Dans le sommeil de la mélancolie - Ramsès Talla - E-Book

Dans le sommeil de la mélancolie E-Book

Ramsès Talla

0,0

Beschreibung

"Dans le sommeil de la mélancolie" est un recueil de poésie qui confronte le lecteur à l’écho de ses propres contradictions. Oscillant entre prose et vers, il explore la douleur du départ, la solitude de l’abandon, et surtout, la nécessité de l’introspection. Loin de rejeter la faute sur l’autre, l’auteur interroge ses propres responsabilités, ses erreurs, et la part d’ombre que chacun porte en silence.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Ramsès Talla cultive sa passion pour la littérature à travers de nombreuses lectures. Il explore, avec une plume empreinte de sensibilité, les méandres de l’âme humaine et les silences qui l’habitent. Dans son premier recueil, il invite à repenser la tendance à attribuer nos maux aux autres.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 57

Veröffentlichungsjahr: 2025

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Ramsès Talla

Dans le sommeil de la mélancolie

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Ramsès Talla

ISBN : 979-10-422-7179-4

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

À Soflanne Tambou

L’absence de réussites coud le manteau de la frustration.

Rien dans cet ouvrage ne découle de la réflexion. Cette dernière exige notamment de la tranquillité. Comment un esprit pourrait-il être tranquille après avoir couru toute sa vie à la recherche de l’impalpable, de l’indicible et de l’invisible ? Et pire, dans quel but ? Cet assemblage de textes et de mots est celui d’une armée qui a perdu la bataille et qui s’est rendue à l’ennemi. Ce recueil est un lieu où la gauche et la droite se confondent sur les directions horizontales et verticales. C’est donc un monde où la vérité et le mensonge ne sont plus perçus en sens contraires. Ainsi, le « noir » et le « blanc » désignent ici la même et unique couleur ; de la même façon que les mots signifient désormais tous la même chose. Le mot « différence » n’existe donc plus, puisque le désert est le synonyme lexical de l’océan. N’entrez donc pas ici si vous cherchez quelque chose de nouveau. Les kilomètres de mots qui se suivent les uns à la suite des autres, dans cette production, ne vous sont pas inconnus. Ils vous sont au contraire bien trop familiers. Après sa lecture, vous vous rendrez compte, qu’au final, les concepts « concret » et « abstrait » ne renvoient au fait qu’à une seule et même réalité.

Mon papillon splendide

Contempler ton étincelant visage étoilé,

Observer tes ronds de danse,

Tels furent les moments les plus figés,

Que tu m’offris telle une récompense.

Je ferme les yeux sur tes imperfections éphémères

Et j’aspire la brume de tes charmes nycthémères,

Le noir profond dans la maison de ton absence,

M’engloutit et me dégrade avec évanescence.

La douceur de ton âme gravite autour de mon cœur,

La chaleur de ton sourire me comble de bonheur,

La mélodieuse splendeur de ta voix effraie mes peurs,

Passant au rouleau compresseur mes malheurs.

Ta silhouette danse au rythme ascendant des marées,

Et noie mes doutes dans les plus grandes contrées,

En dessinant sur le tableau de ma destinée,

Peu à peu les prémisses d’une lueur de foi,

Dans mon monde baigné de tristesse et de désespoir.

Tu es la parfaite description de la beauté,

N’en possédant aucune marque particulière

La définition du beau étant mal établie,

Justement pour décrire ce que tu es,

Il faut plus de verbes qu’il n’a de grains de sable sur terre,

Et plus d’adjectifs qu’il n’y a de gouttes d’eau dans la mer.

Car ainsi te décrirais-je :

Un mélange de tout ce qu’on a,

De tout ce qu’on n’a pas,

De tout ce qu’il est impossible de concevoir.

Et de tout ce qu’on aurait souhaité avoir.

Plaisir inchangé

Ma constellation du bien-être brille de mille feux,

Après chaque minute passée dans le jardin de ton sourire,

Tes trente-deux portes clôturant les sentiers lumineux,

Qui me mènent paisiblement vers des horizons adoucis.

Un silencieux bruit m’interpelle.

Court instant après les questions,

Guère ne se présentent mille options,

À ton écoute, je prête amoureusement l’oreille.

Ainsi me rappelé-je de ces frissons que j’eus,

Lorsque je posais mes peines sur un aussi agréable fauteuil.

D’une grande force qui ne prévoit aucune chute.

Et, qui, malgré les obstacles, ne montra aucun seuil.

De nuit, pas besoin de lumière,

Car elle se trouve dans tes yeux,

De Soleil, pas besoin d’ombres

Puisqu’il y en a dans ton regard.

J’ouvre le livre de nos récits,

Qui ne contient qu’une seule page,

Et je m’y hypnotise dans l’impression,

De nager dans les narrations de la réalité.

À jamais

J’ai écrit ton nom au bord de la plage,

Les vagues l’ont effacé,

J’ai peint ton visage sur le tableau des nuages,

Les vents l’ont emporté,

J’ai les ai gravés dans mon cœur,

Et je n’ai pu les oublier.

Murmures temporels

Les chaleureux moments de notre histoire,

Font éternellement les contours de ma mémoire.

Ton regard blanc rosé, le plus brillant des miroirs,

Scintille comme une coupe de poussière d’étoiles.

Ta bienveillance définit la beauté de ce paysage,

Dans lequel un séjour est un magique voyage,

À cette grande victoire, un prestigieux trophée,

Venant conclure les merveilleuses épopées.

Difficile de distinguer les éclats de la nouveauté,

Au centre du charme, le net enthousiasme de la première fois.

Les scènes sont si bien jouées, tout semble si bien aiguisé,

Et me séduit encore sans se faire apercevoir.

Tes scansions apaisantes à l’aurore,

Les oiseaux impulsant les vibrations sonores,

Accompagnent avec tendresse le lever du Soleil.

Et exhalent les effluves d’un paisible réveil.

Ce soir-là, dans un ciel sans étoiles,

De tes paroles, la plus claire des réponses.

Mais avec le temps imparti,

Je demeure dans un océan de questions.

Ainsi, te priais-je,

De faire ressentir en moi,

Pour la dernière fois,

Les désirs les plus fous,

De la tendresse de ton amour.

À couper le souffle

Dans la prairie de tes regards magnifiques,

Butinent les abeilles avec aisance du miel féerique.

La plus douce des rivières où nagent les poissons,

Les nuages utopiques vers lesquels s’envolent les colombes.

Difficile de distinguer les éclats de la nouveauté,

Au centre du charme, le net enthousiasme de la première fois,

Les scènes sont si bien jouées, tout semble si bien aiguisé

Et me séduit encore sans se faire apercevoir.

Sur la montagne de ton optimisme,

Jalonnent à répétitions, les sources d’inspiration,

À perte de vue, tes roses rouge écarlate,

Qui fleurissent avec croissance adéquate,

Baignent dans la lumière de ma protection,

Et s’épanouissent au rythme de ton romantisme.

De ta bienveillance, d’une pureté sans pareil

Se courbent de spectaculaires arcs-en-ciel,

Et tes mélodies nocturnes en fractales,

Font jaillir de magiques aurores boréales.

J’y ai passé combien de jours,

Un, deux, trois, quatre, cinq ;

Je n’en sais plus trop rien,

Quoique, ce fut un inoubliable séjour.

Quand les mots ne suffisent pas

Si j’avais les pouvoirs des dieux,

Si je pouvais opérer les miracles des cieux,

Je t’offrirais la capacité de te voir à travers mes yeux.