Crazy Sexy Teacher - Mila Leduc - E-Book

Crazy Sexy Teacher E-Book

Mila Leduc

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  • Herausgeber: Mila Leduc
  • Kategorie: Erotik
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2018
Beschreibung

Rien ne va plus à l'université entre Katia et son professeur sexy, John, qui se sont laissés tous les deux prendre au jeux du désir et de la soumission... Katia après avoir triché aux partiels se laisse emmener vers ses désirs et ses plaisirs par son professeur, et... elle aime çà, elle en redemande de plus en plus, elle veut son beau professeur pour elle toute seule ! Jusqu'où iront-t-ils ? Extrait : On marche à pas feutrés sur la moquette. A l’angle des deux étagères je regarde au bout de la rangée, elle est bien là ! L’armoire de 2 mètres de hauteur est campée là, toujours à la même place. Je jette un œil à M. Lozan, il a un petit air coquin, je crois qu’il a compris où je veux en venir, ou au moins qu’il a quelques soupçons. Je l’entraine jusqu’à me planter à un mètre de la vitre teintée. Mon corps nu se reflète dans le faux miroir.

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Je me tiens immobile, l’oreille aux aguets. Je me tiens prête à détaler à n’importe quel moment. Mon cœur bat à tout rompre, son rythme est tellement emballé que je me prends à craindre qu’il ne soit trop bruyant et me trahisse. Mon flanc gauche est collé à la bibliothèque, ma tempe effleure la rangée de livres. Je regrette que ces livres soient tous assez récents. Je ferme les yeux un instant, je m’imagine dans une vieille bibliothèque de type anglo-saxon, avec d’immenses étagères en bois sombre qui montent jusqu’au plafond. L’ambiance est solennelle, comme un temple en hommage à la connaissance.  

Le sentiment oppressant d’un danger imminent me rattrape alors jusque dans ma rêverie. Je sens une poussée d’adrénaline me parcourir, ça me met dans un état euphorique, presque fébrile. Je ne peux pas m’empêcher de sourire, un frisson agréable me caresse les tempes…

J’ai toujours adoré les romans d’aventure, depuis petite. Je me plongeais totalement dans l’histoire, ça devenait une idée fixe. Je lisais ainsi le soir et jusque tard dans la nuit, en éteignant la lumière à toute vitesse si j’entendais les pas de ma mère montant les escaliers.

Elle n’était pas dupe mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Cette anecdote est à l’origine de deux points essentiels de ma vie : le premier c’est que je suis tout à fait incapable de me coucher tôt. Je dors peu de manière générale. Quand j’ai une soirée tranquille je me dis justement que j’ai le temps et je finis par dormir tard à force de trainer. Ce n’est pas top mais bon, un bon café à la pause et je suis mes cours sans problème. Le deuxième point, sans doute plus important, c’est que ces lectures m’ont donné envie de vivre des aventures, d’avoir une vie pleine de surprises. C'est pour ça que j'ai autant envie de voyager, pour sortir de ma zone de confort et ne pas me laisser flotter passivement dans ma petite vie tranquille.

 Ce deuxième point est la raison de mon sourire. Bien sûr je suis bien loin d’être une héroïne et ma situation actuelle ne me demande pas une démonstration de courage ; mais l’esprit d’aventure lui en revanche est bien présent. Il faut quand même un sacré culot pour se retrouver là et au fond je crois que j’en suis assez fière.  

Je baisse les yeux et remarque dans la pénombre que mon téton droit est sorti de sa cachette, je réajuste mon soutien-gorge, rentre le ventre, parfait ! Je relève la tête et m’arrête sur l’ambiance un peu mystique de la grande pièce. Les voyant de sortie de secours forment une sorte de halo vert dans tout l’espace. Les étagères reflètent la lumière verte. Leurs pieds, en retrait, ne sont pas visibles. Avec la fatigue ma vue est un peu trouble, on croirait presque qu’elles flottent. C’est probablement la moquette d’apparence brune qui donne cette impression, avec ses petites taches blanches rendues phosphorescentes… Je fais gigoter mes orteils, c’est pas franchement moelleux mais les pieds nus sur la moquette donnent toujours un sentiment de chez-soi ; sentiment renforcé par la disparition presque intégrale de mes vêtements. Heureusement j’ai pu garder le minimum syndical, je suis donc presque sortable. Presque. Je me console en me disant qu’il ne doit pas être beaucoup plus présentable que moi à l’heure qu’il est.  

 

Après notre seconde partie de jambes en l’air tout à l’heure, on est tombés de sommeil tous les deux sur le canapé de la cafétéria. Je fais régulièrement une petite sieste dessus mais jamais en plein milieu de la nuit, toute nue, collée contre mon prof de littérature…