Ses Mains de Bûcheron - Mila Leduc - E-Book

Ses Mains de Bûcheron E-Book

Mila Leduc

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Beschreibung

Quand j'ai quitté ma ville natale, je n'avais jamais eut l'intention de revenir.
Mais...  Nouvelle ville - nouveau moi.

Mais quand une urgence familiale me ramène à la maison, je suis forcé de revenir dans ville et de prendre le seul emploi disponible.

Jimmy est le propriétaire d’un atelier d’ébénisterie et un patron horrible. 

C’est le genre bûcheron typique, il est barbu, arrogant et offensant. C'est tout ce que je méprise dans un homme. Je ne veux rien faire avoir à faire avec lui, mais voilà je suis chargé du commercial et de l’administratif, alors je suis coincé toute la journée avec Jimmy qui me tourne autour.

Mais Jimmy, se met en mission, me faire changer d’avis sur sa personne, et me séduire…

Est-il vraiment prêt à tout pour lui prouver qu’il a raison ?

Elena va-t-elle craquer pour cette brute ?

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Table des Matières

Ses Mains de Bûcheron

Ses Mains de Bûcheron | VOLUME 1

VOLUME 2

La Belle & Le Bûcheron | TOME 1

TOME 2

TOME 3

Chapitres

Ses Mains de Bûcheron.........................................................1

VOLUME 1...................................................................1

VOLUME 2................................................................12

La Belle & Le Bûcheron........................................................23

TOME 1..................................................................23

TOME 2..................................................................34

TOME 3..................................................................44

Ses Mains de Bûcheron

VOLUME 1

ELENA

Quand j'ai quitté ma ville natale, je n'avais jamais eu l'intention de revenir. Nouvelle ville, nouveau moi. Je suis partie à 21 ans, j'ai quitté mes parents pour obtenir mon master de gestion administrative et commerciale. J'ai tout changé chez moi, il me fallait une vraie rupture entre ces deux vies. Je me suis coupé les cheveux, j'ai changé de style vestimentaire, je me suis fait de nouveaux amis et j'ai embrassé la nouvelle vie et la nouvelle carrière qui se présentaient à moi. L'indépendance m'a fait grandir, et j'aime cette nouvelle vie. Mes parents me manquent et étant leur seule enfant je leur manque beaucoup aussi. Mais la ville où je suis née au contraire ne m’intéresse plus, je me sens vraiment bien comme je suis et où je suis.

Aujourd'hui j'ai bientôt 24 ans et j'ai terminé mes études, je peux enfin me reposer un peu, sortir et me faire plaisir. Ce master a été vraiment difficile, il a pris beaucoup de mon temps et je compte bien le rattraper. Ma première soirée de liberté. J'appelle quelques amis pour que nous nous rejoignons dans un bar. Nous passons la soirée à rire et à se raconter des anecdotes. Je sirote mon verre en m'enfonçant dans le canapé moelleux. Je suis tellement bien, entourée de gens que j'aime. La soirée dure jusqu'à 4 heures du matin, et je crois avoir pris un petit cocktail de trop. Je rentre chez moi et tombe comme une pierre dans mon lit. Mon sommeil et si lourd que j'ai dormi d'une traite.  

Je me réveille avec un léger mal de tête et décide donc de prolonger mon temps sous les draps. Je cherche mon téléphone d’une main mais ne le trouve pas, il a dû rester dans la poche de ma veste. Tant pis, je suis trop bien installée pour bouger. Je m’endors une nouvelle fois mais à mon réveil le mal de tête n’est toujours pas passé, cette fois il faut que je me lève. Je file dans la cuisine pour prendre un médicament et boire une grande quantité d’eau. Je me rends aussitôt compte que j’ai faim, mon estomac gargouille de toutes ses forces. Évidemment, il est 15 heures. Je mets un plat à réchauffer puis je regarde mes affaires dans le salon. Tout est là, sauf mon téléphone. Je cherche dans ma veste, dans mon sac, sur les étagères mais rien. Ce doit être le mal de tête, je n’arrive pas à me concentrer.

Je mange jusqu’à ne plus pouvoir puis je retourne dans mon lit. Je m’étire de tout mon long puis m’allonge sur le côté. Je laisse une main tomber au sol, quand je sens quelque chose de dur, et de rectangle. Ah, évidemment, mon téléphone est tombé sous le lit. J’essaye de l’allumer mais la batterie est à plat. Je fais quelques acrobaties pour à la fois rester dans mon lit et à la fois attraper le câble du chargeur qui est à l’autre bout de la pièce. Je finis par l’avoir et je branche mon téléphone en vitesse. Lorsque l’écran s’allume, il se met à vibrer frénétiquement. 39 appels manqués de Papa. 39 ?!

