes pieds. Ou entre tes jambes, plutôt.

Julia ne peut s’empêcher de rire.

– C’est juste que je veux aller au bout de mon fantasme, dit alors Julia. Je sais que ça ne sera pas facile. Il ne m’a sûrement même pas remarqué, au milieu de tout le monde.

– Alors fais-toi remarquer ! Bon déjà, niveau physique, tu n’as pas besoin d’en rajouter. Franchement, tu ne serais pas mon amie, je serais hyper jalouse. Est-ce tu as vu ta peau ? Aucun défaut ! La couleur de tes yeux ? Elle est à tomber ! Et puis tes seins… Bref. Ce que tu as de plus que toutes ces filles en cours avec nous, en plus de tout ça, dit Fanny en faisant un rond avec ses bras en la désignant, c’est ton intelligence. Alors tu t’en sers. Tu fais des remarques intelligentes en cours. Tu en es capable. Et je sais que tu n’as pas peur de parler devant tout le monde. Alors il ne te reste plus qu’à agir ! Je veux bien passer pour la fille naïve qui pose des questions nulles si tu veux. Pour que tu puisses rebondir dessus.

– Tu ferais ça pour moi ? demande Julia, un peu émue.

– Evidemment ! Tu es ma meilleure amie.

Julia se penche vers Fanny et lui dépose un baiser sur la joue. Elles s’empressent alors de rejoindre les autres. Julia se sent mieux et reprend naturellement sa place au sein du groupe.

 

Julia n’a jamais travaillé aussi dur de sa vie. Tous les jours, elle travaille sur le cours de M. André. Elle veut être la meilleure. Elle veut qu’il la remarque. Elle n’attend qu’une seule chose impatiemment, son cours. Lorsque le jeudi arrive, Julia est fébrile. Ces jours-là, elle met toujours plus de temps à choisir ses tenues, à se maquiller.

 

Ce jeudi-là, c’est avec soin qu’elle choisit une jolie jupe noire à motifs, un pull bordeaux, un collant opaque noir et une paire de bottines. Elle s’enroule dans son écharpe grise et enfile son épaisse veste en jean doublée en fourrure avant de sortir. Les journées se sont rafraichies. Il va falloir qu’elle attende toute la journée avant d’avoir enfin cours avec M. André. Elle trépigne d’impatience. Les minutes lui semblent des heures. Quand enfin il est 18 heures, Julia sent son cœur s’emballer.

 

Avec Fanny, elles se sont mises d’accord qu’elles ne s’assiéront plus à côté. Cela sera plus simple pour qu’elles puissent lancer un débat. Julia ne revient toujours pas de la gentillesse de son amie. Elle est prête à s’humilier devant toute leur promo pour elle. Elle lui est infiniment redevable. M. André arrive pile à l’heure, comme à tous les cours. Il soigne toujours son entrée. Sa chemise est toujours parfaitement ajustée, ses cheveux parfaitement coiffés. Le cours débute. Au bout de quelques minutes, Fanny lève la main. M. André s’interrompt pour lui laisser la parole.

 

– Est-ce que quelqu’un à la réponse à la question de mademoiselle ?

Julia s’empresse de lever la main et de répondre. M. André semble satisfait de la réponse que donne Julia. Il hoche la tête d’un air entendu. Plusieurs fois, Julia répond aux questions de son professeur, avec une aisance et une simplicité qui surprend tous les élèves de l’amphi. Elle entend même quelques filles soupirer, comme si elle avait déjà gagné.

Lorsque le cours s’achève, M. André fait signe à Julia de rester. Elle sent son cœur faire un bond dans sa poitrine. Comme sur un petit nuage, Julia descend les marches de l’amphithéâtre pour rejoindre son professeur. Il est en train de ranger son ordinateur dans sa pochette.

– Vous êtes une élève brillante, lui dit-il alors. Dommage que vous ne soyez pas intervenue plus tôt dans le semestre. C’est rare, qu’un étudiant s’avance autant dans le programme.

