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Le tour de garde de la lune commence, affalé sur cette chaise qui crie de vieillesse. Mon casque comprime mes oreilles, laissant s'échapper ces douces mélodies qui libèrent ce surplus de moi-même. Pris d'élan, mon corps s'élance et bouge sans la moindre coordination au rythme de mes larmes.
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Seitenzahl: 18
Veröffentlichungsjahr: 2024
J’ai mis sur papier mes pensées qui me hantent. Les écrire m’a permis de me sentir mieux et de comprendre mes émotions.
Pour une meilleure immersion, je vous conseille de mettre du piano, des douces mélodies en fond sonore.
Merveilleuse lecture à vous !
Tristesse
Amour
Mort
Nous n’adressons pas souvent des mots au bonheur alors...
Bonheur tu me manques.
Mon cœur déprime de cette douce lueur,
exprime cette douleur,
et trime pour revoir ses couleurs.
Sur un banc, assis,
je cartographie,
j’imagine les allées et venues,
leurs vies et leurs vécus,
j’oublie ma vie pour vivre dans la leur,
j’en oublierais presque mes douleurs.
A toi, mon cœur,
Le centre de mon corps,
Celui qui me fait vivre
Et le plus souffrir
Ne me lâche pas, j’ai encore besoin de toi.
Dans le lit,
assis,
je contemple la nuit.
Je réfléchis,
j’oublie,
j’emplis mes rêves
d’un bonheur,
pour éviter l’horreur.
Entouré, mais pourtant seul,
je crie « à l’aide »,
personne ne m’entend.
Alors je hurle,
puis je cède.
Ainsi, j’attends le printemps,
pour faire mon deuil.
Figurant de ma vie,
j’ai du mal à subsister.
Alors, je la lis,
la subissant au lieu de l’écrire
Te rappelles-tu de ces fragrances,
de cette joie d’antan,
de l’enfant en toi?
où est-il à présent?
Mes joues évacuent
mon vécu qui se dissout
Avec amertume.
Mes larmes entaillent
ce vitrail de l’âme
Avec amertume.
Ainsi, je pense mes plaies
épiant mon existence
Avec amertume.
Perdu dans ma tête,
Mes pensées m’asphyxient.
Pendant que l’horloge tourne,
Les aiguilles avancent,
Les secondes trépassent,
Alors que ma vie s’efface.
J’aimerais trouver un sens à toutes ces pensées qui me viennent et qui causent ma peine.
Tout seul, je me fais tellement de mal.
Le tour de garde de la lune commence, affalé sur cette chaise qui crie de vieillesse. Mon casque comprime mes oreilles, laissant s’échapper ces douces mélodies qui libèrent ce surplus de moi-même. Pris d’élan, mon corps s’élance et bouge sans la moindre coordination au rythme de mes larmes.