Je n’attends pas même une seconde pour le rappeler. La première sonnerie, puis la deuxième, puis la troisième, puis la quatr...

«- Allô ?

- Papa ! Pourquoi tu m’as appelée autant de fois ? Qu’est-ce qu’il se passe ?

- C’est ta maman...» Je commence à angoisser plus que tout, toutes les tensions d’avant ne peuvent pas faire face à celle-ci.

«- Non Papa, ne me dit pas que...

- Ta maman est à l’hôpital, elle a fait un AVC dans la nuit. Elle est comme paralysée de la moitié du corps et a beaucoup de mal à parler. J’ai essayé de te prévenir mais tu ne répondais pas, j’ai eu peur qu’il t’arrive quelque chose aussi.

- Mais non Papa je vais bien, je suis juste sortie. Je suis tellement désolée de ne pas avoir répondu, je fais mes affaires et je viens tout de suite. À tout à l’heure Papa.»

Je me prépare un sac en quatrième vitesse et je fonce dans ma voiture. Il y a 2h30 de route, ce qui fait 2h30 de rumination et de culpabilité. Ma maman...

J’arrive à l’hôpital et demande à voir ma mère. Mon père m’attend devant la chambre 312, il a l’air complètement à bout de forces. Je m’approche de lui tout doucement.

«- Bonjour Papa.

- Bonjour ma fille, comment vas-tu ?

- Ça peut aller. Comment elle va depuis ?

- C’est assez stationnaire, les médecins disent qu’elle devrait se remettre de la paralysie, du moins sur tout le corps sauf peut-être le bras.

- Tu as l’air complètement épuisé, je vais te payer un café.»

Nous marchons jusqu’à la cafétéria d’un pas lent, tête basse. Je prends 2 cafés à la machine et nous nous installons autour d’une table.

«- Raconte-moi depuis le début.

- Ta maman s’est levée vers 23h pour aller se coucher mais elle a d’abord voulu passer par la cuisine pour boire un verre d’eau. Elle parlait bizarrement et n'arrêtait pas de se plaindre de son bras qui la faisait souffrir, elle n’arrivait plus à tenir des petites choses depuis quelques heures. J’ai entendu un “boom”, et quand je suis arrivé dans la cuisine, elle était par terre, son visage était affaissé et elle ne me répondait pas. J’ai appelé les urgences, et la suite, tu la connais.»

Nous essayons de nous rassurer mutuellement avant de retourner dans la chambre. Un médecin en sort.

«- Vous êtes de la famille ?

- Je suis son mari et c’est notre fille.

- Bien alors je voudrais vous parler en privé.»

Nous rejoignons son bureau où il nous propose de nous asseoir. Il nous montre plusieurs photographies du cerveau de maman, où l’on distingue clairement l’hémorragie.

«- Ce que j’ai à vous dire n’est pas facile. Madame Sorel ne se remet pas très bien, nous attendions une meilleure évolution.» Inquiète, je saisis la main de mon père, qu’il serre très fort, lui aussi est terriblement inquiet.

«-Elle va conserver des séquelles de son AVC. Sa paralysie devrait s’améliorer avec le temps, nous allons vous proposer un programme de rééducation. Son cerveau a vraiment souffert, mais l’hémorragie se résorbe. Elle devrait retrouver la parole, même si ce n’est pas parfaitement. Voici là où je veux en venir. Madame Sorel a besoin qu’on s’occupe d’elle à partir de maintenant, il lui faudra quelqu’un à proximité pour s’occuper d’elle durant quelque temps. Nous pouvons vous proposer des auxiliaires de vie, ou bien vous pouvez vous en occuper vous-même. Madame Sorel reste sous surveillance jusqu’à demain, le temps de décider quelle option vous choisissez. Vous pourrez voir cela avec mon assistante dès demain. Au revoir, bon courage.»

Je regarde mon père tristement, maman est si jeune... Nous partons la rejoindre dans sa chambre. Elle est à demi-assise dans son lit d’hôpital. Je comprends maintenant pourquoi elle aurait besoin d’autant d’aide. Son bras gauche repose sur elle, comme s’il était sans vie. Un coin de sa bouche est tourné vers le bas.

«-Bonjour Maman.

-Onjou Ena.» Les larmes me montent aux yeux, mais je ne dois pas pleurer devant elle, je ne voudrais pas la blesser. Je discute quelques minutes avec elle, avant de me rendre compte que je suis lessivée. Je décide d’aller chez mes parents me reposer un peu, tandis que mon père reste jusqu’à la fin des visites.