Julia rougit et murmure un petit « Merci ». Sa timidité l’énerve. Elle est beaucoup moins entrepreneuse que dans son rêve ! Qu’a-t-elle à perdre ? Son professeur ne la notera pas au partiel. Elle pourra changer de cours au prochain semestre si elle le veut.

– Disons que j’étais intéressée…

– Comment ça ?

– Vous me plaisez beaucoup. Je rêve de vous la nuit. Je voulais que vous me remarquiez...

– Julia…

Elle relève la tête, étonnée.

– Vous connaissez mon prénom ?

Il s’approche tout doucement d’elle et lui relève le menton.

– Évidemment. Depuis le premier jour, je n’ai vu que toi dans la salle.

La bouche de Ruben s’approche lentement de celle d’Julia. Il dépose un baiser sur ses lèvres, un baiser qui ressemble à une promesse.

– Tu as parlé de rêves ? demande-t-il alors.

Julia rougit de plus belle. Elle lui raconte alors tout, sans honte. Elle sent le souffle de Ruben devenir plus rapide. Il est si proche d’elle qu’elle peut sentir son érection. Elle n’a qu’une envie, qu’il la prenne tout de suite sur le bureau. Ou contre le mur. Peu importe.

– Te masturber ? Ici ? Et nous, faire l’amour sur ce bureau ?

– Oui.

– Tu l’as fait ?

– De quoi ?

– Te masturber.

– Non, je n’oserai pas. Il y a trop de monde et…

– Julia, je vais te donner un devoir. La semaine prochaine, je veux que tu te masturbes. Ça sera notre secret à nous deux. Et à la fin du cours, je te ferai l’amour, ici-même.

Il se penche vers elle, l’embrasse à nouveau.

– D’accord M. André…

– Et appelle-moi Ruben maintenant.

Ruben attrape ses affaires et part, laissant Julia sans voix, le cœur battant. Elle n’arrive pas à y croire. C’était finalement si simple.

 

La semaine qui suit parait interminable à Julia. Les jours passent à une lenteur exaspérante. Elle attend jeudi avec fébrilité. Elle s’est préparée tout spécialement ce jour-là. Elle a mis sa plus belle lingerie, un ensemble noir à dentelles. Elle ne peut s’empêcher de se regarder longuement dans le miroir, se jaugeant. Elle doit avouer que Fanny a raison. Niveau physique, Julia n’a absolument rien à se reprocher.

 

Enfin 18h arrive. Julia est nerveuse. Elle ne sait pas trop comment faire pour se masturber sans que personne ne la remarque. Elle parvient à s’asseoir dans un coin de l’amphithéâtre, au fond. Personne ne peut la voir, à part Ruben. Celui-ci arrive pile à l’heure et commence son cours sans attendre. Il jette des regards fréquents à Julia. Elle sent l’adrénaline monter en elle. Et surtout l’excitation. Son sexe s’humidifie. Le cœur battant, elle glisse une main le long de son entre-jambe et se laisse aller. Elle fixe Ruben en se mordant les lèvres. D’une main experte, elle se caresse le clitoris. D’abord elle fait des cercles autour, avant de se rapprocher de plus en plus. Le regard de Ruben la rend folle.

 

Elle a envie que l’amphi se vide et qu’enfin il la prenne. Elle accélère la cadence. Elle ne peut pas prendre le risque de se masturber trop longtemps. Elle a trop peur que quelqu’un la remarque. Cette peur ne fait qu’amplifier son excitation. Il ne lui faut que quelques minutes pour avoir un orgasme. Il n’a rien d’extraordinaire. Elle se réserve pour Ruben.