Arrivée dans la maison de mon enfance, je rejoins mon ancienne chambre et y dépose mes affaires. Je me lave, me mets en pyjama puis je file dans la cuisine faire à manger pour moi et mon père. Lorsqu’il rentre, je sais qu’il n’a pas très envie de manger, et moi non plus d’ailleurs, mais nous nous forçons car il faut discuter de la situation.

«- Elena, je te le dis tout de suite, nous n’avons pas les moyens de payer une auxiliaire de vie.

- Je vais payer moi !

- Avec quel argent ?

- Tu sais j’ai économisé avec mes petits boulots et...

- C’est non, c’est ton argent. Je vais quitter mon travail et rester m’occuper d’elle.

- Mais vous n’aurez plus de revenu après.

- On pourra se faire aider mais je ne vais pas laisser ta mère seule.»

Je réfléchis une minute. J’aime mes parents plus que tout au monde je ne peux pas les laisser comme ça.

«- Je vais rester moi.

-Elena, tu es toute jeune, diplômée, tu ne vas pas rester t’occuper de ta maman.

- Il vous faut quelqu’un pour s’occuper d’elle, et de l’argent. Tu travailles, je m’occupe d’elle.

- Nous je ne te laisserais pas faire.

- Alors on a qu’à faire moitié moitié, je m’occupe d’elle le matin pendant que tu travailles, et quand tu reviens je vais travailler. Je n’ai qu’à trouver un petit poste à temps partiel.

- Oui ça pourrait être pas mal. Mais il faudrait que tu trouves vite dans ce cas la.

- Je prends la première offre disponible qui est dans mes cordes.

- Merci Elena, tu es la meilleure fille du monde.

- Et toi le meilleur Papa et mari.» J’embrasse mon père et je vais me coucher.

Je me réveille aux aurores, j’ai beaucoup à faire aujourd’hui. Je vais chercher maman à l’hôpital et la ramène à la maison, l'assistante du docteur Fernandez m’a remis un tas de documents, des numéros de téléphone d’urgence et des brochures sur la rééducation. .

Je rentre avec maman et retrouve mon père qui a pris un congé aujourd’hui afin de s’occuper de maman.

J’allume mon ordinateur et commence à regarder les annonces. Je dois travailler l’après-midi, très proche de chez moi, et dans l'administratif de préférence. Et bien ce n’est pas compliqué il n’y a qu’une seule offre qui réponde à mes critères :

«CDI temps partiel, chargé commercial et administratif.

PDG d’une entreprise d’ébénisterie recherche une employé chargé de la partie commerciale et administrative de l’entreprise. Poste à pourvoir le plus rapidement possible.»

C’est à 1,8 km d’ici. Ça me semble parfait, je postule.

J’élargi mon spectre de recherche à autre que l’administratif mais ce ne sont que des métiers physiques ou mécaniques qui sont à pourvoir, c’est loin d’être pour moi. Et je ne veux pas partir trop loin de ma mère au cas où il se passe quelque chose.

Je passe le reste de la journée à m’occuper de l'aménagement de la maison pour ma mère, elle est dans un fauteuil roulant pour le moment.

Vers 17h, je reçois un appel :

«- Allô ?

- Elena Sorel ?

- Oui ?

-Vous avez postulé pour un emploi de chargé commercial et administratif. Je voudrais vous rencontrer. Venez demain à 14h30 à l’ébénisterie.”

Et il raccroche, d’accord. Quelle sympathie ! Ça ne me donne vraiment pas envie de venir, mais je n’ai vraiment pas le choix.

Je passe la journée avec mes parents, cela fait bien longtemps que cela n’était pas arrivé. Nous avons ressorti les photos de famille et partageons nos souvenirs respectifs. Maman a un peu moins de mal à parler qu’hier, et son visage n’est plus tiré vers le bas, ça me fait plaisir de voir que son état s’améliore, même si c’est infime. Nous dînons ensemble, j’ai reproduit un plat que maman faisait quand j’étais petite ce qui nous régale. Je vais me coucher le ventre plein et le sourire aux lèvres. Ce n’est pas si terrible que ça de revenir à la maison.

*

Quel homme horrible !

Je viens de passer mon entretien, en soi, ça s’est plutôt bien passé, mais mon potentiel futur-employeur est une ordure. Arrogant à souhait, offensant comme je n’ai jamais vu ça. Tous les défauts du monde sont réunis en cet homme. Non mais c’est incroyable de traiter les gens de cette manière, surtout quand vous comptez les employer. Je respire un bon coup et je prends ma voiture pour retrouver mes parents.

Je leur relate l’histoire et ils en sont bouches-bée.

«- Tu vas vraiment travailler pour cet homme ? Après qu’il ait dit que tu ressemblais à une petite bourgeoise incapable de faire quoi que ce soit de ses dix doigts. Je ne suis pas d’accord, c’est un homme grotesque.