 

Les deux heures sont un véritable supplice, pour l’un comme pour l’autre. Ruben a pu voir Julia se masturber. A présent, il doit faire en sorte de se concentrer sur ce qu’il dit tout en camouflant son érection. Enfin, le cours prend fin. Les élèves quittent l’amphi. Bientôt, il ne reste plus qu’Julia. Elle se dirige vers lui et l’embrasse. Ils ne disent pas un mot. Il la déshabille, lui arrachant presque ses vêtements. Ses mains sont douces sur son corps. Il prend plaisir à lui caresser la poitrine, à mordiller ses tétons. Julia soupire de plaisir. Puis Ruben l’allonge sur le bureau. Sa tête descend entre ses cuisses. Il les embrasse, les lèche. Il se rapproche de plus en plus du sexe de Julia. Sa langue rencontre alors son clitoris. Il le mordille, l’aspire. Julia est au comble de l’extase. Elle sent qu’elle va jouir. Il s’empresse alors de la doigter énergiquement, tout en continuant à la lécher. Julia est terrassée par un orgasme qui l’emporte comme une vague. Un gémissement s’échappe de sa bouche. Ruben se déshabille alors à son tour. Julia peut enfin voir son pénis. Elle ne peut s’empêcher de s’agenouiller pour le prendre dans sa bouche. Comme dans son rêve, elle le suce. Ruben gémit doucement. Puis il lui dit d’arrêter. Il veut finir en elle. Julia se relève. Il l’embrasse langoureusement. Leurs langues jouent l’une avec l’autre. Les doigts de Ruben caressent le clitoris de Julia. La main de Julia branle le pénis de Ruben. Puis, n’y tenant plus, il la renverse de nouveau sur le bureau et la pénètre sans plus attendre. Julia gémit de plus en plus fort à chaque coup de rein. Ruben accélère, encore et encore. Julia perd le contrôle de son corps. Elle tremble, puis enfin elle jouit. Son vagin se contracte encore et encore sur la verge de Ruben qui jouit à son tour, dans un cri.

Ruben et Julia sont haletants. Il se penche vers elle et l’embrasse à nouveau.

 

A présent, Julia attend les cours du jeudi avec encore plus d’impatience. Ruben et elle se sont mis d’accord. Parce qu’il est son professeur, leur relation n’est pour l’instant pas envisageable. Du moins, il ne faut pas qu’elle se sache. Si Julia a envie de faire l’amour, elle n’a qu’à se masturber en cours pour le prévenir. Cela leur convient à tous les deux. La peur excite Julia à un degré qu’elle n’avait jamais encore atteint. A la fin de chaque cours, Julia apprend de nouvelles choses qui n’ont absolument rien à voir avec les langues anciennes. Lorsqu’enfin l’année universitaire se termine, Ruben l’invite enfin à prendre un café.

– Je ne vais pas te mentir, j’aime te faire l’amour dans l’amphi. Ça m’excite tellement !

– Moi aussi, répond Julia. C’est pour ça que j’ai décidé de me réinscrire dans tes cours l’année prochaine. Je veux continuer à te regarder parler. Je veux continuer à me masturber en te regardant.

– Tu te rends compte que notre relation devra encore rester cachée ? Ça te convient comme ça ?

– Oui. Notre relation est unique. Je veux garder ça. Enfin, si ça te va aussi…

– Je veux ton bonheur. Et je veux surtout que tu jouisses le plus possible, dit-il en lui caressant la cuisse sous la table. En attendant, dit-il, profitons de l’été.

 

Julia a hâte de voir ce que l’été leur réserve. Et encore plus de voir ce que l’année prochaine leur offrira…

 

 

SEX'EXPRESS

Qui dans sa vie n’a jamais voulu un jour s’envoler pour les Etats-Unis ? Le rêve américain, les paysages, les buildings, les boutiques. Sans oublier les habitants qui ne sont généralement pas mal.

 

New-York est tout particulièrement attirante, peut-être parce que cet État est toujours si bien vendu avec ses chefs d’œuvres d’architecture, ses parcs, ses rooftop, ses boutiques de luxe et sans oublier ses personnes fortunées qui y résident.